La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°681) - histoire érotique

Vanessa au Château – (suite de l'épisode N°670) -

Vanessa et son amant déjeunent ensemble au restaurant puis se promènent dans les magasins du centre-ville pour finir la soirée au cinéma. En sortant de la salle Laurent rallume son téléphone et lit le SMS qu’il a reçu, seulement quelques mots d’un numéro inconnu « Je suis prêt », il sourit.

- Qu’est-ce que c’est ?
- J’ai bien fait de ne pas parier, dit-il en montrant le SMS à sa compagne.
- Je ne comprends pas, c’est qui ?
- Ça ne te dit rien ?
- Non, répond-t-elle en montant dans la voiture.
- Au restaurant, lorsque tu nous as accompagnés, l’homme qui est venu nous voir, répond Laurent en mettant le contact.
- Je ne comprends pas, de quel serveur, parles-tu ? Il n’y a eu aucun pari dans le salon privé.
- Pas cette fois, mais la première fois, celle où ton Maître t’a fait porter une gamelle d’eau…
- Ah oui, je me souviens ! s’exclame soudain Vanessa se remémorant cet épisode. Et tu comptes réellement le recontacter, il a attendu longtemps pour se décider, dit-elle espérant le faire changer d’avis.
- Je me suis engagé à lui faire découvrir ce monde s’il me contactait par ces mots, donner sa parole dans notre cercle, c’est sacré. Je vais donc le mettre à l’épreuve le temps de quelques heures, nous verrons par la suite s’il souhaite continuer.
- Je comprends, répond Vanessa d’un ton un peu sceptique.
- Ça ne va pas, tu as l’air contrariée, mes activités D/s te dérangent ? Tu sais si tu ne veux pas, je peux le confier à quelqu’un d’autre…
- Oh non, surtout pas, ne change rien à tes activités D/s, non c’est seulement que cet homme ne m’inspire pas.
- Ah, je ne savais pas que tu avais le droit de donner ton avis sur les soumis que l’on choisit de tester ou de faire entrer dans notre cercle ! s’amuse Laurent d’un ton accusateur.
- Tu as raison, je te prie de bien vouloir accepter mes excuses, ça ne me regarde pas, dit-elle d’un ton soumis.
- Je ne t’en veux pas, j’apprécie même d’avoir ton avis, mais il faut que tu comprennes que même si je saurais l’écouter, je n’ai pas à le prendre en compte.
- J’ai très bien compris.
- Parfait, alors explique-moi pourquoi il ne t’inspire pas, je suis curieux, interroge Laurent d’un ton joueur.
- Je ne sais pas, une sensation, je ne l’ai pas vu j’avais les yeux rivés sur le sol, mais je l’ai entendu, et dans ses propos, j’ai ressentis un homme plus attaché à ses fantasmes que réellement une âme de soumis… Je me dis qu’à la première chose qu’il n’aura pas fantasmé, il va se rebeller voir tout plaquer.
- Eh bien, tu as senti tout ça, sans le voir, seulement à la voix, s’amuse Laurent.
- C’est peut-être ridicule mais je te le dis comme je le pense.
- Non, c’est loin d’être ridicule, tu as une très bonne analyse de la personnalité humaine, je suis même agréablement surpris. Nous savons qu’il réagira ainsi, à nous de tester s’il veut réellement vivre ses fantasmes où s’il doit continuer à les imaginer, dit-il d’un ton sérieux.
- Et pourquoi vous ne l’avez pas amené directement au Château, pourquoi c’est toi qui t’en charge ?
- Parce que j’aime tester les nouvelles recrues, et aussi que Monsieur Le Marquis n’en a pas le temps, et enfin qu’on évite de dévoiler le Château à n’importe quel premier venu.

Vanessa ne répond rien, elle enregistre ces informations, et essaye de comprendre les liens visiblement très complices, qui unissent son compagnon et son Maître… Après le chemin du retour sans encombre, ils arrivent chez eux, la jeune femme file dans la salle de bain prendre une douche, pendant que Laurent s’installe dans le divan. Il regarde le SMS et entreprend d’y répondre très brièvement, pour rester énigmatique et entretenir le trouble du futur candidat à la soumission. « Demain à 13h précise sur le parking devant le restaurant que tu connais. Tu te gareras face au mur de la place, tu rabattras les rétroviseurs et tu t’assoiras sur le siège passager en laissant les portes ouvertes. Inutile de répondre. » Il prend ensuite sa tablette pour écrire un message à son ami : « Edouard, je sais que vous deviez essayer de passer demain, si vous le pouvez je vous propose de venir pour 14h, une petite partie vous attend. »

Monsieur le Marquis d’Evans est à son bureau, il se demande de quelle partie peut bien parler son ami, mais il aime aussi les surprises, surtout quand elles sont agréables, et il sait qu’avec Laurent, ça ne peut-être qu’une surprise qu’il appréciera au plus haut point. Il répond simplement quelques mots « Je fais donc une place pour vous dans mon agenda, à 14h. » … Laurent rejoint sa compagne qui est dans la chambre et s’apprête à se coucher, elle est nue, range ses affaires convenablement, elle ne supporte pas le désordre, puis elle se glisse sous la couette. Il la rejoint, l’embrasse doucement, lui caresse la poitrine avec envie.

- Tu n’as pas écrit à ton Maître pour le remercier des services de ses déménageurs ? lui susurre-t-il à l’oreille.
- Non, je n’ai pas eu le temps, je suis fatiguée, je le ferai demain matin.
- Hum…penses-tu que la fatigue soit une excuse recevable, quand on est soumise et envers le Maître ? accuse-t-il sur un ton prévoyant.
- Non…mais ça ne changera rien, Il doit déjà dormir, et…
- Et tu as envie d’une autre sanction de ma main ? As-tu déjà oublié ce qui s’est passé la dernière fois que tu as ignoré les conseils de ton éducateur ? Chérie, je t’aime vraiment, j’adore le monde D/s et oui, je prends plaisir à fouetter quelques esclaves, mais je t’assure que te punir est pour moi un véritable déchirement, donc…
- Oui tu as raison, le coupe-t-elle du regret dans la voix. Je suis désolée, j’y vais immédiatement.
- Voilà qui est plus sage, mais tu peux le faire d’ici, lui dit-il en lui tendant sa tablette.

Elle se saisit de l’objet, se connecte à son compte et commence à écrire :

« Maître, je tiens à Vous remercier pour avoir mis vos esclaves à notre disposition pour le déménagement. Leurs services m’ont permis de grandement raccourcir le temps que cela aurait dû me prendre, et de profiter de ma journée auprès de l’homme que j’aime. Je tiens également à Vous présenter mes excuses, car étant rentrée tard, je comptais Vous écrire seulement demain. C’est Votre ami qui a dû insister pour que je réalise que ce n’était pas convenable. Maître, j’espère que Vous pourrez me pardonner cet écart de conduite, recevez tout mon respect, Votre soumise. »

Elle relit son mail, l’envoi et se déconnecte de son compte avant de rendre la tablette à son amant.

- Eh bien, seulement 5 petits minutes, tu vois ce n’était pas compliqué, tout de même.
- C’est vrai, tu as raison, je suis désolée, tu n’aurais pas dû avoir besoin d’insister.
- Non, en effet, mais tu apprends encore, et je suis heureux que cette fois-ci tu m’aies écouté.

Ils se couchent l’un contre l’autre alors que le téléphone de Vanessa retentit, elle s’en saisit pour lire un SMS qui vient d’arriver :

« Faute avouée, faute à moitié pardonnée, à moitié seulement, bonne nuit soumise. »

Vanessa réalise qu’elle aurait dû lui demander de bien vouloir la sanctionner plutôt que de la pardonner, elle se demande quand elle devra subir cette prochaine sanction et quelle sera-t-elle.

- C’est quoi ? interroge Laurent voyant sa compagne pensive.
- Un SMS, dit-elle en lui tendant le téléphone.
- Quelle faute ?
- Je lui ai dit que tu avais dû insister pour que je lui écrive ce soir.

Laurent sourit, de voir autant de sincérité en sa compagne, elle aurait pu taire ce détail, mais elle préfère assumer ses actes. Il s’amuse à voir comment son ami déstabilise ses soumises.

- Tu vois il ne dormait pas, répond-t-il souriant.
- Non, tu crois qu’il sera sévère ? interroge-t-elle anxieuse.
- Il l’est toujours, je ne vois pas pourquoi tu me poses la question, mais il est juste, donc il prendra en compte ton aveux, rien ne sert de s’inquiéter par avance, adviendra ce qui devra advenir. Allons, demain est un autre jour et j’ai besoin de toi en forme, il est temps de se reposer.

Ils se serrent l’un contre l’autre et s’endorment rapidement dans un océan de tendresse… Le lendemain Vanessa est réveillée avant Laurent, elle se colle à lui, caresse son corps et descend sa main jusqu’à sa verge qu’elle découvre dressée. Alors Vanessa se glisse sous la couette et entreprend de le prendre en bouche doucement pour le réveiller en douceur. Elle s’applique du mieux possible dans sa fellation et sent le sexe de son amant gonfler encore plus dans sa bouche. Laurent ouvre les yeux, ravi de cette sensation agréable au réveil, alors il la laisse faire, puis la tire vers lui afin que leurs deux corps soient comblés de caresses et de baisers. Leurs mains baladeuses de sensualité effleurent leur intimité, caressent les épaules, leurs poitrines, ventres, hanches et entrejambes, ce qui fait monter de part et d’autre le désir, l’excitation. Leurs baisers sont fougueux, leurs langues s’entremêlent, le désir est à son comble pour l’accouplement. Alors Vanessa se redresse afin de monter sur Laurent. Elle vient s’empaler sur son amant sans se faire prier, elle remue doucement, ondulant son corps avec grâce, puis accélérant les mouvements, sentant son vagin se contracter autour du sexe de son amant. Elle contrôle sa jouissance pour l’empêcher de venir sans restreindre celle de son amant qu’elle sent monter par ses coups de reins de plus en plus cadencés. Enfin, il se déverse en elle, dans de longs râles jouissifs et s’immobilise en coït profond bien en elle. Elle s’arrête aussi appréciant cet instant d’extase où leurs deux corps ne font qu’un où leurs sexes emboités sont en parfaite osmose. Vanessa est heureuse d’avoir pu lui donner du plaisir, heureuse d’en avoir pris aussi même si la jouissance aurait été la bienvenue. Au bout de quelques minutes, Vanessa se relève un peu et Laurent se retire …

(A suivre …)