La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°726)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 15-08-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°726)
Histoire de fantômes au Château –
La nuit est calme, trop calme peut-être… sans vent, sans bruit… dans un ciel d’encre étoilé… Il est un peu plus de 3h du matin en Terre Beaujolaise, le Château des Evans est endormi avec tout le petit monde qui y habite… C’est le silence qui domine la nuit, enfin presque, car il est juste entrecoupé par une chouette ululant à répétition son cri lugubre dans un des hauts et centenaire marronniers du parc exposés à la pleine lune étalant les ombres sombres de ces grands arbres sur des pelouses parfaitement entretenues… Monsieur le Marquis d’Evans rentre d’une soirée mondaine (et non D/s) sur Lyon organisée par son vieil ami, Monsieur le Préfet… Le Noble est fatigué et il ne lui reste plus que quelques kilomètres avant d’arriver au Château. Il n’a pas voulu solliciter son Majordome comme chauffeur, préférant qu’il se repose d’une journée fort remplie à la gestion du Cheptel d’esclaves… Le Noble conduit prudemment dans les virages sinueux menant au Château, à cause aussi du léger brouillard de ce début de printemps… Quand soudain, à la sortie d’un serpent de virages, il aperçoit sur le bord de la route, deux femmes toutes vêtues de blanc de la tête aux pieds. Près d’elles, il y a leur voiture garée sur le bas-côté avec le capot grand ouvert… Elles lui font signe de s’arrêter… Monsieur le Marquis comprend qu’elles sont en difficulté et n’hésite pas une seconde à stopper sa Rolls-Roye afin de porter secours en ouvrant d’abord sa vitre. A ce moment-là, ce qui surprend le plus le Châtelain quand les femmes s’approchent de lui, c’est l’extrême blancheur sur leur visage et pour chacune d’elle, un épais foulard blanc cachant leur nuque, leur cou … Sans plus attendre la dame paraissant la plus âgée s’adresse à lui sur un ton lent et linéaire, un ton sans vie, sans intonations… :
- Bonsoir Monsieur, je m’appelle Mme Reinard et voici ma fille Clara … nous sommes en panne de voiture, nous habitons à 2 kms et si vous pouviez nous ramener, cela serait très aimable de votre part …
- Mais je vous en prie, montez Mesdames, si je puis vous rendre ce service … (Une fois les dames installées à l’arrière de la voiture) - Je vous ferai remorquer votre voiture demain matin à la première heure… Mais dites-moi, j’ai grandi dans cette région que je connais par cœur et je ne vois pas où vous pourriez habiter dans le coin ! ?
- Nous avons récemment acheté le petit manoir du Dranier et nous avons aménagé, il n’y a pas 3 semaines…
- Le petit manoir du Dranier ? Nous sommes voisins alors ! Je me présente, je suis le Marquis d’Evans …
- Ah ! … C’est vous le fameux Monsieur le Marquis d’Evans ! Nous sommes très honorées de faire votre connaissance…
- De même, Mesdames … Le petit manoir du Dranier et son tout petit parc touchent à Mes Terres. Mais je le croyais abandonné depuis près de 100 ans ! Depuis, selon la légende du village, que les deux femmes qui y résidaient y sont décédées dans de mystérieuses circonstances … Et comme, parait-il, qu’il n’y avait aucune descendance… ça ne s’est jamais vendu, c’est abandonné depuis 1 siècle !
- Détrompez-vous Monsieur le Marquis ! Nous avons acheté cette propriété voici plus d’un an et nous y habitons depuis moins d’un mois après avoir réhabilité et fait restauré le petit parc et les pièces fermées depuis si longtemps en effet …
- Ah ? Je suis agréablement surpris alors ! Car vous savez, dans un village, tout se sait et cette nouvelle ne m’était pas encore parvenu jusqu’à Mes oreilles, c’est bizarre ! … Je vais couper par le chemin des Grands Saules, c’est un bon raccourci qui nous mènera à 100 mètres de votre grille laquelle je l’ai toujours vu, depuis ma plus tendre enfance, cadenassée et emplie de rouille et de ronces ….
- Merci beaucoup Monsieur le Marquis ! Vous êtes trop aimable …
Une fois arrivés devant la grille, le Noble fut, en effet surpris de constater qu’un portail flambant neuf était flanqué à l’emplacement de celui qu’il venait de faire allusion, tantôt. La femme sort de sa poche une télécommande et la grille s’ouvre, ce qui permet à la Rolls-Roye d’entrer dans le petit parc jusqu’au pied de la bâtisse. Tout est restauré, les fenêtres, volets et portes changés, la végétation entretenues … Les femmes, descendant de la luxueuse voiture, proposent alors au Châtelain d’entrer boire un amical petit verre afin de le remercier de sa gentillesse
- Oui avec plaisir, Mesdames, mais je serai bref, car il est tard, je suis fatigué et donc ce sera juste quelques instants…
- Oui, Monsieur le Marquis, nous comprenons fort bien… juste un petit verre de cognac pour vous remercier …
Les deux femmes font entrer le Marquis. L’intérieur a gardé un aspect rustique sobrement décoré à l’ancienne. Et tout parait parfait, aucune poussière, tout est propre, et visiblement très bien entretenu. Madame Reinard fait asseoir le Noble et lui verse un doigt de cognac, lequel est savouré par le Châtelain. Elle lui offre aussi un bon cigare. Monsieur le Marquis ne fume pas mais apprécie de temps en temps le cigare en soirée D/s ou mondaine et c’est pour cette raison qu’il a toujours un luxueux briquet en or dans sa poche intérieur. Il sort celui-ci, allume le cigare de la Havane, pose son briquet en or sur la table de salon devant lui, puis reprend son cognac qu’il délecte à petites gorgées entre deux bouffées de cigare… 10 minutes après une conversation polie de bon voisinage et la promesse de vite se revoir afin d’entretenir celui-ci, le Noble souhaitant prendre congé, se lève, salue respectueusement les deux dames et quitte les lieux, enchantés de ces nouvelles voisines. Une autre chose l’a surpris, outre leur pâleur, c’est qu’il n’a pas entendu une seule fois le son de la voix de Clara, la fille de Madame Reinard, … Le Châtelain monte dans sa voiture, démarre et quitte la propriété saluant de la main une dernière fois les deux femmes restées sur le tout petit perron. Il roule 1 minute ou 2 à peine quand il s‘aperçoit qu’il a oublié son précieux briquet … Il se dit qu’elles ne doivent pas encore être couchées alors il décide de faire demi-tour afin de récupérer son bel objet en or resté sur la table de salon…
Une énorme surprise attend Monsieur le Marquis car une fois revenu devant la grille du petit Manoir du Dranier, celle-ci lui apparait cadenassée, rouillée et emplie de ronces et de végétation grimpante démontrant à l’évidence que les lieux sont abandonnés depuis bien longtemps. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il était là, au même endroit, il n’y a pas 5 minutes et tout a changé d’aspect ! Opiniâtre et surtout très intrigué, il veut en savoir plus, alors il pousse le portail rouillé mais celui-ci résiste grâce à la vieille chaîne au cadenas rouillé. Dans sa poussée, il s’aperçoit que les gonds du portail étant dévorés par la rouille bougent dangereusement, alors le Châtelain n’hésite pas les pousser encore plus fort d’un bon coup d’épaules, ce qui a pour conséquence de les faire céder et c’est un panneau entier du portail qui tombe devant lui … La vue qui s’offre alors à lui n’est que végétations abondantes et désordonnées dans le petit parc en friche sauvage mais aussi entre les pierres des escaliers menant à la porte d’entrée. Rien à voir avec le même lieu parfaitement entretenu, d’il y a peu, avant de quitter les deux femmes …
Le Noble arrive à se frayer un passage entre les ronces et il n’a aucune peine à forcer la porte d’entrée à la fermeture pourrie par le temps. Une fois la porte ouverte, il trouve la même pièce face à lui mais complètement envahie par les toiles d’araignées. Tous les meubles sont à la même place mais sous une épaisse couche de poussière. Visiblement personne n’est entré ici depuis de très longues années… Ce qui le surprend encore plus, ce sont les traces de pas au sol, bien marquées dans la poussière environnante. Ces traces bien significatives ressemblent à ses propres semelles, il comprend alors que ce sont ses pas à lui, les traces de ses chaussures ! Celles-ci partent exactement de là où il se trouve devant l’entrée et mènent tout droit à la petite table de salon sur laquelle il aperçoit dessus, son briquet brillant dans la poussière… Encore plus étrange, en récupérant son objet en or, il aperçoit un vieux journal jauni par le temps, plié et tout poussiéreux à côté sur la même petite table. C’est avec stupeur que son regard se fige à la lecture du gros titre de la première page : ‘’La Comtesse du Manoir du Dranier et sa fille muette Clara étranglées par le mari et puritain Comte pour avoir participé toutes les deux à une orgie sexuelle…’’ Et en photo sous ce gros titre, Monsieur le Marquis reconnait les deux victimes, ce sont les deux femmes qu’il a secouru tantôt au bord de la route, trait pour trait. C’est une véritable stupeur qui saisit le Noble. Il remarque aussi la date du journal, celui-ci est daté du ‘’22 mars 1916’’… Il comprend maintenant pourquoi les deux femmes avaient un épais foulard blanc cachant leur cou, afin de cacher les traces de la strangulation … Mais comment tout cela est-ce possible ???
De cette très étrange aventure, mille questions lui reviennent à l’esprit dans sa voiture lors du court trajet de retour le menant au Château situé à quelques kilomètres... Sans aucun bruit, le Marquis va se coucher, vue l’heure tardive, il est presque 4h du matin … Il tâte et retâte son briquet dans sa poche en se demandant mille fois s’il n’a pas rêvé … Pourtant tout est bien réel …. Le Noble se couche tourmenté en repensant encore à tout cela quand, la fatigue aidant, il arrive enfin à s’endormir … Cela fait peu de temps qu’il est endormi quand le Noble est réveillé par une très agréable sensation au bas-ventre, la même sensation de celle d’une fellation car il sent sa verge se durcir sous d’agréables coups de langue… A moitié endormi encore, et se redressant sur le dossier du lit, il aperçoit à sa grande surprise, bien distinctement Clara, la fille fantôme en train de lui faire une sublime pipe… Elle est entièrement nue, très belle mais d’une extrême pâleur, oui très belle avec sa chevelure rousse et ondulée retombant sur ses épaules. Elle possède très belles formes sublimement proportionnées avec des magnifiques seins aux tétons dressés. Seul bémol à ce beau corps de femme si pâle, les profondes traces de strangulation à son cou. A ses côtés, le Noble aperçoit Madame Reinard, très belle et toute aussi pâle, nue elle aussi, avec les mêmes traces au cou. Elle se caresse le sexe, les jambes écartées et semble être aux portes de l’orgasme dans sa masturbation. Elle fixe du regard le Noble sans dire un seul mot. Monsieur le Marquis très conscient de la situation, veut parler mais aucun son n’arrive à sortir de sa bouche, il essaie de se lever mais il est comme paralysé, seul son sexe réagit par une érection impressionnante sous les divines sucions de la belle Clara. C’est bien la première fois de sa vie que Monsieur le Marquis ne contrôle pas une situation…
Au bout d’un moment, toujours sans un mot, Clara enjambe les hanches du Noble pour chevaucher la verge de celui-ci. Elle prend délicatement le sexe dressé et l’enfourne dans sa chatte trempée en faisant de longs et délicieux mouvements du bassin en vas et viens cadencés. Le Noble en est très excité quand il voit la jeune femme laisser éclater son orgasme par des expressions du visage qui ne trompe pas car aucun son ne sort de sa bouche… Ensuite elle laisse place à sa mère, Madame Reinard qui chevauche à son tour le Marquis mais elle, a placé la noble verge dans son cul pour littéralement s’empaler sur ce pieu de chair … C’est toujours sans pouvoir bouger la moindre partie de son corps, mise à part son sexe érigé, que le Châtelain constate au bout de quelques minutes la forte jouissance de la mère par des cris de plaisirs à n’en plus finir … Une fois que les deux femmes fantômes aient bien exprimé leur jouissance, elles se blottissent tout contre le corps inerte de Monsieur le Marquis en le caressant amoureusement de toute part. Ces caresses, le Noble les ressent, même s’il ne peut bouger. Elles sont d’une incroyable douceur, si douces que malgré le contexte, ces suaves caresses l’endorment tout doucement, très doucement … dans les bras de Morphée …
La lumière du jour passe à travers les hautes fenêtres de la chambre, il est 9h du matin quand Monsieur le Marquis rouvre les yeux de son réveil provoqué par la clarté du soleil. Quelques secondes suffisent pour que tout lui repasse en tête ... Alors, il regarde autour de lui… personne ! Rien d’anormal ! A-t-il rêvé ou pas ? il se pose la question car tout semblait si réel, si vrai … Il se lève, se persuadant qu’il a bien rêvé car tout cela est impossible, il n’est pas du genre à croire aux fantômes…. Un instant plus tard, on frappe à la porte, après le ‘’Entrez’’ d’usage, Walter son fidèle Majordome pénètre dans la chambre comme chaque matin avec une esclave MDE apportant un large plateau copieusement garni en guise de petit déjeuner. Monsieur le Marquis est encore soucieux et perplexe, ce qui n’échappe pas à Walter
- Bonjour Monsieur le Marquis, voici le petit déjeuner et le courrier du jour… Mais ? Vous me paraissez bien soucieux, allez-vous bien ? s’inquiète le Majordome
- Bonjour Walter … Hein ? … Heu … Oui, oui … ca va ! … Je veux simplement qu’on me laisse seul …
-- Bien, Monsieur le Marquis, ce sera comme vous voulez, répond Walter en donnant une frappe sur le cul de l’esclave afin de quitter prestement la chambre une fois que la femelle ait posé le plateau sur la petite table Louis XV…
Le Noble retourne dans tous les sens toutes ses interrogations, concluant au final que tout était, en fin de compte, qu’un stupide rêve, il en est désormais persuadé, ça ne peut être que ça ... Alors, pour oublier cet étrange rêve, il décide de se servir une grande tasse de café noir en déversant la grosse cafetière fumante… Puis, il épluche tranquillement son volumineux courrier composé d’une bonne quinzaine de lettres et des cinq ou six journaux quotidiens auxquels il est abonné. Quand soudain, il est de nouveau pétri de stupeur qui le fige, car en effet, parmi les journaux du courrier, il découvre un vieux journal jauni et sans emballage, ce journal est daté du … ‘’22 mars 1916’’… Il reste un long moment stupéfait et ne peut s’empêcher de regarder la photo des deux femmes et de relire attentivement le gros titre pour s’apercevoir, cette fois, avec stupeur que les lettres du Manoir ‘’Dranier’’ sont celles inversées de Madame ‘’Reinard’’ …
(A suivre …)
La nuit est calme, trop calme peut-être… sans vent, sans bruit… dans un ciel d’encre étoilé… Il est un peu plus de 3h du matin en Terre Beaujolaise, le Château des Evans est endormi avec tout le petit monde qui y habite… C’est le silence qui domine la nuit, enfin presque, car il est juste entrecoupé par une chouette ululant à répétition son cri lugubre dans un des hauts et centenaire marronniers du parc exposés à la pleine lune étalant les ombres sombres de ces grands arbres sur des pelouses parfaitement entretenues… Monsieur le Marquis d’Evans rentre d’une soirée mondaine (et non D/s) sur Lyon organisée par son vieil ami, Monsieur le Préfet… Le Noble est fatigué et il ne lui reste plus que quelques kilomètres avant d’arriver au Château. Il n’a pas voulu solliciter son Majordome comme chauffeur, préférant qu’il se repose d’une journée fort remplie à la gestion du Cheptel d’esclaves… Le Noble conduit prudemment dans les virages sinueux menant au Château, à cause aussi du léger brouillard de ce début de printemps… Quand soudain, à la sortie d’un serpent de virages, il aperçoit sur le bord de la route, deux femmes toutes vêtues de blanc de la tête aux pieds. Près d’elles, il y a leur voiture garée sur le bas-côté avec le capot grand ouvert… Elles lui font signe de s’arrêter… Monsieur le Marquis comprend qu’elles sont en difficulté et n’hésite pas une seconde à stopper sa Rolls-Roye afin de porter secours en ouvrant d’abord sa vitre. A ce moment-là, ce qui surprend le plus le Châtelain quand les femmes s’approchent de lui, c’est l’extrême blancheur sur leur visage et pour chacune d’elle, un épais foulard blanc cachant leur nuque, leur cou … Sans plus attendre la dame paraissant la plus âgée s’adresse à lui sur un ton lent et linéaire, un ton sans vie, sans intonations… :
- Bonsoir Monsieur, je m’appelle Mme Reinard et voici ma fille Clara … nous sommes en panne de voiture, nous habitons à 2 kms et si vous pouviez nous ramener, cela serait très aimable de votre part …
- Mais je vous en prie, montez Mesdames, si je puis vous rendre ce service … (Une fois les dames installées à l’arrière de la voiture) - Je vous ferai remorquer votre voiture demain matin à la première heure… Mais dites-moi, j’ai grandi dans cette région que je connais par cœur et je ne vois pas où vous pourriez habiter dans le coin ! ?
- Nous avons récemment acheté le petit manoir du Dranier et nous avons aménagé, il n’y a pas 3 semaines…
- Le petit manoir du Dranier ? Nous sommes voisins alors ! Je me présente, je suis le Marquis d’Evans …
- Ah ! … C’est vous le fameux Monsieur le Marquis d’Evans ! Nous sommes très honorées de faire votre connaissance…
- De même, Mesdames … Le petit manoir du Dranier et son tout petit parc touchent à Mes Terres. Mais je le croyais abandonné depuis près de 100 ans ! Depuis, selon la légende du village, que les deux femmes qui y résidaient y sont décédées dans de mystérieuses circonstances … Et comme, parait-il, qu’il n’y avait aucune descendance… ça ne s’est jamais vendu, c’est abandonné depuis 1 siècle !
- Détrompez-vous Monsieur le Marquis ! Nous avons acheté cette propriété voici plus d’un an et nous y habitons depuis moins d’un mois après avoir réhabilité et fait restauré le petit parc et les pièces fermées depuis si longtemps en effet …
- Ah ? Je suis agréablement surpris alors ! Car vous savez, dans un village, tout se sait et cette nouvelle ne m’était pas encore parvenu jusqu’à Mes oreilles, c’est bizarre ! … Je vais couper par le chemin des Grands Saules, c’est un bon raccourci qui nous mènera à 100 mètres de votre grille laquelle je l’ai toujours vu, depuis ma plus tendre enfance, cadenassée et emplie de rouille et de ronces ….
- Merci beaucoup Monsieur le Marquis ! Vous êtes trop aimable …
Une fois arrivés devant la grille, le Noble fut, en effet surpris de constater qu’un portail flambant neuf était flanqué à l’emplacement de celui qu’il venait de faire allusion, tantôt. La femme sort de sa poche une télécommande et la grille s’ouvre, ce qui permet à la Rolls-Roye d’entrer dans le petit parc jusqu’au pied de la bâtisse. Tout est restauré, les fenêtres, volets et portes changés, la végétation entretenues … Les femmes, descendant de la luxueuse voiture, proposent alors au Châtelain d’entrer boire un amical petit verre afin de le remercier de sa gentillesse
- Oui avec plaisir, Mesdames, mais je serai bref, car il est tard, je suis fatigué et donc ce sera juste quelques instants…
- Oui, Monsieur le Marquis, nous comprenons fort bien… juste un petit verre de cognac pour vous remercier …
Les deux femmes font entrer le Marquis. L’intérieur a gardé un aspect rustique sobrement décoré à l’ancienne. Et tout parait parfait, aucune poussière, tout est propre, et visiblement très bien entretenu. Madame Reinard fait asseoir le Noble et lui verse un doigt de cognac, lequel est savouré par le Châtelain. Elle lui offre aussi un bon cigare. Monsieur le Marquis ne fume pas mais apprécie de temps en temps le cigare en soirée D/s ou mondaine et c’est pour cette raison qu’il a toujours un luxueux briquet en or dans sa poche intérieur. Il sort celui-ci, allume le cigare de la Havane, pose son briquet en or sur la table de salon devant lui, puis reprend son cognac qu’il délecte à petites gorgées entre deux bouffées de cigare… 10 minutes après une conversation polie de bon voisinage et la promesse de vite se revoir afin d’entretenir celui-ci, le Noble souhaitant prendre congé, se lève, salue respectueusement les deux dames et quitte les lieux, enchantés de ces nouvelles voisines. Une autre chose l’a surpris, outre leur pâleur, c’est qu’il n’a pas entendu une seule fois le son de la voix de Clara, la fille de Madame Reinard, … Le Châtelain monte dans sa voiture, démarre et quitte la propriété saluant de la main une dernière fois les deux femmes restées sur le tout petit perron. Il roule 1 minute ou 2 à peine quand il s‘aperçoit qu’il a oublié son précieux briquet … Il se dit qu’elles ne doivent pas encore être couchées alors il décide de faire demi-tour afin de récupérer son bel objet en or resté sur la table de salon…
Une énorme surprise attend Monsieur le Marquis car une fois revenu devant la grille du petit Manoir du Dranier, celle-ci lui apparait cadenassée, rouillée et emplie de ronces et de végétation grimpante démontrant à l’évidence que les lieux sont abandonnés depuis bien longtemps. Il ne comprend pas ce qui lui arrive. Il était là, au même endroit, il n’y a pas 5 minutes et tout a changé d’aspect ! Opiniâtre et surtout très intrigué, il veut en savoir plus, alors il pousse le portail rouillé mais celui-ci résiste grâce à la vieille chaîne au cadenas rouillé. Dans sa poussée, il s’aperçoit que les gonds du portail étant dévorés par la rouille bougent dangereusement, alors le Châtelain n’hésite pas les pousser encore plus fort d’un bon coup d’épaules, ce qui a pour conséquence de les faire céder et c’est un panneau entier du portail qui tombe devant lui … La vue qui s’offre alors à lui n’est que végétations abondantes et désordonnées dans le petit parc en friche sauvage mais aussi entre les pierres des escaliers menant à la porte d’entrée. Rien à voir avec le même lieu parfaitement entretenu, d’il y a peu, avant de quitter les deux femmes …
Le Noble arrive à se frayer un passage entre les ronces et il n’a aucune peine à forcer la porte d’entrée à la fermeture pourrie par le temps. Une fois la porte ouverte, il trouve la même pièce face à lui mais complètement envahie par les toiles d’araignées. Tous les meubles sont à la même place mais sous une épaisse couche de poussière. Visiblement personne n’est entré ici depuis de très longues années… Ce qui le surprend encore plus, ce sont les traces de pas au sol, bien marquées dans la poussière environnante. Ces traces bien significatives ressemblent à ses propres semelles, il comprend alors que ce sont ses pas à lui, les traces de ses chaussures ! Celles-ci partent exactement de là où il se trouve devant l’entrée et mènent tout droit à la petite table de salon sur laquelle il aperçoit dessus, son briquet brillant dans la poussière… Encore plus étrange, en récupérant son objet en or, il aperçoit un vieux journal jauni par le temps, plié et tout poussiéreux à côté sur la même petite table. C’est avec stupeur que son regard se fige à la lecture du gros titre de la première page : ‘’La Comtesse du Manoir du Dranier et sa fille muette Clara étranglées par le mari et puritain Comte pour avoir participé toutes les deux à une orgie sexuelle…’’ Et en photo sous ce gros titre, Monsieur le Marquis reconnait les deux victimes, ce sont les deux femmes qu’il a secouru tantôt au bord de la route, trait pour trait. C’est une véritable stupeur qui saisit le Noble. Il remarque aussi la date du journal, celui-ci est daté du ‘’22 mars 1916’’… Il comprend maintenant pourquoi les deux femmes avaient un épais foulard blanc cachant leur cou, afin de cacher les traces de la strangulation … Mais comment tout cela est-ce possible ???
De cette très étrange aventure, mille questions lui reviennent à l’esprit dans sa voiture lors du court trajet de retour le menant au Château situé à quelques kilomètres... Sans aucun bruit, le Marquis va se coucher, vue l’heure tardive, il est presque 4h du matin … Il tâte et retâte son briquet dans sa poche en se demandant mille fois s’il n’a pas rêvé … Pourtant tout est bien réel …. Le Noble se couche tourmenté en repensant encore à tout cela quand, la fatigue aidant, il arrive enfin à s’endormir … Cela fait peu de temps qu’il est endormi quand le Noble est réveillé par une très agréable sensation au bas-ventre, la même sensation de celle d’une fellation car il sent sa verge se durcir sous d’agréables coups de langue… A moitié endormi encore, et se redressant sur le dossier du lit, il aperçoit à sa grande surprise, bien distinctement Clara, la fille fantôme en train de lui faire une sublime pipe… Elle est entièrement nue, très belle mais d’une extrême pâleur, oui très belle avec sa chevelure rousse et ondulée retombant sur ses épaules. Elle possède très belles formes sublimement proportionnées avec des magnifiques seins aux tétons dressés. Seul bémol à ce beau corps de femme si pâle, les profondes traces de strangulation à son cou. A ses côtés, le Noble aperçoit Madame Reinard, très belle et toute aussi pâle, nue elle aussi, avec les mêmes traces au cou. Elle se caresse le sexe, les jambes écartées et semble être aux portes de l’orgasme dans sa masturbation. Elle fixe du regard le Noble sans dire un seul mot. Monsieur le Marquis très conscient de la situation, veut parler mais aucun son n’arrive à sortir de sa bouche, il essaie de se lever mais il est comme paralysé, seul son sexe réagit par une érection impressionnante sous les divines sucions de la belle Clara. C’est bien la première fois de sa vie que Monsieur le Marquis ne contrôle pas une situation…
Au bout d’un moment, toujours sans un mot, Clara enjambe les hanches du Noble pour chevaucher la verge de celui-ci. Elle prend délicatement le sexe dressé et l’enfourne dans sa chatte trempée en faisant de longs et délicieux mouvements du bassin en vas et viens cadencés. Le Noble en est très excité quand il voit la jeune femme laisser éclater son orgasme par des expressions du visage qui ne trompe pas car aucun son ne sort de sa bouche… Ensuite elle laisse place à sa mère, Madame Reinard qui chevauche à son tour le Marquis mais elle, a placé la noble verge dans son cul pour littéralement s’empaler sur ce pieu de chair … C’est toujours sans pouvoir bouger la moindre partie de son corps, mise à part son sexe érigé, que le Châtelain constate au bout de quelques minutes la forte jouissance de la mère par des cris de plaisirs à n’en plus finir … Une fois que les deux femmes fantômes aient bien exprimé leur jouissance, elles se blottissent tout contre le corps inerte de Monsieur le Marquis en le caressant amoureusement de toute part. Ces caresses, le Noble les ressent, même s’il ne peut bouger. Elles sont d’une incroyable douceur, si douces que malgré le contexte, ces suaves caresses l’endorment tout doucement, très doucement … dans les bras de Morphée …
La lumière du jour passe à travers les hautes fenêtres de la chambre, il est 9h du matin quand Monsieur le Marquis rouvre les yeux de son réveil provoqué par la clarté du soleil. Quelques secondes suffisent pour que tout lui repasse en tête ... Alors, il regarde autour de lui… personne ! Rien d’anormal ! A-t-il rêvé ou pas ? il se pose la question car tout semblait si réel, si vrai … Il se lève, se persuadant qu’il a bien rêvé car tout cela est impossible, il n’est pas du genre à croire aux fantômes…. Un instant plus tard, on frappe à la porte, après le ‘’Entrez’’ d’usage, Walter son fidèle Majordome pénètre dans la chambre comme chaque matin avec une esclave MDE apportant un large plateau copieusement garni en guise de petit déjeuner. Monsieur le Marquis est encore soucieux et perplexe, ce qui n’échappe pas à Walter
- Bonjour Monsieur le Marquis, voici le petit déjeuner et le courrier du jour… Mais ? Vous me paraissez bien soucieux, allez-vous bien ? s’inquiète le Majordome
- Bonjour Walter … Hein ? … Heu … Oui, oui … ca va ! … Je veux simplement qu’on me laisse seul …
-- Bien, Monsieur le Marquis, ce sera comme vous voulez, répond Walter en donnant une frappe sur le cul de l’esclave afin de quitter prestement la chambre une fois que la femelle ait posé le plateau sur la petite table Louis XV…
Le Noble retourne dans tous les sens toutes ses interrogations, concluant au final que tout était, en fin de compte, qu’un stupide rêve, il en est désormais persuadé, ça ne peut être que ça ... Alors, pour oublier cet étrange rêve, il décide de se servir une grande tasse de café noir en déversant la grosse cafetière fumante… Puis, il épluche tranquillement son volumineux courrier composé d’une bonne quinzaine de lettres et des cinq ou six journaux quotidiens auxquels il est abonné. Quand soudain, il est de nouveau pétri de stupeur qui le fige, car en effet, parmi les journaux du courrier, il découvre un vieux journal jauni et sans emballage, ce journal est daté du … ‘’22 mars 1916’’… Il reste un long moment stupéfait et ne peut s’empêcher de regarder la photo des deux femmes et de relire attentivement le gros titre pour s’apercevoir, cette fois, avec stupeur que les lettres du Manoir ‘’Dranier’’ sont celles inversées de Madame ‘’Reinard’’ …
(A suivre …)
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