La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°738)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°738) Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-08-2016 dans la catégorie Dominants et dominés
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La saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°738)
Les Mondiaux de la Domination/soumission au Château – (suite de l'épisode N°734) - Le Banquier Genevois -

Le Maître me presse, à peine ai-je le temps d’avaler ma gamelle de café noir et la tranche de pain sec qu’il me faut me préparer et m’habiller. Je bande encore… Monsieur le Marquis me tend un cintre sur lequel est déposé un somptueux costume noir de très bonne facture, comme je n’ai jamais porté, un Hugo Boss !

- Tiens, c’est pour toi et puis prends ça également ! Me dit le Maitre

Il me donne un sous-vêtement, une paire de chaussettes, une chemise blanche, une cravate noire. En m’habillant, je m’aperçois que le boxer est rembourré de ouate, tant au niveau du fessier que devant, sans doute pour mettre en évidence mon paquet et mon cul. La chemise est cintrée, comme d’ailleurs la veste de ce costume, le pantalon est étroit presque moulant, j’ai un peu de mal à le fermer. Monsieur le Marquis m’arrange la cravate et me demande de tourner sur moi-même afin de vérifier si la tenue lui semble correcte.

- Tu es très élégant mon chien, tiens regarde toi dans cette glace et prends cette paire de mocassin.

Je ne me reconnais tout juste. Il y a tellement longtemps que je ne me suis pas vêtu ainsi et même vêtu tout simplement ! Je repense à ce moment-là à une publicité d’il y a quelques années où on voyait Gainsbourg dans un costume avec le slogan ‘’Un costume, ça vous change un homme’’. Eh bien, je confirme, je me sens véritablement un autre dans ce costume haut de gamme.

- Allez dépêche-toi, un taxi nous attend !

Le Maître est lui aussi très élégamment vêtu, un costume bleu marine de chez Louis Vuitton, une chemise bleu pâle, d'une cravate de la couleur du costume, des souliers coordonnés à l’ensemble. Avant de quitter la chambre, il se saisit d’un cartable bleu marine, lui aussi de ce célèbre maroquinier, mondialement connu. Juste avant de refermer la porte de la chambre, le Châtelain s’adresse à moi :

- Je veux que tu te comportes en gentleman ! Je vais t’emmener dans un monde à dix-mille lieux du tien, le monde de la finance internationale …

Une injonction que je ne comprends pas vraiment, moi qui est l’habitude d’être considéré comme une pute… Soit !

- Bien Maître, à vos ordres Maître.

Le Taxi est déjà là, il nous attend. Le Maître et moi nous installons à l’arrière du véhicule. Le chauffeur questionne :

- Où dois-je vous conduire, Messieurs ?
- Rues-Basses Fusterie à Genève à la Banque Internationale Morgan Stanley, lui répond Monsieur le Marquis.
- Bien Monsieur, nous y serons dans une demi-heure !

La voiture démarre, un silence de plomb s’installe dans le véhicule. Je regarde le lac Léman en me questionnant. Qu’allons-nous faire là-bas ? Sans doute un rendez-vous d’Affaires, mais pourquoi diable le Maître m’emmène-t-il avec Lui ? Je l’ignore totalement… Monsieur le Marquis a sorti un dossier du cartable et le feuillette tranquillement, lorsque soudainement son téléphone portable sonne. Il regarde le numéro s’afficher et peste un peu, il décroche tout de même

- Oui Walter ! répond-il un peu sèchement
- ……..
- Je n’ai vraiment pas le temps de m’occuper de ça pour l’instant. Je pars chez mon Banquier à Genève. Je te rappellerai plus tard, en attendant tu agis pour le mieux, et s’il faut sanctionner, tu n’hésites surtout pas…. Désolé, à plus tard.
-……..
- Merci, au revoir Walter.

Le Maitre hausse les épaules, il maugrée quelques mots incompréhensibles, manifestement ce coup de téléphone semble le contrarier. La voiture entre dans Genève, la circulation devient plus dense. Nous traversons un quartier d’affaires, puis un second. Je regarde ces hommes et ces femmes accrochés à leur téléphone portable marchant à grands pas, tous semblent stressés. Dieu qu’il est agréable de vivre au Château me dis-je ! Je ne les envie pas, je préfère nettement mes contraintes d’esclave soumis et enchainé que les leurs. Le chauffeur de taxi, resté jusqu’ici silencieux nous annonce notre arrivée prochaine. En effet, la voiture stationne peu après devant un immense bâtiment moderne, affichant par sa façade, le pouvoir financier ! Un voiturier se précipite et ouvre la portière de Monsieur le Marquis en saluant.

- Bienvenue à la Banque Morgane Stanley, Monsieur le Marquis ! Toujours très heureux de vous y accueillir …
- Bonjour Monsieur ! répond le Maître.

Le voiturier me salue respectueusement, j’en suis surpris. A mon tour, je lui souhaite le bonjour courtoisement. Nous regagnons le rez-de-chaussée du bâtiment, entrons dans un sas de sécurité. Les portes s’ouvrent. Un agent de sécurité nous précise que Monsieur Blowell va nous recevoir d’ici quelques minutes et nous demande de bien vouloir patienter dans le petit salon juste à côté. Deux immenses sofas en face à face sont installés. On nous apporte un saut glacé à Champagne pour nous faire patienter ainsi que deux coupes en cristal … Du Champagne ? Juste pour quelques minutes à attendre ! C’est vraiment le grand luxe !

- Assieds-toi ! M’ordonne le Maître

En me voyant faire, il me reprend sèchement :

- Non, pas par terre, sur le sofa, j’ai exigé que tu te comportes en gentleman, n’ai-je pas été suffisamment clair ?
- Si Maître ! Veuillez me pardonner, je lui réponds
- Alors exécute mes ordres, nom d’un chien ! Tais-toi et déguste cette coupe de Champagne en silence, je suis certain que ce n’est pas tous les jours que tu as l’occasion d’en boire …

Le dialogue s’arrête là, Monsieur le Marquis se précipite sur son téléphone et appelle.

- Walter ?
- ………
- J’ai juste quelques instants à t’accorder, juste pour te dire que tu dois sévèrement punir cette chienne irrespectueuse de ses engagements auprès de Moi, le Maître. Qu’as-tu prévu comme sanction ?
-…….
- Non, ce n’est pas suffisant, je veux que tu lui administres le fouet, cinquante coups matin et soir pendant deux jours, ça lui apprendra à cette petite garce ingrate…
- ……..
- Oui c’est ça
- …..
- Ok, très bien, je te laisse gérer ainsi, parfait … bonne journée à toi !

Le Maitre raccroche, je sens son regard se poser sur moi, tête basse, mains posées sur mes cuisses légèrement tenues écartées. Préalablement j’ai déjà reposé la coupe à champagne après avoir ingurgité cet excellent breuvage. Il m’interpelle.

- Ta posture est parfaite.
- Merci Maître.
- Je vais être reçu par mon banquier pour des affaires financières très importantes concernant mes diverses sociétés. Tu m’attendras assis là-haut à quelques étages, sagement, dans une petite pièce juste à côté du bureau où je vais être reçu. Je veux que tu te tiennes ainsi, dans une posture révérencieuse et respectueuse. Lorsque j’en aurai terminé, un assistant de Monsieur Blowell ira te chercher pour te reconduire jusqu’à Moi. Suis-je clair ? …
- Oui Maître. Merci Maître.

Nous patientons encore quelques minutes, pendant ce temps, le Maître savoure sa coupe de Champagne …lorsque soudainement la porte du salon s’ouvre.

- Cher Ami … cher Monsieur le Maquis, comment allez-vous ?
- Fort bien Monsieur Blowell, très très bien, mon cher Ami !
- Avez-vous fait un bon voyage ?…

Les deux hommes s’échangent quelques banalités, je me suis relevé en même temps que le Maitre. Monsieur Blowell me serre la main en me saluant gentiment

- Bonjour Monsieur !

Je réponds révérencieusement. Monsieur Blowell me questionne.

- Vous êtes ?

Surpris et embarrassé, je réponds timidement, une idée qui me traverse l’esprit.

- Le secrétaire particulier de Monsieur le Marquis !

Le Maître sourit discrètement, puis me fait un clin d’œil tout aussi discret. Ouf, ce signe d’instinctif me dit que je n’ai pas commis d'impair, ni d’erreur…

- Nous pouvons y aller, si vous le voulez bien ! lance alors Monsieur Blowell.

Nous regagnons un ascenseur et montons au dixième étage. Arrivés devant la porte du bureau de Monsieur Blowell, le Maître l’interpelle.

- Je préfèrerai que mon secrétaire m’attende ici dans ce couloir !
- Nous avons une petite salle d’attente à deux pas, je peux l’y conduire.
- Très bien ! Réponds le Maître.

Je m’installe assis selon les instructions données préalablement par le Maître. Monsieur Blowell me propose un cigare. Je le refuse, ne sachant pas si j’y suis autorisé. Il me quitte alors quelque peu dépité, j’attends sagement… L’attente est longue, très longue, combien de temps je n’en sais rien… Cela fait peut-être maintenant deux heures que je suis là, immobile, tête légèrement inclinée vers le sol. Mes muscles se sont engourdis, j’ai une crampe au mollet droit. Cette douleur étrangement exacerbe mes perverses idées, je me mets à bander tout seul… Le fait de ne servir à rien m’excite ! C’est fou ça... me dis-je ! Je suis plongé dans mes soumises pensées, lorsqu’un homme arrive.

- Monsieur, s’il vous plait !

Je lève la tête et souris.

- Monsieur le Marquis en a quasiment terminé de son rendez-vous, il me demande de venir vous chercher et de vous reconduire à lui.

Je me lève et suis cet homme. Il frappe à la porte du bureau de Monsieur Blowell, ouvre et d’un geste me demande d’entrer. Le Maître est là, assis dans un spacieux et confortable fauteuil, derrière un immense bureau avec un verre de Martini à la main et un cigare La Havane. Face à Lui, Monsieur Blowell. A ces côtés un homme, jeune, tient un parafeur. Je reste en retrait quelque peu en attendant que la conversation se termine.

- Encore une fois, c’est un très beau projet Monsieur le Marquis. Nous venons de signer un bon contrat, je suis heureux encore une fois que la banque Morgane Stanley puisse vous accompagner. Vous savez bien qu’avec nous, nous vous suivrons toujours sans aucun problème dans vos investissements financiers et immobiliers !
- Je savais que je pouvais compter sur vous, même si les sommes mises en jeu sont très importantes, mais vous connaissez bien ma gestion rigoureuse. Je vous ai fait gagner de l’argent, beaucoup d’argent Monsieur Blowell.
- C’est exact, Monsieur le Marquis, mais voyez, nous savons être reconnaissants, nous vous réclamons juste le minimum de garanties, justes celles que nous impose la loi, lui répond Monsieur Blowell en se levant de son fauteuil et en contournant son bureau pour venir à ma rencontre. Merci encore de votre confiance laquelle vous le savez, vous n’aurez rien à redire….

Je vois ledit Monsieur Blowell s’approcher près de moi, sourire aux lèvres, me contourner en me dévisageant de la tête aux pieds. Il reprend son dialogue :

- Surtout que vous savez toujours m’apporter du plaisir ! lance-t-il d’une voix monocorde.

Et là subitement, je ne comprends plus rien, ou si, plus exactement je commence à tout comprendre. Monsieur Blowell de son index replié me soulève le menton, me lance un regard froid et vicieux, puis m’attrape par la cravate et m’entraine ainsi juste devant son bureau. Mes cuisses se heurtent au montant de cette table mais toujours tiré par la cravate, je n’ai d’autre choix que d’incliner mon torse et de poser ma poitrine sur le plateau du bureau.

- Votre secrétaire particulier à un cul plutôt saillant sinon arrogant Monsieur le Marquis ! lance Monsieur Blowell tout en tirant fermement encore sur la cravate et en riant perversement.

Une main se saisit de ma chevelure, je suis contraint à redresser la tête.

- Et une bouche sans doute toute autant délicieuse.

Le Maître, toujours assis, sirotant son Martini, tirant une bouffée de son impressionnant cigare, ne dit pas un mot, je sens son regard porté sur moi, attentif à mes moindres et éventuelles défaillances.... Je me laisse conduire et faire. Des mains, celles du jeune banquier se tenant tout à l’heure près de Monsieur Blowell, ont glissées sous mon abdomen, et cherchent le bouton fermant mon pantalon. En en un rien de temps je me retrouve cul nu, chemise et veste retroussées à mes épaules. J’entends pour la première fois, le jeune banquier m’interpeller :

- Ne t’a-t-on pas appris à écarter les cuisses et cambrer ton cul ? petite salope.

J’obéis dans l’instant sans rien dire. Mais le même jeune banquier intervient de nouveau.

- Ne t’a-t-on pas appris à t’excuser chienne ?

Deux claques tombent sur mon cul.

- Pardon Monsieur, je vous présente mes plus humbles excuses, Monsieur.

Mais le jeune banquier rétorque encore.

- Ne t’a-t-on pas appris à remercier à chaque fois que l’on s’intéressait à toi ?

Le sadisme et les humiliantes paroles suffisent à m’exciter. Je sens ma tige se redresser et se heurter au montant du bureau.

- Et en plus, il bande ce porc… reprend encore le jeune bureaucrate au col blanc, avant de rajouter – Avec toutes ses fautes commises une punition me semble la bienvenue, qu’en pensez-vous Messieurs.
- Fautes avérées, sanctions obligées ! répond le Maître sévèrement.

Monsieur Blowell ouvre une immense armoire face à moi, dans laquelle un nombre incalculable d’instruments de flagellation sont soigneusement entreposés et suspendus.

- Que choisis-tu comme instrument, chien ? me demande-t-il

Je réfléchis quelques secondes, tout au plus…

- Dépêche-toi, on ne va pas y passer la journée ! reprend-il
- La cravache, Monsieur.
- Réfléchis bien avant de donner une réponse, car si elle ne me convient pas je double la mise. Combien de coups ?

Bien vicieuse question, à moi de déterminer l’instrument et le nombre de coups à recevoir. Ces hommes-là sont de grands pervers. J’hésite et marmonne.

- Dix coups Monsieur
- Combien, je n’ai rien entendu ?
- Dix coups Monsieur ; Dis-je plus fort.
- Ca me va.

Ouf pense-je ! La douleur du premier coup me semble insoutenable et me monte immédiatement les larmes aux yeux mais oh mon dieu, il me fait bander encore plus fort !... Lors du second, je bouge un peu

- Ne bouge pas chien ! Si tu bouges on recommence…

Le troisième est d’une intensité redoutable, je serre les dents et les poings mais ne bouge pas.

- On recommence, tu n’as pas compté.

J’encaisse les huit coups suivants dans l’effort et la douleur mais avec une sensation bien étrange, telle une décharge de plaisir, j’ai l’impression que je vais partir … Ma queue raide coincée sous mon abdomen, malmenée dès mon réveil, est prête à laisser exploser ma jouissance. Au neuvième coup, je m’affole et suis prêt à annoncer que je vais jouir. Au dixième mon corps tremble de pied en cap. Ouf, je n’ai pas joui...

(A suivre…)

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