La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°857)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-01-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°857)
Marion au Château – (suite de l'épisode N°854) –
Mon mari entreprit, de lui-même, de m’enlever mon haut, et me retourna vers lui. À ce moment-là, ses mains quittèrent mon corps et il se recula horrifié.
- Mon dieu ! Mais… mais… qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? …
Je restai muette. Je baissais la tête quelques instants. Que lui dire ? Essayer de lui mentir ? Lui dire la vérité ? Que valait-il mieux ? Essayer de le garder pour moi mon secret d’être soumise ? ou saisir l’opportunité de ne plus rien avoir à cacher ?
- Eh bien ? Parle ! Tu as été agressée ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit, quand j’appelais ?
Et soudain ma décision fût prise ! J’étais fière de ce que j’étais et lui mentir me pesait ! Alors soit il m’acceptait comme je suis, soit ce serait la fin de notre couple… Je relevais donc la tête, je le regardais dans les yeux, les miens devant exprimer un mélange d’inquiétude, de résolution, d’amour, de compassion. J’allais très certainement le choquer, le blesser…
- Ecoute, mon chéri, cela fait des années que je te cache la partie la plus importante de moi, que je te cache qui je suis réellement au fond de mon cœur. Mon amour, il faut que tu saches… je suis … (je reprenais mon souffle) ... je suis une soumise ! (Je voyais chez lui un regard ahuri d’incompréhension) Je… J’aime ne plus m’appartenir, j’aime obéir, j’aime me soumettre… Non, en fait c’est un réel besoin, c’est viscéral ! Oui je suis soumise au plus profond de moi-même… (Je laissais volontairement un blanc pour lui laisser le temps de répondre mais il restait silencieux, bouche bée.)… J’ai essayé de te le faire comprendre à plusieurs reprises. J’ai acheté pour voir ta réaction et sous le prétexte du jeu sexuel, des menottes, le fouet, les baillons, mais après nous en être servi une fois, et malgré que je les aie souvent réclamés, du moins au début, tu n’as jamais voulu les réutiliser. Alors…
- Alors quoi ? Hein, alors quoi ? me coupa-t-il violemment. Tu as trouvé un sadique pour profiter de toi, te battre ? Ou est-ce plus simplement que tu m’as trompé avec un homme violent ?
- Tu ne comprends pas. (J’avais rebaissé la tête, et sans m’en rendre compte j’avais pris une des postures de soumise, debout, bien droite, jambes écartées, mains dans le dos) Je ne t’ai pas trompé. J’ai effectivement rencontré quelqu’un, un Maître, qui prend soin de moi, me comprend, et il m’emmène loin des sentiers battus, vers ce que je suis réellement, vers ce que je ressens au plus profond de moi. Cela fait un peu plus de trois ans que je Lui appartiens corps et âme. Mais cela n’a rien à voir avec les sentiments que je ressens pour toi ! Ce sont deux mondes bien distincts, deux sortes de sentiments totalement différents ! ...
- Arrête ! N’essaie pas de m’embrouiller ! Tu as des sentiments pour lui ? Tu viens de l’avouer ! Donc tu n’en as plus pour moi ! Non tais-toi, m’imposa-t-il alors que je voulais le couper. Je… Je ne sais pas ce que tu attends de moi, comme réaction ! Tu me dégoutes … Je repars sur le bateau, je rentrerais demain soir pour voir les filles, mais il est fort possible que je reparte dès qu’elles seront couchées…
Et il sortit furieux en claquant violemment la porte sans me laisser le temps de dire quoique ce soit. Je restais interdite de longues minutes, incapable de penser, incapable de réagir… En racontant tout à mon mari, je venais de prendre une des décisions les plus importantes de ma vie. Triste de sa réaction, j’étais néanmoins heureuse de mon choix. Et en même temps, je m’en voulais. Mon discours me semblait tellement fade par rapport à la force de mes sentiments. Et en même temps, comment lui faire comprendre que ce n’était pas une trahison envers notre couple, envers notre amour ? Était-ce seulement faisable ? Dès que je réussis à bouger, mon premier réflexe fut de saisir mon téléphone. J’étais autorisée à envoyer un texto au Maître en cas de gros soucis. Mais en était-ce un ? Je me connectais au Château. Le Maître était en ligne. Alors que j’étais en train de taper un message, je vis une notification Skype apparaître. Le Maître avait l’air d’avoir attendu que je me connecte.
- Ma chienne, comment vas-tu ? Est-ce faisable de t’appeler ?
Je Lui répondis évidemment par l’affirmative, Lui précisant que venant à peine de me retrouver seule, il me fallait quelques minutes pour être présentable, ce à quoi Il me répondit que, pour cette fois, je ne serais pas sanctionnée. Et je Le vis apparaître sur l’écran en vidéo, ayant activé l’option de décrochage automatique. Je pris cependant le temps de prendre la position standard en levrette avant d’activer la caméra.
- Alors Ma chienne ! Comment est-ce que ça s’est passé ?
Je Lui racontais les réactions de mon mari. L’état de choc commençait à s’estomper, je commençais à avoir peur. Comment allait-on affronter ces évènements ? J’étais sûre que mon mari n’accepterait pas ce que j’étais. Donc nous allions certainement divorcer. Comment allions nous faire avec les enfants ? Je racontais au Maître tous mes doutes, tous mes questionnements.
- Ma chienne, tu sais que je suis là pour toi. Je ne peux pas convaincre ton mari que notre monde n’est pas aliéné, que je ne profite pas de toi. Je peux, si tu le souhaites, t’apporter une aide juridique pour tes enfants s’il y a besoin. Et, je peux te proposer autre chose, mais tu es évidemment libre de refuser, cela sera sans conséquences sur notre relation…
Monsieur le Marquis laissait planer un silence qui m’oppressait. J’avais une petite idée de ce qu’Il voulait me proposer. Je l’espérais en même temps que le contraire. C’était une importante décision à prendre.
- Écoute-moi bien ! Je le répète, tu es libre de refuser. Cela impactera ta vie définitivement ! Si tu acceptes, et que plus tard tu changes d’avis, tu quitteras définitivement ta place à Mes pieds. En revanche, si tu refuses maintenant, si tu as besoin de temps pour réfléchir, ce qui se comprendrait, notre relation ne changera en rien. Elle pourra évoluer plus tard, si tu ne te sens pas prête aujourd’hui. Sache que si je te le propose, c’est que je pense que tu es capable de l’assumer… (Nouveau long silence)… Voila, soumise Aphrodite MDE… (je tressautais, le Maître ne m’appelait pratiquement jamais par mon nom de soumise, préférant me nommer Sa chienne, avec tous les petits qualificatifs qu’Il pouvait y rajouter)… je te propose de venir près du Château me rejoindre, pour t’installer définitivement. Là tu pourras vivre ta soumission à fond, plus de responsabilités, hormis celles que je pourrais exiger de toi. Je sais que tu t’inquiètes pour tes filles. Je t’ai proposé une aide juridique, je te propose également une aide matérielle et logistique. En effet, si tes filles t’étaient confiées, sache qu’ici, nous avons d’excellentes écoles et que, proche du Château, il y a de nombreuses assistantes maternelles au village. D’ailleurs, j’ai même une de mes esclaves femelle qui est nounou de nuit. Et comme ici même entre les murs du Château, ce n’est pas un lieu pour les enfants qui doivent être protégés de notre monde D/s, tu pourrais avoir une maison m’appartenant, plus exactement un beau pavillon tout confort avec jardinet situé au cœur du village seulement à 3kms du château. Ce pavillon pourrai être donc ta nouvelle maison que vous auriez besoin pour toi et tes enfants. Et bien sûr en dehors des heures d’école, et des horaires de travail pour toi, tu redeviendrais maman dans ce pavillon. Si ton mari en avait la garde, tes filles y seraient les bienvenues pendant les vacances scolaires, même celles d’été si tu le désires !
Le Maître se tut à nouveau, me laissant du temps pour assimiler tout ce qu’Il venait de me dire. Vivre près du Château avec un logement et tout ce que l’on peut attendre pour le confort et la bonne éducation de mes enfants… plus de responsabilités… plus de décisions à prendre… c’était grisant ! Vivre aux pieds du Maître, être totalement à Lui, à Sa totale et entière disposition, mon dieu que ce serait excitant, quel bonheur de pouvoir être moi-même en permanence, plus besoin de me cacher, de faire semblant… Voir le Châtelain dès qu’Il m’en accorderait l’honneur, vivre entièrement pour Lui, c’était ce que je désirais le plus au monde… Et visiblement, Il avait réponse à tout en ce qui concernait mes filles afin de leur assurer une parfaite protection vis-à-vis de notre monde D/s…
- Alors Ma chienne ? Où en es-tu de tes réflexions ? Tu es libre de parler, je dois, je VEUX connaître tes pensées !
- Maître, je…. je ne sais pas… Je suis profondément touchée de Votre proposition… Et j’ai sincèrement, du plus profond de mon cœur et de mon âme, envie de l’accepter ! C’est un rêve qui deviendrait réalité… Mais avant de Vous répondre, ne devrais-je pas attendre de voir si mon mari revient demain ? S’il ne veut pas rester ? Et s’il ne le fait pas, je ne pourrais pas venir de suite au Château. Il faut le temps de parler aux filles, de savoir ce qu’elles en pensent. Il faut savoir comment est mon mari niveau planning professionnel. S’il ne peut pas garder les filles parce qu’un déplacement professionnel est prévu, je ne peux changer les filles d’école de suite…
Je parlais de plus en plus rapidement, je me perdais dans tout ce qu’il y avait à prévoir, je me mettais à trembler, ma respiration s’accélérait de plus en plus, je commençais à perdre mon souffle.
- Suffit, Chienne ! me coupa le Maître d’une voix ferme et froide, tranchant avec celle qu’Il avait précédemment pleine de compassion et de tendresse. Peut-être n’es-tu pas prête finalement ? (Je relevais la tête à ces mots, paniquée à l’idée de voir mon rêve s’éloigner !) Baisse ta tête la chienne ! Personne ne t’a autorisé à la relever ! N’as-tu donc pas confiance en moi ? Ai-je parlé de t’installer dans la seconde près du Château ? Je t’ai fait cette proposition pour que dans l’éventualité où cela se passerait mal avec ton mari, tu saches que tu n’étais pas à la rue, que des solutions existaient. Mais si tu manques à ce point de confiance en moi, peut-être que je vais retirer ma proposition…
Je sentais son regard glacial de Dominant courroucé sur moi. Il fallait, décidemment, que je fasse attention à ma façon de m’adresser à Lui. Bien sûr que j’avais confiance en Lui ! J’aurais dû comprendre de moi-même que le Maître laisserait le temps aux choses de se mettre en place…
- À poil Chienne ! Et va chercher ce qu’il te faut pour te rendre présentable devant Moi ! Mais je veux que tu te prépares devant Moi !
Je me déshabillais donc rapidement, et alors que j’allais quitter la chambre sur mes deux jambes, Sa voix résonna à nouveau.
- Mais qu’es-tu donc ? N’es-tu pas une chienne ? Une petite chienne, qui a l’air de vouloir n’en faire qu’à sa tête ce soir et qui va finir avec une sacrée liste de sanctions si elle continue comme cela ! À quatre pattes la chienne !
Je me précipitais au sol pour quitter la pièce et aller chercher mes accessoires en quadrupédie. Sans m’en rendre compte, j’étais repassée en mode soumise, ma respiration s’était calmée, ma crise de panique, qui commençait à pointer, s’était éloignée. Enfin ma respiration était toujours rapide mais plus pour la même raison. Obéir m’excitait, c’était ma nature profonde. Je revins devant le Maître, toujours à quatre pattes, la poignée d’une trousse qui contenait mes accessoires coincée dans ma gueule de chienne en chaleur (je sentais mon bas ventre commençait sérieusement à s’humidifier !). Je me mis à genoux, bien droite, jambes écartées. Je commençais par mettre mon collier et ma laisse, que j’accrochais à la poignée de la commode de ma chambre. Puis je m’enfonçais mon bâillon boule dans la bouche et l’attachais serré derrière la tête. Pour finir par poser une pince sur chacun de mes tétons, pinces réglées évidemment le plus serrées possible. Enfin je me mis en position prosternée en levrette, le cul bien relevé, les bras en avant et la tête sur le côté et donc mon corps de profil par rapport à la caméra afin que le Maitre ait autant vu sur mon cul que sur ma tête plaquée au sol, tournée vers Lui. Monsieur le Marquis était resté totalement silencieux et il croisait les bras, Sa tête relevée, il m’observait avec sévérité silencieusement. Je ne mettais pas risquer à le regarder de nouveau, craignant qu’une nouvelle sanction ne s’ajoute à la liste, mais je sentais son regard dominant bleu d’acier sur moi. Il me laissa dans cette situation de longues minutes toujours sans dire un seul mot. Cette position que j’affectionnais tant, qui me permettais de me recentrer sur moi-même, de m’apaiser, car là je me sentais moi, je me sentais chienne et à ma place, soumise, n’ayant plus qu’une seule pensée capable de transiter dans mon cerveau : satisfaire coûte que coûte le Maître. Oublié le monde vanille, oublié le possible divorce, tout était oublié. Ne restait que Lui et moi ! Et les tensions s’évacuèrent. Cette position de prosternation m’apaisait et me redonnait comme par magie une certaine sérénité salvatrice.
- À genoux Ma chienne ! Tu vas prendre ton téléphone, tu vas aller dans ta salle de bain comme une chienne ! Là tu lèveras la patte, et tu pisseras comme la chienne que tu es ! Tu y mettras le temps qu’il faudra, mais tu n’as pas le droit de rebaisser cette papatte, tant que tu n’auras pas uriné devant moi, en bonne chienne femelle ! Exécution !
J’obéis instantanément. Une fois en position dans la salle de bain, je restais plusieurs très longues minutes la jambe en l’air en arrière attendant que l’envie arrive. J’essayais de penser à la pluie, au bruit d’une cascade, à l’océan…. Enfin après une éternité, je réussis à faire une petite flaque au sol.
- À défaut d’avoir Ma si précieuse douche dorée, tu vas te rouler dans ta pisse, comme une chienne, sur le dos, roulant de gauche à droite, que tu sois bien souillée, la chienne !
Avec une grimace de répugnance, je m’exécutais pourtant sans broncher. Je me sentais humiliée, rabaissée, souillée et pourtant je devais le reconnaître, paradoxalement terriblement excitée.
- Bien et maintenant nettoie le sol avec ta langue. Je ne veux plus une trace de ton urine au sol. Ce n’est pas parce que tu n’es qu’une souillon, que tu ne dois pas nettoyer !
Je passais une bonne vingtaine de minutes, avant que le Maître ne soit satisfait, à lécher le carrelage de ma salle de bain. Il me faisait sentir que j’étais encore moins qu’une chienne ! Je venais d’être réduite à l’état de serpillère vivante. J’étais pourtant dans une sorte de transe. Ma volonté à satisfaire le Maître par-dessus toute chose, me transcendait. Ma conscience vanille avait quitté mon corps pour ne laisser la place qu’à la chienne soumise de Monsieur le Marquis d’Evans, Sa chienne soumise MDE ! Mon humiliation n’était rien par rapport à la joie intense de Le servir, de Lui obéir, de Le satisfaire ! L’excitation imprimait à mon bassin, malgré moi des mouvements de chienne en chaleur qui voulait se faire prendre !
- Bien Ma chienne ! Maintenant tu sais ce que tu es ! Et je suis sûr que tu n’oseras plus te déplacer sur tes deux pieds en Ma présence, sauf contre ordre ! Je crois voir que tu es en chaleur, alors va chercher ton gode, je veux te voir te labourer la chatte. Mais avant, ventouse ton plug au sol et empale-toi dessus. Quand tu voudras jouir, que tu ne pourras plus tenir, tu devras lever la main, attendre trois secondes, et faire cette séquence trois fois de suite. Je comprendrai que tu me supplies de t’accorder la jouissance, et alors je verrai si je te l’accorde ou pas…
Je m’exécutais avec célérité. J’avais la chatte bouillonnante, ma cyprine coulait sur mes cuisses. Cette fois-ci, je partis bien en quadrupédie. Je m’enfonçais le plug dans mes entrailles, restant quelques secondes bien accroupie, afin qu’il se loge aussi profondément que possible dans mon cul. Puis j’enfonçais le gode sans aucune difficulté, tellement j’étais trempée ! Je restais quelques instants ainsi, prise des deux côtés, et déjà le plaisir arrivait. Sous les mots crus, les « insultes » terriblement excitantes du Maître, je me godais férocement, frénétiquement, puissamment, jusqu’à n’en plus pouvoir et reproduisit la séquence de gestes exigés par le Châtelain pour le supplier de jouir. Il me fixa d’un regard carnassier, me laissant quelques longues secondes, les yeux suppliants, la jouissance au bord des lèvres. Je priais pour qu’Il arrête mon calvaire en me donnant le droit de laisser éclater mon orgasme.
- Non Ma chienne ! Stop ! Enlève ton gode et ton plug et pose les devant toi ! J’ai dit !
Je ne pus réprimer mes larmes, tellement il était dur de s’arrêter. Mais je cessais tout mouvement et la mort dans l’âme, j’accomplissais les Exigences du Maître. J’étais essoufflée, hyper sensible de la chatte, je suis sûre qu’un simple effleurement m’aurait fait jouir.
- Tu ne croyais tout de même pas que j’allais accéder à ta supplication, Chienne ? Position standard de prosternation ! (Dès que je me fus prosternée, il reprit toujours glacial) Tu n’avais quand même pas oublié que tu méritais une sanction pour avoir relevé la tête et m’avoir regardé ? Reste ainsi le temps que je l’exigerai !
Et les minutes s’écoulèrent. J’entendais le Maître taper sur son clavier. Et je me sentais bien, là, à Ses nobles pieds. Je recouvrais peu à peu une respiration normale, le feu qui me dévorait le bas ventre s’atténuait jusqu’à quasiment s’éteindre. Quelques braises montraient mon excitation à n’être que ce que j’étais, simplement. Toujours immobile, et au bout d’un moment, j’entendis :
- Bien, cela fait exactement trente minutes que tu es ainsi Ma chienne. (Sa voix s’était radoucie) Je veux que tu installes ta panière et que tu te couches dedans. Tu vois, reprit-Il dès que je fus installée, tu as besoin de Moi pour te soumettre, pour te sentir bien, pour te sentir être ! Tu paniquais, tu as fait des erreurs, tu as été sanctionnée. Et maintenant, tu es à nouveau calme et tranquille ! (Il y eut un silence) Tu es autorisée à me regarder ! (Et après un sourire dès que mon regard se leva sur Lui ! Il continua) Bien sûr ce sera un grand bouleversement dans ta vie, si tu décides de venir t’installer avec tes filles au village près du Château ! Tu n’effaceras pas dix ans de mariage, treize ans de vie commune, d’un claquement de doigts. Mais je suis là, je ne t’abandonnerais pas ! Je te soutiendrai autant que faire se peut ! Sois sereine malgré les épreuves, car on ne grandit jamais dans la facilité ! Ferme les yeux maintenant, laisse la fatigue et le sommeil t’envahir… Endors-toi, le Maître veille sur toi !
Mes yeux papillonnaient, il n’était pas censé être compliqué de se laisser aller. Mais c’était tellement bon d’avoir droit de poser mes yeux sur Lui, que je vénérais tellement, que j’aimais tellement profondément, qu’il était dur de se décider à garder les yeux fermés. Pourtant au bout d’une vingtaine de minutes, Morphée remporta le combat, et je tombais inanimée dans ses bras, imaginant que c’était ceux du Maître me serrant contre Lui… J’étais bien, sereine, j’étais moi… soumise …
(A suivre …)
Mon mari entreprit, de lui-même, de m’enlever mon haut, et me retourna vers lui. À ce moment-là, ses mains quittèrent mon corps et il se recula horrifié.
- Mon dieu ! Mais… mais… qu’est-ce que c’est ? Qu’est-ce qu’il t’est arrivé ? …
Je restai muette. Je baissais la tête quelques instants. Que lui dire ? Essayer de lui mentir ? Lui dire la vérité ? Que valait-il mieux ? Essayer de le garder pour moi mon secret d’être soumise ? ou saisir l’opportunité de ne plus rien avoir à cacher ?
- Eh bien ? Parle ! Tu as été agressée ? Pourquoi ne m’as-tu rien dit, quand j’appelais ?
Et soudain ma décision fût prise ! J’étais fière de ce que j’étais et lui mentir me pesait ! Alors soit il m’acceptait comme je suis, soit ce serait la fin de notre couple… Je relevais donc la tête, je le regardais dans les yeux, les miens devant exprimer un mélange d’inquiétude, de résolution, d’amour, de compassion. J’allais très certainement le choquer, le blesser…
- Ecoute, mon chéri, cela fait des années que je te cache la partie la plus importante de moi, que je te cache qui je suis réellement au fond de mon cœur. Mon amour, il faut que tu saches… je suis … (je reprenais mon souffle) ... je suis une soumise ! (Je voyais chez lui un regard ahuri d’incompréhension) Je… J’aime ne plus m’appartenir, j’aime obéir, j’aime me soumettre… Non, en fait c’est un réel besoin, c’est viscéral ! Oui je suis soumise au plus profond de moi-même… (Je laissais volontairement un blanc pour lui laisser le temps de répondre mais il restait silencieux, bouche bée.)… J’ai essayé de te le faire comprendre à plusieurs reprises. J’ai acheté pour voir ta réaction et sous le prétexte du jeu sexuel, des menottes, le fouet, les baillons, mais après nous en être servi une fois, et malgré que je les aie souvent réclamés, du moins au début, tu n’as jamais voulu les réutiliser. Alors…
- Alors quoi ? Hein, alors quoi ? me coupa-t-il violemment. Tu as trouvé un sadique pour profiter de toi, te battre ? Ou est-ce plus simplement que tu m’as trompé avec un homme violent ?
- Tu ne comprends pas. (J’avais rebaissé la tête, et sans m’en rendre compte j’avais pris une des postures de soumise, debout, bien droite, jambes écartées, mains dans le dos) Je ne t’ai pas trompé. J’ai effectivement rencontré quelqu’un, un Maître, qui prend soin de moi, me comprend, et il m’emmène loin des sentiers battus, vers ce que je suis réellement, vers ce que je ressens au plus profond de moi. Cela fait un peu plus de trois ans que je Lui appartiens corps et âme. Mais cela n’a rien à voir avec les sentiments que je ressens pour toi ! Ce sont deux mondes bien distincts, deux sortes de sentiments totalement différents ! ...
- Arrête ! N’essaie pas de m’embrouiller ! Tu as des sentiments pour lui ? Tu viens de l’avouer ! Donc tu n’en as plus pour moi ! Non tais-toi, m’imposa-t-il alors que je voulais le couper. Je… Je ne sais pas ce que tu attends de moi, comme réaction ! Tu me dégoutes … Je repars sur le bateau, je rentrerais demain soir pour voir les filles, mais il est fort possible que je reparte dès qu’elles seront couchées…
Et il sortit furieux en claquant violemment la porte sans me laisser le temps de dire quoique ce soit. Je restais interdite de longues minutes, incapable de penser, incapable de réagir… En racontant tout à mon mari, je venais de prendre une des décisions les plus importantes de ma vie. Triste de sa réaction, j’étais néanmoins heureuse de mon choix. Et en même temps, je m’en voulais. Mon discours me semblait tellement fade par rapport à la force de mes sentiments. Et en même temps, comment lui faire comprendre que ce n’était pas une trahison envers notre couple, envers notre amour ? Était-ce seulement faisable ? Dès que je réussis à bouger, mon premier réflexe fut de saisir mon téléphone. J’étais autorisée à envoyer un texto au Maître en cas de gros soucis. Mais en était-ce un ? Je me connectais au Château. Le Maître était en ligne. Alors que j’étais en train de taper un message, je vis une notification Skype apparaître. Le Maître avait l’air d’avoir attendu que je me connecte.
- Ma chienne, comment vas-tu ? Est-ce faisable de t’appeler ?
Je Lui répondis évidemment par l’affirmative, Lui précisant que venant à peine de me retrouver seule, il me fallait quelques minutes pour être présentable, ce à quoi Il me répondit que, pour cette fois, je ne serais pas sanctionnée. Et je Le vis apparaître sur l’écran en vidéo, ayant activé l’option de décrochage automatique. Je pris cependant le temps de prendre la position standard en levrette avant d’activer la caméra.
- Alors Ma chienne ! Comment est-ce que ça s’est passé ?
Je Lui racontais les réactions de mon mari. L’état de choc commençait à s’estomper, je commençais à avoir peur. Comment allait-on affronter ces évènements ? J’étais sûre que mon mari n’accepterait pas ce que j’étais. Donc nous allions certainement divorcer. Comment allions nous faire avec les enfants ? Je racontais au Maître tous mes doutes, tous mes questionnements.
- Ma chienne, tu sais que je suis là pour toi. Je ne peux pas convaincre ton mari que notre monde n’est pas aliéné, que je ne profite pas de toi. Je peux, si tu le souhaites, t’apporter une aide juridique pour tes enfants s’il y a besoin. Et, je peux te proposer autre chose, mais tu es évidemment libre de refuser, cela sera sans conséquences sur notre relation…
Monsieur le Marquis laissait planer un silence qui m’oppressait. J’avais une petite idée de ce qu’Il voulait me proposer. Je l’espérais en même temps que le contraire. C’était une importante décision à prendre.
- Écoute-moi bien ! Je le répète, tu es libre de refuser. Cela impactera ta vie définitivement ! Si tu acceptes, et que plus tard tu changes d’avis, tu quitteras définitivement ta place à Mes pieds. En revanche, si tu refuses maintenant, si tu as besoin de temps pour réfléchir, ce qui se comprendrait, notre relation ne changera en rien. Elle pourra évoluer plus tard, si tu ne te sens pas prête aujourd’hui. Sache que si je te le propose, c’est que je pense que tu es capable de l’assumer… (Nouveau long silence)… Voila, soumise Aphrodite MDE… (je tressautais, le Maître ne m’appelait pratiquement jamais par mon nom de soumise, préférant me nommer Sa chienne, avec tous les petits qualificatifs qu’Il pouvait y rajouter)… je te propose de venir près du Château me rejoindre, pour t’installer définitivement. Là tu pourras vivre ta soumission à fond, plus de responsabilités, hormis celles que je pourrais exiger de toi. Je sais que tu t’inquiètes pour tes filles. Je t’ai proposé une aide juridique, je te propose également une aide matérielle et logistique. En effet, si tes filles t’étaient confiées, sache qu’ici, nous avons d’excellentes écoles et que, proche du Château, il y a de nombreuses assistantes maternelles au village. D’ailleurs, j’ai même une de mes esclaves femelle qui est nounou de nuit. Et comme ici même entre les murs du Château, ce n’est pas un lieu pour les enfants qui doivent être protégés de notre monde D/s, tu pourrais avoir une maison m’appartenant, plus exactement un beau pavillon tout confort avec jardinet situé au cœur du village seulement à 3kms du château. Ce pavillon pourrai être donc ta nouvelle maison que vous auriez besoin pour toi et tes enfants. Et bien sûr en dehors des heures d’école, et des horaires de travail pour toi, tu redeviendrais maman dans ce pavillon. Si ton mari en avait la garde, tes filles y seraient les bienvenues pendant les vacances scolaires, même celles d’été si tu le désires !
Le Maître se tut à nouveau, me laissant du temps pour assimiler tout ce qu’Il venait de me dire. Vivre près du Château avec un logement et tout ce que l’on peut attendre pour le confort et la bonne éducation de mes enfants… plus de responsabilités… plus de décisions à prendre… c’était grisant ! Vivre aux pieds du Maître, être totalement à Lui, à Sa totale et entière disposition, mon dieu que ce serait excitant, quel bonheur de pouvoir être moi-même en permanence, plus besoin de me cacher, de faire semblant… Voir le Châtelain dès qu’Il m’en accorderait l’honneur, vivre entièrement pour Lui, c’était ce que je désirais le plus au monde… Et visiblement, Il avait réponse à tout en ce qui concernait mes filles afin de leur assurer une parfaite protection vis-à-vis de notre monde D/s…
- Alors Ma chienne ? Où en es-tu de tes réflexions ? Tu es libre de parler, je dois, je VEUX connaître tes pensées !
- Maître, je…. je ne sais pas… Je suis profondément touchée de Votre proposition… Et j’ai sincèrement, du plus profond de mon cœur et de mon âme, envie de l’accepter ! C’est un rêve qui deviendrait réalité… Mais avant de Vous répondre, ne devrais-je pas attendre de voir si mon mari revient demain ? S’il ne veut pas rester ? Et s’il ne le fait pas, je ne pourrais pas venir de suite au Château. Il faut le temps de parler aux filles, de savoir ce qu’elles en pensent. Il faut savoir comment est mon mari niveau planning professionnel. S’il ne peut pas garder les filles parce qu’un déplacement professionnel est prévu, je ne peux changer les filles d’école de suite…
Je parlais de plus en plus rapidement, je me perdais dans tout ce qu’il y avait à prévoir, je me mettais à trembler, ma respiration s’accélérait de plus en plus, je commençais à perdre mon souffle.
- Suffit, Chienne ! me coupa le Maître d’une voix ferme et froide, tranchant avec celle qu’Il avait précédemment pleine de compassion et de tendresse. Peut-être n’es-tu pas prête finalement ? (Je relevais la tête à ces mots, paniquée à l’idée de voir mon rêve s’éloigner !) Baisse ta tête la chienne ! Personne ne t’a autorisé à la relever ! N’as-tu donc pas confiance en moi ? Ai-je parlé de t’installer dans la seconde près du Château ? Je t’ai fait cette proposition pour que dans l’éventualité où cela se passerait mal avec ton mari, tu saches que tu n’étais pas à la rue, que des solutions existaient. Mais si tu manques à ce point de confiance en moi, peut-être que je vais retirer ma proposition…
Je sentais son regard glacial de Dominant courroucé sur moi. Il fallait, décidemment, que je fasse attention à ma façon de m’adresser à Lui. Bien sûr que j’avais confiance en Lui ! J’aurais dû comprendre de moi-même que le Maître laisserait le temps aux choses de se mettre en place…
- À poil Chienne ! Et va chercher ce qu’il te faut pour te rendre présentable devant Moi ! Mais je veux que tu te prépares devant Moi !
Je me déshabillais donc rapidement, et alors que j’allais quitter la chambre sur mes deux jambes, Sa voix résonna à nouveau.
- Mais qu’es-tu donc ? N’es-tu pas une chienne ? Une petite chienne, qui a l’air de vouloir n’en faire qu’à sa tête ce soir et qui va finir avec une sacrée liste de sanctions si elle continue comme cela ! À quatre pattes la chienne !
Je me précipitais au sol pour quitter la pièce et aller chercher mes accessoires en quadrupédie. Sans m’en rendre compte, j’étais repassée en mode soumise, ma respiration s’était calmée, ma crise de panique, qui commençait à pointer, s’était éloignée. Enfin ma respiration était toujours rapide mais plus pour la même raison. Obéir m’excitait, c’était ma nature profonde. Je revins devant le Maître, toujours à quatre pattes, la poignée d’une trousse qui contenait mes accessoires coincée dans ma gueule de chienne en chaleur (je sentais mon bas ventre commençait sérieusement à s’humidifier !). Je me mis à genoux, bien droite, jambes écartées. Je commençais par mettre mon collier et ma laisse, que j’accrochais à la poignée de la commode de ma chambre. Puis je m’enfonçais mon bâillon boule dans la bouche et l’attachais serré derrière la tête. Pour finir par poser une pince sur chacun de mes tétons, pinces réglées évidemment le plus serrées possible. Enfin je me mis en position prosternée en levrette, le cul bien relevé, les bras en avant et la tête sur le côté et donc mon corps de profil par rapport à la caméra afin que le Maitre ait autant vu sur mon cul que sur ma tête plaquée au sol, tournée vers Lui. Monsieur le Marquis était resté totalement silencieux et il croisait les bras, Sa tête relevée, il m’observait avec sévérité silencieusement. Je ne mettais pas risquer à le regarder de nouveau, craignant qu’une nouvelle sanction ne s’ajoute à la liste, mais je sentais son regard dominant bleu d’acier sur moi. Il me laissa dans cette situation de longues minutes toujours sans dire un seul mot. Cette position que j’affectionnais tant, qui me permettais de me recentrer sur moi-même, de m’apaiser, car là je me sentais moi, je me sentais chienne et à ma place, soumise, n’ayant plus qu’une seule pensée capable de transiter dans mon cerveau : satisfaire coûte que coûte le Maître. Oublié le monde vanille, oublié le possible divorce, tout était oublié. Ne restait que Lui et moi ! Et les tensions s’évacuèrent. Cette position de prosternation m’apaisait et me redonnait comme par magie une certaine sérénité salvatrice.
- À genoux Ma chienne ! Tu vas prendre ton téléphone, tu vas aller dans ta salle de bain comme une chienne ! Là tu lèveras la patte, et tu pisseras comme la chienne que tu es ! Tu y mettras le temps qu’il faudra, mais tu n’as pas le droit de rebaisser cette papatte, tant que tu n’auras pas uriné devant moi, en bonne chienne femelle ! Exécution !
J’obéis instantanément. Une fois en position dans la salle de bain, je restais plusieurs très longues minutes la jambe en l’air en arrière attendant que l’envie arrive. J’essayais de penser à la pluie, au bruit d’une cascade, à l’océan…. Enfin après une éternité, je réussis à faire une petite flaque au sol.
- À défaut d’avoir Ma si précieuse douche dorée, tu vas te rouler dans ta pisse, comme une chienne, sur le dos, roulant de gauche à droite, que tu sois bien souillée, la chienne !
Avec une grimace de répugnance, je m’exécutais pourtant sans broncher. Je me sentais humiliée, rabaissée, souillée et pourtant je devais le reconnaître, paradoxalement terriblement excitée.
- Bien et maintenant nettoie le sol avec ta langue. Je ne veux plus une trace de ton urine au sol. Ce n’est pas parce que tu n’es qu’une souillon, que tu ne dois pas nettoyer !
Je passais une bonne vingtaine de minutes, avant que le Maître ne soit satisfait, à lécher le carrelage de ma salle de bain. Il me faisait sentir que j’étais encore moins qu’une chienne ! Je venais d’être réduite à l’état de serpillère vivante. J’étais pourtant dans une sorte de transe. Ma volonté à satisfaire le Maître par-dessus toute chose, me transcendait. Ma conscience vanille avait quitté mon corps pour ne laisser la place qu’à la chienne soumise de Monsieur le Marquis d’Evans, Sa chienne soumise MDE ! Mon humiliation n’était rien par rapport à la joie intense de Le servir, de Lui obéir, de Le satisfaire ! L’excitation imprimait à mon bassin, malgré moi des mouvements de chienne en chaleur qui voulait se faire prendre !
- Bien Ma chienne ! Maintenant tu sais ce que tu es ! Et je suis sûr que tu n’oseras plus te déplacer sur tes deux pieds en Ma présence, sauf contre ordre ! Je crois voir que tu es en chaleur, alors va chercher ton gode, je veux te voir te labourer la chatte. Mais avant, ventouse ton plug au sol et empale-toi dessus. Quand tu voudras jouir, que tu ne pourras plus tenir, tu devras lever la main, attendre trois secondes, et faire cette séquence trois fois de suite. Je comprendrai que tu me supplies de t’accorder la jouissance, et alors je verrai si je te l’accorde ou pas…
Je m’exécutais avec célérité. J’avais la chatte bouillonnante, ma cyprine coulait sur mes cuisses. Cette fois-ci, je partis bien en quadrupédie. Je m’enfonçais le plug dans mes entrailles, restant quelques secondes bien accroupie, afin qu’il se loge aussi profondément que possible dans mon cul. Puis j’enfonçais le gode sans aucune difficulté, tellement j’étais trempée ! Je restais quelques instants ainsi, prise des deux côtés, et déjà le plaisir arrivait. Sous les mots crus, les « insultes » terriblement excitantes du Maître, je me godais férocement, frénétiquement, puissamment, jusqu’à n’en plus pouvoir et reproduisit la séquence de gestes exigés par le Châtelain pour le supplier de jouir. Il me fixa d’un regard carnassier, me laissant quelques longues secondes, les yeux suppliants, la jouissance au bord des lèvres. Je priais pour qu’Il arrête mon calvaire en me donnant le droit de laisser éclater mon orgasme.
- Non Ma chienne ! Stop ! Enlève ton gode et ton plug et pose les devant toi ! J’ai dit !
Je ne pus réprimer mes larmes, tellement il était dur de s’arrêter. Mais je cessais tout mouvement et la mort dans l’âme, j’accomplissais les Exigences du Maître. J’étais essoufflée, hyper sensible de la chatte, je suis sûre qu’un simple effleurement m’aurait fait jouir.
- Tu ne croyais tout de même pas que j’allais accéder à ta supplication, Chienne ? Position standard de prosternation ! (Dès que je me fus prosternée, il reprit toujours glacial) Tu n’avais quand même pas oublié que tu méritais une sanction pour avoir relevé la tête et m’avoir regardé ? Reste ainsi le temps que je l’exigerai !
Et les minutes s’écoulèrent. J’entendais le Maître taper sur son clavier. Et je me sentais bien, là, à Ses nobles pieds. Je recouvrais peu à peu une respiration normale, le feu qui me dévorait le bas ventre s’atténuait jusqu’à quasiment s’éteindre. Quelques braises montraient mon excitation à n’être que ce que j’étais, simplement. Toujours immobile, et au bout d’un moment, j’entendis :
- Bien, cela fait exactement trente minutes que tu es ainsi Ma chienne. (Sa voix s’était radoucie) Je veux que tu installes ta panière et que tu te couches dedans. Tu vois, reprit-Il dès que je fus installée, tu as besoin de Moi pour te soumettre, pour te sentir bien, pour te sentir être ! Tu paniquais, tu as fait des erreurs, tu as été sanctionnée. Et maintenant, tu es à nouveau calme et tranquille ! (Il y eut un silence) Tu es autorisée à me regarder ! (Et après un sourire dès que mon regard se leva sur Lui ! Il continua) Bien sûr ce sera un grand bouleversement dans ta vie, si tu décides de venir t’installer avec tes filles au village près du Château ! Tu n’effaceras pas dix ans de mariage, treize ans de vie commune, d’un claquement de doigts. Mais je suis là, je ne t’abandonnerais pas ! Je te soutiendrai autant que faire se peut ! Sois sereine malgré les épreuves, car on ne grandit jamais dans la facilité ! Ferme les yeux maintenant, laisse la fatigue et le sommeil t’envahir… Endors-toi, le Maître veille sur toi !
Mes yeux papillonnaient, il n’était pas censé être compliqué de se laisser aller. Mais c’était tellement bon d’avoir droit de poser mes yeux sur Lui, que je vénérais tellement, que j’aimais tellement profondément, qu’il était dur de se décider à garder les yeux fermés. Pourtant au bout d’une vingtaine de minutes, Morphée remporta le combat, et je tombais inanimée dans ses bras, imaginant que c’était ceux du Maître me serrant contre Lui… J’étais bien, sereine, j’étais moi… soumise …
(A suivre …)
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