La Salle d'Iterro - histoire érotique

Ce récit est la suite de Poursuite Policière.

Quelques jours après ma rencontre avec Alain, je reçois un texto m’enjoignant de me présenter au «commissariat» pour une affaire non classée.
Je souris, persuadé que mon policier fait preuve d’une imagination fertile pour me revoir. Je réponds simplement :
— Bien sûr ! Il suffit de me texter l’heure et l’endroit.
— L’affaire est urgente : elle pourrait justifier une garde à vue dans votre cas. Il ne serait pas étonnant que vous soyez menotté.
Il est définitivement trop drôle, me dis-je.
— D’accord ! Quel délit ai-je commis ?
— Non-assistance à personne en carence… d’affection.
— Bon ! Et quelle est la sanction pour une telle omission ?
— Vous présenter sans délai chez l’officier qui vous écrit, pour une bonne correction.
— J’adorerais être corrigée par vous, Monsieur Alain.
— Alors, je vous attends dans l’heure. Ne tardez pas… cela pourrait vous valoir un châtiment additionnel.
— Je serai à l’heure, pas de souci. Juste une dernière chose : la garde à vue sera-t-elle longue ?
— Non ! Tout sera réglé dans la soirée.
Je prends quand même le temps de me doucher et de changer de vêtements. Je ne sais pas ce que le policier a derrière la tête, mais l’entretien s’annonce prometteur. Je commence déjà à fantasmer sur la nature de mon châtiment, me souvenant de notre première rencontre, aussi charnelle qu’inoubliable.
À peine 45 minutes se sont écoulées depuis notre dernier échange. Mon cœur palpite doucement alors que j’arrive devant ce «commissariat» déguisé en repaire de désirs en veille.
Je gare la voiture avec lenteur, savoure le frisson de l’attente, puis m’extirpe du véhicule comme on sort d’un rêve trop sage.
Sur ma peau, le jean ultra moulant épouse chaque courbe, chaque secret. Le t-shirt effleure mes reins, juste assez pour qu’on en devine la douceur. Et le perfecto de cuir noir ? Une armure de tentation, une promesse de frissons qui donne un effet bad boy.
À chaque pas vers son appartement, l’air semble s’épaissir, chargé de ce que ni lui ni moi n’avons encore osé nommer.
Je sonne. Sa voix suave et chaude résonne dans le sas du hall d’entrée.
— Oui, c’est à quel sujet ?
— Je viens pour la convocation.
— Vous êtes bien Jay ?
— Oui.
— Alors, vous pouvez monter. Vous connaissez le chemin.
La serrure se désactive. Je pousse la porte et marche vers l’ascenseur. Je ne risque rien, je le sais… Pourtant, mon cœur s’emballe. Une fébrilité douce m’envahit à l’idée de le revoir.
Je connais sa manière d’être, cette attention particulière qu’il distille dans chaque geste, chaque regard — et cela m’électrise.
À chaque pas vers sa porte, une vague de volupté me submerge, frôlant mes pensées, embrasant mon corps. Mon esprit vacille entre anticipation et abandon.
Il ne me reste plus que quelques pas à franchir. Je frappe à la porte.
— C’est ouvert !
Je tourne lentement la poignée, pousse la porte et la referme derrière moi. Mon cœur bat plus fort. L’excitation m’envahit — je ne sais pas à quoi il joue, ni ce qui m’attend.
— Je suis au salon.
L’appartement est enveloppé dans la pénombre du début de soirée. Une atmosphère presque électrique plane dans l’air. Une senteur à la fois raffinée et intensément virile me chatouille les narines, troublante, insaisissable.
Au bout du corridor, je tourne vers la droite… Et là, je le vois. Mon policier. Dans toute sa splendeur. Assis, détendu, dans un fauteuil de cuir couleur cognac, il incarne le dur à cuire, rayonnant dans sa salle d’interrogatoire comme un fauve en son territoire. Moi ? Je suis le prévenu, fragile, troublé, érotisé par sa simple présence. Son regard me scrute comme on examine un objet de désir — avec lenteur, avec certitude.
L’entretien sera certes, inégal, mais combien vibrant.
Il me sourit, et déjà je fléchis. Une tension exquise s’empare de moi, douce et électrique. Dans son uniforme de policier, il incarne une autorité troublante. Sa chemise en latex bleu ciel épouse ses pectoraux et souligne ses épaules puissantes. Le cuir de son pantalon caresse ses cuisses et dessine le creux de son bassin... J’ai le souffle court, mon corps s’éveille, chaque battement de mon cœur pulse d’un désir naissant. Il est intimidant, envoûtant — je suis à la merci de son regard.
Il me fais signe d’avancer vers lui. Subjugué, je lui obéis, ne sachant pas trop que faire ou ne pas faire. Je viens pour être jugé après tout. Je me plante devant lui et le regarde pour déceler un indice, connaître sa volonté.
De son index, il suit l’empreinte que forme ma verge en érection dans mon jean. Puis, il insère sa main entre mes cuisses, saisit mes couilles et les serre légèrement. Il me regarde droit dans les yeux, attend ma réaction. Sa poigne m’électrise, me fait durcir. Il a bien noté. Mais attend, je ne sais quoi.
Je ferme les yeux pour savourer ce moment exquis. Sentir sa main chaude sur mon pénis qu’il caresse doucement à présent. Je rouvre les yeux. Il ne me regarde plus. Mais contemple cette bosse naissante qui grossit dans mon froc. Il tapote doucement mes testicules. Ce geste m’affole, me fait fléchir. Je sais maintenant que je ferai n’importe pour qu’il me fasse perdre tous mes repères.
Il relève la tête. Nos regards se croisent. Il balbutie de m'asseoir sur lui. Je m'exécute. Je le chevauche et m'assieds sur ses cuisses. Je dépose mes mains lentement sur ses épaules. Il insère les siennes sous mon t-shirt et palpe sensuellement mon dos, mes flancs. Ses chaudes caresses et le son du cuir bruissant, au rythme de ses mouvements, m'enivrent de plaisir. Je voudrais l'étreindre virilement, me coller sur lui, lui dévorer la bouche. Mais, je ne connais pas les règles du jeu. Alors, je le laisse me guider. L'attente insoutenable m'attise. L'orgasme ne sera que meilleur.
Il retire mon t-shirt. Je lève les bras pour lui faciliter la tâche. Il le laisse tomber au sol et s’enfouit le nez entre mes pectoraux, hume la senteur de mon corps, lèche mes aisselles. J’ose lui cajoler la tête, lui balader mes mains dans son abondante chevelure. Il cherche mes mamelons avec sa bouche. Les trouve et les mordille. Il tire sur mon piercing doucement avec ses dents. Je frissonne de plaisir.
Il relève la tête. Je n'en peux plus, et ma bouche affamée assaillit la sienne, la dévore fougueusement. Ses mains descendent le long de mes flancs jusqu’à mes cuisses qu’il palpe virilement. Puis, elles gagnent le bas de mon dos, ses doigts tentent de trouver ma raie pour toucher ma rondelle. L'étreinte est chaudement sexuelle. Je suis bandé au max et lui aussi. Je sens sa verge gonflée, à l'étroit dans son pantalon. Son bassin tressaille. L’odeur de son corps ajoutée à celle du cuir me chamboule.
Je libère sa bouche et ose prendre l'initiative. On verra, me dis-je. Je laisse glisser mon corps langoureusement le long du sien. Agenouillé entre ses jambes. Je détache sa chemise. Un peu à regret. Jusqu'à ce que je voie ses magnifiques pecs et abdos velus. Je les accueille avec d’occasionnels baisers et morsures.
Je relève les yeux. Il me fixe d'un regard défiant. Je sais que je dois gagner sa clémence. Je glisse mes mains le long de ses cuisses. L'enveloppe de cuir qu'il porte, comme une seconde peau, me fait frémir de jouissance simplement à la palper. Devant lui, en parfaite soumission, je me cambre pour l'aguicher et sors ma langue sensuellement pour lécher la coquille noire luisante de son jockstrap. Je la détache. Son merveilleux zob bien luisant, dégoulinant de liquide s’offre à moi. Je le lèche et m’attarde sur le gland gorgé de sang. Il goûte le cuir, la sueur, le mâle en rut. Je glisse son cobra profondément dans la gorge, alors qu’il vide ses poumons, émettant un gémissement guttural.
Je poursuis la fellation. J'adore comment il réagit et jouit sous mon emprise. Je le domine, le contrôle. Je m'applique à lui prodiguer une intense fellation. Mais, après quelque minutes, il reprend les devants. Il m’agrippe la tête et baiser ma bouche. Mes lèvres massent sa bite au rythme de son désir. Il l’enfouit jusqu’à la faire disparaître au fond de ma gorge. Je suffoque. Mais, j’adore.
Je sens son esprit embrouillé, ses gémissements en font foi. Il poursuis la séance. Je le crois près du précipice. Alors, j'intensifie mes caresses buccales au moment de recevoir ma récompense. De puissants jets de sperme remplissent ma bouche. J'avale le précieux nectar. Et suce encore le beau pénis de mon policier jusqu'à ce qu'il ne puisse plus encaisser les nombreux spasmes qui traversent son corps.
Il respire lourdement. Je me relève. L'embrasse. Sa bouche détendue et moite accueille la mienne encore bien spermée. Nos langues se touchent, dansent entre elles. Je lui souris. I me serre dans ses bras.
*
— Ça t’a plus ?
— Oui, répond-il en murmurant. Mais il y autre chose, me dit-il.
— Quoi ? répondit-je, déçu.
— Je te mets en garde à vue pour la nuit.
— Ah, bon! ravi de savoir qu’il n’avait pas perdu son sens de l’humour.
— Eh, oui ! Pour tentative de soudoyer un agent de la Paix.
— Et la sentence ?
— Une réprimande bien sentie dans le sling !