La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-11-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans
Suite de l'épisode précédent N°343 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans -
Le Châtelain regarde avec sympathie ce couple si uni dans la vie, qui lui est arrivé de croiser dans des repas mondains sur Lyon, qui se livre sans retenue et avec un plaisir manifeste à leur passion commune de la Domination/soumission en y ajoutant cette petite particularité médiévale qui en fait tout son charme.

- Cher ami, je vous remercie… Mon chien-esclave vous donne-t-il toute satisfaction, cher Bedwyr, puisque vous semblez tenir à ce que je vous appelle juste ainsi.
- Tout à fait, cher Marquis, j’ai pu lui faire goûter juste avant Votre arrivée au plaisir du pilori, qui était très usité au moyen-âge et qui relevait du droit de Haute justice seigneuriale, ne devant pas impliquer une mise à mort, plus honteuse pour le condamné que ce qui relevait de l’amende honorable mais pour des peines moins graves que celles qui entrainaient le fouet, les mutilations, le bannissement, les galères. Il était avant tout utilisé comme exposition publique pour des durées plus ou moins longues de quelques heures à quelques jours, peine qui était assortie parfois d’autre châtiments venant s’y ajouter telles que divers coups de verges ou de fouet, sans parler des quolibets et autre fruits pourris lancés par la foule excitée qui pouvait se déchainer sur le condamné. Le pilori ne fut officiellement aboli qu’en 1832, ce qui quelque part n’en fait pas un objet aussi ancien et aussi médiéval que ce que l’on pourrait imaginer et qui n’a pas été utilisé que dans des temps anciens pour punir les serfs, dont le Seigneur prenait par ailleurs grand soin car ils étaient avant toute chose sa propriété et ceux qui travaillaient sa terre et lui permettaient de se nourrir et de s’enrichir. Seuls les serfs qui manquaient à leur devoir ou se rendaient coupables de délits étaient sévèrement châtiés sans retenue.
- Cher ami, vous semblez vraiment passionné par cette époque où le côté romantiquement chevaleresque à la mode actuellement a parfois un peu déformé la réalité et la condition difficile des classes sociales inférieures.
- Oui, Monsieur le Marquis d’Evans, Vous avez raison, il y a à prendre et à laisser dans tout ce que l’on raconte et surtout dans toute la « médievale fantasy » qui a fleuri depuis quelques décennies dans l’imagerie populaire. Dans tous les cas, et fort heureusement, les temps ont changés, nous ne sommes plus ces anciens barbares prêts à envahir la Gaule avant d’y instaurer un système féodal très hiérarchisé qui a permis de mettre fin aux guerres et aux pillages, bien que parfois je me demande si notre société est vraiment si civilisée qu’elle veut bien le laisser croire. Notre communauté D/s est souvent encore mise aux bancs de la société peu tolérante, alors que c’est oublier avant tout que les saines relations D/s sont faites seulement entre des adultes consentants qui sont avant tout là pour un plaisir partagé et un bien-être commun, même si d’aucuns ne comprennent pas comment cela peut se faire en passant par des pratiques D/s particulières, des échanges de pouvoirs charnels, sensuels, sexuels, intellectuels et aussi des relations Dominants/dominés structurées où chacun à sa place bien définie. Bien sûr, cela ne concerne dans mon esprit que ceux qui peuvent se prévaloir d’un vrai titre de Maître (esse) avant un grand M et d’une ou des vrais (es) soumis (es) dévoué (es) désirant évoluer et grandir, même si tant l’un que l’autre peuvent être novices mais voulant apprendre et se parfaire. Pour ma part, ce sont souvent en dehors de cette communauté BDSM, enfin de ceux qui y évoluent sainement sans abus, dans le respect de l’A/autre, et en veillant à une sécurité maximum, que je trouve, et les journaux en sont pleins, un comportement inacceptable, des meurtres inqualifiables et bien loin de ce que devrait être la dignité humaine, des agressions sans noms laissant des séquelles physiques et psychiques, des hommes ou des femmes battus de manière sauvage et intolérable, de la violence gratuite sous l’emprise de l’alcool, de la drogue ou de la perversion déviante, des viols dans un excès manifeste de tyrannie sexuelle, et j’en passe…
Tandis qu’il continue de parler, le Seigneur Bedwyr s’approche du pilori qu’il entrouvre, laissant alors l’esclave 15 pouvoir se redresser pour s’extraire de l’engin et immédiatement, comme il a si bien appris à le faire lors de son dressage, s’agenouiller au pied du Seigneur pour lui baiser la main en signe de remerciements et de profond respect. Le Seigneur se retourne vers le Châtelain qui s’est approché et qui voyant l’attitude très docile de son chien-esclave tend également Sa main vers celui qui lui appartient et qu’il a reconnu comme l’un de ses plus anciens fidèles esclaves du cheptel à la forme de son corps et à une petite déformation physique qui le caractérise et qui reste visible malgré la peinture dorée qui orne pour la soirée son corps comme tous les esclaves mâles du cheptel. Le chien 15 dépose un baiser presque sans toucher des lèvres sur la main du Maître Vénéré, puis incline son front sur le dessus de la main pour exprimer encore plus sa soumission totale, avant de s’incliner profondément tête au sol devant les deux Dominants qui le toisent. Le Seigneur Bedwyr reprend aussi sec.

- J’adore vraiment, Cher Marquis, le fruit de Votre dressage ! Je dois vous dire que je savoure toujours cet instant où un esclave qui vient malgré tout d’être un peu malmené et de subir sans rien dire la Domination d’un Maître se trouve obligé, non pas au sens de contraint mais au sens de redevable, de ce qui lui a été donné de vivre et exprime cette reconnaissance avec beaucoup de gratitude et de respect. C’est là que je me sens vraiment Dominant dans l’âme, non pas imbu de tout pouvoir, mais heureux d’avoir pu apporter à un soumis ou une soumise ce qu’il ou elle cherchait et avait besoin de vivre sous la dépendance servile acceptée en toute liberté envers Celui ou Celle reconnu comme Maître ou Maîtresse. Vous savez, cher Marquis, je trouve beaucoup de plaisir à voir quelqu’un entravé dans une planche munie de trois trous pour le cou et les poignets, position de laquelle il ne peut s’échapper et reste à la merci du Dominant qui a seul le pouvoir d’ouvrir le panneau supérieur de la planche qui s’est refermé sur ses bras et ses épaules. Je sais que Vos esclaves n’ont pas besoin d’être attaché ou lié de quelque manière que ce soit pour obéir aux moindres de Vos ordres et pour subir le fouet ou les coups de cravache sans broncher, mais cela reste un plaisir dont je ne me lasse pas de savoir que j’ai à la fois le pouvoir de le maintenir dans cette position souvent inconfortable, aussi longtemps qu’il me plaira, mais aussi le devoir de veiller à ne pas abuser de la situation sous prétexte de jeux D/s qui doivent rester sains et sécurisés, même pour les plus résistants et surtout pour les plus masochistes qui peuvent avoir envie d’aller au-delà de leurs capacités physiques réelles, sans veiller à songer à se sauvegarder avant tout. Votre esclave a juste eu le temps de profiter de quelques bons coups de verges sur sa croupe largement exposée et je dois avouer que j’y ai pris un vif plaisir, Ma douce captive a une peau très fine et elle marque très vite, je n’ai donc pas la capacité de manier les instruments cinglants autant qu’il me plairait, car il n’est pas question de la blesser et de la faire saigner.

Le Seigneur Bedwyr se penche vers sa captive qui était restée à genoux à ses pieds, mais légèrement assise sur le côté, attendant la tête baissée que son Seigneur lui ordonne de bouger ou de répondre à une de ses exigences. Le Seigneur attrape la chaine qui pend du cou de son esclave et lui lie à la fois les mains et les pieds et tire dessus pour l’obliger à se lever. L’esclave baisse la tête, regardant le sol, d’autant plus impressionnée et excitée qu’elle sait que son Seigneur est en présence du Maître des lieux. Totalement soumise et librement assujettie, elle se laisse faire quand son Seigneur lui attrape fermement les deux seins, les malaxant sans retenue, pinçant les tétons qu’il étire fortement, sachant très bien qu’il est en train d’exciter Sa femelle, qui rougit de se savoir ainsi nue et exposée sous le regard avisé du Châtelain qui vient également de prendre en main l’écriteau en bois qui pend à son cou pour en lire l’inscription, n’hésitant pas pour montrer son pouvoir de Grand Maître et Maître des Lieux à tirer sur l’anneau du collier de métal vers le haut appuyant fortement sous le menton, obligeant l’esclave à relever la tête tout en gardant les yeux baissés avec une attitude humble et servile.

- Votre esclave « captive » est vraiment très belle. Je pense, cher ami, qu’elle doit vous donner beaucoup de plaisirs et de satisfactions, d’autant plus qu’elle a l’air parfaitement docile et soumise.
- Cher Marquis, je reconnais que j’ai beaucoup de chance d’avoir pour moi tout seul comme épouse et comme esclave ma belle « captive » qui m’est si fidèle et si dévouée. Et puis c’est un vrai régal pour nous deux, car elle adore partager nos jeux et tous mes désirs même les plus pervers. Elle me laisse totalement Maître de disposer d’elle à ma convenance, quand et comme il me plait, même si nous parlons très souvent en dehors de nos séances D/s plus médiévales de nos ressentis respectifs, de nos envies respectives et de nos plaisirs partagés. Quand à Votre chien-esclave 15, je vais maintenant l’utiliser comme support de présentation pour ma douce et belle esclave captive qui attend patiemment que je m’occupe d’elle, sachant que cela ne dépend que de mon bon vouloir de la faire chauffer un peu à son tour, avec l’idée que la jouissance sera peut-être la récompense finale si elle se comporte bien et obéi à la moindre de mes exigences comme la très fidèle esclave qu’elle est pour son Seigneur et Maître. Je sens que sa caverne humide devrait être un vrai régal, surtout si je m’occupe de la chauffer un peu plus avant de venir prendre possession de ce qui m’appartient.
- Cher ami, je suis heureux d’avoir pu parler quelques instants avec vous en cette soirée, je vais devoir vous laisser poursuivre sans moi, car je dois également saluer les autres Dominas et Maîtres qui m’ont fait l’honneur d’être présents pour mon anniversaire. Je vous laisse tout à vos plaisirs partagés et votre prise de possession qui ne pourra que contenter une si belle femelle avide de sensations, car elle respire, par tous les pores de sa peau, la sensualité et la réceptivité qui l’habitent…
(A suivre ….)

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Texte coquin : La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans
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