Le journal de Nina Baudelaire 2 : l'aventure continue

- Par l'auteur HDS Laetitia sapho -
Auteur femme.
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Récit libertin : Le journal de Nina Baudelaire 2 : l'aventure continue Histoire érotique Publiée sur HDS le 23-01-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Le journal de Nina Baudelaire 2 : l'aventure continue
AVERTISSEMENT : il est conseillé de lire le premier épisode. L’intrigue est quand même assez complexe, comme la personnalité de l’héroïne. À défaut de le faire, vous risquez de ne rien comprendre.


En parlant de l’héroïne, Nina Baudelaire, la voilà qui arrive, je lui laisse la parole (de toute manière, même si je ne la lui laisse pas, elle va la prendre).


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Tiens la bande de cons de l’autre fois ! Vous êtes encore là vous ?

J’avais expressément dit que je mettais mon journal à la poubelle. Fallait pas rester les gens…
Bon, ce journal, je le reprends. Je vais vous expliquer pourquoi.

Avec Cyril, c’est le grand amour. C’est allé vite en fait. J’ai couché dès le premier soir, souvenez-vous. Bon d’accord coucher le premier soir, ce n’est pas une preuve d’amour, j’en conviens. Non, mais sans rire, c’était un peu le coup de foudre. Avant, je n’y croyais pas au coup de foudre. Maintenant, bien obligée.

Il est venu habiter chez moi dès le premier mois. C’est pour dire si ça a été vite. C’était une évidence pour nous.

Avec Cyril, je serais presque devenue gentille. Non, en fait, je m’exprime mal : depuis Cyril, je suis presque gentille. Avec lui bien sûr, mais même avec les autres. Enfin presque... Pas avec tous les autres. Il y a des autres que je n’aime toujours pas. On ne peut pas aimer tout le monde.

Là, en ce moment, il est en stage à Montpellier, pour trois mois. Oui, il a un métier. C’est un peu chiant en fait. Je m’ennuie.

C’est comme être célibataire un peu. Sauf que tu ne peux pas te faire sauter par des inconnus. Sinon, c’est pareil. La loose totale.

Du coup, j’ai ressorti ma collection de sex-toys.

Enfin, je peux me faire sauter le week-end. Soit je vais à Montpellier, soit Cyril revient à Paris. On alterne une semaine sur deux.

Comme je m’emmerde, j’ai repris la rédaction de mon journal.

Voilà, vous avez l’explication, vous savez tout.

Bon sinon, j’espère que vous prenez mes publications très au sérieux, parce qu’on n’est pas là pour déconner !

En plus d’HDS, vous pouvez me suivre aussi à l’hôpital, en psy, deuxième étage, chambre 25.

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Dimanche 20 mars 2022
16 h 02 : mon TGV vient de partir. Les adieux ont été déchirants sur le quai. Digne d’adieux de cinéma.

17 h 15 : il y a une mouche dans le wagon. Elle a dû monter à Montpellier et ne pourra sortir qu’à Paris, sans savoir où elle est et sans savoir aussi qu’elle ne retrouvera jamais sa famille-mouche. J’hésite entre m’en foutre ou augmenter ma dose d’antidépresseurs. J’opte pour m’en foutre.

18 h 05 : je suis tentée de mettre une annonce avec ma photo, « Cherche sosie pour aller bosser à ma place la semaine prochaine ».

18 h 15 : je sors ma banane de mon sac. C’est mon petit encas. C’est plein de vitamines, d’antioxydants et de minéraux. Oui, parce que je fais attention à ce que je mange depuis que je suis avec Cyril.

18 h 16 : un type n’arrête pas de me regarder. J’ai envie de lui demander ce qu’il veut, à ce con.

18 h 17 : conseil du jour : ne jamais croiser le regard de quelqu’un quand on déguste une banane.

18 h 30 : on devrait interdire les gosses dans les TGV. De zéro à quatre ans, ils ne font que chialer. De cinq à douze, c’est des gros cons. Là, il y en a un derrière moi qui demande à sa mère, toutes les cinq minutes, quand on pourra ouvrir la fenêtre.

18 h 45 : j’en ai pas, mais un truc sur lequel je suis intraitable, c’est l’éducation des enfants. Par exemple un gamin poli, qui ne chouine pas, qui va se coucher quand on lui dit, c’est un gamin bien élevé. De toute façon, un gamin que tu envoies au lit de bonne heure, c‘est un potentiel candidat à la téléréalité en moins.
C’est franchement nul la téléréalité. L’autre jour, en zappant, je tombe sur les Marseillais à Pétaouchnock. Je ne sais plus trop… Non, les Marseillais à Bagdad, je crois. Il y avait Jordan, qui s’insultait avec Kelly, parce que Cindy et Jean Bryan se sont engueulés, parce que Dylan a traité John-Kamel de gros con. Et là, Jennyphaelle a eu cette phrase formidable au sujet de Brandon : « quelqu’un qui n’accepte pas ma personnalité alors que je suis mannequin lingerie et maillot de bain, euh... Hein… » (1)Ce à quoi Kim a répondu « d’t’façon Brandon, il a pas beaucoup de culturisme » (1). Affligeant. Le pire, c’est qu’on considère que Nabila est une star, presque un des grands génies du 21e siècle. Pourquoi pas une rue Nabila dans une vingtaine d’année. Moi, je dis que la téléréalité, ça devrait être interdit.
Est-ce qu’il existe un monde parallèle où les papillons se font tatouer des cagoles sur la fesse et les dauphins des connasses sur l’épaule ?

(1) Propos réellement tenus par des candidats de téléréalité. Si si ! Les prénoms ont été modifiés pour préserver l’anonymat.

19 h 15 : c’est long et quand c’est long, c’est chiant. Alors, je vais faire un tour sur les réseaux sociaux avec mon portable. Les réseaux sociaux ! Tu peux te dire que tu vieillis si tu as connu l’orthographe.

19 h 30 : une fois, je demande à mon ex :
- Tu ferais quoi s’il te restait une heure à vivre ?
- Je te ferais l’amour, il me dit.
- Oui, bon, d’accord, je réponds, mais les 55 autres minutes ?

Il n’a rien dit. Je crois que sur le coup, il l’a mal pris.

21 h35 : j’arrive, chez moi. TGV en retard, normal quoi.

21 h 40 : pas le courage de me faire à manger. Je ne suis pas magicienne, mais je peux faire disparaître une tablette de chocolat en deux temps, trois mouvements. Tu la vois, tu la vois, tu la vois plus.

22 h 30 : angoisse du dimanche soir. Il va falloir redevenir un tant soit peu sociable demain.

23 h 15 : je suis crevée, mais je n’arrive pas à m’endormir ce soir. Trois des quatre voix dans ma tête veulent dormir pourtant. La quatrième veut savoir si les pingouins ont des genoux.

23 h 30 : je déteste les gens qui peuvent s’endormir dès qu’ils ferment les yeux. Moi, ça me prend 1 heure 88, à peu près, deux somnifères et un pacte avec le diable.

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Lundi 21 mars 2022 :
7 h 30 : l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Le plaisir à ceux qui restent au lit. Là, je ne peux pas sortir du lit ! Ma couette et mes oreillers m’ont acceptée comme une des leurs. Si je les laisse maintenant, je pourrai perdre leur confiance.

7 h 35 : le problème du matin, c’est que c’est trop tôt.

8 h 00 : je me regarde dans la glace de ma salle de bain. Je crois que mes cheveux ont fait la fête sans moi hier soir.

8 h 15 : je pense que les week-ends sont « made in China », ils ne durent vraiment pas longtemps.

8 h 10 : bonne nouvelle ! J’arrive à fermer le bouton d’un jeans d’il y a deux ans que j’ai exhumé de mon dressing. Mauvaise nouvelle, je ne suis pas dedans.

9 h 00 : je pars au boulot. Ce matin, je n’ai pas le moral. Je trouve que ça va mal, l’environnement, la planète, la pandémie, tout ça. Je pense aux générations futures. Du coup, je déprime. Je me demande quel monde nos enfants vont laisser à Michel Drucker.

9 h 45 : j’arrive au boulot, en retard. Dans la moyenne de mes retards. Ça me remonte le moral. Je lance dans l’open space en arrivant : « Salut, c’est moi ! Heureux ? On ne va pas se mentir, sans moi, vous vous feriez vraiment chier ».

10 h 00 : je dis à Audrey qui babille « Si ça se trouve, t’es intelligente, mais asymptomatique ».

10 h 05 : je consulte un sondage récent dans Libé. Une chaussure sur deux serait de gauche. C’est plus flou pour les chaussettes.

10 h 30 : supposons (juste supposons hein !), j’invite un végan à dîner, il m’apporte un bouquet de fleurs, c’est un cadeau ou le dessert ?

11 h 15 : en regardant Audrey, je me dis que l’intelligence artificielle a perdu d’avance face à la connerie naturelle.

14 h 30 : RIP pour tous les tamagoshis qui n’ont pas été nourris depuis 2001.

14h 45 : conseil du jour : ne te laisse pas faire par tous ces médias qui te matraquent et tous ces gens qui essaient de te mettre subtilement une chanson dans la tête. Sois fort !

Résiste, prouve que tu existes !

15 h 15 Audrey me demande :
- C’est quand qu’on change d’heure ?
- Toutes les 60 minutes, grosse conne.

Depuis, je crois qu’elle me fait un peu la gueule.

Après, avec moi, il ne faut pas jouer au petit jeu du « qui va tenir le plus longtemps sans parler à l’autre ». Tu as le temps de mourir que je joue encore.

15 h 20 : puisque maintenant, il n’est plus possible de dire un truc sans offenser quelqu’un, autant offenser tout le monde. Allez tous vous faire foutre.

16 h 00 : la cheffe me gonfle. Je lui avais dit que ça ne marcherais pas son truc de travailler en équipe. Surtout que mon équipe à moi, c’est Audrey et Philémon. Enfin, l’avantage de travailler en équipe, c’est que s’il y a une connerie de faite, tu peux accuser quelqu’un d’autre. Mais, elle n’en fait qu’à sa tête, parce que parait-il, elle est cheffe. Je lui ai quand même dit : « Sinon, il y a un truc qui s’appelle la remise en question. Tu devrais essayer, c’est grave bien ».

18 h 00 : je suis à la salle de sport. J’essaye une nouvelle machine. Je l‘utilise depuis une demi-heure. Elle est trop bien. Il y a des M&M’s, des Twix, des Bounty. Et même des chips aussi.

19 h 30 : ce week-end j’ai dit à mon mec « Au quotidien, traite-moi comme une princesse. Le soir venu, baise moi comme une salope ». Je lui ai dit aussi « je te promets d’être toujours à tes côtés, ou bien sous toi, ou même sur toi » Avec lui, j’ai envie de faire des gestes pas trop barrières.

20 h 00 : le déconfinement, de toute façon, c’est une fête commerciale de plus. Je n’aime pas les fêtes commerciales. Sauf la Saint-Valentin. C’est l’occasion de se faire sauter.
La Saint-Valentin, c’est le jour où les hommes trompent leurs maîtresses avec leurs femmes. Déjà, parce qu’ils sont obligés ce jour-là. Et puis surtout, parce que leurs maîtresses sont également occupées avec leurs maris.
Sinon, j’aime bien halloween aussi comme fête commerciale. Les gamins adorent se faire peur. J’en profite pour mélanger des laxatifs aux bonbons pour ceux de l’immeuble qui viennent sonner chez moi. Comme ça, ils peuvent se chier dessus. Ça fait chier aussi leurs cons de parents qui les font aller sonner chez les autres.
Halloween, c’est aussi l’occasion de se débarrasser des médicaments périmés, qui encombrent nos armoires à pharmacie.
Sinon à la Saint-Valentin, un jeu rigolo. Tu entres dans un resto au hasard. Tu choisis un couple d’amoureux, toujours au hasard. « Eh, tu fais au mec, espèce de salaud, tu me trompes. Je croyais que c’était sérieux entre nous ». Et puis tu pars en faisant semblant de pleurer. Comme je ne suis pas trop salope, je reviens après pour leur dire que c’était une blague. Au bout d’un quart d’heure.

19 h 30 : je commande ma pizza chez Deli verrou.

20 h 30 : ma pizza arrive enfin au bout d’une heure. Je paye. Le type attend devant ma porte en me regardant d’un air niais. Je lui dis :
- Tu attends quoi ?
- Ben le pourboire, ça serait sympa.
- Ça va pas non ! Je ne vais pas filer un pourboire pour un truc arrivé froid qui était censé arriver chaud. En plus la pizza, à la base, c’est chelou. Un truc rond, livré dans une boite carrée, qui se mange en triangle. C’est un plan de pervers, j’en suis certaine. Estime-toi heureux que je ne porte pas plainte contre toi pour propositions indécentes et harcèlement sexuel.

Et je lui ai claqué la porte au nez.

20 h 35 : livreur de pizza, c’est un des métiers les plus durs quand même. Toute la journée, tu les vois, tu les sens et tu ne peux pas les manger.

22 h 00 : aviez-vous déjà réfléchi à ça ? Quasiment chaque main que vous serrez (enfin, vous seriez avant le virus), a déjà serré une bite ! On n’y pense jamais à ça !

23 h 00 : les films d’horreur devraient comporter un bêtisier à la fin, pour aider les gens à se détendre avant d’aller se coucher.

23 h 10 : je repense à mon week-end et à la levrette d’amour que j’ai eu. Une levrette d’amour, c’est un peu comme une lettre d’amour, mais avec des mots qui claquent...

23 h 15 : je me prends un café. Il parait qu’il faut éviter le café le soir. Ça excite. Bof, mon ex avait plus d’érections en allant sur Youporn que sur le site de Jacques Vabre.

23 h 30 : j’envoie un SMS à mon mec avant de m’endormir, « les menottes ça compte comme lien affectif ? »
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Mardi 23 mars 2022 :

7 h 30 : déni, colère, marchandage, dépression, acceptation : les cinq phases du réveil.

8 h 00 : je viens de changer d’ange gardien. Le premier a fait un burn-out.

8 h 15 : tu mets ton pied droit sur la balance, tout va bien. Tu mets le pied gauche, tout se barre en couilles. Mais il pèse combien ce putain de pied gauche à la fin ? De toute façon, il est toujours là pour foutre la merde lui. Il a mauvaise réputation, mais ce n'est pas par hasard.

9 h 00 : un mort-vivant, c’est un oxymore, mais un occis mort, c’est un pléonasme. Vous me suivez ?

9 h 30 : ce matin, j’ai croisé mon envie de travailler en partant de chez moi. C’est confirmé, on ne pas du tout au même endroit.

9 h 55 : j’arrive au bureau. Je lance à la cantonade dans l’open space :
- Pour votre sécurité, veuillez ne pas me faire chier aujourd’hui. Cordialement,
10 h 00 : j’aimerais savoir quand HDS va faire faillite. Parce que je ne vais pas pouvoir écrire des conneries toute ma vie.

10 h 15 : je lis un article dans Voicivoilà. Kate Mideul machine a fermé elle-même la porte de sa voiture. Elle épate tous les Anglais. Quel peuple vraiment impressionnable !

10 h 30 : Audrey me demande :
- Tu prends quoi comme contraceptif toi ?
- Bah, la pilule, que je dis. J’ai un mec, on ne va pas s’emmerder avec des préservatifs.
- Et moi qui suis célibataire, tu me conseilles quoi ?
- Euh… Un simple démaquillant devrait suffire.

13 h 30 : je déjeune avec ma copine Emma (petite salope dans mon répertoire)... Au resto, on commente sur les gens assis aux autres tables :
- Elle est moche, mais ses escarpins sont canons !

Avec Emma, on critique, mais on est toujours justes. On est des commères équitables.


14 h 30 : je suis momentanément à cours de conneries. Veuillez patienter, ça va revenir.

14 h 40 : le ridicule ne tue pas. Ben, il devrait ! Au moins une personne pour l’exemple. Je propose Audrey.

14 h 45 : je suis absolument contre les cinq fruits et légumes par jour. Moi, après le citron et l’orange dans le rhum, j’ai plus d’idées.

15 h 00 : ma nièce (14 ans) m’envoie un SMS : « Tata, mes parents sont trop chiants. J’en ai marre. À ton avis, j’ai été adoptée ? » Après réflexion, je réponds : « Tes parents n’ont mis l’annonce sur le Bon Coin hier seulement, faut attendre un peu ». Elle me répond : « LOL c’est malin, n’importe quoi ». Je réponds : « Mais non, tu n’as pas été adoptée, connaissant bien ta mère (ma sœur donc), c’est une certitude. Et puis s’ils avaient adoptés, même s’ils manquent de goût, tes parents ne t’auraient pas choisi toi ! ».

16 h 00 Audrey, cette conne, trouve que ma jupe Desigual fait trop bariolé. Je lui dis :
- Porte plainte contre Desigual- Pour quel motif ? Qu’elle me fait.
- Tous, je réponds.

16 h 05 : eh les lecteurs ! J’ai parlé de vous à mon psy. Il veut vous voir. Tous !

16 h 45 : je ne suis pas xénophobe, mais les moustiques en Moustiquie et les mouches en Mouchie.

19 h 00 : on râle souvent après les vieux qui viennent faire leurs courses à 19 heures. Mais peut-être qu’ils sont partis de chez eux vers 9 heures trente, le matin !

19 h 10 : conseil beauté (secrets de meuf) : c’est mieux d’arriver en retard que d’arriver moche.

19 h 45 : cinq fruits et légumes par jour. Ils me font marrer avec ça. Moi à la troisième pastèque, je cale.

20 h 30 : de ma fenêtre, je suis en train de détruire le canapé en cuir des voisins d’en face avec un pointeur laser et leur chat enfermé à l’intérieur.

22 h 00 ce soir, je lis une histoire de CNC4255 sur Histoires de Cul (voir le précédant épisode). Le mari candau veut organiser un gangbang avec 7 nains. C’est le fantasme de sa femme. Il n’en trouve que 6. Sa femme lui fait la gueule, le gangbang est annulé, ils vont se coucher.

Sinon, il y a Chris71, sur HDC. Un texte par jour, de la constance. J’aime bien !
Et puis, il y a les histoires d’Olga aussi. En fait, ce ne sont pas des histoires. C’est des bios. Sur des personnages de la mythologie par exemple. Et puis sur les grandes séductrices. Un jour Olga fera peut-être une bio de moi. Nina Baudelaire, la scandaleuse. Ça sonne bien. De toute façon, au fond de moi, je sais qu’un jour, je serai célèbre. On écrira des articles sur moi. J’aurai un agent pour ne pas être emmerdée par les journalistes. Je signerai des autographes. Enfin, selon mon humeur, je crois que la plupart du temps, j’enverrai les gens se faire foutre. Ou bien, je prendrai une connasse qui me ressemble pour signer à ma place.
Puis je ferai des galas, des concerts de 100000 personnes, où même le tout Paris s’étonne, et se lève pour prolonger le combat. Mon public se prosternera. Puis quand j’en aurais assez d’être leur idole, je remonterai sur scène comme dans les années folles, je ferai pleurer les yeux, je ferai mes adieux. Et puis l’année d’après, je recommencerai, et puis l’année d’après …
23 h 30 : en fait Cyril, c’est mon insomnie préférée. Quand un mec vous obsède à ce point, pas de doute, le cœur est touché.
Au lit, j’ai peut-être l’esprit sale, mais le cœur romantique.

23 h 55 : une levrette sans fessée, c’est un peu comme une raclette sans fromage. Sans goût quoi.

00 h 05 : j’envoie un SMS à mon mec : « Bisous dans ton slip ».

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Mercredi 23 mars 2022 :
7 h 30 : je suis népuisée. C’est comme épuisée, mais de naissance.

8 h 02 : et si on instaurait un couvre-feu plutôt le matin ? Avant 11 heures par exemple.

9 h 25 : je récupère ma voiture. Des oiseaux ont chié sur le pare-brise. Si les oiseaux se cachent pour mourir, force est de constater, qu’ils n’ont pas la même pudeur quand il s’agit de chier.

9 h 45 : Audrey me prends la tête dès que j’arrive au boulot avec ses conneries. Avec la cheffe qui râle, parce que je suis en retard, ça fait la stéréo. Je leur fais :
- Stop ! Pause ! Je m’installe. Ne commencez pas à m’ambiancer !

Elles l’ont mal pris.

9 h 55 : une fois, j’appelle mon ex depuis la chambre en lui disant que je suis toute mouillée. Vous savez quoi ? Ce con m’a apporté mon peignoir.

10 h 00 : avez-vous remarqué que sport, ça rime avec mort ? Et courir avec mourir ? Moi si !
De toute façon, j’ai essayé le sport. Je préfère baiser.

10 h 25 : Audrey fredonne tranquillement derrière son écran en face de moi. Je la trouve très zen pour quelqu’un qui va se faire fracasser la tronche par une agrafeuse dans deux minutes.

11 h 30 : je lis un article dans Elle, « pain au chocolat ou chocolatine, une pâtisserie tokyoïte a tranché, elle les appelle chocolatines ». Ah ouais ? De quoi ils se mêlent les samouraïs ? On va appeler les sushis, poissons à la con ou poissons pouraves, ils vont faire moins les malins ! On ne rigole pas avec les pains au chocolat. Non, mais oh ! Connards de pâtissiers japonais.

11 h 45 : Philémon (dit tête de bite), vient me parler. Je crains le pire. Mais non, finalement, j’éclate de rire. Il s’est fait arnaquer sur Internet. Il a dépensé 150 euros pour un agrandisseur de pénis. Ils lui ont envoyé une loupe. J’ai du mal à reprendre ma respiration, je manque de m’étouffer de rire. Tête de bite fait la gueule.

14 h 00 : j’envoie un SMS à mon mec depuis mon bureau : « Tu reviens quand ? Non, parce que les siestes sans toi, c’est franchement nul ».

14 h 30 : le terrorisme ! Le problème serait réglé depuis longtemps, si les Avengers ou Batman n’étaient pas tout le temps en train de tourner dans des films.

14 h 45 : je vais faire pipi. Arrivée dans les WC pour filles, je tombe sur Audrey qui se met du rouge à lèvres, la bouche en cul de poule. Devant la glace, elle me dit :
- Chava mon maquillache là ? (Si ! Quand on parle la bouche en cul de poule, on articule comme ça, même Audrey).
- Non, que je lui réponds- Quoi, qu’elle me fait.
- On te voit encore un peu.

15 h 00 : la cheffe fait une réunion vachement importante. La direction a constaté trop de retards le matin. Je déteste quand elle parle à tout le monde et qu’elle me regarde droit dans les yeux.

16 h 30 : le vrai Saint-Valentin a été torturé et décapité en l’an 273. Le 14 février, on célèbre donc la mort d’un saint homme dans d’horribles souffrances. J’espère avoir remonté le moral des célibataires en mal d’amour, grâce à ces quelques précisions historiques.

18 h 00 : ma copine Léa (la moche, dans ma liste de contacts) est enceinte ? Ça va être une fille.

- Tu vas l’appeler comment ? Que je lui demande.
- Cléophée, qu’elle répond.
- Mais pourquoi vous faites ça ?
- Quoi, elle me fait.
- Donner des prénoms à coucher dehors à vos gosses ! Cléophée, mais ça n’existe pas.
- Non, mais on ne veut pas que notre enfant ait le prénom de tout le monde.
- Et sinon, si ça avait été un être humain ?

Elle me fait la gueule. Non, mais c’est quoi le délire chez les bobos de donner des prénoms ridicules ou des prénoms de vieux à vos gosses ? Va te balader dans un parc (déjà, je te le déconseille.), tu vas en entendre des vertes et des pas mûres. Ferdinand, Gustave, Appolin, Basilien… Sinon, il y a les fruits et légumes, Myrtille, Fraise des Bois, Courgette ! « Courgette, cesse de jouer avec ta morve, s’il te plaît, Maman n’est pas contente ». Tss !

19 h 30 : je sais pourquoi les régimes que je fais foirent toujours. Je veux en faire deux à la fois. Avec un seul, je n’ai pas assez à manger.

20 h 05 : je reçois un SMS de ma copine Adeline (la pouffe dans mon répertoire) : « c l’annif d’Élodie la semaine pro, je lui achète rien à cette salope ». Les gens qui disent « bon annif », au-delà du fait que vous êtes un peu cons, est-ce que vous dites aussi « huile d’olif » ou « locomotif » ?

23 h 45 : j’envoie un SMS à mon mec :
« Une envie pressante de me faire presser conter le mur »
Il m’envoie un smiley qui tire la langue. Je réponds :
« J’ai besoin d’un gros câlin, mais un petit cuni ferait l’affaire » puis « à condition que tu m’arraches mes vêtements avant ».

Il était comme fou. Tout est calculé. Il rentre samedi matin. Il faut avancer ses pions au fur et à mesure. Je l’achève avec un « J’aimerai que tu fasses ronronner la chatte ».

Qui sème la tempête récolte la levrette.


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Jeudi 24 mars 2022 :
7 h 35 : cette convention de quitter son pyjama en pilou et ses grosses chaussettes en laine, le matin, pour aller bosser, je n’accroche pas trop.

7 h 40 : la vie est mal faite. Le matin, on devrait avoir une bande-annonce de notre journée, pour voir si se lever vaut le coup.

8 h 00 : conseil beauté (secret de meuf) : pas besoin de thérapeute quand on a une bonne esthéticienne.

8 h 15 : « Qu’est-ce que je vais me mettre aujourd’hui ? ». Je suis dubitative devant mon dressing. Ah oui, je ne vous ai pas dit ! Mes sex-toys sont rangés sur l’étagère du milieu.

9 h 30 : en route pour le travail. Bien que je connaisse parfaitement le chemin, je me paume trois fois. C’est pour bien faire comprendre à la pétasse qui parle dans mon GPS, qui commande.

9 h 45 : deux ans qu’on n’est plus obligés de faire la bise aux cons au bureau. Ça a du bon le covid finalement.

9 h 50 : les gens qui me parlent le matin, sachez que je ne m’aime pas moi-même avant mon troisième café.

10 h 00 : il parait qu’une hirondelle ne fait pas le printemps. Elle ne fait pas les spaghettis bolognaises non plus. En fait, ça ne branle pas grand-chose une hirondelle.

10 h 10 : je me suis fait tester la patience. Je suis négative
10 h 30 : ce matin Audrey parle sans arrêt. Je ne l’écoute pas. De temps en temps, une bribe pénètre mon cerveau. En général, c’est des conneries. Je laisse faire, je ne dis rien. Argumenter et débattre avec Audrey, c’est comme regarder un porno pour l’intrigue et le scénario.

11 h 00 : je lis Femme actuelle. D’après une étude récente, avoir des pensées cochonnes aide à améliorer la mémoire.

14 h 30 : il faut que j’arrête de donner des surnoms ridicules aux gens du bureau. Je ne me souviens plus du prénom de Barbie Salope. Faut que je demande à zéro neurone, à gros cul ou à face de pet.

15 h 00 : je me fais chier derrière mon bureau devant mon ordi.

15 h 01 : au lit, il est 6 heures, tu fermes les yeux cinq minutes, il est 7 heures 30. Au boulot, il est 15 heures, tu fermes les yeux cinq minutes, il est 15 heures 01. C’est ce qu'Einstein a essayé d’expliquer (Mal ! Personne n’a rien compris.) avec son E=MC2. Aucune pédagogie ce mec. C’est pourtant assez simple comme truc.

15 h 45 : un jour, dans la rue, je dis à mon ex :
- Tu as vu le chien, là, il est agile. Il arrive à se lécher les couilles.
- J’ai toujours rêvé de pouvoir faire ça, il me dit.
- Tu n’as pas peur qu’il te morde ? Que je fais.

Il a fait la gueule.

16 h 00 : qu’est-ce qu’on devient niaise quand on est amoureuse, quand même. L’amour, c’est quand tu es pathétique, mais que tu n’en as rien à foutre. C’est un beau sentiment en fait !

16 h 05 : je dis à Audrey : « On est d’accord qu’un lampadaire, c’est une lampe à une seule bosse ». Depuis vingt minutes, elle cogite. J’ai la paix.

17 h 15 : il y a des jours, je ne veux pas de mari, ni de gamins plus tard. Je veux être la tata bombasse, qui passe son temps à voyager et qui ramène des cadeaux à tous, sous le regard médusé de la famille et de leurs vies pathétiques.

18 h 00 : depuis que je suis avec Cyril, je fais une cure de bitamine. En fait, ce sont des barres énergétiques. Je vous explique comment ça marche. Alors, vous prenez… Oui, euh, bon, passons…De toute façon, avant lui, c’était un peu l’état d’urgence dans ma culotte.
Mon endroit favori ? Dans ses bras. Après, moi, je suis une affaire au lit. Je fais des choses assez peu recommandables, mais attention ! Avec beaucoup de style
18 h 45 : à la boulangerie, je demande une baguette. La vendeuse me fait :
- Pas trop cuite ?
- Si, je suis crevée, que je dis.
- Non, la cuisson, qu’elle me fait.
- Euh… Saignante, que je dis.
- Vous vous moquez de moi, j’espère, qu’elle me fait.
- Bah oui, c’est évident, vous me prenez pour une conne ?

19 h 00 : mon ex, quel con. Il m’envoie ses vœux au mois de mars en me disant que je lui manque toujours. Cet abruti rajoute « Moi aussi, je te manque ? ». Les gens qui pensent que je ne peux pas vivre sans eux me feront toujours rire. Sans déconner, tu t’es pris pour qui ? Mon frigo ?

20 h 00 : l’autre jour, je gardais ma nièce et mon neveu (8 et 5 ans). Ma sœur et son mari sortaient et la baby-sitter les avait lâchés. J’ai fait des œufs à la coke. Les gamins ont rangé leur chambre pendant 10 heures.

20 h 15 : avec Médor mon chat, on dîne. Lui des croquettes au poulet, moi une barquette au poulet. On sonne :
- Qui viens nous emmerder à cette heure, râle Médor.

Dans le judas, je vois les témoins de Jéhovah de la dernière fois. Le coup de la partouze, ça ne va plus prendre (voir le 1e épisode). J’ouvre la porte et je me mets à chanter à tue-tête :
- Si t’es fier d’être Jéhovah, frappe dans témoins…
Ils se sont barrés.

21 h 00 : les voisins ont un bébé. Il chiale toute la nuit, toute la journée, toute la soirée. Les bébés qui chialent quand ils sont fatigués, je ne comprends pas le concept. T’es fatigué, eh bien, tu dors ! Pourquoi tu pleures ? On dirait que c’est de ma faute !

22 h 30 : un soir, je demande à mon ex :
- Tu peux fermer la lumière ?
- On dit éteindre la lumière.
- Tu peux éteindre ta gueule ?

23 h 30 : j’envoie un SMS à mon mec : « Démonte mon cul, pas mon cœur ». Maintenir la pression ! Toujours !

23 h 55 : j’ai du mal à m’endormir. Un truc me turlupine. Je n'ai pas la réponse. Ça m’énerve. Les zoophiles comptent aussi les moutons pour s’endormir. Du coup, ça les excite. Du coup, ils ne dorment pas. C’est mal foutu, je trouve.


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Vendredi 25 mars 2022 :

7 h 45 : conseil beauté (secret de meuf) : pour être belle à l’intérieur, mangez du maquillage.

8 h 00 : en ce moment, je suis fatiguée d’être fatiguée. Et je vous assure que ça me fatigue.

9 h 50 : j’arrive au boulot (en retard). Je me sens comme Alice au pays des connards.

10 h 05 : je repense à mes vacances d’il y a dix ans avec un de mes ex. Amour dans les dunes, grain de sable dans la lune.

10 h 15 : le selfie n’est que l’expression du fantasme de soi à travers le prisme existentiel du regard supposé des autres. Un truc de connasse quoi.

10 h 30 : ne cherchez pas un sens profond dans mes messages. Mais ne croyez pas non plus qu’ils en sont dénués. Débrouillez-vous avec ça.

10 h 50 : je dis à Audrey :
- Vas-y, raconte-moi ton accident !
- Quel accident, qu’elle me fait.
- Mais allez ! Raconte !
- Je n’ai jamais eu d’accident.
- Tu me fais marcher ! Tu veux me faire croire que tu es née avec cette tête-là ?

11 h 00 : l’autre jour, je demande à mon mec :
- C’est quoi ton rêve ?
- Te faire l’amour sous la pluie, et toi ?
- Qu’il pleuve pardi !

Qui sème l’amour, récolte la levrette.

11 h 30 : ce con de truc machin chose, qui a écrit un jour « ce qui ne me tue pas, me rend plus forte ». Va bien te faire foutre. Cordialement,
14 h 30 : un jour, j’envoie un SMS à mon ex :
- Chéri, le robinet de la cuisine fuit, tu pourras le réparer ce soir ?-- Je ne suis pas plombier !
- Chéri, laisse tomber, le voisin est passé réparer le robinet.
- Ça t’a coûté cher ?
- Non, soit je lui faisais un gâteau, soit je couchais avec lui- MDR et tu as fait quoi ?
- Je ne suis pas pâtissière !

15 h 30 : un jour, un con me demande dans un bar, où je buvais un verre tranquille avec deux ou trois copines :
- Tu veux coucher avec moi ?
- Non- Et si tout le monde mourrait et qu’il ne restait que moi ? Tu coucherais avec moi ?
- Non- Pourquoi ?
- Ben parce que je serais morte aussi.

Logique !

16 h 00 : en regardant (pas en écoutant hein !) Audrey parler dans le vide, je me dis qu’en règle générale, il ne faut pas donner la parole aux cons. Ils refusent toujours de la rendre.

17 h 00 : mon ex, il est vraiment trop con. Lors du premier confinement, dès qu’il voyait une infirmière dans un film X, il se lavait et il applaudissait.

18 h 30 : ce soir, je vais essayer de faire l’amour par télépathie. Messieurs, si vous avez une érection subite, c’est moi.

18 h 45 : j’aime me mettre en danger. Sortir de ma zone de confort, le frisson du risque quoi. Là, je suis chez Auchan avec un sac Carrefour.

20 h 15 : aux infos, Yvan Delamousse nous dit que le gouvernement va mettre des jauges pour limiter les rassemblements collectifs. Vous en connaissez-vous des rassemblements individuels ? Bande de cons.

21 h 30 : il y a Gilbert Montagné à la télé. Il est rigolo, je l’aime bien. Sous les sunlights des tropiques, Lalalala. Je me suis dit que quand même, celui qui avait convaincu les aveugles de porter des lunettes de soleil est un sacré commercial.
«On va s’aimer sur un bateau, dans un avion… Lalalala».

22 h 00 : l’autre jour, mon neveu (5 ans) m’a parlé d’une souris verte qui trempée dans l’huile se muterait en escargot, mais chaud l’escargot. Ce gamin n’est pas complétement équilibré, je pense.

23 h 55 : j’envoie un SMS à mon mec : «Demain, tu viens ! Je veux une hypoglycémie de câlins et de bisous ».

00 h 35 : il me répond : « Désolé ma puce, je me suis endormi, pas pu te répondre avant, je m’en veux ».
Je réponds : « Pas grave mon minou, ne sois pas trop dur avec toi-même, sauf en cas d’érection bien entendu ».
C’est la première fois que je suis si coulante avec un mec. Un signe ?

Mon ex, je me souviens un jour où lui aussi était en déplacement, li m’envoie un SMS :
- C’est fini !
- T’es sérieux là. Après tout ce qu’on a connu ensemble ! Me l’annoncer par SMS, salaud ! De toute façon, si tu veux tout savoir, j’ai couché avec ton meilleur pote. Et avec l’autre-là, celui que t’aimes pas. Et avec le voisin du dessous aussi.
- Euh, je parlais du film là.


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Samedi 26 mars 2022 :

9 h 30 : on est samedi. C’est Cyril qui vient à Paris ce week-end. Il sera là vers midi, mais grasse matinée annulée. J’ai oublié de débrancher le chat.

10 h 00 : bon, j’arrête ce journal. Foutez-moi la paix à la fin.


Chut, on s’aime et puis c’est tout.

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Texte coquin : Le journal de Nina Baudelaire 2 : l'aventure continue
Histoire sexe : Une rose rouge
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