LE JOURNAL DE NINA BAUDELAIRE, épisode 6 – NINA VEUT MOURIR SUR SCENE

- Par l'auteur HDS Laetitia sapho -
Auteur femme.
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Récit libertin : LE JOURNAL DE NINA BAUDELAIRE, épisode 6 – NINA VEUT MOURIR SUR SCENE Histoire érotique Publiée sur HDS le 11-03-2023 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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LE JOURNAL DE NINA BAUDELAIRE, épisode 6 – NINA VEUT MOURIR SUR SCENE
Salut les cons, c’est Nina ! Nina Baudelaire, vous vous souvenez ?

Oui, vous vous souvenez. Je vous ai manqué ? Oui, je sais, c’est long quand je ne suis pas là…
Nina, vous en avez rêvé, Nina exauce votre souhait… Eh les lecteurs, me revoilà.
Bon, il vous reste deux souhaits maintenant. Ne gâchez pas.

Et voilà donc, le sixième volet de mon fameux journal que l’on s’arrache un peu partout.

Sinon, j’ai une devise maintenant :
Un peu bonnasse
Limite bombasse
Très très connasse
Quelques fois pétasse
Mais toujours avec une pointe de classe
Tout moi quoi.




LUNDI 13 FEVIER 2023 :

7 h 30 : en raison d’un manque d’intérêt total, lundi a été annulé. Je retourne me coucher.

7 h 35 : hein ? Quoi ? C’est pas comme ça que ça se passe ? Faut que je me lève ?

7 h 36 : il est 7 h 36, je me lève à 40.

7 h 41 : zut, il est 41, du coup je me lève à 45…

7 h 50 : …

8 h 05 : mon premier café le matin, c’est juste pour me rappeler qui je suis et comment je m’appelle, alors ne me poser pas de questions.

8 h 30 : alors attention, celle-là, elle est gratinée… je vous aurais prévenus, elle dépote. Le lundi, c’est comme la sodomie. Sans préparation préalable, on s’y fait, mais ça pourrait mieux passer. Je vous avais prévenu.

9 h 30 : je pars au boulot, je vais être en retard. Je devrais y être à cette heure-ci. On s’en fout en fait. Ce matin, j’ai pris la résolution d’être gentille avec tout le monde. Puis en sortant de chez moi, sur le palier, j’ai croisé ma voisine la morue.

9 h 55 : j’arrive au boulot. Je croise Charlotte de la compta devant l’ascenseur. Elle arrive en retard comme moi. Pendant qu’on monte, je lui dis pour meubler :
- Ça va tes enfants ?
- Bah, mon premier à un gros rhume, mon deuxième à la gastro et ma troisième, la varicelle.
- Oh la la… que je dis.
- Quoi, qu’elle fait.
- Elle est dure ta charade.

10 h 00 : j’arrive dans l’open-space. Personne ne moufte, même la cheffe. Ils savent maintenant qu’ils doivent la fermer quand j’arrive. Je me dis que si seulement on pouvait dérencontrer certaines personnes, ça serait plus pratique.

10 h 01 : non, mais j’ai conscience d’être borderline. Des fois, je m’outre moi-même.
10 h 15 : je regarde mon profil Tinder, que je n’ai pas ouvert depuis que je suis avec Cyril. J’ai 175 touches avec des mecs. Les morts de faim. Ça a un côté rassurant, quand même. Bon, après, moi, les plans-cul, j’y ai jamais vraiment cru. Ça sent l’arnaque. Encore un truc pour se faire baiser ça, c’est certain.

10 h 20 : cette semaine est interminable. Je n’en vois pas la fin.

11 h 00 : J’émerge de mon coma artificiel matinal. J’envoie un SMS à ma copine Emma. J’ai rien de précis à lui dire. Juste « Coucou, ça va + smiley sourire». L’amitié, c’est tout de même étrange. Il y a sept milliards de crétins sur la terre et toi, tu choisis trois ou quatre d’entre eux et tu te dis « eux, ce sont mes crétins préférés ».

11 h 30 : à la machine à café, la conne de Marie Astrid se la joue en racontant à Audrey et à Philémon qu’elle est, je la cite, « parfaitement et totalement bilingue français-anglais » :
- Je ne vois pas où est l’exploit, que je dis. Moi, je parle trois langues.
- Ah bon ? Lesquelles ? me demande Audrey.
- Le français, le second degré et les sous-entendus. Qui me paye un café ? Je n’ai pas de monnaie ?

11 h 45 : quand ils sont petits, les garçons tirent les cheveux des filles qu’ils aiment bien. Quand ils sont grands aussi d’ailleurs. Mais ça s’appelle une levrette.

13 h 00 : c’est fou ce que l’on peut faire par amour. Là, par exemple, à la cantine, je viens de reprendre trois fois des frites, par amour pour les frites.

14 h 00 : je viens de lire un article vachement intéressant dans Top Santé. Il parait que l’acte sexuel prolonge l’espérance de vie. Alors toi, Aurélien Lepneu et toi Bastien Dumoulin, vous qui n’avez pas voulu sortir avec moi et donc coucher avec moi, en terminale en 2005/2006, vous aurez ma mort sur la conscience. Sales cons.

14 h 15 : mon frère, ce con, il a revendu en douce le cadeau de Noël que je lui ai fait. Il a mis une annonce sur le Bon Coin. Je l’ai grillé cet abruti ! Par pure vengeance, je lui ai racheté sous une fausse identité pour lui réoffrir pour son anniversaire. Connard !

14 h 30 : j’ai acheté un aspirateur robot. C’est bien, il passe l’aspirateur pendant que moi je ne glande rien. Tu as juste à lever les pieds de temps en temps quand il passe devant le canapé. Bon, parfois il a des bugs. Il aspire n’importe où, repasse cinq fois au même endroit, insiste à des endroits où franchement on attend rien de lui. Bref, on dirait un mec qui ne sait pas faire un cuni.

14 h 35 : ça vous arrive d’être pré-saoulés ? Genre, une personne que vous ne connaissez pas encore, mais vous savez qu’elle va vous saouler et ça vous saoule déjà. Moi, ça m’arrive souvent.

14 h 45 : moi, je pense que le sexe, c’est comme le street-art, c’est mieux contre un mur.

15 h 00 : oh, je ne vous ai pas dit ! J’ai perdu quatre kilos ! Mon secret ? Avec Adriana Karembeu, on se ressemble un peu en fait. Pas que physiquement d’ailleurs. On ne mange que des choses qu’on aime pas. C’est « Comme j’aime », sauf que j’aime pas. Là, je crois que j’ai perdu la moitié des lecteurs. Si ! C’est « Comme j’aime pas » ! Bon, laissez tomber… Ils sont cons, j’te jure !

15 h 10 : un jour, mon ex m’a demandé :
- Pourquoi t’es avec moi ?
- Parce que t’es drôle pardi…
- Ah bon ! Je croyais que c’était parce que j’étais bon au lit…
- Tu vois que tu es drôle !

15 h 12 : un autre jour, il me demande :
- Pour toi, quelle est ma qualité principale ?
- Attends, laisse moi chercher. Il doit bien y en avoir une !
- Ah ouais, d’accord, c’est agréable…
- Mais putain… Aide-moi à chercher au lieu de faire la gueule !

15 h 30 : l’autre jour, je dis à la connasse de la banque :
- Je voudrais ouvrir un compte joint, c’est possible ?
- Oui, c’est possible, avec qui voulez-vous l’ouvrir ?
- Avec quelqu’un qui a de la thune, c’est mieux. Y’a une liste ?

15 h 45 : vous qui ponctuez toutes vos (mauvaises) blagues par « ok je sors », le mieux c’est que vous n’entriez pas. Restez dehors, ça sera parfait.

15 h 50 : j’aime bien philosopher moi. Tiens par exemple, la notion d’enfer ! L’enfer c’est quoi ? Les autres ? Pas que… en partie oui, mais c’est un peu simpliste. Sartre était un peu superficiel tout de même. Soyons plus précis, développons. L’enfer, c’est une plage sans cocktails, sans transats, où tu es allongée sur ta serviette à même le sable, pire sur les galets, mais avec plein de gosses qui braillent autour. Et où des connasses racontent comment s’est passé la naissance de leur premier enfant.
16 h 00 : je m’éclipse du boulot pendant que la cheffe est chez le dirlo. A cette heure, j’évite le gros des embouteillages. Le top 3 des phrases que je dis au volant :
1- Avance connard.
2- Oh ta gueule !
3- Dis pas merci surtout.

16 h 30 : alors si je comprends bien, je dois débrancher ma box, mon chargeur de téléphone, ma télé, baisser le chauffage de deux degrés et ensuite, je dois prendre un crédit sur quinze ans pour acheter une voiture électrique ? C’est ça le projet ?

16 h 45 : conseil pratique pour la vie de tous les jours. Notez, c’est important… Toujours vérifier que vous avez raccroché avant de traiter votre interlocuteur de trou du cul.

17 h 30 : je divise le monde en deux catégories :
1- Mes amis, mes cons à moi quoi.
2- Les cons des autres, que je ne supporte pas.

18 h 00 : je sors du monop où je suis allée faire quelques courses. Je croise ma copine Deborah. J’ai pas le temps de me cacher. Va falloir que je lui cause. On ne rencontre pas toujours les gens par hasard. On les rencontre aussi parce qu’on a la poisse.

19 h 45 : je viens d’avoir ma copine Emma au téléphone, pendant une heure. On a trouvé quatre solutions à zéro problème.

20 h 00 : mon mec, je l’aime pour ce qu’il est. Sa personnalité quoi. Mais sa bite, c’est quand même un joli bonus.

20 h 45 : avez-vous remarqué que chaque phrase qui commence par « c’est pas pour être méchante », bah globalement, c’est pas pour être gentille non plus ?

23 h 00 : je baille. Certainement mon corps qui m’avertit qu’il ne me reste plus que 10% de batterie.




MARDI 14 FEVRIER 2022 :

7 h 35 : je viens de me réveiller. Je déconseille.

8 h 00 : supposons… je réfléchis à voix haute là… Si tu dors… Et que tu rêves que tu dors… Vous suivez là ? Tu dois te réveiller deux fois pour te lever ? Non, parce que ça expliquerait pas mal de choses sur mes problèmes matinaux.

8 h 30 : depuis la salle de bains, je crie à Cyril :
- Rejoins-moi sous la douche Chéri et viens me salir.

8 h 50 : hier, j’ai utilisé un shampoing pour homme. Le mien était vide. Depuis, j’ai un besoin irrépressible de me gratter l’entre-jambes et d’aller glander sur le canapé.

9 h 35 : je pars bosser. En sortant de chez moi, je croise un pote :
- Tu vas où, il me dit.
- J’vais au taf.
- Ahahahah, bon courage.
- ça va, j’ai dit que j’allais au taf, pas que j’allais travailler.

9 h 58 : j’arrive au boulot. Je balance à l’open-space :
- Je suis de bonne humeur ce matin. Profitez, ça ne va pas durer.
- Bonjour, me fait Audrey
- Ah ! Trop tard !

10 h 00 : aujourd’hui, j’ai mis un haut tellement décolleté, que je me déconcentre moi-même. Faudrait que je fasse attention quand même.

10 h 15 : non, mais je ne dis pas que le temps s’est rafraîchi. Je dis juste que j’ai croisé un moustique avec un col roulé. C’est peut-être ça aussi les effets du réchauffement climatique. Ou bien, c’est un moustique qui a écouté les conseils du gouvernement.

10 h 30 : je suis à la médecine du travail. Le médecin (un con !) me demande :
- Vous allez bien ?
- Ah non ! J’entends des voix, j’ai l’impression qu’on m’appelle, qu’on m’observe…
- Et ça vous arrive souvent ?
- Oui, principalement au travail.

10 h 45 : Cyrielle m’a envoyé un SMS « Coucou, t’es là ? ». Là, je suis en train d’essayer de me décider pour savoir si je suis là ou pas.

11 h 00 : je dis à Audrey :
- Non ! Je ne dis pas que tu es moche, je dis juste que si tu pouvais rester de dos quand tu me parles, ça serait mieux.

11 h 45 : une fois, j’ai fait une teckel. Alors, c’est comme une levrette, mais le mec était tout petit.

12 h 30 : je parle souvent de mes ex. En mal. Mais bon, tous les ex ne sont pas des mauvaises personnes. Regardez, moi par exemple. J’en suis la preuve vivante. Je suis une ex. Eh ouais ! Et je suis géniale.
Bon pour mon dernier ex, à part quelques coups de fil anonymes la nuit à sa nouvelle pouffe, quelques pneus crevés, on s’entend plutôt bien avec l’autre con.

13 h 45 : je reviens au boulot. Je suis allée chez le coiffeur à midi. Les collègues, enfin les cons de l’open-space, plutôt, n’arrêtent pas de me dire que ma nouvelle coupe me rajeunis de dix ans. Mais fermez là bandes d’abrutis. Je viens de me prendre quarante trimestres de cotisations en 30 secondes. Fait chier !

13 h 55 : quand une relation échoue, ce n’est pas seulement sa faute à lui. C’est la faute aux deux. A lui et à sa mère.

14 h 15 : en France, quand il y a deux centimètres de neige, c’est la cata. Remarquez, deux centimètres de moins, ça peut-être la cata.

14 h 30 : c’est la cerise sur le gâteau qui fait déborder le vase. De toute façon, la goutte d’eau qui fait déborder le fameux vase, ferait mieux d’éteindre l’étincelle qui met le feu aux poudres. La connasse ! C’est comme la cerise sur le pompon qui fait aussi déborder ce putain de vase.

14 h 50 : c’est la Saint Valentin… Demain, on va avoir le droit à toutes les connasses qui vont nous prendre la tête avec leurs « mon mec est parfait », parce qu’il leur a offert deux tulipes du jardin.

15 h 00 : pffff, on est que mardi et je suis déjà aussi fatiguée que le vibromasseur d’une nympho.

15 h 20 : je suis sur Doctissimo. Un mec raconte que son fantasme, c’est de faire l’amour avec des jumelles. Il est grave ! C’est quoi la prochaine étape ? Baiser avec une longue vue ? Se faire sucer par un microscope ? Une partouze avec des télescopes ? Se mettre un périscope ? Faut franchement être taré quand même.

15 h 45 : faut que je bosse un peu. La cheffe me lance des regards en coin. Je consulte ma boite. Chiant, mais pas trop fatigant. Cette manie dans le monde du travail de terminer ses mails par « cordialement » ! Derrière chaque « cordialement », il y a un « vas te faire cuire la raie du cul sur une grille de four ». Salutations distinguées….

16 h 00 : conseil pour une vie équilibrée et harmonieuse : positivez ! Aimez votre travail ! Dédramatisez ! Dites-vous chaque jour que c’est juste un hobby qui va vous permettre d’acheter des chaussures.

16 h 15 : j’ai eu une idée pour sauver l’économie du pays et renflouer les caisses de l’Etat. J’ai écrit à Macron. Même pas une réponse ! La politesse du mec, j’te jure… Elle était bonne mon idée, pourtant. Je lui ai conseillé de mettre en place un numéro surtaxé dédié à ceux qui voulaient l’insulter. Non, mais les politiques, ces gens-là sont dans leur bulle. Déconnecté de la vraie vie. Hors-sol !

16 h 30 : j’ai ma nièce (15 ans) au téléphone. Elle se plaint parce que la Wi-Fi fonctionne mal là où elle est. Je lui dis :
- Non, mais toi, tu n’as pas connu la belle époque. Moi quand j’avais ton âge, il y avait tout ! L’eau, le gaz, l’électricité. Et puis il y a eu 2005, l’union européenne…

16 h 50 : les cons qui klaxonnent dans les bouchons ! Vous voulez quoi ? Qu’on attende plus vite ?

17 h 30 : pourquoi ce sont les voisins les plus cons qui viennent tout le temps s’installer à côté de chez nous ? Un exemple ? Samedi dernier, il y avait une grosse teuf à la maison. Le con de voisin du troisième vient sonner vers une heure du mat’ :
- Soit vous arrêter votre musique de sauvages, soit j’appelle les flics, qu’il gueule quand j’ai ouvert.
- On ne peut pas transiger ? que je réponds. Je baisse à moitié le son et vous n’appelez qu’un seul flic ?
- Ne me prenez pas pour un con, gueule le con.
- Eh les filles… que je crie dans l’appart. J’ai un voisin casse-couilles là. Offrez-lui un verre, un rail de coke et venez le sucer, ça va le calmer !
- Si c’est comme ça, j’appelle les flics tout de suite, qu’il fait en partant. C’est honteux ! Qu’il rajoute même.
- Si vous appelez les flics pour ça, vous allez faire quoi quand mon chat va venir pisser sur votre paillasson ?

17 h 45 : je suis avec ma copine Cyrielle dans un magasin :
- Tu as vu Nina, comme les jouets anciens reviennent à la mode ?
- Ouais, j’ai vu. Hier soir, mon mec a utilisé ma bouche comme un bilboquet et mes fesses comme une toupie.
- Vas-y, raconte, qu’elle me fait.

18 h 30 : celle-là, c’est pour les initiés ! Est-ce que quelqu’un sait si Joséphine et Roger on réussit à avoir le bus de 18h 17 ? Une entrée à moitié prix et une consommation gratuite pour le prochain épisode du Journal de Nina Baudelaire, à ceux qui trouvent.

19 h 00 : ça sonne à la porte :
- Et merde, je fais.
En regardant dans l’œilleton, vu la dégaine des mecs, ça doit être des témoins de Jéhovah. Gagné :
- Avez-vous trouvé Jésus ? que me fait le premier en me tendant sa revue.
- Ne me dites pas que vous l’avez encore perdu, que je réponds. Vous pourriez faire un peu attention à vos affaires.
Et le leur claque la porte au nez. Médor mon chat était mort de rire.

19 h 30 : j’ai commencé à vouloir cuisiner un saumon au vin blanc. Au bout de six verres de vin blanc, je me suis mise à parler norvégien. Le saumon m’a répondu. On a sympathisé. On a pris l’apéro. Et on a rien mangé.

20 h 15 : moi, je dis que faire l’amour sans préliminaires, c’est comme manger un yaourt sans lécher le couvercle ou sucer la petite cuillère après.




MERCREDI 15 FEVRIER 2022 :

7 h 30 : je me lève. J’aimerais bien être quelqu’un du matin. Si j’vous jure ! Enfin, si le matin arrivait vers midi quoi.

8 h 00 : ça t’annonce 18 centimètres, ça t’annonce tenir longtemps. Et puis rien au final… La neige, c’est un mec comme les autres.

9 h 00 : du fait de la sobriété énergétique que nous a demandé d’avoir notre président, les épisodes du journal de Nina Baudelaire se feront sans lumière désormais. Merci de votre compréhension et de la gêne occasionnée.

10 h 00 : j’arrive au boulot.
Je croise le dirlo dans le couloir :
- Salut, tu vas bien, que je lui dis.
- Vouvoyez-moi , qu’il me fait, l’air pincé.
- Bah oui, je te vois, t’es pas transparent.
Là, je suis convoquée dans son bureau.

10 h 15 : je lis le journal (au bureau donc) :
Faits d’hiver (jeux de mot, vous comprendrez après (ou pas))…
« Ivre, un homme viole un bonhomme de neige et se gèle la bite. »
Bien fait !

10 h 16 : cette vague de froid là, ce n’est pas ce que l’on appelait l’hiver avant ?

10 h 18 : mercredi, jour des enfants. Mais c’est mieux sans.

10 h 20 : j’ai jamais compris pourquoi il y avait une fête des amoureux et pas une fête des haineux. Ce serait pourtant sympa d’envoyer une petite carte à ceux que l’on aime pas, avec écrit dessus « crève connard », par exemple. Moi, je propose la Saint Judas, où la Saint Lucrèce. Vous avez d’autres idées vous ?

10 h 21 : avez-vous remarqué que le Saint du 15 févier, le lendemain de la Saint Valentin donc, est Saint Claude. Et ça, tout le monde s’en fout. Pas de matraquage publicitaire là-dessus.

10 h 30 : un jour, alors que je venais de rompre avec mon mec de l’époque, ma copine Cyrielle me demande :
- Alors, pas trop dur ? Comment tu te sens ? Comment ça s’est passé ?
- Inoubliable, que je réponds.

11 h 00 : alors que je rêvasse derrière mon bureau, une mouche me passe sous le nez. Je claque des mains et la rate. Je déteste les mouches. La seule chose que j’aime bien chez les mouches, c’est quand elles frottent leurs pattes de devant l’une contre l’autre, comme des petites salopes comploteuses.

11 h 15 : des fois, c’est rare, mais j’aime bien faire ce que l’on me dit de faire. Juste histoire d’encore plus perturber les gens.

11 h 20 : je reçois un SMS. Les ex qui te recontactent quand tu es en couple, ça me rappelle ces vieilles chaussettes que tu retrouves en plein été quand tu es en tongs.

11 h 45 : hier soir, j’ai terminé la lecture du Kamasutra. Je ne veux pas vous spoiler la fin, mais les deux finissent chez l’ostéopathe.

12 h 00 : venir lire mon journal pour y trouver de la moralité, c’est peine perdue. C’est un peu comme visiter une maternité pour y trouver une pucelle, c’est perdre son temps.

12 h 15 : mon collègue Jean-Eudes se plaint d’avoir mal à la gorge. Je lui ai conseillé de fermer sa gueule. Apparemment, les angines, ça rend susceptible.

12 h 20 : je viens d’apprendre que j’ai gagné au super loto euro millions machin chose. Une grosse somme en plus ! Je n’ai pas joué, mais le mail du notaire ivoirien est formel. Je dois juste cliquer sur le lien et donner mon IBAN. Va te faire….

13 h 45 : je ne suis pas d’accord ! Je ne me suis pas cassé les pieds à devenir quelqu’un d’exceptionnel pour m’entendre dire que nous sommes tous égaux !

14 h 15 : la cheffe me reproche de ne pas être assez motivée au travail :
- Je ne vais pas faire de zèle quand même, que je dis.
- Pourquoi pas, qu’elle répond.
- Parce que le zèle, c’est une pratique qui ne sert à rien.
- Et pourquoi ?
- Le zèle, c’est travailler plus pour gagner pareil.

15 h 00 : « mon mec à moi, il me parle d’aventure. Il parle d’amour comme il parle des voitures…. »
Ridicule ! Moi, un mec me fait ça, il dégage. Comment peut-on parler d’amour comme on parle des voitures ?
« Ma Chérie, je suis fan de tes airbags », « Ta carrosserie, qu’est ce qu’elle est bien entretenue », « J’adore ton gros pare-chocs arrière, ça a tendance à affermir ta ligne, et c’est bien pour ton coefficient de pénétration ». Il y a pire : « T’es vraiment la reine de la vidange ».
Vraiment pas romantique, enfin sauf si tu sors avec Patricia Kaas.

15 h 10 : une fois, j’ai fait un concours pour schizo. J’ai terminé première, deuxième et troisième.

15 h 30 : vous me félicitez souvent pour mon humour et ma répartie. Merci. Mais sachez que je suis un super coup au lit aussi.

15 h 45 : ah. le week-end dernier, j’ai trouvé du sans-plomb 95, à 1.51 € le litre. Je ne vous dis pas où. Non pas que je sois une grosse égoïste. Non, c’est plutôt que je me souviens ce que vous avez fait avec les pâtes et le PQ la dernière fois. Je n’ai plus aucune confiance en vous.

16 h 00 : je suis avec la connasse d’Elodie au téléphone. Elle me dit :
- Si j’étais toi…
Je la coupe :
- Arrête de fantasmer.

16 h 30 : je vous en ai déjà parlé, avant, j’étais sur Tinder. Il y avait toujours un imbécile pour te demander « qu’est-ce que tu cherches ici ? ». A ton avis ducon ? Des jantes de Clio pardi.

17 h 45 : conseil de savoir-vivre : au supermarché, raccrochez votre téléphone à la caisse. La caissière est un être humain. Ou alors allez à la caisse automatique. Votre impolitesse contribuera ainsi à la disparition de milliers d’emplois.

18 h 00 : un mec me dit dans la rue :
- Salope ! T’as vraiment une jupe de pute.
- Oui, et j‘ai aussi un master, le permis de conduire et le droit de vote. C’est chiant le progrès, hein ?

18 h 45 : je dis à Cyril :
- C’est décidé, je deviens végé.
- Végétarienne ?
- Non, végétative. Je ne bouge plus du canapé.

19 h 00 : vous avez vu ! La reine d’Angleterre, c’est un homme maintenant. Cette culture woke du non-genré (e), ça va vraiment trop loin.

20 h 15 : en amour, il parait qu’il y a des hauts et des bas. Moi, je préfère tout enlever.

20 h 30 : un jour, je dis à mon ex, lors d’une discussion :
- Oh ta gueule. Tu me gonfles connard. Va chier chez ta mère.
- Des gros mots dans la bouche d’une fille, c’est sale, qu’il me répond horrifié.
- Et ta zigounette, on en parle ?




JEUDI 18 FEVRIER 2023 :

2 h 45 : la vie est bizarre tout de même. Tu te lèves la nuit pour boire un verre d’eau et tu te retrouves devant le frigo, l’index dans le pot de Nutella.

8 h 30 : vu mes cernes du moment, je pense que le maquillage ne va pas suffire ce matin. Même la chirurgie esthétique baisserait les bras. Je crois qu’il va falloir que je reste de dos toute la journée, c’est la seule solution.

8 h 31 : « Miroir, Ô mon Miroir, ferme bien ta grande gueule ».

9 h 45 : j’arrive au boulot. Presque pas trop en retard. Je prends l’ascenseur avec la grande connasse salope blonde de la DRH. Je lui dis pour meubler :
- Tu es comme Barbie en fait.
- Ah bon ? Grande et belle , qu’elle répond.
- Non, en plastique et sans cervelle.

10 h 00 : je ne sais jamais… L’expertise en fellation, c’est dans les compétences ou dans les savoir-faire sur un CV ?

10 h 30 : un jour, mon ex, après s’être employé en missionnaire sur moi, me dit :
- Alors, c’était bon ?
- Le fait que tu utilises le passé me donne à penser que c’est terminé.

10 h 40 : vous avez vu la crise de l’énergie ? Les coupures d’électricité et tout ? On l’a échappé belle cet hiver. Mais si on ne fait rien pour le climat, la conséquence, c’est que dans deux ou trois ans, à ce rythme-là, l’hiver, on baisera tous dans le noir.

10 h 45 : je demande à Audrey :
- Quelle souris peut marcher sur deux pattes ?
- Je ne sais pas.
- Mais si, Mickey !
- Ah oui !
- Quel canard peut marcher sur deux pattes ?
- Donald ?
- Mais non, tous les canards, connasse.

11 h 00 : la masturbation ça rend sourd. C’est des conneries, je pense. La masturbation ne rend pas sourd du tout. C’est juste qu’on est trop occupé à vous répondre pendant qu’on se masturbe. Enfin bon, voilà. Après la masturbation, c’est bien, c’est comme les conserves et les surgelés, ça dépanne. Mais rien ne vaut les produits frais.

11 h 20 : conseil pratique. Notez, mes conseils sont toujours utiles. Si vous partez au ski, et si vous faites du hors-piste, pensez à mettre des saucisses dans les poches de vos anoraks. En cas d’avalanches, les chiens vous retrouveront en premier.

11 h 35 : depuis que j’écris mon journal, certaines personnes m’évitent. J’aurais dû commencer plus tôt.

12 h 00 : je déteste la méchanceté gratuite. Maintenant, avant d’insulter un imbécile, je lui demande une participation financière.

14 h 30 : déclarer sa flamme, attiser le désir, se consumer d’amour, c’est beau hein ? Poétique et tout. Moi, j’ai le feu au cul parfois. C’est moins poétique, moins classe aussi, mais ça reste dans l’idée, tout de même.

14 h 45 : discussion dans l’open-space. C’est Audrey qui lance le débat :
- Vous feriez quoi si c’était la fin du monde ? La première chose hein, et la seule ?
Ce con de Jean Eudes, le genre à faire le beau et à draguer tout ce qui bouge répond :
- Je me jetterais sur tout ce qui bouge pour baiser (je vous l’avais dit !). Et toi Nina ?
- Surtout, je ne bougerais pas…

15 h 00 : il y a des choses qui n’arrivent qu’une seule fois dans une vie. Par exemple, moi ! Il me semble correct que vous le sachiez.

15 h 10 : non, mais je ne dis pas que tous les gens sont des abrutis. Mais avouez quand même que la tendance est à la hausse.

15 h 30 : des fois, j’hésite à publier des trucs dans ce journal. Sur mon ex, surtout. Il ne faudrait pas que le mec se reconnaisse et le prenne mal ! Et puis, je me dis que je m’en fous, il fallait surtout qu’il me prenne bien, en fait.

16 h 15 : sucer, c’est aspirer à se faire des amis.

16 h 30 : engin : nom masculin. Définition : sorte de bite, mais en plus gros.

17 h 00 : s’occuper de son cul, ça fait perdre du poids. Vous en pensez quoi ?

18 h 00 : j’ai rendez-vous avec ma copine Jade. Enfin, on avait rendez-vous à 17 h 30. Avez-vous remarqué que les gens en retard sont toujours de meilleure humeur que ceux qui les attendent ?

19 h 30 : j’ai ma copine Amandine au téléphone. On s’est un peu perdues de vue depuis deux ans :
- Et sinon, qu’est-ce que tu deviens, qu’elle me demande.
- J’attends un heureux événement, que je réponds.
- C’est génial, super ! Félicitations !
- Merci.
- Garçon ? Fille ? C’est pour quand ?
- Non, pizza Régina avec supplément fromage. C’est pour dans dix minutes.

20 h 00 : y’a le président qui cause à la télé. Ça va mal. Franchement, on vit la fin du monde la plus longue et chiante de tous les temps. Je zappe.

20 h 30 : je dis à Cyril :
- Mon amour, si tu nettoies la cuisine et que tu vides le lave-vaisselle, je te dis ce que j’ai oublié de mettre sous ma robe.

21 h 00 : en fait, je suis super-amoureuse. C’est comme amoureuse, mais avec un masque et une cape.

22 h 30 : est-ce qu’être une déesse au lit, c’est ne pas respecter la laïcité ? Je ne crois pas.




VENDREDI 17 FEVRIER 2023 :

7 h 30 : l’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt. Mouais. Tout comme le mal de tête, les cernes, la sale gueule et l’envie de dire « vas te faire foutre » à tout le monde.

7 h 50 : il y a des personnes, le matin, elles ont juste besoin d’un café et d’un câlin. Moi, je suis plus du genre à avoir besoin de deux mois de vacances et d’un billet d’avion. Enfin, plus un café et un câlin.

8 h 00 : le matin, il ne faut pas me faire chier. D’ailleurs, l’après-midi non plus. Du coup le soir aussi. Et surtout pas la nuit.

9 h 00 : j’aime beaucoup l’univers du luxe, genre caviar Beluga, Rolex, Chanel, Louis Vuitton, l’électricité, le sans-plomb, ce genre de truc quoi.

9 h 15 :
Lundi
Mardi
Mercredi
Jeudi
Vendredi <=== vous êtes ici
Samedi
Dimanche

10 h 15 : je n’ai pas le temps d’être de mauvaise foi. C’est fatigant. Je ne sais pas comment
vous faites ! Je préfère avoir raison.

10 h 30 : et voilà, je viens encore de me faire briser par mon correcteur. Ça devient pénis à la fin. Relisez-vous toujours avant d’envoyer vos sexes par mail ou SMS.

10 h 45 : bon, les mecs, je vais tout de suite vous faire redescendre sur terre. Si votre femme crie pendant l’amour, ce n’est pas parce que vous êtes un bon coup. C’est juste pour impressionner la voisine.

11 h 00 : suite à l’augmentation des tarifs de l’électricité et à de nouvelles restrictions budgétaires, la lumière au bout du tunnel restera éteinte après 23 heures.

11 h 45 : l’autre jour au McDo avec mon mec, je mangeais mon Big Mac. La sauce a giclé et a atterrit sur son sweat (c’est traitre un Big Mac) :
- Eh Nina, tu pourrais faire attention qu’il me dit.
- Oh ça va , que je fais. C’est pas pire que ce que tu me fais d’habitude. Et moi au moins, je ne vise pas la bouche.

12 h 00 : il y a un truc que je n’ai jamais compris. Pourquoi classer X les films de Q ? Etonnant, non ?

12 h 15 : plutôt que de chercher à aller mieux, essayons d’aller bien. Elle est profonde celle-là. Si ça vous casse trop la tête, laissez tomber. Vous n’êtes pas tous des lumières mes lecteurs. Inutile de trop chercher si c’est trop fort pour vous.

13 h 00 : l’autre jour, ma copine Jade me demande :
- Toi qui est gauchère, quand tu branles ton mec, tu le fais avec quelle main ?
- Avec la bouche que je réponds. Autant commencer là où ça se termine.

13 h 45 : la connasse de Marie-Astrid me fait :
- Je suis vraiment contente de mes nouvelles chaussures à moins 50 %. Elles ont une ligne déstructurée, mais ça dédramatise vraiment une tenue « girlie ». Ça fait une silhouette plus travaillée. Tu vois ?
- Non, je ne vois pas. Et sinon, tu comptes marcher avec où ça se passe comment ?

14 h 00 : l’être humain a fait les plus grandes découvertes par accident : le feu, l’électricité… la sodomie.

14 h 15 : dans Elle, il y a les résultats d’une étude très sérieuse faite sur un échantillon représentatif de 1000 femmes. C’est pour vous dire si c’est sérieux comme truc. Les femmes qui mangent trop de chocolat sont en mesure de transformer leur culotte en string.

14 h 30 : la cheffe est occupée, j’appelle donc Cyrielle au téléphone. Dans la conversation, elle me fait :
- Les mecs morts de faim qui veulent coucher le premier soir, tu en penses quoi toi Nina ?
- C’est ces conneries, que je réponds.
- Non, mais vas-y, on discute sérieusement là.
- Bon, ok. C’est un concept très féminin ça, coucher le premier soir. Les mecs, s’ils pouvaient, ils coucheraient même la veille.

15 h 15 : la cheffe est toujours occupée. J’appelle Emma. Elle me dit :
- J’ai un nouveau gynéco.
- Ah bon ? Et ?
- Il débute, il est tout jeune. Il est mignon en plus, je te dis pas.
- Il est célibataire ?
- Je ne sais pas. En tout cas, je n’ai pas senti d’alliance.

15 h 45 : je me rappelle ce mec rencontré en soirée, il y a longtemps. Pas mal le mec, mais finalement, c’était un con. Bon, sur le coup on conclut. Il se déshabille. Je lui dit :
- Tu me fais penser à une statue grecque.
- Mon corps sculpté ? Mes tablettes de chocolat ?
- Non, ton petit zizi.

16 h 10 : il parait que les filles qui patinent un peu avec la conjugaison, sont des vraies bombes au lit. Il parait ! Je diras ça, je diras rien… C’est qu’est-ce que je dis…

17 h 00 : un truc pratique qui va vous permettra de gagner du temps et de faire des économies sur votre facture d’énergie. Faites bouillir l’eau à 50 degrés seulement.

17 h 15 : je ne suis pas complotiste, mais je suis certaine que les aliens qui vivent sur Terre en secret sont en train de fabriquer une puissante arme intersidérale, composée d’huile, de moutarde, de gasoil, de pâtes et d’autres éléments que nous allons découvrir lors des prochaines pénuries.

17 h45 : les végans ne sont pas à une contradiction près. Ils boivent de l’eau ! C’est la maison des poissons quand même !

17 h 50 : ça fait trois jours que l’isolation à 1 € ne m’a pas téléphoné. Je suis très inquiète. J’hésite à les appeler pour prendre de leurs nouvelles.

18 h 00 : dans un but uniquement narcissique et artistique, j’ai besoin de la liste complète des personnes ayant envie de faire l’amour avec moi. Merci… Attention, je ne vais pas le faire. C’est juste une histoire d’ego.

19 h 00 : une fois, j’ai appelé la police pour tapage nocturne. J’en avais marre des invités chez moi.

20 h 00 : avec Cyril, on est au resto avec des potes. Il y avait Emma, Jade, leurs copains et la connasse d’Elodie avec son nouveau mec. Le genre macho et sexiste. Ça a été mon souffre-douleur pour la soirée :
- Je lui ai dit (en parlant de sa collègue), habille toi plus sexy ! C’est quand même mieux pour une commerciale… C’est vrai quoi ! (il ponctue toutes ses saillies par un « c’est vrai quoi »)
- Pourquoi ? que je fais, je ne savais pas que la tenue était une nouvelle compétence professionnelle. Toi par exemple, tu vas à tes rendez-vous client en chippendale ?
- Euh…
- Bah voilà, ferme ta gueule.
Il réitère dix minutes après :
- C’est normal, les femmes sont nulles en maths, c’est dans leurs gênes !
- Oui, bah, ne t’ étonnes pas si je ne te calcule pas.
Puis :
- L’informatique, c’est pas pour les femmes.
- Je ne savais pas qu’il fallait une bite pour taper sur un clavier.
Autre exemple :
- Dans le mot vaisselle, il y a « elle ». Ce n’est pas pour rien. Ça prouve bien que c’est un boulot dédié aux femmes.
- Dans le mot Smecta, il y a mec. Ça prouve bien que ton raisonnement est à chier.
Ou encore :
- C’est l’homme qui a inventé le Thermomix, parce que les femmes ne savent pas cuisiner.
- Je comprends mieux pourquoi c’est une femme qui a inventé les sex-toys du coup.
Et le fameux :
- Après, on dit qu’il y a viol, mais des fois, elles le cherchent bien, habillées en mini-jupe.
- Ouais, c’est sûr ! Ça marche aussi avec le cannibalisme ton raisonnement. Si la victime sent la blanquette de veau, elle provoque, tu ne crois pas ?
Et là, il s’énerve un peu :
- T’es féministe, donc t’aime pas les hommes (c’est vrai quoi…).
- Non, je les adore ! J’en mange un à chaque petit-déjeuner. J’aime bien, ça croque sous la dent.
A un moment le con (de compétition) demande où sont les toilettes :
- La porte au fond, que je fais. Tu verras, il y a écrit « Homme » dessus. Tu rentres quand même.




SAMEDI 18 FEVRIER 2023

10 h 30 : je suis catégoriquement contre le gaspillage. A commencer par les érections du matin.



Voilà, c’est terminé pour cette fois. Bonne fin du monde à tous.
Bisous.

Les avis des lecteurs

Histoire Libertine
Laura Laune, sors du corps de Nina!!!!

Bon, je l’avoue, je suis très, très en retard. Très. Comme un lapin sans montre. Comme un lapin. C’est crétin, et c’est Nina qui l’a dit. Je le sais, je l’ai lu. Ça doit être pas faux-faux, tout à peu près, pas trop loin.
En même temps, heu non, je me reprends… Pour l’occasion, j’ai pu faire une lecture, et une relecture détaillée.
J'ai aussi voyagé dans les z'ans. Ça réglisse et c'est toujours aussi plaiz'ant.

Par exemple, le LUNDI 13 FEVIER 2023 à 11h30, on apprend que Nina est tri-lingue, elle parle : le français, le second degré et les sous-entendus et franchement, au bureau, c’est indispensable à la survie autant que le fouet à Indiana Jones.
Car à 11h45, on sait que, quand ils sont petits, les garçons tirent les cheveux des filles qu’ils aiment bien. Quand ils sont grands aussi d’ailleurs. Mais ça s’appelle une levrette.
Je remarque que, lorsque cette gymnastique est pratiquée au bureau, les spécialistes commentent ça comme une promotion canapé. Mais eux/elles ont une nième langue dans leur bouche, la langue de p*te.

Ah, le shampouingue pour homme utilisé MARDI matin. Évidemment, les effets secondaires sont immédiats : grattage d’entrejambe et vautrage sur canapé ; mais sans agressivité, car le canapé n’est pas une banquette et le grattage ne provoque pas d’érection, juste une démangeaison. Cependant, il convient de remarquer son efficacité à ce shampouingue, non contre les pellicules, mais contre l’envie de travailler, car MERCREDI à 18 h 45, Nina se convertit au végétativisme : « Je ne bouge plus du canapé ». Quasiment 48 heures d’efficacité !

Pour ne pas prendre trop de place, vu que j’abuse, je vais répondre à la question de 10h21: avez-vous remarqué que le Saint du 15 févier, le lendemain de la Saint Valentin donc, est Saint Claude. Et ça, tout le monde s’en fout. Ben non, je ne m’en foutais pas de St Claude ! Il fut un temps où on (les mecs bien évidemment) remarquait qu’il arrivait un jour trop tard ce Saint-Claude, le saint de la pipe…

Allez, merci Nina. Continue.

Merci pour vos commentaires.
Mon histoire a été peu lue, mais commentée.
Ça fait plaisir

Couple, je ne crois pas que Nina soit ainsi. Surtout parce qu’être dominatrice, c’est trop fatiguant

Laetitia

Histoire Coquine
On se demande s'il n'y a pas un petit côté Domina à exploiter chez cette chère Nina.......

Histoire Libertine
Super!!!

Histoire Erotique
Je suis catégoriquement contre le gaspillage. A commencer par les érections du matin.

Sublime

Histoire Coquine J A
C'est toujours un plaisir d'avoir des nouvelles de Nina.
La vie à moins de saveur sans elle.
Parfois je me demande à quoi ressemble un week-end pour Nina, j'avoue être curieux.
Maintenant la suite.

Je confirme: Nina m'a manqué! Et évidemment qu'on en redemande car quand on aime on ne compte pas et on ne se lasse pas de son esprit caustique et de ses jeux de mots destructeurs.
Bravo Laetitia pour ce sacré travail, qui permet de faire en sorte que Nina nous dise tout ce qu'on a toujours voulu savoir, sans oser lui demander (trop peur de se faire engueuler)
Donc à bientôt, Nina, pour la suite de ton journal.

Histoire Erotique
du coup’, on va dansez le jerk.
comme si tu étais hetero
puis on va décider de rire de tout
ou d’aller se pendre avec un élastique.

Histoire Erotique
Bravo Laeti, toujours passionnant !
Quel esprit vif cette Nina.

Toujours en attente d'une ou plusieurs suites.

Te revoilà Nina... Tu dormais ou quoi ?
ça m'intrigue, tu travailles un samedi maintenant ?

Bon, j'y retourne faut que je prenne des notes.

Histoire Erotique
Putain.....;On a failli attendre!!!!
Mais valait le coup!!!
Un épisode de Nina, c'est mieux qu'une branlette......voui!!!
P.B.



Texte coquin : LE JOURNAL DE NINA BAUDELAIRE, épisode 6 – NINA VEUT MOURIR SUR SCENE
Histoire sexe : Une rose rouge
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