Le manoir hanté (01)

Récit érotique écrit par Sylvainerotic [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Le manoir hanté (01)
Une histoire de fantômes. Attention âmes sensibles s’abstenir car certains chapitres seront particulièrement tristes. Comme d’habitude n’hesitez pas à me contacter pour toute commentaire ou demande de photos des personnages, je réponds toujours
==
J'ai vraiment besoin de faire un break... Partir... Au calme surtout.
Ça fait un moment que l’idée me travaille, mais les ennuis commencent vraiment à s'accumuler et je ressens le besoin de changement.
Je m'appelle Sylvain, j'ai 40 ans et je suis écrivain. J’écris des romans historiques à succès. J'ai la chance de très bien vivre de mes livres, qui ont été traduits dans plusieurs langues. Tout va bien côté travail et finance, mais par contre le reste est devenu très compliqué depuis quelques mois.
Lucas, mon compagnon depuis 5 ans m'a d'abord quitté. Beaucoup plus jeune que moi (25 ans), il a fini par se lasser de notre différence d’âge. J'ai un faible pour les mecs plus jeunes et malheureusement les écarts en âge et en maturité ne sont pas toujours simples à gérer.
Ensuite, il y a eu ce petit souci de santé. Je suis en forme, et bien conservé pour mon âge, mais ma passion pour le jogging a fini par user mes genoux jusqu’à la corde plus tôt que je ne le pensais. J'ai dû me faire opérer et le chirurgien a été clair : fini le jogging, je dois passer au vélo. Ça m'a fait un vrai choc. Je viens de terminer ma rééducation. J'ai acheté un vélo, mais je ne me suis pas encore décidé à l'utiliser. J'ai un peu honte. Et puis faire du vélo à Paris n'est pas vraiment simple.
En parallèle, j'ai décidé de faire des travaux dans ma maison de Montmartre et le chantier s'est transformé en calvaire complet. Les rénovations se sont avérées beaucoup plus complexes (et bien sûr couteuses) que prévues, notamment avec des travaux de toiture, et même dans les fondations de la maison. Bref, cette maison que j'aime n'est plus vraiment habitable pour plusieurs mois. Je pourrais certes me replier dans une chambre et laisser les ouvriers travailler, mais avec le bruit des travaux, je ne peux pas me concentrer pour écrire. J'ai vraiment besoin d’être au calme.
Tout cela a fini par me pousser à chercher une location en dehors de Paris pour plusieurs mois. Un endroit tranquille, isolé, à la campagne, pour pouvoir résoudre tous mes problèmes à la fois. Oublier Lucas d'abord, et nos 5 ans de vie commune. Me mettre au vert pour pouvoir écrire mon prochain roman. Et utiliser enfin ce fichu vélo.
Je n'avais pas vraiment d’idée, ni de préférence sur la région dans mes recherches. Je suis plutôt un solitaire de nature, et j'ai ressenti le besoin de choisir un endroit le plus isolé possible. Pas vraiment en haute montagne à cause du vélo. Une région de collines et de forêts...
J'ai commencé à consulter un site de locations de maisons, en filtrant sur les régions les plus rurales et isolées possibles. J'aime les vieilles pierres et les belles maisons, et je me suis alors mis en tête de trouver quelque chose d'ancien, comme une vieille ferme ou un petit château.
Cela a bien réduit les possibilités. J'ai dû éliminer quelques options (trop cher, trop grand, impossible de louer pour une longue durée).
Une propriété a fini par attirer mon attention. Le Manoir de Boissec. Difficile de faire plus isolé. Un petit manoir dans une région de moyenne montagne, avec des collines, des rivières et des forêts à perte de vue. Le village le plus proche à 15 minutes en voiture. Difficile de faire plus calme.
Le prix est vraiment très abordable en plus. Mais à y regarder de près, le manoir a l'air assez rustique. En tout cas, il n'a pas été rénové récemment. Le jardin n'est pas particulièrement entretenu. Quelques briques sont fendues, et la peinture sur le cadre des fenêtres commence à s’écailler. Quelques mauvaises herbes poussent dans l’allée qui mène au manoir.
Cela donne un aspect un peu lugubre... mais un certain charme aussi.
Quand j'appelle l'agent immobilier, il est presque surpris de ma demande. A croire que le Manoir de Boissec n'est pas très demandé. Ça ne me surprend pas vraiment vu l'endroit, complètement en dehors des zones touristiques, et vu l’état de la maison.
L'agent immobilier, un certain André, m'indique que les propriétaires ont quitté l'endroit il y a 20 ans. Ils n'ont pas voulu vendre tout de suite pour des raisons personnelles. Ils ont ensuite essayé de vendre mais personne ne semble intéressé. Depuis ils s'efforcent de le louer pour au moins le maintenir en l’état... mais en regardant encore les photos, il parait évident qu'il n'y a pas dû y avoir beaucoup de locataires.
André est donc surpris quand je lui indique que je veux louer le manoir pour les 3 prochains mois, et pourquoi pas rester l’été là-bas aussi...
Ai-je fait une erreur? Ai-je décidé trop vite?
Si ça tombe le manoir est peut-être en pire état que sur les photos. Ceci dit plus je regarde les photos plus je me sens mystérieusement attiré ...
Me voilà donc sur la route, avec le coffre plein et le vélo sur le toit. C'est vraiment un trou perdu et la route depuis Paris est bien longue. Je traverse le village de Boissec. C'est tout petit et mignon. Mais il n'y a vraiment pas grand-chose. Juste quelques maisons, une petite place avec son monument aux morts, et une toute petite épicerie et un café. Je me demande comment ces deux commerces sont encore là. Le village est vraiment symptomatique de la désertification des campagnes...Il y a aussi une petite église et un petit cimetière.
Une fois le village passé, la route devient boisée et sinueuse. Je me dis que ça va faire des trajets agréables en vélo. Mais le GPS se perd et moi aussi. Heureusement, André m'a donné des instructions. Après avoir fait demi-tour, je finis par trouver le manoir. J'avais manqué le portail, situé dans une courbe. La maison est en tout cas invisible depuis la route, à cause des arbres.
Il faut emprunter une allée en courbe pour enfin apercevoir le manoir. Il n'est pas en si mauvais état que cela. André m'attend dehors, sa voiture déjà garée dans l’allée.
Je ne suis pas déçu. Le manoir a du charme. C'est rustique mais vraiment plaisant. Le parc autour du manoir est très grand, avec de la pelouse, pleins de grands arbres et une rivière. Il y a une vieille grange au bout du jardin. On aperçoit des collines au loin. On ne voit rien de construit aux alentours. Ni route, ni maison. C'est presque un lieu d'ermite. Ça me plait bien.
André a un peu de mal à ouvrir la porte. Quand on rentre, il fait frais à l’intérieur. Tout est meublé. André m'explique que le manoir a été bâti en 1850, qu'il y a eu beaucoup de propriétaires différents bien sûr. Mais que ceux-ci ont parfois choisi de garder des meubles, décorations ou aménagements des précédents occupants. Cela donne une interessante combinaison. Certaines pièces et certains meubles sont encore du 19eme siècle, d'autres d'avant-guerre, et enfin il a des éléments plus récents des années 60 ou 80. Le feeling me plait. Cela donne du caractère à l'endroit, sans être trop choquant. Bien sur certaines peintures ou vases sont un peu démodés ou rustiques, mais de bon gout.
André m'explique que les propriétaires ont souhaité quitter les lieux suite à la mort de leur fils il y a 20 ans, et que les choses sont restées en l’état depuis, hormis la visite de quelques locataires.
Je constate en touchant les interrupteurs que certains ne marchent pas, ou qu'il faudra changer les ampoules. Le salon est joli, assez rétro, dans un style des années 30 avec ses canapés et un vieux gramophone. Il y a un joli piano à queue dans la pièce d'à côté. Les cuisines et salles des bain datent toutes des années 80 et mériteraient d’être refaites, mais bon ce n'est pas là que je compte passer l'essentiel de mon temps.
A l’étage il y a quelques chambres. André me conseille de m'installer dans la plus grande, qui donne sur le jardin. Il y a encore d'autre chambres au deuxième étage, mais André m’épargne la visite. J'irais voir ça moi-même à l'occasion.
André me donne toutes les instructions nécessaires et me laisse les clés.
Une fois André parti, le sentiment de solitude et d'abandon est impressionnant. Je me retrouve dans ce grand manoir seul, au milieu de nulle part. Je peux crier on ne m'entendrait pas.
Pourtant l'endroit n'est pas complètement silencieux. Comme pour toutes les vieilles bâtisses, le bois craque, on entend le vent souffler.
Je décide de visiter les pièces plus en détail. Il y a beaucoup de livres. Dans presque toutes les pièces. Des vieilles photos. Ça me plait bien. L'endroit semble riche en histoires de famille, en souvenirs, en mémoires. Cela change de ces maisons en location, meublées chez Ikea et sans caractère.
Le parquet craque sous mes pieds. L'escalier encore plus.
Je m'aventure un étage plus haut. Des chambres, meublées dans des styles et des époques différentes. L'une d'elles a une très grande bibliothèque.
Pour l'une d'elles, je constate que la porte est verrouillée. Ça doit être un placard. Surement que les propriétaires veulent laisser certains objets à l'abri des locataires.
J'installe toutes mes affaires. Je me sens bien. Je me trouve chanceux d'avoir trouvé ce lieu. Je sens que je vais bien m'y plaire et que l'inspiration sera là pour mon prochain roman.
Je pars faire quelques courses à l’épicerie du village. Il n'y a pas grand-chose, et je dois faire 15 minutes de plus pour trouver un magasin avec plus de choix, afin de finir mes provisions pour la semaine.
Et je démarre ainsi ma vie d’ermite. Les premiers jours, l'experience me plait. Exactement ce que je recherchais. J’écris pendant de longues heures. Et je me promène dans le jardin autour du manoir. Je me décide aussi à faire des balades en vélo. Les routes sont désertes, sinueuses, boisées. C'est vraiment sauvage, et très beau.
Cela fait bizarre de ne parler à personne pendant plusieurs jours au début. J’échange quelques mots à l’épicerie. Je ne passe jamais au café. Pas le genre d'endroit que je suis habitué à fréquenter seul. Lors de ma première visite à l’épicerie, la propriétaire s’étonne quand je lui dis que j'ai loué le manoir. C'est apparemment très rare qu'il soit occupé. Mais bon elle ne travaille à l’épicerie que depuis 5 ans. Elle se moque d'ailleurs gentiment du manoir en disant que les enfants l'appellent la maison hantée, en raison de son aspect sinistre et du fait qu'elle soit souvent à l'abandon.
J'en rigole moi aussi car ça ne me surprend pas.
Les premières semaines se passent tranquillement et je m'habitue bien. Le seul changement se produit la nuit. Le bois de la maison craque. J'ai parfois l'impression d'entendre des pas. Comme si on marchait, surtout à l’étage au-dessus de ma chambre. Je mets ça sur le compte du vent, ou peut être de souris qui doivent trainer. Mais surtout mon sommeil semble s’être déréglé. Je me réveille parfois au milieu de la nuit. Et mes rêves sont plus fréquents. Plus intenses. Ils paraissent plus réels. Je rêve encore un peu de Lucas, mon ex, ou des personnages de mes romans.
Une nuit, une lumière pale éclaire le manoir. C'est la pleine lune. Je regarde le jardin. La grange attire mon attention. J'ai l'impression que des ombres se déplacent à l’intérieur. Je perçois très légèrement l’obscurité alterner avec une très faible lumière entre les parois en bois de la grange.
Intrigué par ce spectacle, je me rends vers la grange. Je comprends ou suppose que ce que je voyais n’était que l'ombre des arbres en mouvement. Le vent fait aussi grincer les branches. Je pénètre dans la grange et utilise mon smartphone comme lampe de poche. L’intérieur est fascinant. Il y a des meules de foin et un fourbi de vieux instruments de ferme. Des selles de chevaux, des outils.
Soudain un grincement me fait sursauter. La porte s'est refermée derrière moi. Sûrement le vent, même s'il ne m'avait pas paru souffler bien fort.
Je rentre au manoir me coucher, encore émerveillé par la magie des lieux.
Bercé par le souffle du vent dans les arbres, je m'endors rapidement.
Et je me mets à rêver...
Il faut beau. C'est l’après-midi. La porte de la grange s'ouvre et deux garçons pénètrent à l’intérieur. Tout excités, souriant et riant. Ils ont l'air d'avoir 20 ans. Ils sont habillés comme il y a longtemps, avec des pantalons de toile et des chemises de flanelle. Le blond aux cheveux frisés embrasse passionnément le brun sur les lèvres et saisit ensuite son visage entre ses mains
- Oh Julien. Tu m'as manqué. Je pense à toi en permanence.
- Moi aussi
Les baisers reprennent, encore plus fougueux. Le blond embrasse Julien dans le cou. Ce dernier ferme les yeux et murmure : "oh, Louis je t'aime... je t'aime". Ils ont l'air de s'aimer comme seuls des jeunes de cet âge peuvent s'aimer. Un amour pur, où les sentiments sont forts et se combinent au désir d'explorer le plaisir avec un autre.
Les baisers et les caresses s'enchainent, et bientôt les chemises s'ouvrent et laissent apparaître des torses minces et imberbes. Les mains s'y posent pour caresser la peau nue et les seins.
Louis s'est penché pour lécher les tétons de Julien, qui ferme les yeux, gémit, et couvre la tête de Louis de caresses. La main de Julien est venue trouver le pantalon de Louis, qui bande déjà bien fort.
Le brun descend doucement à genoux et sort la bite du blond pour commencer à le sucer. La bite ne quitte plus la bouche et le pantalon finit par glisser autour des chevilles de Louis.
La chemise blanche tombe à mi-fesses et laisse apparaitre deux superbes globes bientôt caressés par Julien.
Louis, lui, se caresse sur le torse et les seins. Il est pris de légers spasmes. Il n'est pas vierge mais suffisamment inexpérimenté pour être encore surpris par les vagues de plaisir qui le prennent spontanément.
Il finit par retirer sa chemise pour se sentir plus à l'aise. Julien continue à le sucer avec application, les mains fermement agrippées aux fesses de Louis. Il donne l'impression de dévorer la bite, ses boucles brunes s'agitant au rythme des mouvements de sa tête.
Julien finit par se relever. Il embrasse Louis alors que celui-ci commence à déshabiller son amant qui se laisse faire.
Les deux amoureux sont maintenant entièrement nus et se jettent sur un énorme tas de paille, en riant, les sexes à la verticale. Ils s'enlacent aussitôt, pris l'un pour l'autre dans un élan de caresses et de baisers. Les deux corps sont serrés l'un contre l'autre. La peau de Louis est beaucoup plus blanche et clair, celle de Julien plus bronzée, exposée au soleil. Ce qui laisse à penser que le premier est noble, et le second plus modeste, paysan.
Mais nus dans les bras l'un de l'autre, les lèvres se collant, les langues se caressant, il n'y a plus de différence sociale.
Julien s'est allongé, bien calé sur ses coudes, et Louis le suce. Le brun se laisse faire et regarde son amant amoureusement. Sa tête se penche parfois en arrière quand Louis touche un point sensible avec la langue, notamment l’extrémité de son gland.
Les deux prennent autant de plaisir l'une que l'autre manifestement. Sucé et être sucé. Le corps de l'un pénètre celui de l'autre. Julien plonge sa main dans la crinière blonde de son amoureux. Puis il se redresse
- Laisse-moi te sucer
Les deux amants intervertissent leurs positions. Le brun suce le blond confortablement allongé dans la paille. Même sensation de plaisir. La langue caresse le sexe bien gonflé. La salive le recouvre. Julien suce, lèche et branle. Louis veut vraiment être connecté à son amant. Ses mains viennent naturellement toucher ses épaules. Puis il se caresse lui-même les seins, bien conscient de leur sensibilité. Julien sent une goutte salée se déposer sur sa langue. Puis le jeune homme lâche la bite pour laisser sa langue explorer d'autres endroits. L’intérieur des cuisses qu'il embrasse et lèche. Puis il remonte et plante sa langue dans l'aine qu’il lèche avec frénésie. Il s'occupe ensuite des couilles tout en commençant à relever Louis pour mieux accéder. La langue continue son visage doucement et s'approche de l'anus. Louis a calé ses mains dernière ses cuisses pour mieux se donner et Julien commence maintenant à le rimmer. Il caresse doucement l'anus du bout de la langue. Louis gémit encore plus fort que lorsque Julien le suçait. Ses yeux se sont fermés et des cris de plaisir s’échappent de sa bouche. Il serre de la paille dans ses mains. Conscient du plaisir qu'il donne à son amant, Julien accentue ses lèches
- Prends moi, fais-moi l'amour
Julien s'est redressé et crache sur sa bite pour l'enduire de salive. Louis l'attend avec impatience jambes levées et écartées.
Julien pénètre Louis doucement après avoir bien calé les épaules du blond contre ses épaules à lui. Il se penche, repliant ainsi le corps de Louis, et commence ses va et vient sans perdre Louis des yeux. Beaucoup d’intensité dans les regards. La passion d'un premier amour. Les lèvres se touchent, doucement et la sodomie continue. Jules fait des mouvements lents, amoureux, patients, amples. Son sexe glisse facilement
Puis il se met sur ses genoux et tient les chevilles de Louis dans ses mains. Il regarde fièrement sa bite disparaitre et réapparaître. Il constate que Louis bande, son sexe bougeant légèrement au gré de la pénétration. Louis sourit. Il aime ce qu'on lui fait.
Puis, avec un petit sourire, il lâche
- Prends moi par derrière
Il se met de lui même en position, à genoux, les coudes calés sur une botte de paille et les fesses bien présentées. Elles sont superbes, plutôt pales, rondes. La main de Julien vient les caresser puis le beau brun glisse sa bite entre les fesses de son amant et recommence à l'enculer. Là encore, Julien est doux, lent et attentionné avec Louis. Il lui fait l'amour doucement. Seul des cris de plaisir et le craquement de la paille viennent meubler le silence. La main de Julien caresse le dos et les épaules. La peau, encore jeune, et peu exposé au soleil est tellement douce, blanche comme du lait. Julien soupire
- Oh je t'aime, Louis, je t'aime
Louis se retourne
- Je t'aime Julien
Il se redresse. Julien serre Louis dans ses bras. Le blond tourne la tête pour embrasser son amant. Julien caresse le sexe de son amant, avant que celui-ci ne se penche à nouveau en avant et que la sodomie ne reprenne. Julien tient doucement Louis par les hanches. Les deux corps sont bien en place et s'emboitent. Ils s'aiment. Se donnent du plaisir. Jusqu’à ce que Julien ne ressente le désir d’être pénétré lui aussi.
- Fais-moi l'amour... prends moi par derrière aussi
Julien se met dans la même position que Louis. Celui-ci lui caresse et lui embrasse le dos avant de se placer derrière. Mais alors que Julien s'attendait à sentir le gland de Louis contre son anus, il reçoit un baiser sur sa fesse. Puis Louis écarte les fesses et commence à se plonger dans la raie. Julien ne s'y attendait pas. Il tressaille. C'est surement la première fois qu'il se fait lécher. D'ailleurs il s'est retourné, tout surpris. Il aimerait exprimer sa surprise, et remercier son amant, mais un cri de plaisir sort de sa bouche et l'en empêche. Louis est satisfait de son effet et commence à lécher l'anus. Les cris s'accentuent et Julien ressent des décharges de plaisir. Il passe sa main derrière pour plaquer la nuque de Louis et se faire lécher le cul en profondeur. Il frissonne, son sexe se tend... et cela le rend encore plus impatient de se faire enculer.
- Baise moi, Louis, baise-moi
Louis obéit et pénètre son amant par derrière. Il est doué et attentionné lui aussi caressant la peau de Julien, attentif à son plaisir. Il passe sa main dans ses cheveux bruns en bataille. Il se penche pour l'embrasser dans le cou. Sa main vient le branler. De légères morsures dans l’épaule sous l'effet de la passion. Les "oh je t'aime" deviennent plus fréquents.
Ils changent de position à l'initiative de Louis, qui s'allonge sur le dos et invite Julien à s'empaler sur lui. Ce dernier se glisse la bite dans le cul et commence à se déhancher. Il offre aussi son corps aux caresses de Louis. Sur ses cuisses, sur ses flancs, sur ses seins et sur ses épaules. Le plaisir de Julien est total : avoir son amant en lui, la caresse sur sa prostate, son corps nu et libre soumis aux caresses de Louis. Il prend les mains de son amoureux dans les siennes et se penche pour l'embrasser passionnément. Louis lui caresse les fesses et le pénètre doucement.
- J'ai envie de jouir, j'y suis presque, dit Julien
Il se redresse et se branle. Le spectacle est trop beau pour Louis qui accélère. Les deux jeunes amoureux ejaculent au même moment. Louis jouit au plus profond de Julien dont le sperme jaillit et atterrit sur le torse de Louis.
Les deux amants s’écroulent et se serrent dans les bras l'un de l'autre. Les deux corps nus roulent enlacés dans la paille, enivrés de sexe et de plaisir. Ils rient et se donnent des baisers. Julien caresse la joue de Louis. Ce dernier lui dit: "je t'aime comme un fou... j'ai envie de te voir tout le temps... que tu sois dans mon lit toutes les nuits...j'irais ouvrir la porte de derrière à partir de ce soir, et tu pourras venir coucher avec moi... on fera l'amour toute la nuit"
Des larmes commencent à se former aux coins des yeux de Julien.
Je me réveille en sursaut. Je suis sous le choc. Quel rêve magnifique! Je bande. Et une goutte de précum s'est formée sur mon caleçon. Je me sens comme un adolescent au temps de ses premiers rêves érotiques. Ce qui me frappe avec ce rêve c'est sa durée et sa réalité. D'habitude les rêves sont brefs, désordonnés, comme des flashs. Ce rêve-là était tellement réel, long. C’était comme visionner un film...
Au réveil donc, je suis presqu’extatique. Je me sens incroyablement bien. Ce manoir a décidément plus d'effets bénéfiques que je ne pensais.
Cela me met d'attaque pour écrire, et je passe la journée à écrire des chapitres, bien inspiré.
Les jours d’après, je continue à profiter du manoir, du jardin. Il fait beau et je fais des promenades à vélo. Quelques crochets au village aussi. Je suis vraiment satisfait d’être venu m'installer ici. La salle chose qui me perturbe ce sont toujours ces bruits de pas à l’étage, la nuit, mais je finis par m'habituer.
A suivre…
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J'ai vraiment besoin de faire un break... Partir... Au calme surtout.
Ça fait un moment que l’idée me travaille, mais les ennuis commencent vraiment à s'accumuler et je ressens le besoin de changement.
Je m'appelle Sylvain, j'ai 40 ans et je suis écrivain. J’écris des romans historiques à succès. J'ai la chance de très bien vivre de mes livres, qui ont été traduits dans plusieurs langues. Tout va bien côté travail et finance, mais par contre le reste est devenu très compliqué depuis quelques mois.
Lucas, mon compagnon depuis 5 ans m'a d'abord quitté. Beaucoup plus jeune que moi (25 ans), il a fini par se lasser de notre différence d’âge. J'ai un faible pour les mecs plus jeunes et malheureusement les écarts en âge et en maturité ne sont pas toujours simples à gérer.
Ensuite, il y a eu ce petit souci de santé. Je suis en forme, et bien conservé pour mon âge, mais ma passion pour le jogging a fini par user mes genoux jusqu’à la corde plus tôt que je ne le pensais. J'ai dû me faire opérer et le chirurgien a été clair : fini le jogging, je dois passer au vélo. Ça m'a fait un vrai choc. Je viens de terminer ma rééducation. J'ai acheté un vélo, mais je ne me suis pas encore décidé à l'utiliser. J'ai un peu honte. Et puis faire du vélo à Paris n'est pas vraiment simple.
En parallèle, j'ai décidé de faire des travaux dans ma maison de Montmartre et le chantier s'est transformé en calvaire complet. Les rénovations se sont avérées beaucoup plus complexes (et bien sûr couteuses) que prévues, notamment avec des travaux de toiture, et même dans les fondations de la maison. Bref, cette maison que j'aime n'est plus vraiment habitable pour plusieurs mois. Je pourrais certes me replier dans une chambre et laisser les ouvriers travailler, mais avec le bruit des travaux, je ne peux pas me concentrer pour écrire. J'ai vraiment besoin d’être au calme.
Tout cela a fini par me pousser à chercher une location en dehors de Paris pour plusieurs mois. Un endroit tranquille, isolé, à la campagne, pour pouvoir résoudre tous mes problèmes à la fois. Oublier Lucas d'abord, et nos 5 ans de vie commune. Me mettre au vert pour pouvoir écrire mon prochain roman. Et utiliser enfin ce fichu vélo.
Je n'avais pas vraiment d’idée, ni de préférence sur la région dans mes recherches. Je suis plutôt un solitaire de nature, et j'ai ressenti le besoin de choisir un endroit le plus isolé possible. Pas vraiment en haute montagne à cause du vélo. Une région de collines et de forêts...
J'ai commencé à consulter un site de locations de maisons, en filtrant sur les régions les plus rurales et isolées possibles. J'aime les vieilles pierres et les belles maisons, et je me suis alors mis en tête de trouver quelque chose d'ancien, comme une vieille ferme ou un petit château.
Cela a bien réduit les possibilités. J'ai dû éliminer quelques options (trop cher, trop grand, impossible de louer pour une longue durée).
Une propriété a fini par attirer mon attention. Le Manoir de Boissec. Difficile de faire plus isolé. Un petit manoir dans une région de moyenne montagne, avec des collines, des rivières et des forêts à perte de vue. Le village le plus proche à 15 minutes en voiture. Difficile de faire plus calme.
Le prix est vraiment très abordable en plus. Mais à y regarder de près, le manoir a l'air assez rustique. En tout cas, il n'a pas été rénové récemment. Le jardin n'est pas particulièrement entretenu. Quelques briques sont fendues, et la peinture sur le cadre des fenêtres commence à s’écailler. Quelques mauvaises herbes poussent dans l’allée qui mène au manoir.
Cela donne un aspect un peu lugubre... mais un certain charme aussi.
Quand j'appelle l'agent immobilier, il est presque surpris de ma demande. A croire que le Manoir de Boissec n'est pas très demandé. Ça ne me surprend pas vraiment vu l'endroit, complètement en dehors des zones touristiques, et vu l’état de la maison.
L'agent immobilier, un certain André, m'indique que les propriétaires ont quitté l'endroit il y a 20 ans. Ils n'ont pas voulu vendre tout de suite pour des raisons personnelles. Ils ont ensuite essayé de vendre mais personne ne semble intéressé. Depuis ils s'efforcent de le louer pour au moins le maintenir en l’état... mais en regardant encore les photos, il parait évident qu'il n'y a pas dû y avoir beaucoup de locataires.
André est donc surpris quand je lui indique que je veux louer le manoir pour les 3 prochains mois, et pourquoi pas rester l’été là-bas aussi...
Ai-je fait une erreur? Ai-je décidé trop vite?
Si ça tombe le manoir est peut-être en pire état que sur les photos. Ceci dit plus je regarde les photos plus je me sens mystérieusement attiré ...
Me voilà donc sur la route, avec le coffre plein et le vélo sur le toit. C'est vraiment un trou perdu et la route depuis Paris est bien longue. Je traverse le village de Boissec. C'est tout petit et mignon. Mais il n'y a vraiment pas grand-chose. Juste quelques maisons, une petite place avec son monument aux morts, et une toute petite épicerie et un café. Je me demande comment ces deux commerces sont encore là. Le village est vraiment symptomatique de la désertification des campagnes...Il y a aussi une petite église et un petit cimetière.
Une fois le village passé, la route devient boisée et sinueuse. Je me dis que ça va faire des trajets agréables en vélo. Mais le GPS se perd et moi aussi. Heureusement, André m'a donné des instructions. Après avoir fait demi-tour, je finis par trouver le manoir. J'avais manqué le portail, situé dans une courbe. La maison est en tout cas invisible depuis la route, à cause des arbres.
Il faut emprunter une allée en courbe pour enfin apercevoir le manoir. Il n'est pas en si mauvais état que cela. André m'attend dehors, sa voiture déjà garée dans l’allée.
Je ne suis pas déçu. Le manoir a du charme. C'est rustique mais vraiment plaisant. Le parc autour du manoir est très grand, avec de la pelouse, pleins de grands arbres et une rivière. Il y a une vieille grange au bout du jardin. On aperçoit des collines au loin. On ne voit rien de construit aux alentours. Ni route, ni maison. C'est presque un lieu d'ermite. Ça me plait bien.
André a un peu de mal à ouvrir la porte. Quand on rentre, il fait frais à l’intérieur. Tout est meublé. André m'explique que le manoir a été bâti en 1850, qu'il y a eu beaucoup de propriétaires différents bien sûr. Mais que ceux-ci ont parfois choisi de garder des meubles, décorations ou aménagements des précédents occupants. Cela donne une interessante combinaison. Certaines pièces et certains meubles sont encore du 19eme siècle, d'autres d'avant-guerre, et enfin il a des éléments plus récents des années 60 ou 80. Le feeling me plait. Cela donne du caractère à l'endroit, sans être trop choquant. Bien sur certaines peintures ou vases sont un peu démodés ou rustiques, mais de bon gout.
André m'explique que les propriétaires ont souhaité quitter les lieux suite à la mort de leur fils il y a 20 ans, et que les choses sont restées en l’état depuis, hormis la visite de quelques locataires.
Je constate en touchant les interrupteurs que certains ne marchent pas, ou qu'il faudra changer les ampoules. Le salon est joli, assez rétro, dans un style des années 30 avec ses canapés et un vieux gramophone. Il y a un joli piano à queue dans la pièce d'à côté. Les cuisines et salles des bain datent toutes des années 80 et mériteraient d’être refaites, mais bon ce n'est pas là que je compte passer l'essentiel de mon temps.
A l’étage il y a quelques chambres. André me conseille de m'installer dans la plus grande, qui donne sur le jardin. Il y a encore d'autre chambres au deuxième étage, mais André m’épargne la visite. J'irais voir ça moi-même à l'occasion.
André me donne toutes les instructions nécessaires et me laisse les clés.
Une fois André parti, le sentiment de solitude et d'abandon est impressionnant. Je me retrouve dans ce grand manoir seul, au milieu de nulle part. Je peux crier on ne m'entendrait pas.
Pourtant l'endroit n'est pas complètement silencieux. Comme pour toutes les vieilles bâtisses, le bois craque, on entend le vent souffler.
Je décide de visiter les pièces plus en détail. Il y a beaucoup de livres. Dans presque toutes les pièces. Des vieilles photos. Ça me plait bien. L'endroit semble riche en histoires de famille, en souvenirs, en mémoires. Cela change de ces maisons en location, meublées chez Ikea et sans caractère.
Le parquet craque sous mes pieds. L'escalier encore plus.
Je m'aventure un étage plus haut. Des chambres, meublées dans des styles et des époques différentes. L'une d'elles a une très grande bibliothèque.
Pour l'une d'elles, je constate que la porte est verrouillée. Ça doit être un placard. Surement que les propriétaires veulent laisser certains objets à l'abri des locataires.
J'installe toutes mes affaires. Je me sens bien. Je me trouve chanceux d'avoir trouvé ce lieu. Je sens que je vais bien m'y plaire et que l'inspiration sera là pour mon prochain roman.
Je pars faire quelques courses à l’épicerie du village. Il n'y a pas grand-chose, et je dois faire 15 minutes de plus pour trouver un magasin avec plus de choix, afin de finir mes provisions pour la semaine.
Et je démarre ainsi ma vie d’ermite. Les premiers jours, l'experience me plait. Exactement ce que je recherchais. J’écris pendant de longues heures. Et je me promène dans le jardin autour du manoir. Je me décide aussi à faire des balades en vélo. Les routes sont désertes, sinueuses, boisées. C'est vraiment sauvage, et très beau.
Cela fait bizarre de ne parler à personne pendant plusieurs jours au début. J’échange quelques mots à l’épicerie. Je ne passe jamais au café. Pas le genre d'endroit que je suis habitué à fréquenter seul. Lors de ma première visite à l’épicerie, la propriétaire s’étonne quand je lui dis que j'ai loué le manoir. C'est apparemment très rare qu'il soit occupé. Mais bon elle ne travaille à l’épicerie que depuis 5 ans. Elle se moque d'ailleurs gentiment du manoir en disant que les enfants l'appellent la maison hantée, en raison de son aspect sinistre et du fait qu'elle soit souvent à l'abandon.
J'en rigole moi aussi car ça ne me surprend pas.
Les premières semaines se passent tranquillement et je m'habitue bien. Le seul changement se produit la nuit. Le bois de la maison craque. J'ai parfois l'impression d'entendre des pas. Comme si on marchait, surtout à l’étage au-dessus de ma chambre. Je mets ça sur le compte du vent, ou peut être de souris qui doivent trainer. Mais surtout mon sommeil semble s’être déréglé. Je me réveille parfois au milieu de la nuit. Et mes rêves sont plus fréquents. Plus intenses. Ils paraissent plus réels. Je rêve encore un peu de Lucas, mon ex, ou des personnages de mes romans.
Une nuit, une lumière pale éclaire le manoir. C'est la pleine lune. Je regarde le jardin. La grange attire mon attention. J'ai l'impression que des ombres se déplacent à l’intérieur. Je perçois très légèrement l’obscurité alterner avec une très faible lumière entre les parois en bois de la grange.
Intrigué par ce spectacle, je me rends vers la grange. Je comprends ou suppose que ce que je voyais n’était que l'ombre des arbres en mouvement. Le vent fait aussi grincer les branches. Je pénètre dans la grange et utilise mon smartphone comme lampe de poche. L’intérieur est fascinant. Il y a des meules de foin et un fourbi de vieux instruments de ferme. Des selles de chevaux, des outils.
Soudain un grincement me fait sursauter. La porte s'est refermée derrière moi. Sûrement le vent, même s'il ne m'avait pas paru souffler bien fort.
Je rentre au manoir me coucher, encore émerveillé par la magie des lieux.
Bercé par le souffle du vent dans les arbres, je m'endors rapidement.
Et je me mets à rêver...
Il faut beau. C'est l’après-midi. La porte de la grange s'ouvre et deux garçons pénètrent à l’intérieur. Tout excités, souriant et riant. Ils ont l'air d'avoir 20 ans. Ils sont habillés comme il y a longtemps, avec des pantalons de toile et des chemises de flanelle. Le blond aux cheveux frisés embrasse passionnément le brun sur les lèvres et saisit ensuite son visage entre ses mains
- Oh Julien. Tu m'as manqué. Je pense à toi en permanence.
- Moi aussi
Les baisers reprennent, encore plus fougueux. Le blond embrasse Julien dans le cou. Ce dernier ferme les yeux et murmure : "oh, Louis je t'aime... je t'aime". Ils ont l'air de s'aimer comme seuls des jeunes de cet âge peuvent s'aimer. Un amour pur, où les sentiments sont forts et se combinent au désir d'explorer le plaisir avec un autre.
Les baisers et les caresses s'enchainent, et bientôt les chemises s'ouvrent et laissent apparaître des torses minces et imberbes. Les mains s'y posent pour caresser la peau nue et les seins.
Louis s'est penché pour lécher les tétons de Julien, qui ferme les yeux, gémit, et couvre la tête de Louis de caresses. La main de Julien est venue trouver le pantalon de Louis, qui bande déjà bien fort.
Le brun descend doucement à genoux et sort la bite du blond pour commencer à le sucer. La bite ne quitte plus la bouche et le pantalon finit par glisser autour des chevilles de Louis.
La chemise blanche tombe à mi-fesses et laisse apparaitre deux superbes globes bientôt caressés par Julien.
Louis, lui, se caresse sur le torse et les seins. Il est pris de légers spasmes. Il n'est pas vierge mais suffisamment inexpérimenté pour être encore surpris par les vagues de plaisir qui le prennent spontanément.
Il finit par retirer sa chemise pour se sentir plus à l'aise. Julien continue à le sucer avec application, les mains fermement agrippées aux fesses de Louis. Il donne l'impression de dévorer la bite, ses boucles brunes s'agitant au rythme des mouvements de sa tête.
Julien finit par se relever. Il embrasse Louis alors que celui-ci commence à déshabiller son amant qui se laisse faire.
Les deux amoureux sont maintenant entièrement nus et se jettent sur un énorme tas de paille, en riant, les sexes à la verticale. Ils s'enlacent aussitôt, pris l'un pour l'autre dans un élan de caresses et de baisers. Les deux corps sont serrés l'un contre l'autre. La peau de Louis est beaucoup plus blanche et clair, celle de Julien plus bronzée, exposée au soleil. Ce qui laisse à penser que le premier est noble, et le second plus modeste, paysan.
Mais nus dans les bras l'un de l'autre, les lèvres se collant, les langues se caressant, il n'y a plus de différence sociale.
Julien s'est allongé, bien calé sur ses coudes, et Louis le suce. Le brun se laisse faire et regarde son amant amoureusement. Sa tête se penche parfois en arrière quand Louis touche un point sensible avec la langue, notamment l’extrémité de son gland.
Les deux prennent autant de plaisir l'une que l'autre manifestement. Sucé et être sucé. Le corps de l'un pénètre celui de l'autre. Julien plonge sa main dans la crinière blonde de son amoureux. Puis il se redresse
- Laisse-moi te sucer
Les deux amants intervertissent leurs positions. Le brun suce le blond confortablement allongé dans la paille. Même sensation de plaisir. La langue caresse le sexe bien gonflé. La salive le recouvre. Julien suce, lèche et branle. Louis veut vraiment être connecté à son amant. Ses mains viennent naturellement toucher ses épaules. Puis il se caresse lui-même les seins, bien conscient de leur sensibilité. Julien sent une goutte salée se déposer sur sa langue. Puis le jeune homme lâche la bite pour laisser sa langue explorer d'autres endroits. L’intérieur des cuisses qu'il embrasse et lèche. Puis il remonte et plante sa langue dans l'aine qu’il lèche avec frénésie. Il s'occupe ensuite des couilles tout en commençant à relever Louis pour mieux accéder. La langue continue son visage doucement et s'approche de l'anus. Louis a calé ses mains dernière ses cuisses pour mieux se donner et Julien commence maintenant à le rimmer. Il caresse doucement l'anus du bout de la langue. Louis gémit encore plus fort que lorsque Julien le suçait. Ses yeux se sont fermés et des cris de plaisir s’échappent de sa bouche. Il serre de la paille dans ses mains. Conscient du plaisir qu'il donne à son amant, Julien accentue ses lèches
- Prends moi, fais-moi l'amour
Julien s'est redressé et crache sur sa bite pour l'enduire de salive. Louis l'attend avec impatience jambes levées et écartées.
Julien pénètre Louis doucement après avoir bien calé les épaules du blond contre ses épaules à lui. Il se penche, repliant ainsi le corps de Louis, et commence ses va et vient sans perdre Louis des yeux. Beaucoup d’intensité dans les regards. La passion d'un premier amour. Les lèvres se touchent, doucement et la sodomie continue. Jules fait des mouvements lents, amoureux, patients, amples. Son sexe glisse facilement
Puis il se met sur ses genoux et tient les chevilles de Louis dans ses mains. Il regarde fièrement sa bite disparaitre et réapparaître. Il constate que Louis bande, son sexe bougeant légèrement au gré de la pénétration. Louis sourit. Il aime ce qu'on lui fait.
Puis, avec un petit sourire, il lâche
- Prends moi par derrière
Il se met de lui même en position, à genoux, les coudes calés sur une botte de paille et les fesses bien présentées. Elles sont superbes, plutôt pales, rondes. La main de Julien vient les caresser puis le beau brun glisse sa bite entre les fesses de son amant et recommence à l'enculer. Là encore, Julien est doux, lent et attentionné avec Louis. Il lui fait l'amour doucement. Seul des cris de plaisir et le craquement de la paille viennent meubler le silence. La main de Julien caresse le dos et les épaules. La peau, encore jeune, et peu exposé au soleil est tellement douce, blanche comme du lait. Julien soupire
- Oh je t'aime, Louis, je t'aime
Louis se retourne
- Je t'aime Julien
Il se redresse. Julien serre Louis dans ses bras. Le blond tourne la tête pour embrasser son amant. Julien caresse le sexe de son amant, avant que celui-ci ne se penche à nouveau en avant et que la sodomie ne reprenne. Julien tient doucement Louis par les hanches. Les deux corps sont bien en place et s'emboitent. Ils s'aiment. Se donnent du plaisir. Jusqu’à ce que Julien ne ressente le désir d’être pénétré lui aussi.
- Fais-moi l'amour... prends moi par derrière aussi
Julien se met dans la même position que Louis. Celui-ci lui caresse et lui embrasse le dos avant de se placer derrière. Mais alors que Julien s'attendait à sentir le gland de Louis contre son anus, il reçoit un baiser sur sa fesse. Puis Louis écarte les fesses et commence à se plonger dans la raie. Julien ne s'y attendait pas. Il tressaille. C'est surement la première fois qu'il se fait lécher. D'ailleurs il s'est retourné, tout surpris. Il aimerait exprimer sa surprise, et remercier son amant, mais un cri de plaisir sort de sa bouche et l'en empêche. Louis est satisfait de son effet et commence à lécher l'anus. Les cris s'accentuent et Julien ressent des décharges de plaisir. Il passe sa main derrière pour plaquer la nuque de Louis et se faire lécher le cul en profondeur. Il frissonne, son sexe se tend... et cela le rend encore plus impatient de se faire enculer.
- Baise moi, Louis, baise-moi
Louis obéit et pénètre son amant par derrière. Il est doué et attentionné lui aussi caressant la peau de Julien, attentif à son plaisir. Il passe sa main dans ses cheveux bruns en bataille. Il se penche pour l'embrasser dans le cou. Sa main vient le branler. De légères morsures dans l’épaule sous l'effet de la passion. Les "oh je t'aime" deviennent plus fréquents.
Ils changent de position à l'initiative de Louis, qui s'allonge sur le dos et invite Julien à s'empaler sur lui. Ce dernier se glisse la bite dans le cul et commence à se déhancher. Il offre aussi son corps aux caresses de Louis. Sur ses cuisses, sur ses flancs, sur ses seins et sur ses épaules. Le plaisir de Julien est total : avoir son amant en lui, la caresse sur sa prostate, son corps nu et libre soumis aux caresses de Louis. Il prend les mains de son amoureux dans les siennes et se penche pour l'embrasser passionnément. Louis lui caresse les fesses et le pénètre doucement.
- J'ai envie de jouir, j'y suis presque, dit Julien
Il se redresse et se branle. Le spectacle est trop beau pour Louis qui accélère. Les deux jeunes amoureux ejaculent au même moment. Louis jouit au plus profond de Julien dont le sperme jaillit et atterrit sur le torse de Louis.
Les deux amants s’écroulent et se serrent dans les bras l'un de l'autre. Les deux corps nus roulent enlacés dans la paille, enivrés de sexe et de plaisir. Ils rient et se donnent des baisers. Julien caresse la joue de Louis. Ce dernier lui dit: "je t'aime comme un fou... j'ai envie de te voir tout le temps... que tu sois dans mon lit toutes les nuits...j'irais ouvrir la porte de derrière à partir de ce soir, et tu pourras venir coucher avec moi... on fera l'amour toute la nuit"
Des larmes commencent à se former aux coins des yeux de Julien.
Je me réveille en sursaut. Je suis sous le choc. Quel rêve magnifique! Je bande. Et une goutte de précum s'est formée sur mon caleçon. Je me sens comme un adolescent au temps de ses premiers rêves érotiques. Ce qui me frappe avec ce rêve c'est sa durée et sa réalité. D'habitude les rêves sont brefs, désordonnés, comme des flashs. Ce rêve-là était tellement réel, long. C’était comme visionner un film...
Au réveil donc, je suis presqu’extatique. Je me sens incroyablement bien. Ce manoir a décidément plus d'effets bénéfiques que je ne pensais.
Cela me met d'attaque pour écrire, et je passe la journée à écrire des chapitres, bien inspiré.
Les jours d’après, je continue à profiter du manoir, du jardin. Il fait beau et je fais des promenades à vélo. Quelques crochets au village aussi. Je suis vraiment satisfait d’être venu m'installer ici. La salle chose qui me perturbe ce sont toujours ces bruits de pas à l’étage, la nuit, mais je finis par m'habituer.
A suivre…
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3 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Merci Didier. Il y aura 6 chapitres en tout, à raison d’un par semaine environ
Bonjour Sylvain
Y a t il une suite ou y aura t il une suite au manoir hanté ?
L’idée est originale et la lecture plaisante
Merci
Didier
Y a t il une suite ou y aura t il une suite au manoir hanté ?
L’idée est originale et la lecture plaisante
Merci
Didier
Un peu de fantastique, ça change, c'est parfois bienvenu même pour un indécrottable cartésien, je m'installe :)
Ceci dit, si les fantômes pouvaient exister, l'habitude veut qu'il conservent leur apparence au moment de leur mort, or Louis et Julien sont jeunes, du coup, je soupçonne déjà un drame. Et ça me va aussi, hein, il y a peu de bonnes histoires sans une touche de malheur.
Ceci dit, si les fantômes pouvaient exister, l'habitude veut qu'il conservent leur apparence au moment de leur mort, or Louis et Julien sont jeunes, du coup, je soupçonne déjà un drame. Et ça me va aussi, hein, il y a peu de bonnes histoires sans une touche de malheur.

