Crise de la quarantaine (02)

- Par l'auteur HDS Sylvainerotic -
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Récit libertin : Crise de la quarantaine (02) Histoire érotique Publiée sur HDS le 07-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Crise de la quarantaine (02)
Suite des aventures de Guillaume.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez aimé ou si vous avez des questions, ou si vous souhaitez des photos des personnages ; je réponds toujours
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En suivant Nathalie vers le bureau de Christophe, je m’inquiète un peu
- J’ai fait une bêtise ou quelque chose comme ça ?
- Non, non
Mais sa tête m’inquiète énormément
Christophe et Nathalie s’installent face à moi
- Voilà Guillaume. Tout d’abord on voulait te dire à quel point on est satisfait de toi jusqu’à présent. Je sais que ça ne fait que trois semaines que tu nous as rejoints, mais on apprécie vraiment la qualité de ton travail. Mais malheureusement, nos derniers résultats financiers ne sont pas bons. Et la direction nous a demandé de geler les embauches et de ne pas renouveler les périodes d’essai
Ma gorge et mon estomac se serrent.
- On est vraiment désolé car on t’apprécie énormément, mais malheureusement tu vas devoir nous quitter
Je suis complètement pris de court. Je ne m’y attendais pas du tout. J’imagine que je vais avoir un peu de temps pour m’organiser
- Oh, et quand sera mon dernier jour alors ?
Christophe se racle la gorge. Nathalie baisse les yeux
- C’est aujourd’hui… On va annoncer ça à l’équipe. Si tu peux juste transférer rapidement ce sur quoi tu bosses aujourd’hui, et dès que tu as fini tu peux abréger ta journée si tu veux
Je suis sous le choc. Livide. Nathalie me suit piteusement. Et me lâche : « je suis vraiment désolé, Guillaume ». Je lui réponds que ce n’est pas sa faute. Ce qui est vrai.
De retour à mon bureau, j’accuse le coup. Licencié. Viré. Ça fait 15 ans que je suis sur le marché du travail. J’ai eu une progression régulière, des promotions, des augmentations, des bonus. Tout s’est bien passé jusqu’à présent. Jusqu’à aujourd’hui. Sans aucun signe avant-coureur. Sans avoir fait la moindre erreur. Le choc.
Toujours secoué, j’appelle Mario. Il met du temps à décrocher et répond d’une voix basse : « tout va bien, je suis en réunion là … ». Je lui dis que c’est urgent, oui, et je lui annonce mon licenciement. Il se montre compatissant et rassurant. Ça arrive. Je n’ai rien à me reprocher. Son salaire nous suffira pendant un moment. Et puis je suis jeune et talentueux. Je retrouverai surement quelque chose.
C’est dans ses moments que je sais pourquoi je l’aime. Je me sens un peu mieux, mais toujours pas terrible. J’ai la gorge serrée en transférant mes dossiers en cours à des collègues. Puis je range quelques affaires. Je dépose mon ordinateur portable au service informatique. Je regarde mon bureau vide. Je n’ai qu’une chose à emporter. Une photo de famille prise en vacances au Portugal il y a deux ans : Mario, Arthur, Lea et moi. Bronzés, souriants. Je l’avais encadrée et posée sur mon bureau. Je la serre doucement dans mes mains et l’emporte avec moi.
Il est juste 14 heures. Je me gare devant la maison et reste un moment songeur. Ma tête vient se poser doucement contre le volant. Je ferme les yeux et pousse un long soupir. 40 ans, au chômage. Ce n’est pas la joie.
Je traine à la maison avant de partir chercher les enfants à l’école. Je ne leur dis pas encore. J’attends le diner pour faire ça avec Mario à mes côtés. Je veux les rassurer. Mais c’est surtout moi qui me fais du souci dans l’histoire. J’explique simplement que papa a perdu son travail mais que Pai a un bon travail et qu’on n’a pas de souci à se faire. Ça n’a pas l’air de les inquiéter plus que ça. Sauf Arthur qui demande :
- Mais si tu trouves un nouveau travail, on risque de déménager encore…
- Non on ne va pas déménager. Je vais chercher quelque chose ici
- Ah ok
Le voilà rassuré. Pas question de redemenager en effet.
Le soir, une fois couché, Mario se montre tendre avec moi. Il me serre dans ses bras et me rassure. C’est juste un petit contre temps. Rien de plus. Je m’endors sans difficulté.
Le lendemain, je me lève normalement car je dois faire les conduites. Mais une fois que je rentre à la maison, je ressens comme un malaise. Je suis seul pour la première fois un jour de semaine, en pleine journée, dans cette maison. C’est comme si le reste de la famille m’avait abandonné ici. J’essaie de ne pas me laisser impressionné. Je me mets alors à faire du rangement. Du ménage. Je fais quelques courses.
Dans l’après-midi, je mets à jour mon CV et envoie quelques emails à gauche à droite. Je regarde quelques offres d’emploi sur internet. Je suis décidé à retrouver du travail le plus vite possible.
Finalement, la journée est passée assez vite. Tant mieux.
Mais très vite, dans les jours qui suivent, le vide m’envahit. J’essaie de rester actif mais je n’ai pas grand-chose à faire. Je m’ennuie. Je m’efforce de passer un maximum de temps à regarder les offres d’emploi sur internet, mais il y a très peu de choses qui correspondent dans la région. Je réponds et j’envoie mon CV le plus possible. Je fais aussi quelques candidatures spontanées. On ne sait jamais.
Mon angoisse augmente donc progressivement. Un après-midi, après avoir consulté mes emails et reçu quelques réponses négatives à mes candidatures, je traine sur internet. Et je me connecte sur un site gay porno. Ça m’est arrivé ces dernières années. Rarement. En general le soir, quand Mario était en déplacement pour le boulot. Histoire de satisfaire une pulsion. C’est tout. Quelque chose de mécanique.
Là c’est different. C’est pour combler un vide. Un ennui. Je regarde plusieurs videos. Je bande. Je finis par sortir ma bite. Je me branle en regardant des videos. C’est bon. C’est agréable. J’oublie mes soucis. Je finis par ejaculer. Un orgasme long, abondant en sperme. Très, très plaisant.
Apres l’orgasme, j’éprouve un sentiment de honte. Je ferais mieux de chercher du boulot…

Le soir, je suis content de retrouver tout le monde. C’est dur d’être seul toute la journée. Et puis je me décide de bien utiliser l’énergie que je ne peux plus dépenser au boulot. Je fais mieux à manger, et range plus la maison.
Une fois au lit, Mario se montre tendre et câlin. Il sait bien que je traverse une mauvaise passe. Il essaie d’être gentil avec moi.
Sa main vient se glisser sous mon t-shirt et il commence à m’embrasser dans le cou. Je n’ai pas vraiment envie de faire l’amour. Je me suis masturbe dans l’après midi, mais ce n’est pas que ça. J’ai la tête ailleurs. Mais je me sens coupable de refuser. D’habitude on n’a jamais de problème avec ça. Si l’un a envie et l’autre non, alors on est honnête l’un envers l’autre. Mais là je le laisse faire. Je ne sais pas trop pourquoi… est ce pour ne pas le décevoir, après m’être senti coupable de perdre mon emploi ? Est-ce parce que c’est maintenant quelque chose que je lui dois plus qu’avant parce que, moi, je n’ai rien fait de la journée ?
Toujours est-il qu’il retire mon t-shirt et commence à m’embrasser et me lécher sur le torse et les seins. Je commence à bander. C’est mécanique.

On s'embrasse avec la langue. Sa main me touche pour me branler. Je sens qu'il a plus envie de me donner du plaisir que moi d'en recevoir. Mais mon esprit n'y est pas. Ça me fait de la peine. Je m'efforce de faire semblant
Très vite on est nus, et il me suce. Il s'applique. Je ferme les yeux. Pour me maintenir en érection, et motivé, je repense au passé. A tous ces bons moments de sexe passés ensemble. Quand on a vraiment compris qu'on était fait l'un pour l'autre. Après s’être dit je t'aime, l'amour physique avait pris une nouvelle dimension. Tout avait plus de sens. Dans la tête, et dans le corps tout était devenu magique. Mario continue sa fellation avec beaucoup d'application.
- Retourne toi
Je me mets à quatre pattes. Il sait que j'aime ça. Je sens ses mains qui écartent mes fesses et sa langue vient caresser mon anus. Il est vraiment gentil avec moi cette nuit. Il sait exactement ce que j'aime et il a décidé de faire les choses qui m'excitent le plus. Et c'est vrai qu'en temps ordinaire, la levrette est ma position favorite, et j'adore qu'il me lèche le cul. Je lâche un gémissement un peu forcé pour l'encourager. Et je repense à nos premières fois, quand on faisait l'amour en pleine journée, nus sur le lit pendant une heure ou deux, jusqu’à ce que la peau nous brule. Jusqu’à ce que le gout acre du sperme persiste dans les bouches
Mario me lèche avec application puis me pénètre par derrière. Ses mains glissent amoureusement sur mes épaules et mon dos. Il saisit mes hanches et accélère et je l'entends souffler. Je repense à la première fois où on a fait l'amour sans capote. Ce jour où j'ai senti son sperme couler en moi. Et je me suis alors senti tellement proche de lui, comme jamais. Plus aucune barrière entre nous.
Mario dépose un baiser sur ma nuque
- Tu dois être fatigué dans cette position... viens t'assoir sur moi
Il est tellement gentil et aimant. Je suis tellement heureux de l'avoir. Ça me fait de plus en plus de peine de ma pas être dans l'esprit
Quand je viens m'empaler sur lui, je sais que c'est à moi de prendre les choses en mains. Je monte et descend, m'active sur sa bite. Je me branle. Je sens les mains de Mario me caresser, me sculpter. Il me caresse les cuisses, puis les côtes, les seins et les épaules. Avec beaucoup de sensualité. Puis il agrippe mes fesses. Et accélère. Il me pilonne un peu. Puis se fige, se cambre, et il ejacule en moi. Je ne sens pas son sperme couler en moi cette fois ci. Et me sens honteux de ne pas avoir ejacule. Je me branle mais rien n'y fait.
On se détache. Je me mets sur le dos et Mario m'embrasse et me caresse le torse. Je ferme les yeux. Je repense à notre nuit de noces. Il était tard. On était fatigue. Ce n'est pas une nuit de noces au sens démodé du terme, comme une première fois. Mais on avait tenu à faire l'amour. J'avais aimé l’idée. Et je me souviens que cette nuit-là j'avais ressenti un bonheur incroyable au moment où il a joui en moi. Je pensais à notre amour. A l'enfant qu'on voulait rapidement. Au fait que de notre amour aller naitre un bébé.
A cette pensée je finis par ejaculer sur mon ventre, en petite quantité.
Avant de me rhabiller, je m'excuse auprès de Mario d'avoir eu du mal à jouir. Je mets ça sur le compte du chômage, ce qui est vrai... sans mentionner que je me suis aussi branle cet après midi

Dans les jours qui suivent, j’essaie de me remotiver. Je contacte quelques chasseurs de tête. Je prends contact avec d’anciens collègues. Je mets en place un plan plus détaillé pour retrouver du travail. Ce me motive. Mais ça ne me prend pas toute la journée. Après m’être occupé des tâches ménagères, il me reste aussi du temps.
Et je me rends compte que je déteste être seul et m’ennuyer comme ça. Quand les enfants étaient bébés, je n’avais jamais une minute. Je n’ai jamais vécu ça. Je me mets à consommer un peu plus de porno. Et me masturbe.
Un après midi, alors que je regarde une video, mon portable sonne. Je vois le numéro de l’école des enfants s’afficher. Je me sens vraiment honteux de ce télescopage. Je ferme toutes les fenêtres au contenu sensible, comme si j’avais peur que la personne au bout du fil ne les voit. Quand je décroche, on me signale qu’il y a eu un problème entre Arthur et un autre élève, qu’Arthur est retenu et que je dois passer voir le directeur à la fin des cours. Je suis très étonné. Arthur est plutôt calme. On n’a jamais eu de problème avec lui.
Quand j’arrive, je suis accueilli par une secrétaire et conduit chez le directeur. Arthur est en salle de retenue.
Le directeur m’explique qu’Arthur a frappé un autre élève et s’est battu avec lui ensuite. Les deux garçons ont être séparés rapidement. Je ne comprends pas. Je sais bien que les bagarres de cours de récréation peuvent arriver. Mais c’est rare, et c’est surtout en primaire, pas au college. Je lui dis que mon fils n’est pas du tout violent. On n’a jamais eu de problème. Je m’excuse quand même du comportement d’Arthur, car je sais que ce n’est pas acceptable. Mais je lui demande plus de détails sur ce qui a pu motiver cette bagarre. Le directeur m’explique qu’il a convoqué les deux élèves et qu’Arthur lui a expliqué que l’autre élève avait insulté ses parents, à savoir Mario et moi. Des insultes homophobes. Je suis sous le choc. L’autre élève a minimisé les faits, disant que c’était une blague et qu’Arthur avait mal compris.
Impartial, le directeur m’explique que l’établissement prend très au sérieux l’homophobie tout autant que la violence en classe. Il m’explique donc avoir sermonné les deux élèves. Ils seront tous les deux en retenue mercredi prochain.
Je suis assez bouleversé, mais satisfait de la façon dont l’école gère les choses. Le directeur m’invite aussi à contacter les parents de l’autre élève pour apaiser les choses. Ce que je ferai bien sûr.
Quand je récupère Arthur, il ne porte pas de trace physique de la bagarre. Mais il est en colère. Puis dans la voiture il se met à pleurer en disant que c’est injuste, et que ce n’est pas à lui d’être puni. Il pleurniche, on dirait qu’il a 6 ans maintenant. Il me fascine. Certains de ses comportements s’apparentent parfois à un ado de 16 ans, d’autres à ceux d’un bébé de 6 ans.
Il se calme un peu une fois arrivé à la maison, mais il faut maintenant que j’ai une conversation sérieuse avec lui. Je le fais assoir dans le canapé. Je lui explique que je comprends ce qui s’est passé et que ce que l’autre élève a fait est très mal. Je le sais. Et je lui dis aussi qu’il doit se défendre. Mais pas avec ses mains. Que frapper n’est pas la bonne réponse. Jamais. Et qu’il a eu tort. Ça ne lui plait pas du tout. Il est furieux. Sa voix s’enroue. Il trouve complètement injuste d’être aussi puni que l’autre élève, qui a tout commencé. Il n’empêche. Il finit par se lever, rebelle et dit : « et donc je peux rien faire même si on me dit « tes parents c’est des sales pedes »
Je le regarde et je lui dis : « oui… tu ne dois pas frapper les autres… tu réponds avec ta bouche… c’est donc normal que tu sois en retenu mercredi ». Il se remet à pleurer de rage et part dans sa chambre en courant. J’entends la porte claquer.
J’appelle les parents de l’autre élève peu après. Le ton est courtois, pour apaiser les choses. Ils s’excusent platement et me promettent de parler à leur fils. Je leur dis que j’ai déjà parlé à Arthur.
Le soir, je raconte tout à Mario et lui suggère d’aller voir Arthur, qui n’a toujours pas quitté sa chambre et lui demander de se joindre à nous pour diner. Mario revient après un moment, sans Arthur
- Alors ?
- Il n'a pas faim. Je crois qu’il peut zapper le diner
- Et comment il se sent ?
- Il comprend que ce qu’il a fait est mal et qu’il doit être puni… mais il continue à trouver injuste d’être autant puni que l’autre
- Et qu’est ce que tu lui as répondu ?
- Que parfois la vie est injuste…
A suivre…

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