Crise de la quarantaine (06)
Récit érotique écrit par Sylvainerotic [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Crise de la quarantaine (06)
Suite des aventures de Guillaume.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez aimé ou si vous avez des questions, ou si vous souhaitez des photos des personnages
Le printemps est maintenant là. Et m'apporte quelques satisfactions. D'abord le temps s’améliore, et je peux recommencer à faire du jogging. Les endorphines me donnent un sentiment de bien être appréciable. Ensuite, c'est la saison des anniversaires. Il y a d'abord les 10 ans de Lea. 10 ans, c'est grand. Et quand je lui demande ce qu'elle veut pour son anniversaire et qu'elle me répond: avoir ses oreilles percées, je ressens beaucoup de fierté. Elle grandit. Elle prend soin d'elle. Elle est encore jeune, et reste ma princesse. Mon bébé. Car c'est la dernière.
Un mercredi après-midi, elle invite quelques copines pour célébrer et j'investis pas mal d’énergie pour lui organiser une belle fête. Ca me fait me sentir utile. J'aurais bien aimé que Mario soit là, mais il travaille. Il s'arrange toutefois pour sortir tot du travail, et profiter des derniers instants de la fête d'anniversaire.
J’apprécie son effort, car je sais qu'il a beaucoup à faire dans son boulot... contrairement à moi.
Côté recherche d'emploi, les choses ne vont pas vraiment mieux. J'ai bien identifié quelques pistes, mais c'est en dessous de mes qualifications, et bien inférieur en termes de salaire. Vais-je bientôt devoir me résoudre à me brader?
Le sexe reste ma principale distraction, en dehors de ma vie de famille. Mes recherches de plaisirs solitaires lors de mes journées en semaine à la maison se poursuivent... et augmentent même. Je n'arrive pas à m'enlever de la tête les images d'Arnaud. Et j'imagine à quel point sa vie sexuelle doit être riche, débridée, et donc beaucoup plus excitante que la mienne. Cette frustration se tourne en frénésie. Je ressens aussi un vide à combler. Le vide de ma vie professionnelle. Et la peur de la vieillesse quelque part.
Je regarde de plus en plus de porno. Il m'arrive même de me déshabiller completement l’après midi et de mater des videos à poil.
Soucieux d'aller encore plus loin, je commande discretement un gode sur internet. Je fais en sorte qu'il arrive en semaine et je l'essaie aussitôt, nu sur mon lit, un après-midi.
Je ferme les yeux et je fantasme. Dans mes rêves, les combinaisons les plus folles sont possibles: Mario et moi qui baisons partout, tout le temps, dans des endroits insolites, avec d'autres hommes, qui regardent et participent activement. Des plans à trois, a quatre avec d'autres couples. Et des orgies.
Mon imagination sexuelle est maintenant constamment en éveil. Tout devient prétexte à un nouveau fantasme.
Un samedi après-midi, Mario joue avec son club de foot. Il s'est inscrit récemment. Il a toujours adoré jouer. C'est bien sur un club amateur, avec des matchs une fois par mois, entre pères de famille. Lea et moi sommes venus assister à son match. Je regarde mon chéri bien sur. J'aime le voir courir ainsi en short. Mais mes yeux sont aussi attirés par les autres joueurs. La plupart sont sexy, athlétiques. Pendant le match, mon esprit se perd.... notamment sur ce qui pourrait se passer dans les vestiaires.
Je suis en tenue de footballer moi aussi, et je fais partie du groupe entier qui rejoint les vestiaires. Viril, transpirant. Ils sont incroyablement sexy.
Je me retrouve entouré par eux. Des mains commencent à me toucher. Avec le désir clair de m'enlever mes vêtements. On m'a vite attrapé par la nuque pour m'embrasser fougueusement, avec la langue. Je jette un regard à Mario qui me sourit. Je lis un désir passioné dans ses yeux. Un désir de sexe. Une énergie brute, male. C'est comme si je pouvais sentir toute la testostérone dans la pièce.
Mon maillot est retiré. Et presque tout le reste. Je me retrouve vite uniquement vêtu d'un jockstrap. Et on me fait mettre à genoux. J'ai vite des bites sorties des shorts à proximité de mon visage et je commence à sucer. Je touche et branle aussi les autres sexes que je peux atteindre avec mes mains. Ce n'est pas difficile car je suis maintenant entouré de joueurs. Certains sont complètement à poil. D'autres seulement torses nus, avec la bite sortie de leurs shorts. Tous sont incroyablement sexy. Leur parfum est puissant. Très mâle. Très enivrant.
Je suce alors plusieurs bites à la chaine, et en branle d'autre. En m'assurant de donner du plaisir à tout le monde. Les yeux se portent sur moi, pleins d'envie. Des mains me caressent les cheveux et les epaules nues, encore brillantes de transpiration. Les bites ont un gout acre dans ma bouche. Quand je les avale en entier mon nez vient se coller contre les pubis pour inhaler le parfum brut. Je suce avec mes lèvres et branle avec mes mains. Je commence à recevoir mes premières faciales. Le sperme chaud explose sur mes joues et sur ma langue. Je suce, je lèche, et j'avale tout ce que je peux.
Deux joueurs tirent ensuite sur un banc pour le placer au milieu du vestiaire. On me fait mettre dessus à quatre pattes. Je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir: on ma glisse une bite dans la bouche, et je sens des mains écarter mes fesses, puis une langue me lecher l'anus. Son mon jockstrap, mon sexe est bandé et je mouille bien tant j'aime sucer et être léché en même temps. Bien qu’occupé et le champ de vision réduit, je m'apercois qu'en dehors des deux qui s'affairent sur mon cul et mon visage, les autres observent et se branlent. Puis une vraie tournante se met en place: je suce à la chaine et me fait lecher à la chaine. Certains jouissent dans ma bouche. D’autres me crachent sur la rosette ou me mettent des doigts.
Rapidement les langues sont remplacées par des bites: on m'encule par derriere maintenant. Je suis donc pris par devant et par derriere. Je me donne à l’équipe complète. Je prends énormément de plaisir à être insi le centre de toutes les attentions. Surtout quand le sperme vient se déverser simultanément dans ma bouche et dans mon cul.
Les mecs sont tellement nombreux et tellement excités qu'il n'y a jamais de pauses. Ni dans les initiatives, ni dans les orgasmes.
On mec très bien gaulé me remplace ensuite sur le banc, allongé sur le dos, bite à la verticale. Je viens m'empaler sur lui et il me pillone aussitot, les mains bien agrippées à mes fesses. On m'offre une autre bite à sucer également. Le suce me prend la nuque par la main et me fait me pencher en peu en avant. Je sens alors un deuxième sexe forcer le passage et étirer mon sphincter encore plus. Il finit par rentrer en moi. J'en ai maintenant deux dans le cul. Et une dans la bouche. Je me laisse faire. Immobile. Et je les laisse pénétrer mon corps à trois, ensemble. Je suis à eux. J'aime ça. La double pénétration, triple si on compte ma bouche, continue. J'aime tellement ça que ma bite s'est échappée de mon jockstrap, et sort sur le côté, complètement durcie et verticale.
Je sens une main caresser mon épaule : c'est Mario. Il interrompt la baise pour organiser quelque chose. Il veut me regarder être pris à la chaine par plusieurs. On me place sur le banc, sur le dos. On me retire le jacktrop. Alors qu'un type m'a déjà attrapé les chevilles et me sodomise par devant, on glisse mon jockstrap sous le nez et on me le fait serrer avec les dents. Comme pour m'intoxiquer encore plus d'odeurs males. Pour me faire supporter la douleur de la penetration aussi. Car le joueur qui me baise a une bite particulièrement large et qu'il m'encule sans ménagement. Sa queue vient rebondir au fond de mon rectum. Mario me regarde avec admiration. Il se branle.
Les mecs se succèdent en moi, continuant à me sodomiser de manière brute et dominante, sous le regard de mon homme. Je serre le jockstrap avec mes dents.
Puis c'est Mario qui interrompt encore, pour initier un autre jeu. Il s'allonge sur le dos, sa bite à la verticale.
Deux mecs viennent me porter pour m'empaler dessus. Puis ils me font monter et descendre. Mes bras s'enroulent autour de leurs épaules et je les embrasse à tour de role. Ils finissent par me déposer et je monte et descend de moi-meme, de dos par rapport à Mario.
Un beau mec a commencé à me sucer. Deux autres se sont approchés pour que les suce et les branle. Je suis maintenant sollicité de partout. Mon corps se donne complètement. Je suis sodomise, sucé, et aussi pénétré oralement. Les mains de Mario finissent par me saisir les épaules et il fait basculer mon dos contre son torse. Ses mains caressent mes pectoraux et mes seins, alors qu'un mec s'approche et ajoute sa bite pour me double pénétrer.
Je me cambre de plaisir. J'ai le corps de l'homme que j'aime contre le mien, et me fais baiser par d'autres mecs sexys et athlétiques. Les joueurs enchainent et me prennent tour à tour alors que Mario est toujours en moi. Alors que les doubles sodos continuent, Mario me lèche et me mordille l'oreille tout en me glissant: "j'adore te voir comme ça ... dorénavant, je vais organiser des partouzes pour toi, et on va s’éclater ensemble"
Je n'en peux plus, le plaisir est trop grand.... j'ejacule sur mon ventre sans me toucher et je sens les deux bites en moi pulser et me remplir de sperme.
On me détache et l'ensemble de l’équipe m'accompagne sous la douche. L'eau et la vapeur recouvrent vite les corps nus qui se savonnent mutuellement dans les douches collectives. Tous les beaux mâles sont nus, les sexes au repos...
Le coup de sifflet final de la partie interrompt ma reverie érotique. J'ai failli ejaculer comme ça, rien qu'en rêvant. Sur le chemin du retour, avec Mario et Lea, je suis distrait. J'ai du mal à effacer ce fantasme...
A tel point, que je pars m'enfermer aux toilettes pour me repasser le film dans la tête. Je n'ai pas besoin de me masturber. Je jouis rien que revivant la scène dans ma tête...
Le soir, toujours ce samedi, alors que nous sommes au lit, Mario est d'humeur caline. Mais je n'y arrive pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas. Je m'excuse. Je lui dis que je n'ai pas la tête à ça. Il me fait un bisou, et me dit que ce n'est pas grave. Qu'il comprend. Mais je sais que sa voix est triste... et que sa patience finira par atteindre ses limites. J'ai donc bien du mal à m'endormir cette nuit là.
La semaine qui suit, mes pulsions sexuelles sont maintenant constantes. J'ai un rituel. Je me déshabille entièrement. Et consomme du porno pendant au moins deux heures. Je me branle deux ou trois fois. J'utilise mon gode. Dans différents endroits de la maison... J'imagine être l'objet d'une orgie, avec plein de mecs sexy qui viennent me baiser ici, toute la journée dans toutes les positions. Sur le moment, je me sens bien. Mes orgasmes me procurent énormément de plaisir et de bien être. Mais dès que la vie reprend son cours, je suis de nouveau malheureux. J'ai pratiquement renoncé à trouver du boulot. Et je n'arrive plus à être attiré par Mario...
Le samedi qui suit, nous n'avons rien de prévu et dinons simplement en famille. Est ce parce que c'est samedi, ou bien qu'il s’ennuie, mais Arthur quitte la table au milieu du repas pour aller chercher son smartphone et apparemment échanger des messages.
Mario glisse: "pas de smartphone à table, même le samedi"
Arthur répond: "oh c'est bon, je finis juste un message", sans lever les yeux de son écran.
Le petit manège dure trop longtemps à mes yeux, et j'arrache le portable des mains d'Arthur, pour le poser avec autorité sur la table, de mon côté
Arthur est furieux: "rends le moi!!!"
Mario reste calme et lance froidement: "finis ton assiette d'abord"
Arhur repousse l'assiette à moitié vide et se cale au fond de sa chaise, bras croisés, furieux: "j'ai terminé"
Je réponds: "pas nous..,"
Il est toujours aussi furieux. Après quelques minutes pesantes, alors qu'on se lève de table, Arthur se lève nerveusement et attrape le portable. Il renverse sa chaise dans le mouvement
"Tu pourrais aider à débarrasser au moins?"
Il part dans sa chambre sans se retourner, le nez déjà dans l’écran
Mario est sidéré: "mais qu'est ce qu'il a?"
Je réponds :" 12 ans... et 13 dans deux semaines"
Cet épisode m'a quelque peu marqué. Cela continue à m'effrayer car Arthur est maintenant en pleine crise d'adolescence, et c'est arrivé plutot que prévu, je pensais qu'on avait encore au moins 1 ou 2 ans devant nous, mais il est manifestement en avance. Mais surtout la réaction de Mario qui montre bien qu'il ne s’en rend pas aussi bien compte que moi... et surtout qu'il n'a pas à gérer ça au quotidien autant que moi. Bref, ca n'arrange pas mon état d'esprit.
La semaine qui suit ressemble aux précédentes. Avec le sexe pour unique distraction dans mes moments de solitude. Un après-midi je pars faire du jogging en forêt. Le temps est beau. En chemin, je croise un jogger dans l'autre sens. Il est jeune. La vingtaine. Mince et beau. Souriant. On s’échange un signe de tête. Solidarité entre joggeurs. Tout s'est passé en quelques secondes. Pourtout son visage m’obsède et la machine à fantasmes se met aussitôt en route, comme c'est le cas depuis quelques temps. Je nous imagine tous les deux prendre en chemin isolé dans la forêt... ce que je fais tout seul. Une fois m’être assuré que j’étais tout seul, sans risquer d’être surpris, je sors ma bite et me masturbe au milieu des bois. En rêvant d'une baise impromptue avec le beau jogger. Un échange de baisers et de fellations. Puis je fais tomber carrément mon short à mes pieds pour être cul nu et me sentir plus libre. J'imagine qu'il me bouffe le cul, avant de m'enculer contre un arbre. Fesses à l'air, bite en avant je me branle, et finis par ejaculer contre l'arbre.
Un sentiment de honte m'envahit aussitot. Je regarde autour de moi. Personne. Mais c’était risqué. Si quelqu'un m'avait surpris. J'aurais pu être arrêté pour attentat à la pudeur. Comme un pervers.... mais ne suis-je pas un pervers en fait?
Tout cela est en train d'aller trop loin... je m'en rends bien compte.
Il faut imperativement que je me reprenne. Notamment pour ce qui est de ma vie sexuelle. Je dois rerouver une vie intime avec Mario. Ranimer la flamme. Me reconnecter à lui.
Le soir qui suit, je me motive et decide de prendre l'initiative une fois au lit. Je commence à le caresser et à l'embrasser. Il est content, comme soulagé. Il ne dit rien, mais je peux le lire sur son visage. Il se laisse faire. Je le déshabille, lui retire son t-shirt et son caleçon. Je l'embrasse, tout en le caressant et le branlant pendant plusieurs minutes. Puis il me fait la même chose peu après. Mon cerveau est vide. J'essaie de me concentrer sur le moment présent. Je bande. Il se met entre mes jambes pour me sucer, mais il est clairement impatient d’être en moi. Après une brève fellation, il s'enduit la bite de gel pour me prendre par devant. La pénétration me fait un peu mal, car ça fait un moment. Il est maintenant au dessus de moi et commence ses va et vient en me regardant. Mais soudain une digue se rompt en moi. Et je me mets à pleurer. Je ne peux pas me contrôler. Je pleure. Pas seulements de larmes. Mais des sanglots.
Mario est abassourdi
- Qu'est ce qui se passe? Je t'ai fait mal?
Je fais non de la tête. Il se retire de moi et a cessé de bander presqu'aussitot
- Mais qu'est ce qui t'arrive?? Quelque chose ne va pas?
Il est paniqué. Il ne m'a jamais vu comme ça ...
- Parle moi Guillaume, dis quelque chose
Je reprends mon calme et me relève. Je suis nu sur le lit, assis sur mes fesses. Je ne pleure plus mais mes yeux sont rougis, et encore humides, tout comme mes joues
Mario s'est approché. Je murmure:
- Je sais pas ce qui m'arrive... tout est difficile pour moi en ce moment... le chômage, la maison, la mort de papa et les revelations... ça fait trop... je n'y arrive plus
Mario me regarde. Un peu inquiet, mais aussi comme un docteur qui écoute un patient.
Comprend-t-il que je traverse une crise de confiance? Une vraie crise de la quarantaine
Il dépose un bisou sur mon épaule nue. Et parle d'une voix rassurante
- Je comprends... et je sais que je ne suis pas assez présent pour toi en ce moment, excuse moi... je vais annuler mes déplacements ok?
Je souris. Il est gentil. Je l'aime. Je me sens affreusement coupable. Il ajoute
- Peut etre que tu devrais te faire aider? Voir quelqu'un... un psy
Je ne prends pas ça mal. Mais je n'y crois pas vraiment.
Quelque part, avoir pleuré, m’être montrer vulnerable m'a fait du bien. Mario se montre super intentionné et gentil avec moi. Il a annulé ses déplacements et m'aide à la maison. Je me sens tellement chanceux de l'avoir. Je l'aime. Mais je me sens encore coupable et honteux. Je sais que c'est maintenant à moi de me reconstruire progressivement. De regagner confiance en moi.
Fin mai, l'anniversaire d'Arthur est l'occasion d'un bon moment en famille. Un samedi. On l’emmène pour une seance de Laserquest, avec Mario et moi. On lui propose d'inviter quelques copains, et il accepte. Je suis content car ça veut dire qu'il a au moins fait quelques connaissances. Je souris intérieurement quand je vois les 4 ados tassés sur le siège arrière. Deux d'entre eux ont les cheveux qui leur tombent sur le front. Dans l'ensemble, ce sont des garçons bien. Et tout le monde passe un bon moment.
Je reprends un peu du poil de la bête. Mais je n'ai pas encore réussi à me remotiver pour reprendre mes recherches d'emploi. Ni pour reprendre une vie sexuelle normale avec Mario. Ce dernier continue à se montrer patient et à faire tout ce qu'il peut. Mais lui comme moi savons que c'est dans ma tête que tout se passe et que c'est à moi de trouver les solutions maintenant.
Nous sommes maintenant mi-juin et un soir, tard alors que les enfants sont dans leurs chambres, Mario me parle doucement.
- J'ai une idée...quelque chose qui devrait te permettre de te sentir mieux...
- tu m'as trouvé un psy?
Il rigole...
- Non, mais voilà... je pense que tu as besoin de changement. Pourquoi est ce que tu ne passerais pas l’été avec les enfants à la mer, dans la maison de tes parents?
On avait prévu d'y passer la dernière quinzaine d’août en famille. L'occasion de la nettoyer et de la mettre en vente. Mario continue
- Le changement d'air te fera du bien. Aux enfants aussi. Il y a plein d’activités la-bas. Ca te donnera aussi un projet concret. Mettre en ordre, et vendre la maison
Je réfléchis. L’idée de provoquer le changement me tente assez. Quelque chose de nouveau. Mais est ce que Mario cherche à prendre ses distances avec moi? En a-t-il assez de moi?
Je n'ai pas besoin de lui poser la question. Sa main s'est posée sur ma cuisse
- Ne t’inquiète pas... je ne cherche pas du tout à t'envoyer un message... On s'appelera tous les jours, et je viendrai aussi passer quelques longs week-ends avec vous. Qu'est ce que tu en penses?
Je serre Mario dans mes bras. Mes yeux deviennent humides. Je lui fais confiance. Il a raison. Je dois provoquer le changement. J'ai toujours eu des rapports ambigus avec cette maison à la mer. J'y ai de bons et de mauvais souvenirs. J'y ai vécu mes premieres expériences aussi. Peut être qu'un séjour prolongé la-bas me servira de psychanalyse...
Quand on annonce le plan aux enfants, ils sont un peu perplexes à l’idée de passer deux mois au même endroit. Je me sens un peu coupable de les éloigner des quelques amis qu'ils viennent de se trouver au cours de leur première année ici. Mais ce ne sont pas encore des amitiés si développées. Et je sais qu'ils avaient aimé le temps passé à la mer l'an dernier. Beaucoup d’activités. Et Arthur s’était même fait des copains.
Je leur promets qu'ils ne s'ennuieront pas. Mais je me doute qu'ils sentent bien que quelque chose n'est pas vraiment normal. Avoir leurs parents séparés comme ça pendant l’été, ce n'est pas quelque chose d'habituel.
Je me prépare donc pour l’été qui vient. Le grand départ est pour dans deux semaines. Des souvenirs me reviennent. Des événements passés la-bas. Des étés d’adolescent moroses, mal dans ma peau, plein de doutes quant à ma sexualité. Mes premières expériences avec les garçons et mon coming out... Mais aussi la maladie de ma mère re.. qui passera les dernières années de sa vie la-bas, loin de moi.
Une semaine avant le départ, je reçois un coup de fil innatendu. C'est Vanessa, une ex-collègue de mon ancien employeur, avant le déménagement. Il me dit qu'elle a vu que je suis en recherche d'emploi sur les réseaux sociaux. Elle a monté sa propre société il y a quelques mois et elle cherche à recruter. Elle a pensé à moi. Pour l'instant, elle ne peut pas m'offrir un temps plein, mais juste du freelance à temps partiel pour cet été, notamment pour combler les absences pendant les vacances. Mais elle a confiance et pense pouvoir me prendre à temps complet à la rentrée. L'emploi est a 100% en télétravail.
J’hésite un peu. Avais-je prévu de travailler cet été? Le salaire n'est pas tres élevé surtout à temps partiel. Mais j'ai toujours adoré bosser avec Vanessa. Et je suis flatté. J'accepte l'offre, et cela me permettra de m'occuper pendant l’été aussi.
Cette dernière nouvelle était pour le moins inattendue...
Quand je prends la route avec Arthur et Lea le dernier jour de juin, je ressens un mélange de peur et d'excitation. J’évite un depart le samedi et les bouchons. Il me revient en mémoire un trajet vers la mer il y a bien longtemps, qui s’était transformé en calvaire. Des heures de bouchons, les enfants pleurant sans arrêt, avec des arrêts pipi, couches, biberons toutes les heures. Je souris. Je suis nostalgique des années où les enfants étaient tout petits... mais pas dans tous leurs aspects.
Arthur est assis à côté de moi pour une fois, et non à l’arrière avec sa soeur. Ca le rend plus mature à mes yeux. Il passe la plupart du trajet sur son téléphone. On parle un peu aussi... je sens qu'il a besoin de me dire quelque chose. A un moment il se lance:
- comme on va passer ici tout l’été... est ce que ca veut dire que Pai et toi vous allez divorcer?
Je suis surpris. Mais pas complètement. Les enfants sont tout sauf naifs. Ils se doutent bien que les choses ne sont pas entièrement normales à la maison
- Non... pas du tout... tout va bien entre Pai et moi, t'inquiete pas... Tu sais, j'ai eu une année très difficile avec le chômage, la mort de papy... j'ai besoin de changer d'air... et il faut que je range et mette la maison en vente...
Je regarde dans le rétroviseur. Lea a des écouteurs sur les oreilles. J'ajoute
- On s'aime encore tu sais... des fois, il faut prendre le temps de souffler... tu comprends j'en suis sur
Il me dit que oui, mais il n'a pas l'air pleinement rassuré
Le soleil n'est pas encore couché quand on arrive. La batisse est toujours aussi impressionante. Grande, ancienne, face à la mer. Balayée par le vent et le sable. Des maisons comme on n'en construit plus.
Quand on s'installe, je sais déjà qu'il y aura pas mal d'affaires à trier. Mon frère n'est pas là pour m'aider. Avec son divorce, il n'a pas voulu venir seul cet été. Et puis notre dernière conversation n'avait pas été chaleureuse, c'est le moins qu'on puisse dire. Je suis donc tout seul pour m'occuper de tout.
A suivre…
N’hésitez pas à me contacter si vous avez aimé ou si vous avez des questions, ou si vous souhaitez des photos des personnages
Le printemps est maintenant là. Et m'apporte quelques satisfactions. D'abord le temps s’améliore, et je peux recommencer à faire du jogging. Les endorphines me donnent un sentiment de bien être appréciable. Ensuite, c'est la saison des anniversaires. Il y a d'abord les 10 ans de Lea. 10 ans, c'est grand. Et quand je lui demande ce qu'elle veut pour son anniversaire et qu'elle me répond: avoir ses oreilles percées, je ressens beaucoup de fierté. Elle grandit. Elle prend soin d'elle. Elle est encore jeune, et reste ma princesse. Mon bébé. Car c'est la dernière.
Un mercredi après-midi, elle invite quelques copines pour célébrer et j'investis pas mal d’énergie pour lui organiser une belle fête. Ca me fait me sentir utile. J'aurais bien aimé que Mario soit là, mais il travaille. Il s'arrange toutefois pour sortir tot du travail, et profiter des derniers instants de la fête d'anniversaire.
J’apprécie son effort, car je sais qu'il a beaucoup à faire dans son boulot... contrairement à moi.
Côté recherche d'emploi, les choses ne vont pas vraiment mieux. J'ai bien identifié quelques pistes, mais c'est en dessous de mes qualifications, et bien inférieur en termes de salaire. Vais-je bientôt devoir me résoudre à me brader?
Le sexe reste ma principale distraction, en dehors de ma vie de famille. Mes recherches de plaisirs solitaires lors de mes journées en semaine à la maison se poursuivent... et augmentent même. Je n'arrive pas à m'enlever de la tête les images d'Arnaud. Et j'imagine à quel point sa vie sexuelle doit être riche, débridée, et donc beaucoup plus excitante que la mienne. Cette frustration se tourne en frénésie. Je ressens aussi un vide à combler. Le vide de ma vie professionnelle. Et la peur de la vieillesse quelque part.
Je regarde de plus en plus de porno. Il m'arrive même de me déshabiller completement l’après midi et de mater des videos à poil.
Soucieux d'aller encore plus loin, je commande discretement un gode sur internet. Je fais en sorte qu'il arrive en semaine et je l'essaie aussitôt, nu sur mon lit, un après-midi.
Je ferme les yeux et je fantasme. Dans mes rêves, les combinaisons les plus folles sont possibles: Mario et moi qui baisons partout, tout le temps, dans des endroits insolites, avec d'autres hommes, qui regardent et participent activement. Des plans à trois, a quatre avec d'autres couples. Et des orgies.
Mon imagination sexuelle est maintenant constamment en éveil. Tout devient prétexte à un nouveau fantasme.
Un samedi après-midi, Mario joue avec son club de foot. Il s'est inscrit récemment. Il a toujours adoré jouer. C'est bien sur un club amateur, avec des matchs une fois par mois, entre pères de famille. Lea et moi sommes venus assister à son match. Je regarde mon chéri bien sur. J'aime le voir courir ainsi en short. Mais mes yeux sont aussi attirés par les autres joueurs. La plupart sont sexy, athlétiques. Pendant le match, mon esprit se perd.... notamment sur ce qui pourrait se passer dans les vestiaires.
Je suis en tenue de footballer moi aussi, et je fais partie du groupe entier qui rejoint les vestiaires. Viril, transpirant. Ils sont incroyablement sexy.
Je me retrouve entouré par eux. Des mains commencent à me toucher. Avec le désir clair de m'enlever mes vêtements. On m'a vite attrapé par la nuque pour m'embrasser fougueusement, avec la langue. Je jette un regard à Mario qui me sourit. Je lis un désir passioné dans ses yeux. Un désir de sexe. Une énergie brute, male. C'est comme si je pouvais sentir toute la testostérone dans la pièce.
Mon maillot est retiré. Et presque tout le reste. Je me retrouve vite uniquement vêtu d'un jockstrap. Et on me fait mettre à genoux. J'ai vite des bites sorties des shorts à proximité de mon visage et je commence à sucer. Je touche et branle aussi les autres sexes que je peux atteindre avec mes mains. Ce n'est pas difficile car je suis maintenant entouré de joueurs. Certains sont complètement à poil. D'autres seulement torses nus, avec la bite sortie de leurs shorts. Tous sont incroyablement sexy. Leur parfum est puissant. Très mâle. Très enivrant.
Je suce alors plusieurs bites à la chaine, et en branle d'autre. En m'assurant de donner du plaisir à tout le monde. Les yeux se portent sur moi, pleins d'envie. Des mains me caressent les cheveux et les epaules nues, encore brillantes de transpiration. Les bites ont un gout acre dans ma bouche. Quand je les avale en entier mon nez vient se coller contre les pubis pour inhaler le parfum brut. Je suce avec mes lèvres et branle avec mes mains. Je commence à recevoir mes premières faciales. Le sperme chaud explose sur mes joues et sur ma langue. Je suce, je lèche, et j'avale tout ce que je peux.
Deux joueurs tirent ensuite sur un banc pour le placer au milieu du vestiaire. On me fait mettre dessus à quatre pattes. Je n'ai pas beaucoup de temps pour réfléchir: on ma glisse une bite dans la bouche, et je sens des mains écarter mes fesses, puis une langue me lecher l'anus. Son mon jockstrap, mon sexe est bandé et je mouille bien tant j'aime sucer et être léché en même temps. Bien qu’occupé et le champ de vision réduit, je m'apercois qu'en dehors des deux qui s'affairent sur mon cul et mon visage, les autres observent et se branlent. Puis une vraie tournante se met en place: je suce à la chaine et me fait lecher à la chaine. Certains jouissent dans ma bouche. D’autres me crachent sur la rosette ou me mettent des doigts.
Rapidement les langues sont remplacées par des bites: on m'encule par derriere maintenant. Je suis donc pris par devant et par derriere. Je me donne à l’équipe complète. Je prends énormément de plaisir à être insi le centre de toutes les attentions. Surtout quand le sperme vient se déverser simultanément dans ma bouche et dans mon cul.
Les mecs sont tellement nombreux et tellement excités qu'il n'y a jamais de pauses. Ni dans les initiatives, ni dans les orgasmes.
On mec très bien gaulé me remplace ensuite sur le banc, allongé sur le dos, bite à la verticale. Je viens m'empaler sur lui et il me pillone aussitot, les mains bien agrippées à mes fesses. On m'offre une autre bite à sucer également. Le suce me prend la nuque par la main et me fait me pencher en peu en avant. Je sens alors un deuxième sexe forcer le passage et étirer mon sphincter encore plus. Il finit par rentrer en moi. J'en ai maintenant deux dans le cul. Et une dans la bouche. Je me laisse faire. Immobile. Et je les laisse pénétrer mon corps à trois, ensemble. Je suis à eux. J'aime ça. La double pénétration, triple si on compte ma bouche, continue. J'aime tellement ça que ma bite s'est échappée de mon jockstrap, et sort sur le côté, complètement durcie et verticale.
Je sens une main caresser mon épaule : c'est Mario. Il interrompt la baise pour organiser quelque chose. Il veut me regarder être pris à la chaine par plusieurs. On me place sur le banc, sur le dos. On me retire le jacktrop. Alors qu'un type m'a déjà attrapé les chevilles et me sodomise par devant, on glisse mon jockstrap sous le nez et on me le fait serrer avec les dents. Comme pour m'intoxiquer encore plus d'odeurs males. Pour me faire supporter la douleur de la penetration aussi. Car le joueur qui me baise a une bite particulièrement large et qu'il m'encule sans ménagement. Sa queue vient rebondir au fond de mon rectum. Mario me regarde avec admiration. Il se branle.
Les mecs se succèdent en moi, continuant à me sodomiser de manière brute et dominante, sous le regard de mon homme. Je serre le jockstrap avec mes dents.
Puis c'est Mario qui interrompt encore, pour initier un autre jeu. Il s'allonge sur le dos, sa bite à la verticale.
Deux mecs viennent me porter pour m'empaler dessus. Puis ils me font monter et descendre. Mes bras s'enroulent autour de leurs épaules et je les embrasse à tour de role. Ils finissent par me déposer et je monte et descend de moi-meme, de dos par rapport à Mario.
Un beau mec a commencé à me sucer. Deux autres se sont approchés pour que les suce et les branle. Je suis maintenant sollicité de partout. Mon corps se donne complètement. Je suis sodomise, sucé, et aussi pénétré oralement. Les mains de Mario finissent par me saisir les épaules et il fait basculer mon dos contre son torse. Ses mains caressent mes pectoraux et mes seins, alors qu'un mec s'approche et ajoute sa bite pour me double pénétrer.
Je me cambre de plaisir. J'ai le corps de l'homme que j'aime contre le mien, et me fais baiser par d'autres mecs sexys et athlétiques. Les joueurs enchainent et me prennent tour à tour alors que Mario est toujours en moi. Alors que les doubles sodos continuent, Mario me lèche et me mordille l'oreille tout en me glissant: "j'adore te voir comme ça ... dorénavant, je vais organiser des partouzes pour toi, et on va s’éclater ensemble"
Je n'en peux plus, le plaisir est trop grand.... j'ejacule sur mon ventre sans me toucher et je sens les deux bites en moi pulser et me remplir de sperme.
On me détache et l'ensemble de l’équipe m'accompagne sous la douche. L'eau et la vapeur recouvrent vite les corps nus qui se savonnent mutuellement dans les douches collectives. Tous les beaux mâles sont nus, les sexes au repos...
Le coup de sifflet final de la partie interrompt ma reverie érotique. J'ai failli ejaculer comme ça, rien qu'en rêvant. Sur le chemin du retour, avec Mario et Lea, je suis distrait. J'ai du mal à effacer ce fantasme...
A tel point, que je pars m'enfermer aux toilettes pour me repasser le film dans la tête. Je n'ai pas besoin de me masturber. Je jouis rien que revivant la scène dans ma tête...
Le soir, toujours ce samedi, alors que nous sommes au lit, Mario est d'humeur caline. Mais je n'y arrive pas. Je ne peux pas. Je ne veux pas. Je m'excuse. Je lui dis que je n'ai pas la tête à ça. Il me fait un bisou, et me dit que ce n'est pas grave. Qu'il comprend. Mais je sais que sa voix est triste... et que sa patience finira par atteindre ses limites. J'ai donc bien du mal à m'endormir cette nuit là.
La semaine qui suit, mes pulsions sexuelles sont maintenant constantes. J'ai un rituel. Je me déshabille entièrement. Et consomme du porno pendant au moins deux heures. Je me branle deux ou trois fois. J'utilise mon gode. Dans différents endroits de la maison... J'imagine être l'objet d'une orgie, avec plein de mecs sexy qui viennent me baiser ici, toute la journée dans toutes les positions. Sur le moment, je me sens bien. Mes orgasmes me procurent énormément de plaisir et de bien être. Mais dès que la vie reprend son cours, je suis de nouveau malheureux. J'ai pratiquement renoncé à trouver du boulot. Et je n'arrive plus à être attiré par Mario...
Le samedi qui suit, nous n'avons rien de prévu et dinons simplement en famille. Est ce parce que c'est samedi, ou bien qu'il s’ennuie, mais Arthur quitte la table au milieu du repas pour aller chercher son smartphone et apparemment échanger des messages.
Mario glisse: "pas de smartphone à table, même le samedi"
Arthur répond: "oh c'est bon, je finis juste un message", sans lever les yeux de son écran.
Le petit manège dure trop longtemps à mes yeux, et j'arrache le portable des mains d'Arthur, pour le poser avec autorité sur la table, de mon côté
Arthur est furieux: "rends le moi!!!"
Mario reste calme et lance froidement: "finis ton assiette d'abord"
Arhur repousse l'assiette à moitié vide et se cale au fond de sa chaise, bras croisés, furieux: "j'ai terminé"
Je réponds: "pas nous..,"
Il est toujours aussi furieux. Après quelques minutes pesantes, alors qu'on se lève de table, Arthur se lève nerveusement et attrape le portable. Il renverse sa chaise dans le mouvement
"Tu pourrais aider à débarrasser au moins?"
Il part dans sa chambre sans se retourner, le nez déjà dans l’écran
Mario est sidéré: "mais qu'est ce qu'il a?"
Je réponds :" 12 ans... et 13 dans deux semaines"
Cet épisode m'a quelque peu marqué. Cela continue à m'effrayer car Arthur est maintenant en pleine crise d'adolescence, et c'est arrivé plutot que prévu, je pensais qu'on avait encore au moins 1 ou 2 ans devant nous, mais il est manifestement en avance. Mais surtout la réaction de Mario qui montre bien qu'il ne s’en rend pas aussi bien compte que moi... et surtout qu'il n'a pas à gérer ça au quotidien autant que moi. Bref, ca n'arrange pas mon état d'esprit.
La semaine qui suit ressemble aux précédentes. Avec le sexe pour unique distraction dans mes moments de solitude. Un après-midi je pars faire du jogging en forêt. Le temps est beau. En chemin, je croise un jogger dans l'autre sens. Il est jeune. La vingtaine. Mince et beau. Souriant. On s’échange un signe de tête. Solidarité entre joggeurs. Tout s'est passé en quelques secondes. Pourtout son visage m’obsède et la machine à fantasmes se met aussitôt en route, comme c'est le cas depuis quelques temps. Je nous imagine tous les deux prendre en chemin isolé dans la forêt... ce que je fais tout seul. Une fois m’être assuré que j’étais tout seul, sans risquer d’être surpris, je sors ma bite et me masturbe au milieu des bois. En rêvant d'une baise impromptue avec le beau jogger. Un échange de baisers et de fellations. Puis je fais tomber carrément mon short à mes pieds pour être cul nu et me sentir plus libre. J'imagine qu'il me bouffe le cul, avant de m'enculer contre un arbre. Fesses à l'air, bite en avant je me branle, et finis par ejaculer contre l'arbre.
Un sentiment de honte m'envahit aussitot. Je regarde autour de moi. Personne. Mais c’était risqué. Si quelqu'un m'avait surpris. J'aurais pu être arrêté pour attentat à la pudeur. Comme un pervers.... mais ne suis-je pas un pervers en fait?
Tout cela est en train d'aller trop loin... je m'en rends bien compte.
Il faut imperativement que je me reprenne. Notamment pour ce qui est de ma vie sexuelle. Je dois rerouver une vie intime avec Mario. Ranimer la flamme. Me reconnecter à lui.
Le soir qui suit, je me motive et decide de prendre l'initiative une fois au lit. Je commence à le caresser et à l'embrasser. Il est content, comme soulagé. Il ne dit rien, mais je peux le lire sur son visage. Il se laisse faire. Je le déshabille, lui retire son t-shirt et son caleçon. Je l'embrasse, tout en le caressant et le branlant pendant plusieurs minutes. Puis il me fait la même chose peu après. Mon cerveau est vide. J'essaie de me concentrer sur le moment présent. Je bande. Il se met entre mes jambes pour me sucer, mais il est clairement impatient d’être en moi. Après une brève fellation, il s'enduit la bite de gel pour me prendre par devant. La pénétration me fait un peu mal, car ça fait un moment. Il est maintenant au dessus de moi et commence ses va et vient en me regardant. Mais soudain une digue se rompt en moi. Et je me mets à pleurer. Je ne peux pas me contrôler. Je pleure. Pas seulements de larmes. Mais des sanglots.
Mario est abassourdi
- Qu'est ce qui se passe? Je t'ai fait mal?
Je fais non de la tête. Il se retire de moi et a cessé de bander presqu'aussitot
- Mais qu'est ce qui t'arrive?? Quelque chose ne va pas?
Il est paniqué. Il ne m'a jamais vu comme ça ...
- Parle moi Guillaume, dis quelque chose
Je reprends mon calme et me relève. Je suis nu sur le lit, assis sur mes fesses. Je ne pleure plus mais mes yeux sont rougis, et encore humides, tout comme mes joues
Mario s'est approché. Je murmure:
- Je sais pas ce qui m'arrive... tout est difficile pour moi en ce moment... le chômage, la maison, la mort de papa et les revelations... ça fait trop... je n'y arrive plus
Mario me regarde. Un peu inquiet, mais aussi comme un docteur qui écoute un patient.
Comprend-t-il que je traverse une crise de confiance? Une vraie crise de la quarantaine
Il dépose un bisou sur mon épaule nue. Et parle d'une voix rassurante
- Je comprends... et je sais que je ne suis pas assez présent pour toi en ce moment, excuse moi... je vais annuler mes déplacements ok?
Je souris. Il est gentil. Je l'aime. Je me sens affreusement coupable. Il ajoute
- Peut etre que tu devrais te faire aider? Voir quelqu'un... un psy
Je ne prends pas ça mal. Mais je n'y crois pas vraiment.
Quelque part, avoir pleuré, m’être montrer vulnerable m'a fait du bien. Mario se montre super intentionné et gentil avec moi. Il a annulé ses déplacements et m'aide à la maison. Je me sens tellement chanceux de l'avoir. Je l'aime. Mais je me sens encore coupable et honteux. Je sais que c'est maintenant à moi de me reconstruire progressivement. De regagner confiance en moi.
Fin mai, l'anniversaire d'Arthur est l'occasion d'un bon moment en famille. Un samedi. On l’emmène pour une seance de Laserquest, avec Mario et moi. On lui propose d'inviter quelques copains, et il accepte. Je suis content car ça veut dire qu'il a au moins fait quelques connaissances. Je souris intérieurement quand je vois les 4 ados tassés sur le siège arrière. Deux d'entre eux ont les cheveux qui leur tombent sur le front. Dans l'ensemble, ce sont des garçons bien. Et tout le monde passe un bon moment.
Je reprends un peu du poil de la bête. Mais je n'ai pas encore réussi à me remotiver pour reprendre mes recherches d'emploi. Ni pour reprendre une vie sexuelle normale avec Mario. Ce dernier continue à se montrer patient et à faire tout ce qu'il peut. Mais lui comme moi savons que c'est dans ma tête que tout se passe et que c'est à moi de trouver les solutions maintenant.
Nous sommes maintenant mi-juin et un soir, tard alors que les enfants sont dans leurs chambres, Mario me parle doucement.
- J'ai une idée...quelque chose qui devrait te permettre de te sentir mieux...
- tu m'as trouvé un psy?
Il rigole...
- Non, mais voilà... je pense que tu as besoin de changement. Pourquoi est ce que tu ne passerais pas l’été avec les enfants à la mer, dans la maison de tes parents?
On avait prévu d'y passer la dernière quinzaine d’août en famille. L'occasion de la nettoyer et de la mettre en vente. Mario continue
- Le changement d'air te fera du bien. Aux enfants aussi. Il y a plein d’activités la-bas. Ca te donnera aussi un projet concret. Mettre en ordre, et vendre la maison
Je réfléchis. L’idée de provoquer le changement me tente assez. Quelque chose de nouveau. Mais est ce que Mario cherche à prendre ses distances avec moi? En a-t-il assez de moi?
Je n'ai pas besoin de lui poser la question. Sa main s'est posée sur ma cuisse
- Ne t’inquiète pas... je ne cherche pas du tout à t'envoyer un message... On s'appelera tous les jours, et je viendrai aussi passer quelques longs week-ends avec vous. Qu'est ce que tu en penses?
Je serre Mario dans mes bras. Mes yeux deviennent humides. Je lui fais confiance. Il a raison. Je dois provoquer le changement. J'ai toujours eu des rapports ambigus avec cette maison à la mer. J'y ai de bons et de mauvais souvenirs. J'y ai vécu mes premieres expériences aussi. Peut être qu'un séjour prolongé la-bas me servira de psychanalyse...
Quand on annonce le plan aux enfants, ils sont un peu perplexes à l’idée de passer deux mois au même endroit. Je me sens un peu coupable de les éloigner des quelques amis qu'ils viennent de se trouver au cours de leur première année ici. Mais ce ne sont pas encore des amitiés si développées. Et je sais qu'ils avaient aimé le temps passé à la mer l'an dernier. Beaucoup d’activités. Et Arthur s’était même fait des copains.
Je leur promets qu'ils ne s'ennuieront pas. Mais je me doute qu'ils sentent bien que quelque chose n'est pas vraiment normal. Avoir leurs parents séparés comme ça pendant l’été, ce n'est pas quelque chose d'habituel.
Je me prépare donc pour l’été qui vient. Le grand départ est pour dans deux semaines. Des souvenirs me reviennent. Des événements passés la-bas. Des étés d’adolescent moroses, mal dans ma peau, plein de doutes quant à ma sexualité. Mes premières expériences avec les garçons et mon coming out... Mais aussi la maladie de ma mère re.. qui passera les dernières années de sa vie la-bas, loin de moi.
Une semaine avant le départ, je reçois un coup de fil innatendu. C'est Vanessa, une ex-collègue de mon ancien employeur, avant le déménagement. Il me dit qu'elle a vu que je suis en recherche d'emploi sur les réseaux sociaux. Elle a monté sa propre société il y a quelques mois et elle cherche à recruter. Elle a pensé à moi. Pour l'instant, elle ne peut pas m'offrir un temps plein, mais juste du freelance à temps partiel pour cet été, notamment pour combler les absences pendant les vacances. Mais elle a confiance et pense pouvoir me prendre à temps complet à la rentrée. L'emploi est a 100% en télétravail.
J’hésite un peu. Avais-je prévu de travailler cet été? Le salaire n'est pas tres élevé surtout à temps partiel. Mais j'ai toujours adoré bosser avec Vanessa. Et je suis flatté. J'accepte l'offre, et cela me permettra de m'occuper pendant l’été aussi.
Cette dernière nouvelle était pour le moins inattendue...
Quand je prends la route avec Arthur et Lea le dernier jour de juin, je ressens un mélange de peur et d'excitation. J’évite un depart le samedi et les bouchons. Il me revient en mémoire un trajet vers la mer il y a bien longtemps, qui s’était transformé en calvaire. Des heures de bouchons, les enfants pleurant sans arrêt, avec des arrêts pipi, couches, biberons toutes les heures. Je souris. Je suis nostalgique des années où les enfants étaient tout petits... mais pas dans tous leurs aspects.
Arthur est assis à côté de moi pour une fois, et non à l’arrière avec sa soeur. Ca le rend plus mature à mes yeux. Il passe la plupart du trajet sur son téléphone. On parle un peu aussi... je sens qu'il a besoin de me dire quelque chose. A un moment il se lance:
- comme on va passer ici tout l’été... est ce que ca veut dire que Pai et toi vous allez divorcer?
Je suis surpris. Mais pas complètement. Les enfants sont tout sauf naifs. Ils se doutent bien que les choses ne sont pas entièrement normales à la maison
- Non... pas du tout... tout va bien entre Pai et moi, t'inquiete pas... Tu sais, j'ai eu une année très difficile avec le chômage, la mort de papy... j'ai besoin de changer d'air... et il faut que je range et mette la maison en vente...
Je regarde dans le rétroviseur. Lea a des écouteurs sur les oreilles. J'ajoute
- On s'aime encore tu sais... des fois, il faut prendre le temps de souffler... tu comprends j'en suis sur
Il me dit que oui, mais il n'a pas l'air pleinement rassuré
Le soleil n'est pas encore couché quand on arrive. La batisse est toujours aussi impressionante. Grande, ancienne, face à la mer. Balayée par le vent et le sable. Des maisons comme on n'en construit plus.
Quand on s'installe, je sais déjà qu'il y aura pas mal d'affaires à trier. Mon frère n'est pas là pour m'aider. Avec son divorce, il n'a pas voulu venir seul cet été. Et puis notre dernière conversation n'avait pas été chaleureuse, c'est le moins qu'on puisse dire. Je suis donc tout seul pour m'occuper de tout.
A suivre…
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