Crise de la quarantaine (03)

- Par l'auteur HDS Sylvainerotic -
Auteur homme.
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Récit libertin : Crise de la quarantaine (03) Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-10-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
Tags : Fellation
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Crise de la quarantaine (03)
Suite des aventures de Guillaume.
N’hésitez pas à me contacter si vous avez aimé ou si vous avez des questions, ou si vous souhaitez des photos des personnages ; je réponds toujours
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Les jours qui suivent l’incident avec Arthur je me sens mal. Coupable. Du fait qu’il ait à payer pour ses parents. Mais aussi d’avoir déménagé ici, dans une plus petite ville, probablement moins habituée aux familles homoparentales.
Cela ne fait qu’accroitre mon inconfort. Je m’efforce donc de consacrer davantage d’énergie aux enfants. Je fais mieux à manger. J’essaie de les aider et m’intéresse davantage à leurs devoirs. Avec succès pour Lea. Ce n’est pas très difficile en CM1 et elle est studieuse. C’est beaucoup plus difficile avec Arthur. Il n’a manifestement pas envie que je l’aide, ni que je lui pose des questions. Et à chaque fois que je lui demande si tout va bien, il me répond des « oui, t’inquiète ».
Du côté de mes recherches d’emploi, les choses s’améliorent un peu. Mon CV a été repéré par deux sociétés et je dois passer des entretiens. Je me prépare bien pour mettre toutes les chances de mon côté. Mais dans un cas, on me dit que quelqu’un d’autre a déjà obtenu le poste, alors que j’ai à peine démarré le process de recrutement. Dans le deuxième cas, on me dit que je suis trop qualifié. Ce n’est donc toujours pas la joie.
Je continue de trainer mon ennui toute la journée. Je continue donc à regarder du porno et à me masturber l’après midi pour passer.
Un jour d’ennui, après m’être masturbe deux fois, je me sens déprimé. Il me vient toutefois une idée : pourquoi est-ce que je ne me remettrai pas au sport. Avant de déménager ici, j’en faisais pas mal, notamment du jogging. Je décide de m’y remettre. C’est l’automne et il fait froid. Mais je prends quand même mon courage à deux mains. Et je dois dire que cela me fait du bien. L’air est un peu piquant mais cela produit un bon effet sur mon bien être grâce aux endorphines.
Même si mes perspectives de retrouver un emploi à court terme restent sombres, je reprends un peu du poil de la bête, alors qu’arrivent les vacances de la Toussaint. Je vais avoir mes chéris à la maison pendant une semaine, sauf Mario, qui n’a pas de congés.
J’adore passer du temps avec eux, mais aussi, je ressens un certain soulagement de ne pas être seul, livré à moi-même toute la journée. Ça ne m’a pas réussi, alors que ça fait plus d’un mois et demi que je suis au chômage.
Pendant les vacances, j’essaie d’être bien organisé. D’abord pour découvrir la région un peu plus avec les enfants. Mais aussi de leur trouver des activités extra-scolaires. Car nous n’avons pas vraiment l’occasion depuis que nous avons déménagé.
J’arrive bien à m’occuper de Lea. Je vais à la piscine avec elle un après-midi. Mais surtout je l’inscris au club de poney car ça fait un moment que cela l’intéresse. Il n’y avait pas vraiment de solutions dans notre ville précédente. Alors qu’ici, il y a un club, bien adapté aux enfants de son âge. Elle est aux anges. Et mon cœur se serre très fort quand je la vois sur un poney, pour la première fois, un peu intimidée, mais avec un grand sourire.
Avec Arthur, comme je m’y attendais, les choses sont plus compliquées. C’est très difficile. Il n’a pas vraiment envie de faire quoi que ce soit. J’aimerais qu’il fasse au moins une activité sportive, plutôt que de rester affalé sur son lit toute la journée. Et puis ça lui donnerait l’occasion de se faire des nouveaux amis.
Un après-midi je lui propose de faire un jogging avec moi. Il n’en a aucune envie. Probablement plus à l’idée de faire quelque chose avec moi, qu’a l’idée de courir elle-même. Il rejette à peu près toutes mes propositions.
Je finis par lui proposer de faire de la natation. Il avait fait un peu de bateau l’été dernier à la mer. Et je crois qu’il aime bien l’eau. Il finit par accepter, juste pour essayer. Une fois par semaine. On verra.
J’essaie de ne pas trop m’inquiéter pour Arthur. Je me dis juste que c’est l’âge. Je ne prends pas personnellement le fait qu’il soit distant avec moi ou avec Mario. C’est l’âge. C’est normal. Je ne pense pas qu’il y ait quelque chose de plus grave que ça. D’ailleurs un après-midi, je l’observe jouer à un jeu de société avec sa sœur. Il est gentil, patient. Il a toujours pris son rôle de grand frère très au sérieux. Je suis ému en les regardant.
Toutefois, même si je suis content d’avoir ce temps avec les enfants, cela m’ajoute des pincements au cœur. J’ai l’impression qu’ils ont de moins en moins besoin de moi. Au début, il fallait tout le temps s’occuper d’eux pour tout, puis après ils sont devenus autonomes « physiquement » mais il fallait toujours les distraire, jouer avec eux. Maintenant ils s’occupent seuls (Lea), voire ne veulent plus vraiment de moi (Arthur).
A la rentrée, je me sens doublement abandonné, car Mario m’annonce qu’il doit beaucoup se déplacer pour le boulot dans les semaines qui suivent. Je vais donc me retrouver seul avec les enfants pendant la semaine. Tant mieux que je sois au chômage quelque part, car ça serait difficile à gérer autrement. Mais bon tout repose sur moi maintenant.
Je m’efforce alors de créer une routine. Quand on ne travaille pas, il est important de se faire un plan précis. J’essaie donc d’organiser mes journées de manière régulière entre les activités ménagères, les courses, la cuisine, mes recherches d’emploi, et du sport.
Malgré tout, il me reste du temps. Et je me sens seul. Surtout le soir, au moment de me mettre au lit. Je veille à ce que les enfants s’endorment. Surtout Arthur. Et quand je me retrouve seul, l’absence de Mario me pèse. Jusqu’à présent, il ne s’est presque jamais déplacé pour le boulot. Ça me fait étrange de me coucher dans ce lit vide.

Je commence alors à developer une attitude. Je me mets nu au lit et commence à regarder du porno sur ma tablette. Cela m'excite. Je peux me caresser en regardant. Je me touche la bite, me branle et me caresse l'anus. Pour oublier le stress de la journée, il m'arrive de passer de longues heures ainsi avant de me coucher. Je me mets à regarder des videos plus extrêmes. Au début je me contentais de porno, plutôt soft. Avec des personnages similaires à Mario et moi. Maintenant j'aime regarder des couples avec différence d’âge. Je m'imagine en train de me taper des minets. Ou bien je regarde des scènes plus hard, de domination. Des choses que je n'ai jamais faites, mais qui deviennent excitantes, une fois la nuit venue, dans la solitude de ma chambre.
Je me surprends à avoir des ejaculations puissantes, qui viennent atterrir sur mon menton. Je me caresse ensuite avec le sperme chaud sur le corps, et porte parfois mes doigts à mes lèvres pour manger mon foutre.
Je m'endors ensuite avec quelques remords. Mais avec la satisfaction d'avoir libéré la tension créée par l'ennui Et de mettre fait plaisir pour oublier momentanément le sentiment de dépression qui ne fait que grandir en moi ces derniers mois.

Côté recherche d’emploi, les choses ne s’arrangent pas. Elles deviennent même plus difficiles. A l’approche des fêtes de Noel, les offres sont plus rares. J’essaie de faire moins le difficile dans mes recherches, mais dès que des opportunités se présentent quelque chose ne va pas. Soit il faudrait déménager. Soit le salaire serait vraiment trop faible. Je ne suis pas encore désespéré, mais mon moral en prend en sacre coup.
Début décembre, je reçois par la poste les bulletins scolaires des enfants pour le premier trimestre. J’espère que le fait d’avoir été plus présent dans les devoirs aura porté ses fruits. Quand je regarde les premières pages, je ressens toujours beaucoup de fierté. « Lea Cardoso-Martin CM1 », « Arthur Cardoso-Martin 5eme B ». D’abord parce que ce sont mes enfants. Mais aussi parce qu’après toutes ces batailles de juristes, ils peuvent enfin porter les noms de leur deux papas.
Les bulletins sont bons. Je suis content et fier. Et je ne manque pas de les féliciter. Quand je lance à Arthur : « au fait, bravo pour ton premier trimestre », il me répond d’un haussement d’épaules : « ah ok cool »
Mais un autre sentiment m’envahit, celui qu’ils n’ont pas vraiment besoin de moi pour réussir. Qu’ils ont encore beaucoup à apprendre, alors que moi je suis déjà aux limites de mon savoir, et que personne ne veut de mes compétences en ce moment.
Le mois de décembre est là, la météo devient moins clémente et ne me permet pas de faire autant de jogging que j’aimerais. Et côté recherche d’emploi, c’est le calme plat. Je trompe mon ennui, en me masturbant régulièrement.
Mi-décembre, Mario revient de déplacement, rayonnant. Tout se passe pour le mieux dans son travail. Il a d’excellents résultats. Et il m’annonce qu’il devrait être promu encore prochainement, et que son bonus de fin d’année devrait être conséquent. Je suis vraiment super content pour lui. Et fier. Mais paradoxalement cela me fait me sentir inférieur, et pas à la hauteur. Mais je me garde bien de le lui dire.
Il me dit : « eh pourquoi on irait pas se faire un bon resto samedi soir ? Ça fait un bail qu’on n’est pas sorti juste tous les deux en amoureux ? ». L’idée me plait.
Mais aussi, pour la première fois, on décide de se passer de baby sitter. Arthur est assez grand pour surveiller sa sœur. Et il a un portable maintenant.
On les abandonne donc samedi soir, non sans une légère pointe d’inquiétude et en ayant répété les instructions des dizaines de fois au point qu’Arthur ne s’énerve un peu « Eh ça va, vous partez pas pour une semaine non plus ».
Mario a trouvé un restaurant romantique. Ça me fait du bien. Je l’aime. Je me sens toujours bien avec lui. On passe un très bon moment. A un moment, il me prend la main :
- Merci pour tout ce que tu fais à la maison. Et je sais que c’est dur pour toi de retrouver du boulot. Mais tu n’as pas de souci à te faire. Je gagne assez…
- Je sais… mais j’aimerais retrouver un boulot pour m’occuper, et m’épanouir… ce n’est pas une question d’argent
- Je comprends bien sur, mais je suis sur que tu trouveras bientôt…
Et il serre la main plus fort. Je sais qu’il comprend. Mais je ne crois pas qu’il mesure à quel point je souffre de cette situation d’homme au foyer. A quel point son succès contraste avec mon échec. Ce n’est pas sa faute. Je ne peux pas le lui dire…
En rentrant à la maison, tout est calme et bien rangé. Les enfants lisent calmement chacun dans leur chambre. Je passe chez Arthur qui est sur son lit avec un livre. Sans écran. Tant mieux
- Au fait, merci de t’être occupé de ta sœur ce soir. Good job
Il répond juste « merci » sans lever les yeux de son livre
- Tu éteins bientôt ok ?
- On est samedi
- Ok… mais bientôt quand même
- Mmhh
Une fois dans la chambre, Mario m’enlace.

- J'ai passe une excellente soirée, avec mon mari chéri. Ça faisait longtemps qu'on n'avait pas fait ça
Il est dans mon dos et m'a enroulé de ses bras. Il m'embrasse dans le cou de manière sensuelle. Ce qui était un simple baiser devient un très long mouvement de lèvres, avec la langue qui sort légèrement, et vient caresser ma peau. Sa main descend contre mon paquet et me caresse. Il ajoute
- Et ça aussi ça fait un moment qu'on ne l'a pas fait non plus
Je sais bien sur à quoi il fait référence. Je l'aime, j'en ai un peu envie, mais surtout je ne peux pas le lui refuser. Je me laisse faire. Les caresses font du bien. Je ferme les yeux.
Puis il me retourne. Et m'embrasse. Un baiser langoureux. Sa langue rentre dans ma bouche. Je sens le vin de la bouteille au restaurant. Nos mains caressent nos corps et on commence à se déshabiller doucement dans la chambre, debout. Tout en s'embrassant et se caressant. On est vite nus, debout, face à face. Mario m'embrasse, et prend ma bite en érection dans sa main pour me branler. Il est aimant, entreprenant. Sa main caresse mes cheveux au niveau de ma nuque. Puis c'est dans le cou qu'il m'embrasse, tout en continuant à me branler.
Je ne résiste pas à l'envie de sa peau. Sa main vient se poser sur un de ses pectoraux. Sentir le muscle. Le saisir. Presque le griffer. Je l'ai dans la peau. Je le désire. Je me suis mis à le branler à mon tour. Mais mon esprit est ailleurs. Je n’arrête pas de penser à son succès qui est aussi mon échec, par contraste. Pourtant, je veux lui donner le plaisir qu'il désire, qu'il mérite.
Alors que ma bouche glisse le long de ses pectoraux en un mélange de baisers, de lèches et de morsures, je me mets progressivement à genoux, puis je guide sa bite bandée vers ma bouche. Je commence à le sucer. Il laisse aussitôt échapper un juron de plaisir. Je suce en levant les yeux vers lui. Cet homme qui me toise. Cet homme que j'aime, dont le corps me rend fou. Mais avec lequel je n'arrive pas à "connecter", à me sentir émotionnellement attaché ce soir. Je suce mécaniquement. Mais je ne bande plus. Je ne sais pas s'il a remarqué. Il a l'air de prendre du plaisir. Tant mieux. Je le branle. Lui lèche la bite avec la langue en m'attardant sur le gland. Il me caresse maintenant les épaules, et le haut du dos. Je suce encore plus vite. Je caresse ses cuisses puissantes, couvertes de légers poils noirs. Puis je saisis carrément les fesses, puissantes et fermes elles aussi. Je les agrippe pour qu'il me sente près de lui. J’accélère encore pour lui indiquer que je suis prêt. Prêt à le recevoir. Il laisse échapper des gémissements et je sens le sperme s’écouler dans ma bouche, très abondant. Je ne me suis pas arrêté de sucer et j'avale tout après chaque ejaculation.
Il souffle et me remercie par des caresses sur ma peau nue. C'est lui qui me redresse. Je rebande un peu d'avoir avalé son sperme. Il se met à genoux et prend ma queue avec sa bouche. Elle durcit assez vite et c'est maintenant à lui de me sucer. Il est motivé. Sa main me caresse sur les abdominaux et le torse. Il me caresse les couilles et vient même les lécher. Ses mains me caressent ensuite les cuisses sans qu'il interrompe sa fellation. Je n'arrive pas à me mettre dans le trip. Même s'il est à mes pieds, c'est mon sentiment d’infériorité qui domine. Celui de ne plus être à sa hauteur. Celui d’être le loser dans cette famille. Je sens qu'il accélère la fellation pour me faire jouir dans sa bouche, mais rien ne vient. Il change de plan. Il me branle maintenant et lève les yeux vers moi
- Donne moi une faciale maintenant, vas-y
Je bande ferme mais ne jouis pas. Je n'y arrive pas. Je me mets à me branler tout seul. Il attend docilement en souriant, la joue collée a mon gland. Je m'excite, m’énerve. Mais tout ce que j'arrive à faire c'est me bruler la peau.
Piteusement, je dis
- Excuse moi, j'y arrive pas. Fatigué ... et trop bu aussi
C'est l'excuse que j'invente. Il me répond aussitôt
- Pas grave... tu es sur que tout va bien?
Il s'efforce de dédramatiser
- Oui... je suis désolé aussi... la journée a été longue
Rhabillés, on se met au lit. Il m'enroule encore de ses bras
- Ça va aller. T’inquiète pas. Tu retrouveras du boulot bien sûr.
Il a bien deviné ce qui me bloquait, enfin en partie.
Il m'embrasse encore sur la nuque. Il ne voit pas mon visage. Mes yeux sont légèrement humides. Parce que j'ai honte de moi, et je m'en veux de ne pas avoir joui...


La semaine qui suit, Mario est de nouveau en déplacement. Et c’est dur.
Quelques jours après, un mercredi après-midi, je dois m’occuper des activités des enfants. Poney pour Lea et piscine pour Arthur. Mais je me rends compte que je me suis embrouillé dans les horaires. J’envoie donc un SMS à Arthur : « peux-tu rentrer seul de la piscine en bus stp ? Je n’ai pas réalisé le changement des leçons de poney, et je dois passer prendre Lea. Merci ». Je reçois juste un « ok » en guise de réponse. On le laisse parfois seul dans ses déplacements en journée. Je ne m’inquiete donc pas.
Quand j’arrive à la maison, pas de nouvelle d’Arthur. Je me dis que le trajet en bus est peut-etre long. J’envoie un SMS « bientôt rentré ? ». Pas de réponse. Près d’une heure après. Autre tentative. Pas de réponse.
Arthur finit par rentrer avec une heure et demie de retard. Il a l’air surpris de me voir en colère et inquiet
- T’étais où bon sang ? J’me suis inquiété
- J’étais avec des potes. On a fait un tour au centre commercial et j’ai pas vu l’temps passer. Excuse
- Tu n’as pas répondu à mes messages. Si tu as un portable c’est pour être joignable
- Ok…
Et il se dirige vers sa chambre. J’essaie de ne pas dramatiser. Mais l’idée de le voir trainer au centre commercial ne m’enchante guère. L’endroit n’est pas tres bien fréquenté. Et avec quels amis était-il ?
Je marche avec lui
- Tu t’es fait des nouveaux amis ?
- Nan… c’est juste des mecs du collège
- Oh très bien…tu peux les inviter à l’occasion
Il me fait une grimace en guise de réponse et part s’enfermer dans sa chambre.
Au bout de quelques minutes, je réalise qu’il n’a pas vidé son sac de piscine et je pense déjà à la serviette et au maillot qui vont rester mouillés en boule dans son sac de sport pendant des jours. Je frappe à sa chambre. Il est à son ordinateur avec un casque de jeux video sur les oreilles. Il a une pile énorme de biscuits sur le bureau, qu’il engloutit à la suite.
Il fait comme si je n’étais pas là. Quand j’ouvre le sac, je constate que toutes ses affaires sont sèches. Je vois rouge et crie pour être sur de me faire entendre par-dessus le casque.
- Tu n’es pas allé à la piscine ??? T’étais où cet apres-midi alors ?
Il fait mine de ne pas entendre puis retire le casque
- Pas la peine de gueuler
- T’étais où bon sang ??
- Avec des potes
Aussitôt, j’imagine le pire. Des histoires de délinquance, de drogue. Et je perds mon sang froid. Je l’attrape par le bras et hausse le ton
- Tu dois nous dire où tu es, tu ne pas te balader comme ça sans rien dire
Je sais bien que je n’aurais pas du. Il se détache et s’emporte
- Lâche moi !!! Je suis plus un bébé. Ta piscine je m’en balec en fait… j’veux plus y aller. J’ai séché
Je m’efforce de garder mon calme.
- Eh bien si ça te plait pas, tu dois nous le dire, et tu pourras arrêter, c’est tout.
Il continue a se montrer impertinent et se lance dans une mauvaise imitation de moi
- Nan… tu vas dire « oh, tu fais jamais d’exercice gnangnangnan t’es paresseux gnangnangnan
- Oh ça suffit maintenant. Eh bien arrête les leçons de natation alors. Ca sert à rien de payer si t’y vas pas… et répond à ton portable la prochaine fois, et en attendant, arrête de te gaver, on mange dans une heure
Et c’est moi qui pars en claquant la porte.
Je pars un moment dans ma chambre pour souffler. Je me regarde dans le miroir. J’ai honte de moi. Honte d’avoir perdu mon sang froid. Mais honte de ma vie. De ce que je suis devenu. Un homme au foyer sans carrière. Je ne compte plus. Je suis inutile. Le marché du travail n’a plus besoin de moi. Mon mari n’est jamais là, et n’a pas besoin de moi. Je pense aussi à mes enfants. Il n’y a pas longtemps ils avaient besoin de moi. Physiquement. Les changer, leur donner à manger, leur donner leur bain, jouer avec eux. Et emotionellement. On pouvait faire des câlins et les prendre dans les bras. Maintenant eux non plus n’ont plus besoin de moi. Arthur me le fait comprendre et s’eloigne de moi irremediablement, en me faisant payer le prix fort. Bientôt ce sera au tour de Lea. Et Mario n’est plus la pour m’aider à gérer tout ca. Je ressens aussi de la peur. La peur qu’il arrive quelque chose aux enfants. La même peur qu’au moment de la naissance d’Arthur. Peur de ne pas savoir comment m’occuper de lui. Il était tellement petit, fragile, avec ses petites mains, ses petits pieds. J’avais peur de lui faire mal en le changeant, ou en lui donnant son bain…

Mes yeux s’embuent, et des larmes commencent à glisser doucement le long de mes joues.
A suivre…

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Histoire bien écrite qui rend compte de choses rarement lues sur ce site. J’y vois une forme d’humilité qui manque souvent dans les histoires gay. Tu ramènes les choses de la vie à ce qu’elles sont partout pour tous. Merci.



Texte coquin : Crise de la quarantaine (03)
Histoire sexe : Une rose rouge
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