Crise de la quarantaine (01)

- Par l'auteur HDS Sylvainerotic -
Auteur homme.
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Récit libertin : Crise de la quarantaine (01) Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-09-2025 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Crise de la quarantaine (01)
Tous ceux qui ont aimé « La maison des secrets » apprécieront sûrement cette nouvelle histoire. Celle de Guillaume, marie à un homme, et père de deux enfants, qui traverse la crise de la quarantaine. Beaucoup de place à la vie, à l’amour, avec du sexe aussi bien sûr. N’hésitez pas à me contacter si vous avez aimé, si vous avez des questions, ou si vous souhaitez des photos de Guillaume et Mario. Je réponds toujours .
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Il est un peu plus de 16h30 et je viens de quitter mon travail, comme beaucoup de gens ici. L’avantage des petites villes. Je m’appelle Guillaume. En prenant ma voiture, je me remémore tous les changements récents dans ma vie. Je viens d’avoir 40 ans. Je me sens encore très jeune dans mon corps. Mais dans me tête, ça m’a fait un vrai choc. A quarante ans on n’est plus jeune. Du moins sur le papier. Et puis il y a eu ce déménagement il y a quelques semaines. Quitter la grande ville pour une plus petite. Pour une meilleure qualité de vie. Pour plus de verdure. Moins de stress. Mais surtout pour suivre Mario, qui vient d’avoir une fois de plus une belle promotion dans son travail.
Mario, c’est l’homme de ma vie. 42 ans pour lui. 18 ans ensemble. Pacsé, puis marié dès que la loi l’a permis. Mon meilleur ami, mon chéri, mon mari. Tout cela à la fois. Mais surtout, celui avec qui j’ai fondé une famille.
Moi aussi, j’ai trouvé un nouveau travail ici. Ça me plait bien. Ça n’a pas été facile de trouver dans mon domaine. Je suis donc satisfait. Mais le salaire n’est pas terrible, et ce n’est pas vraiment une promotion. On ne peut pas tout avoir…
Je me gare et j’attends à la sortie de l’école en ce jour gris de rentrée des classes. Un peu nerveux, impatient de savoir comment la première journée de mes enfants s’est passée. Nouvelle école.
Mais je n’ai pas beaucoup de temps à attendre, car les CM1 font déjà leur sortie. Et je repère aussitôt ma princesse dans le groupe. Ma fille, Lea, tout juste 9 ans me rejoint en courant. Tout excitée par sa journée. Je n’ai pas besoin de lui poser de questions. C’est elle qui spontanément me parle de tout ce qu’elle a fait, et de sa nouvelle maitresse.
Je n’ai pas de temps à perdre pour aller attendre en face du bâtiment d’à côté. Ambiance différente. Le collège. Mon ainé, Arthur arrive bientôt. 12 ans, en cinquième. Le début des ennuis comme Mario se plait à décrire ce qui nous attend avec lui, même si dans l’ensemble on n’a pas encore à se plaindre de lui. C’est plutôt un gentil garçon, il s’entend bien avec sa sœur, et travaille bien. Mais depuis quelques mois son attitude commence à changer, il devient adolescent. Et le déménagement ne lui a pas plus. Il a fallu laisser derrière lui ses amis.
Il est un des premiers sortis, mais il marche nonchalamment, pas à l’aise dans son corps, mince, et flottant dans ses vêtements. Il fait une sale tête. Il s’arrête à peine en passant devant sa sœur et moi et quand je lui demande « alors, cette première journée ? », il hoche la tête et soupire « pfff… y’a presque que des bouffons dans ma classe ». Je lui fais la morale. J’essaie d’être cool comme père, mais je surveille particulièrement le langage. Je lui dis qu’il se fera surement des amis. A quoi il me répond d’un haussement d’épaule. Même pas une réponse à une syllabe… ce qui constitue 90% de réponses à nos questions en general.
Sur le chemin du retour, il finit par ajouter : « ah, au fait, tout le monde a un smartphone dans ma classe. Je suis le seul boloss à pas en avoir ». Ça y est ça recommence. Ça fait un an que le sujet revient. Mario et moi on a refusé jusqu’à présent. En essayant de ne pas le rendre encore plus dépendant des écrans. Il y a déjà l’ordinateur et la console de jeux à la maison. Mais là je sens qu’on approche la limite, en termes d’acceptance sociale. Je pense que nous n’avons plus vraiment le choix.
Quand je me gare, je regarde notre nouvelle maison avec une certaine fierté. Oui je suis content et heureux. C’est une belle maison. On a travaillé dur. Au début de notre mariage on a galéré. Il a fallu emprunter beaucoup d’argent pour nos GPAs, puis rembourser, puis travailler dur pour mettre de côté, sans dépenser bêtement. Et ça y est maintenant, on arrive à investir un peu… pour le futur. Mais un sentiment contraire me prend aussitôt : est-ce là ma destination finale ? Une maison, avec un monospace garé devant ? Deux enfants qui grandissent trop vite ? Une carrière qui ne va pas plus progresser aussi vite dans cette nouvelle ville ? Ai-je déjà atteint la limite de ma vie ? Je réprime vite ce sentiment.
Mario n’est pas encore rentre du travail. Ça sera pour plus tard, proche de l’heure du diner. Moi, j’ai toujours eu des jobs plus tranquilles. C’est un choix qu’on a fait ensemble. Pour que je consacre plus de temps aux enfants en semaine. Et que Mario puisse avoir une carrière plus avancée et un salaire beaucoup plus élevé. Et cela nous convient à tous les deux.
Une fois rentré, Arthur a déjà attrapé un paquet de biscuits et s’est planté devant la console de jeux du salon, car l’écran est plus grand que dans sa chambre. Je le regarde les yeux hypnotisés par l’écran. Il est penché. Je l’observe avec ses chaussettes dépareillées, dont l’une est trouée. Je suis inquiet du temps qu’il passe devant les écrans. Mais bon, c’est la rentrée aujourd’hui. Une bataille à la fois. Je souris tendrement en regardant mon pre-ado qui grandit trop vite à mon gout.
Je consacre un peu de temps à ma princesse. Elle est encore petite et je m’efforce de profiter des dernières années d’enfance qui lui restent.
En attendant le diner, je range aussi. Car il reste encore des choses à trier depuis le déménagement. Et des achats récents à déballer.
Puis je commence à faire le diner. Cette vie domestique me plait. Je m’y suis fait. Avec l’âge, on évolue. Et ce qui me comble maintenant est d’une différente nature qu’il y a 20 ans ou même 10 ans.
Mario finit par rentrer. Il me dépose un baiser sur la bouche. Mon homme. Je l’aime. Je ne me lasse pas de lui. Il sourit. Il est beau. Sexy. Très brun. Autant que je suis blond. Plus musclé et sportif que moi. Un très léger filet de barbe qui me fait complètement craquer. Il est d’origine portugaise, d’où son prénom.
Il embrasse sa fille dans les cheveux, qui répond « bonsoir Pai», papa en portugais. Mario dit bonsoir à son fils qui ne l’entend pas, écouteur vissé sur les oreilles. Il s’approche alors par derrière et tire sur l’écouteur pour le surprendre. Arthur fait un saut, surpris, mais replonge aussitôt le nez vers l’écran pour ne rien rater de sa partie
- Salut
- Salut
- Bien passé à l’école ?
- Bof ouais
Deux syllabes. On progresse. J’aime mon voir mon mari et mon fils côte à côte. Ils se ressemblent. Très bruns. Mario est son père biologique. Beau comme lui. Lea est ma fille biologique. Blonde comme moi.
Le diner se passe bien. Même si le sujet du smartphone revient sur la table. J’échange des regards avec Mario. On n’a pas besoin de se parler pour se comprendre. Je comprends dans son regard qu’il est d’accord avec moi. Je finis par lâcher : « bon, ok, on regardera ce week-end… à condition de fixer des règles précises ». Arthur répond « ah ok alors ». 3 syllabes en guise de réponse et de remerciement. C’est de mieux en mieux…
La semaine se passe bien, dans la routine du quotidien. J’arrive bien à gérer, entre le travail dont le rythme est tranquille, l’ecole et s’occuper de la maison. Mario, lui, travaille beaucoup plus que moi en semaine. L’arrangement entre nous est qu’il s’occupe davantage de la maison et des enfants pendant le week-end. J’attends donc vendredi soir avec impatience…
Le samedi on cède, et de retour du supermarché on finit par s’arrêter dans un magasin de téléphonie mobile… je n’ai pas vraiment besoin de poser de questions car Arthur sait ce qu’il veut… du moment que ça rentre dans notre budget. Il esquisse un sourire, mais fait la tête quand je pose toutes les règles : forfait limité, pas d’utilisation le soir au lit, pas de portable à table, contrôle parental. Sur ce dernier, je ne me fais pas trop d’illusion, mais on a déjà eu plusieurs conversations avec lui sur les dangers d’internet.
Arthur passe bien sur son samedi avec son nouveau jouet…
Mais en fin d’après-midi, nous avons un rituel familier. Comme tous les trois mois, nous nous connectons sur Zoom pour faire un appel video avec Morgan, en Floride. Morgan c’est celle qui a porté nos enfants. On a toujours voulu faire en sorte que les enfants restent en contact avec elle, qu’ils sachent qui elle est, et son importance dans nos vies. On lui raconte nos péripéties avec le déménagement et la nouvelle maison. Blonde, rayonnante, enthousiaste, c’est toujours un plaisir de la revoir. Puis après, comme d’habitude, nous la laissons devant l’écran avec Arthur uniquement. Pour qu’ils discutent sans nous. Une façon aussi pour lui de perfectionner son anglais. Je l’observe du bout de la pièce. Il est posé, curieux dans ses questions, détaillé dans ses réponses. Il m’impressionne. Son anglais est bon. Il murit vite. C’est en fait à nous seulement qu’il réserve son attitude nonchalante et mutique. Cela fait juste partie de son passage dans l’adolescence… Se dissocier de ses parents. Je souris en le voyant…
Le soir, le portable est bien rangé et on regarde ensemble un film. Difficile de trouver quelque chose qui convient à un enfant et a un pré-ado. Mais on y arrive. Et passe un bon moment en famille. J’ai le bras enroulé sur les épaules de Mario, et Lea est allongée sur le canapé, la tête contre mes genoux. Arthur cherche bien sûr à se distancier de ses parents et s’est allongé carrément par terre avec un coussin. Je regarde la pièce et je me sens bien. J’aime ces moments familiaux. Mais comme plus tôt dans la semaine, un autre sentiment me prend. Le chiffre 40 s’affiche en grand dans mon cerveau. Ça y est… j’y suis… Est-ce que tout va s’arrêter… est ce que ma vie est maintenant finie…une scène du film me fait sursauter et me tire de ma rêverie…
Après le film, chacun part se coucher. Notre chambre est au rez-de-chaussée, celles des enfants à l’étage. Chacun chez soi.
Mario est fatigué. Il s’étire une fois au lit. Il ne porte qu’un boxer. Je ne résiste jamais à la vue de son torse sexy. Ces poils très bruns, discrets autour des seins, et sous le nombril. Sa peau un peu mate. Ma main vient le toucher. Il pousse un soupir. Un soupir qui sonne comme un mélange de désir, et de fatigue.

Je sens qu'il fait un petit effort mais qu'il a quand même autant envie que moi de faire l'amour. Je tourne l'index autour de son téton. Je sais comment le stimuler. Je le connais par coeur. Je continue à le stimuler et commence à l'embrasser avec la langue. Je sens sa main saisir ma bite bandée sous mon boxer. Il me branle doucement alors que nos langues se mélangent. On continue à se caresser l'un l'autre doucement sans décoller nos bouches. Mario embrasse super bien.
Il fait glisser son boxer, et je me mets à poil aussi. On se sert nus dans les bras l'un de l'autre. J'aime son corps chaud. Légèrement musclé. Sa peau mate. Moi je suis pale. Blond aux yeux bleus. Le contraste me plait. Sa bite frotte contre la mienne. Il s'allonge confortablement. Dès que j'avale sa bite, il ferme les yeux et pousse un soupir d'extase. Sans faire trop de bruit. On s'est adapté maintenant. Il se laisse aller et se cambre. Je lui donne un maximum de plaisir avec ma bouche, avec mes lèvres, et avec ma langue. Je le lèche aussi. Je sens sa main caresser mes cheveux. Il est doux, aimant. Il l'a toujours été. J'aime son odeur, sa peau, son gout. Tellement familier.
On change de position. La couette est tirée davantage. Je me mets sur le dos et il se place à quatre pattes entre mes jambes pour me sucer. Il prend mon sexe en main et me regarde au moment où mon gland disparait entre ses lèvres. Il est beau. Tellement sexy avec sa barbe brune de 3 jours. Je me cale sur mes coudes. Et me caresse parfois les seins. Après m'avoir bien sucé, il me lèche tout du long avec la langue puis il me lèche les couilles pendant longtemps, voire même plus bas, juste au-dessus de l'anus.
Je sors le gel de la table de nuit et le lui passe. En mari et amant docile, je lève et écarte les jambes et cale mes mains derrière les cuisses. Je le regarde se lubrifier le sexe. J'aime voir ces préparatifs. C'est presqu'aussi excitant que l'acte qui va suivre. Il presse ensuite son gland contre mon sphincter et rentre en moi. Il se penche ensuite pour m'embrasser. Puis il fait un premier mouvement de va et vient léger. Le plaisir est instantané. J'aime être pénétré. J'ai toujours adoré ça. Depuis mon dépucelage. Je suis passif 95% du temps. Mario préfère être actif mais des fois aime être pénétré. Il le demande. Mais dans l'ensemble c'est lui qui me sodomise. Ses baisers se portent ensuite dans mon cou. Et il accélère un peu ses va et vient. Je ferme les yeux et m'intoxique de l'odeur de sa peau. Je fais glisser mes mains sur son dos pour me sentir encore plus en contact avec lui. Il bouge un peu plus vite. Mes mains se placent sur ses fesses. J'accompagne la sodomie. Je gémis. Le plaisir augmente. Il caresse ma prostate. Je mouille. Mes ongles rentrent un peu dans la peau mate de ses fesses. Je pousse des légers haha. Il m'embrasse à nouveau avec la langue. Puis son visage se détache. Il me regarde dans les yeux, donne quelques coups vifs qui suffisent à me donner un orgasme anal. Je jouis sans me toucher. Sur mon ventre. Juste après, Mario s'immobilise. Son visage se fige, sa bouche s'ouvre, ses yeux se ferment et il ejacule en moi. J'aime le regarder ainsi. Il est beau. Je l'aime. Il jouit en moi. Pour moi. Il m'embrasse sur la bouche deux ou trois fois puis se détache.
Il se lève et je l'observe marcher nu vers la salle de bains attenante. J'adore regarder ses épaules, son dos, ses fesses. Il est magnifique. Alors que je l'entends uriner, je me rhabille tranquillement et pense à notre vie sexuelle.
C'est par la que tout a commencé en fait. Un plan cul. Sur internet. On ne l'a jamais dit à personne. On dit juste à tout le monde qu'on s'est rencontré sur internet, ce qui est vrai. Mais on omet de mentionner la vraie raison de notre première rencontre. Moi 22 ans, lui 24. Célibataires tous les deux à l’époque. De temps en temps à la recherche de sexe sans lendemain, mais pas tous les week-ends. Suffisamment pour s'amuser et suivre ses pulsions, sans être complètement accro au sexe. Une relation sérieuse pour chacun avant, mais terminée il y a quelques mois pour lui comme pour moi. On n’était ni l'un ni l'autre en recherche d'une relation stable.
On s'est donc rencontrés pour un plan un samedi soir. On a tout de suite connecté parfaitement sexuellement. On était en phase. On a fait l'amour deux fois de suite. On a échangé nos numéros, espérant pouvoir remettre ça à l'occasion. Mais la seconde fois, Mario m'avait glissé un SMS: "ça te dire de prendre un verre... avant"
Et c'est comme ça que ça a commencé. On s'est trouvé. Sans se chercher. On est tombé amoureux très vite en fait.
Notre vie sexuelle a toujours été simple mais riche. Simple parce que monogamique, vanilla, sans rien faire de fou. Mais riche parce qu'intense. Sans tabou. Avec de longs préliminaires. Des baises dans toutes les positions, plusieurs fois de suite. Très fréquentes au début de notre relation. A tous les moments de la journée.
Et puis progressivement les choses se sont calmées. La fréquence a diminué. Les choses se sont simplifiées. Moins d'anal. Moins de position. Quand les enfants sont arrivés, on s'est détourné du sexe pendant un moment. Par pudeur. Par manque de libido. Il y a eu des longues périodes sans rapports.
Et puis maintenant que les enfants ont grandi, les choses ont repris. On fait l'amour un peu plus souvent. Mais sans excès. Moins d'anal et de rimming. Moins de facial. Moins de positions.
Nous nous en satisfaisons tous les deux. Ce n'est pas très original, ni excitant mais ça remplit notre libido.
Je me pose d'ailleurs la question, maintenant que j'ai 40 ans. Avons nous passé un cap? Est ce que les choses vont rester comme ça? Ou bien est ce que les choses vont maintenant continuer à décliner? Le sexe devenir encore plus basique qu'il ne l'est déjà, pour se limiter à une fellation de temps en temps pour ensuite disparaître complètement? Cette perspective m'effraie.
Mais ma rêverie est interrompue par Mario qui se glisse sous la couette. Je me mets sur le côté. Il vient se placer contre moi, son torse contre mon dos. Son bras vient me couvrir. Il m'embrasse sur la nuque.
Je ne m'endors pas immédiatement. Je reprends le fil de ma pensée. Ou en est-on sexuellement? Ce n'est pas si mal. On baise régulièrement... mais c'est moins bien qu'avant... et donc au mieux ça restera comme ça ... et au pire, ça continuera à décliner... je m’inquiète, et ne m'endort qu'une heure après.

Le lendemain on se lève tôt pour ranger et cuisiner car les parents de Mario viennent déjeuner. C’est une longue route pour eux mais ils ont tenu à découvrir notre nouvelle maison et on est ravis de les accueillir. Je les aime bien. Antonio et Manuela. Des gens courageux. Mariés très jeunes au Portugal, et arrivés en France à la fin des années 70 sans un sou et parlant à peine français. Elle femme de ménage, lui ouvrier dans l’automobile. Une vie de labeur, de sacrifice et l’honnêteté. Deux enfants. Une fille qui meurt dans un accident de voiture à 19 ans, et un garçon, Mario, devenu fils unique. Une éducation aimante, mais centrée sur le travail, la nécessité d’être le premier de la famille à faire des études supérieures. Bien sur le coming out de Mario a été un choc pour eux. Quelque chose auquel leur éducation ne les avait jamais préparés. Il leur a fallu du temps. Mais ils se sont adaptés . Et maintenant ils sont tout à fait à l’aise, et bien sur adorables avec les enfants. Je suis content qu’Arthur et Lea les aient comme grands parents. Ça leur donne un modèle.
Le contraste avec ma famille est net. Des parents aisés de mon côté, une éducation bourgeoise. Un père froid et distant, cadre supérieur dans une grande entreprise. Une mère au foyer très aimante, dont j’étais très proche, mais morte il y a 10 ans de la maladie de Parkinson. Et puis des confidences, il y a quelques années. Le fait que mon père n’avait pas toujours été fidèle. Mais surtout il ne fallait jamais rien dire. On n’en parlait pas. Ma mère prenait tout sur elle. Et ça n’a pas arrangé mes relations avec mon père.
Il n’a jamais été confortable avec mon homosexualité. Il a toujours préféré mon frère ainé, avec lequel je ne m’entends pas vraiment. Et je sais qu’il a toujours pensé que la GPA était immorale. Par contre, j’ai toujours été le préféré de ma mère, et elle m’a toujours supporté. Allant même jusqu’à nous prêter beaucoup d’argent pour nos GPAs, somme que nous avons remboursée. J’appelle mon père brièvement une fois par semaine. Nous nous échangeons des banalités. Il n’y a pas d’animosité entre nous, mais pas de chaleur non plus. Et pour mon frère, c’est pareil, en s’appelant peut être une fois par mois tout au plus.
Je regarde ma montre et il est 11h30. Arthur n’est pas levé. Je frappe à sa porte. Pas de réponse. Je frappe encore. J’entends un « oui !!! » agacé en guise de réponse. J’ouvre la porte et la chambre est encore plongée dans le noir. Je rentre pour tirer les rideaux. Arthur est complètement invisible sous la couette et grogne. L’odeur est trop forte pour moi. J’ouvre la fenêtre pour aérer. La chambre est dérangée. Des vêtements par terre. Un livre d’Harry Potter près du lit. Probablement la raison pour laquelle il s’est endormi tard. Le bureau est en désordre. Je m’efforce de ne pas mettre le nez dans ses affaires. Je sais qu’il grandit. J’ai déjà repéré les taches blanchâtres sur ses draps et ses caleçons. Je respecte son intimité. Mais je dois parfois m’assurer d’un minimum d’hygiène. En l’occurrence l’odeur de la chambre me déplaît.
- Lève toi, tes grands parents arrivent dans une demi-heure
Je regarde les vêtements sales partout. J’en ramasse quelques-uns au passage
- Essaie de mettre quelque chose de propre ce matin
J’entends un autre grognement en guise de réponse.
Quand je retourne dans la cuisine, il émerge peu après en caleçon et t-shirt, les cheveux en bataille et les yeux encore mi-clos. J’ai déjà rangé le petit-déjeuner et ça lui déplaît. Il attrape la boite de céréales et plonge la main dedans, avant de trouver l’énergie suffisante pour se verser un bol de lait pour y mêler ses céréales. Il mange le nez plongé dans son bol. Comme s’il avait encore 5 ans.
- Vas y mollo on déjeune bientôt
Les parents de Mario arrivent peu après et tout le monde est content de se retrouver, surtout dans une nouvelle maison. Arthur arrive un peu après, les cheveux mouillés. Je constate que malgré mes recommandations, il porte les mêmes vêtements que la veille. Les pré-ados et l’hygiène… Ma belle-mère lui lance des « mon dieu comme il a grandi ». Je ris intérieurement, car je sais que cela doit l’agacer que ce soit toujours la première chose qu’on lui dise. J’étais comme ça à son âge.
Le reste de la journée se passe bien. Le fait de voir les parents de Mario, des gens plus âgés, me fait me sentir relativement jeune avec encore de belles années devant moi. Et que je peux faire du sport, et plein d’autres choses qui sont maintenant plus difficiles pour eux.
Le lundi matin, je suis content quand j’arrive au bureau après avoir déposé les enfants à l’école. J’aime ma famille et ma vie domestique, mais c’est important pour mon équilibre d’avoir aussi un boulot qui me plait et me stimule. Je travaille dans une agence web et internet. J’aide des sociétés à améliorer la présentation et la performance de leur site internet.
La matinée se passe tranquillement, jusqu’à ce que ma cheffe, Nathalie , avec qui je m’entends plutôt bien jusqu’à présent, ne passe une tête dans mon bureau.
- Salut Guillaume. Bon week-end ?
- Très bien et toi ?
- Bien merci…
Elle prend un air embrassé
- Tu aurais quelques minutes ? On aimerait te voir Christophe et moi
Mon estomac se serre. Christophe, c’est notre Directeur des Ressources Humaines.
A suivre…

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