Le manoir hanté (06)

Récit érotique écrit par Sylvainerotic [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
- • 182 récits publiés.
- • Cote moyenne attribuée par les lecteurs : 9.0 • Cote moyenne attribuée par HDS : 10.0
- • L'ensemble des récits érotiques de Sylvainerotic ont reçu un total de 412 811 visites.

Cette histoire de sexe a été affichée 82 fois depuis sa publication.
Couleur du fond :
Le manoir hanté (06)
Dernier épisode. Comme d’habitude n’hesitez pas à me contacter pour toute commentaire ou demande de photos des personnages, je réponds toujours sylvainerotic@yahoo.com
==
Quand je rentre au manoir tout est calme. Et là encore, l'endroit m'est de plus en plus familier. Je ne peux m’empêcher de me rendre dans la chambre avec la bibliothèque. Surement la chambre d'Eric à l’époque... là où il aimait d'autres hommes, tous les étés, loin de ses parents, jusqu’à ce que la maladie ne le condamne. Mourir d'aimer...il n'a rien de pire...
Les livres tombés la veille jonchent toujours le sol. Je les ramasse un par un. Et je constate que parmi eux se trouvent un vieux livre intitulé: "Histoire de la région de Boissec". Ce n'est pas très épais, et cela éveille ma curiosité. Je le mets de côté.
Je m'efforce d’écrire un peu, mais les souffrances de Nicolas, Jean et Eric sont trop vivaces et je ne peux pas me concentrer.
Après diner, je m'installe confortablement dans le canapé et commence à lire le livre sur l'histoire de la région. Il a été écrit dans les années 60.
L’écrivain que je suis trouve le livre mal écrit... un travail d'historien local peu connu. Je baille d'ennuis sur les passages du moyen âge, puis les tourne pour voir ce qu'il y a sur le 19eme siècle. On parle du développement de l'industrie du bois, puis de l'ouverture de la ligne de chemin de fer. Un passage attire mon attention
« Si la région connait une croissance forte au milieu du 19eme siècle, tout s'effondre vite dès le début du 20eme siècle, ne permettant jamais à Boissec de se désenclaver et de se développer. Aucune autre famille que les de Saulieux n'incarne mieux ce destin. Henri de Saulieux nait à Boissec en 1815 et fait très vite fortune sous Napoleon III. Il investit avec succès dans le chemin de fer, construit la fameuse scierie de Boissec, et fait d'autres investissements fructueux dans le sucre et le commerce de lin avec la Russie. Prospère, il fait bâtir le manoir de Boissec en 1850, symbole de la prospérité de la région à l’époque. Mais très vite les malheurs s'accumulent. Il surprend un jour son fils, Louis de Saulieux, avec son amant, un palefrenier prénommé Julien, et sépare les deux hommes tous deux âgés de 20 ans. Peu après, Julien est retrouvé mort au bas d'une falaise dont il se serait jeté. Mais la rumeur du village prétend que des employés de la scierie, venus l'intimider et le convaincre de se tenir éloigné de Louis, sur ordre d'Henri de Saulieux, l'auraient battu à mort. Inconsolable, terrassé par le chagrin, Louis de Saulieux est devenu fou peu après et a dû être interné par sa famille dans un asile d’aliénés, où il mourra de la variole 10 ans plus tard.
Les malheurs se sont ensuite accumulés pour les de Saulieux. Très endettés, ils ont commencé à perdre de leur influence avec la chute du second empire. Puis ils ont perdu une fortune avec les emprunts russes, et beaucoup de membre de la famille sont morts au combat pendant la première guerre mondiale. Et la crise de 29 a fini de les ruiner. Incapable de maintenir le manoir en l’état, le dernier propriétaire, Gonzague de Saulieux le vend en piteux état a un roturier en 1933. »
Je referme le livre et ferme les yeux. Des visions morbides me prennent. Julien en train d’être battu a coup de pierres et de barres de fer par une horde de sauvages. Je dois rouvrir les yeux tant la scène est insupportable.
Ainsi est mort le dernier de mes quatre fantômes, victime lui aussi d'un terrible destin.
Je monte silencieusement me coucher et je repense à ces destins brisés.
Le lendemain, je sais bien que mon enquête est terminée... mais pas le travail de mémoire. Je ne veux pas que ces quatre destins malheureux restent dans l'oubli.
Je monte dans la chambre au-dessus de la mienne. Celle de Nicolas. Je répare le verrou. J’aère cette pièce restée fermée pendant 20 ans. Je retire la poussière. Je la rends toute propre. Mais surtout je sélectionne une photo de Nicolas, souriant, la place dans un cadre, et la positionne près de la table de nuit.
Je me rends ensuite dans la chambre d'Eric, y range et classe proprement tous les livres. Et là aussi j'encadre les photos que le père Albert m'a données. Celles d'Eric souriant, dans des moments de joie.
Je me rends dans le salon et sélectionne bien sur la photo où Martin et Jean posent ensemble face au manoir. J'avais vu juste. Je la place au-dessus du gramophone.
Je vais ensuite dans la grange. Je n'ai pas de photo du pauvre Julien, mais je me décide de ranger les lieux. De nettoyer et rendre hommage à cet endroit où Louis et lui se sont aimés.
La tristesse persiste en moi, mais un sentiment de justice, d'ordre grandit.
Le soir je me glisse dans mes draps plus apaisé. Mais soudain une légère pression sur mes lèvres me réveille. J'ouvre les yeux et j'ai face à moi le visage de Nicolas qui me sourit. Il vient de m'embrasser sur la bouche. J'essaie de parler mais il me fait un clin d'oeil et me fait chut en se mettant l'index sur la bouche. Il me tend la main et je la prends pour le suivre. Je constate qu'il est nu, son corps est assez pale, mais pas de manière maladive.
Je le suis alors qu'il me tient par la main. Arrivé dans le couloir, j’aperçois Eric sur le pas de la porte de sa chambre. Nu et souriant. Il s'approche et m'embrasse sur les lèvres. Doucement. Et me fait aussi "chut", l'index sur les lèvres.
Je descends doucement les escaliers, toujours tenu par la main par Nicolas, alors qu'Eric me suit juste derrière, la main posée sur mon épaule. Quand nous arrivons en bas, Julien est dans le couloir. Il est beau. Il est nu lui aussi, immobile. Quand il m’aperçoit, il fait comme Eric: un baiser et un "chut"
Nous pénétrons tous les trois dans le salon. Jean est assis dans le canapé, nu lui aussi. Il se lève et reproduit le même geste que les autres.
Mes quatre amis m'encerclent maintenant de près. Ils sourient. Je n'ai pas peur. Ils ont l'air heureux, apaisés. Ils m'embrassent à tour de rôle, doucement, et commencent à retirer mon t-shirt et mon caleçon. Je suis vite nu au milieu d'eux. Ils commencent à me caresser un peu partout
J'admire les corps et les visages. Ils sont parfaits. Juste un peu pâles mais les peaux sont magnifiques. Je sens leurs mains un peu partout sur mon corps. Je reçois des baisers à tour de rôle. Les lèvres sont douces et légèrement humides.
Jean et Eric se mettent à genoux pour s'occuper de ma bite. Ils sourient, admirent ma queue, la branlent un peu. Puis Eric commence à sucer alors que Jean l'admire. Puis ils inversent. Et ensuite s'amusent à lécher ensemble, une langue de chaque côté. Julien se tient à mes côtés. Il me caresse doucement le torse avec la main et dépose des baisers sur mes lèvres. Nicolas lui s'est mis à genoux mais derrière moi. Il embrase et lèche mes fesses.
Mon corps est sollicité partout. Livré à des baisers et des caresses un peu partout. Quatre amants s'occupent de moi. Je n'ai jamais rien ressenti de pareil.
Je baisse les yeux pour admirer Eric et Jean. Ils s'embrassent. Je vois leurs langues se toucher. De la salive est échangée. Ils me branlent tout en s'embrassant.
Ils se redressent et me conduisent vers le canapé. Jean s'assied à ma droite, Eric à ma gauche. J’écarte les jambes car Julien et Nicolas sont venus se placer à genoux devant moi. Ils me caressent et m'embrassent à l’intérieur des cuisses. Pendant ce temps-là j'ai pris les bites de Jean et d'Eric dans chaque main. Celle d'Eric est plus fine mais plus longue. J'aime sentir leurs membres bien durs et bien chauds. Je les serre un peu, et commence à les branler.
Nicolas a commencé à me lécher les couilles, bien encouragé par Julien qui le caresse sur les épaules et dans le cou. La langue remonte ensuite le long de ma bite, et Nicolas commence à me sucer, alors que la main de Julien lui caresse maintenant les cheveux.
Je soupire de plaisir et serre encore plus fort les bites que je tiens en main. Je les branle en me faisant sucer. Je tourne la tête et goute aux lèvres d'Eric, avant de me tourner de l'autre côté et d'offrir ma bouche à Jean. Je regarde. Nicolas est mignon et appliqué, avec ma bite dans la bouche. Julien le caresse dans le dos comme un grand frère.
Mes deux voisins se redressent et se mettent sur leurs genoux, de sorte que leurs bites viennent se placer près de mon visage. Quel plaisir! Je commence à sucer Eric tout en branlant le sexe bien large de Jean. Entre mes jambes, Julien a remplacé Nicolas et me suce. Il est très doué avec sa langue, tandis que Nicolas me caresse la cuisse.
J'alterne et suce Jean, tout en branlant Eric. Je suis connecté aux quatre corps et mon plaisir est vraiment intense. Je rapproche les deux bites le plus près possible de mes lèvres et ma langue glisse d'un gland à l'autre.
Puis je passe mes mains entre leurs jambes pour leur caresser les couilles puis les fesses. Ils comprennent ce qui m’intéresse.
Mes quatre amis se détachent de mon corps et viennent tous se placer sur le canapé, côte à côte, les coudes calés sur le dossier et les fesses vers moi. J'ai tout à coup quatre superbes culs alignés face à moi. Je n'en crois pas mes yeux. Je m'approche doucement. Ils sont dans l'ordre chronologique: Julien, Jean, Eric et Nicolas
Je me mets à genoux devant les fesses de Julien. Plutôt petites. Je caresse doucement la peau. Elle est douce et doucement je plonge mon visage vers la raie. Et je sors ma langue. Je le lèche doucement. Je parcours son dos lisse avec ma main gauche, tandis que la droite touche la fesse de Jean, plus musclée. Je suis déjà impatient de ce festin, dévorer ces quatre petits culs à la suite. J'abandonne Julien pour Jean. Une sensation différente. Plus de muscle. Ma langue explore en profondeur. S'introduit dans l'anus. Mes mains caressent les deux voisins pour les occuper: Julien et Eric. Ce dernier est ma prochaine cible. Un cul plus petit et serré. Je dépose énormément de salive en léchant l'anus. Ma dernière séance de rimming est pour Nicolas dont les fesses rondes sont superbes. Je dépose des baisers sur les courbes rondes et parfaites avant de lui bouffer le cul en douceur.
Les voilà tous prêts, goutés et dévorés. Ne demandant plus qu'à être pénétrés. Je reviens au début de la chaine et pousse ma bite entre les fesses de Julien. Sensation de plaisir incroyable et immédiate. Il est très serré. Sa taille est belle et étroite et je peux le prendre par les hanches. Il s'est retourné vers moi les yeux mi-clos, déjà envahi par le plaisir. Puis il se penche légèrement à droite pour embrasser Jean sur la bouche. Je les encourage en caressant leurs dos avec chacune de mes mains tandis que je continue d'enculer Julien avec un rythme régulier. Je me détache ensuite pour sodomiser Jean. Sensation différente. Toujours cette chaleur intense une fois à l’intérieur de lui, mais il est moins serré, plus ouvert. Je peux le baiser un peu plus vivement en lui serrant les hanches. Puis je le lâche, et le laisse bouger de lui-même d'avant en arrière. Les mains libres, je peux alors caresser les fesses de Julien et Eric librement. Je me sens comme un roi, servi par des amants dociles et délicieux. Jean se tourne alternativement à gauche et à droite pour embrasser Julien et Eric, les langues bien sorties. Le spectacle est superbe. J’encule ensuite Eric. Bien serré et chaud. Un régal de passif.
Il ne me reste maintenant plus qu'à baiser le plus jeune Nicolas. Le petit cri qu'il pousse au moment où je force son sphincter à s'ouvrir me rappelle son manque d'experience. Son cul est encore plus serré que celui de Julien. C'est tellement bon. J'y vais doucement en caressant son corps jeune et imberbe. Il se mord les lèvres mais c'est pour mieux retenir des cris de plaisir.
Je viens de gouter à quatre corps d'homme superbes, tous différents, mais qui m'ont tous offert des sensations incroyables et des vues plongeantes sur ce qui me plait le plus chez un mâle : ses épaules, son dos et ses fesses.
Je veux maintenant les baiser dans différentes positions un par un. Eric s'est allongé spontanément sur le dos, jambes levées. Jean et Julien lui tiennent chacun une jambe pour bien le relever et l’écarter. Je n'ai plus qu’à venir le pénétrer, debout au bord du canapé. Je le transperce facilement. Je tourne la tête vers Julien et Jean qui me se sourient et m'admirent. Je les récompense de baisers. Nicolas s'est placé près d'Eric et lui donne sa bite à sucer. Nous sommes maintenant tous près les uns des autres, Je regarde Eric bander sous les coups de queue que je lui assène. Il a pris la bite de Nicolas en main pour qu'elle ne sorte pas de sa bouche. Je prends mon temps et Eric se livre complètement.
Puis j’échange des regards avec Nicolas. Je sais ce qu'il veut. Je m'allonge sur le canapé et il vient me chevaucher. De lui même, tout doucement il glisse ma bite entre ses fesses. Je caresse son corps d'ephebe. Il commence à se déhancher. Jean est près de mon visage pour que je le suce. Pendant ce temps, Julien et Eric, tels deux grands frères caressent, embrassent, lèchent et branlent Nicolas, qui lui continue à se donner du plaisir sur ma queue. Le spectacle est superbe. Nicolas semble éprouver tellement de plaisir. D'une main je caresse Jean et lui glisse un doigt. Je le prépare, car c'est le suivant.
Je le baise en levrette sur le canapé. J'ai gardé Nicolas à mes côtés pour qu'il m'embrasse. Julien et Eric se tiennent devant pour se rouler des pelles suaves, langues sorties, alors que Jean les suce tour à tour.
Je baise enfin Julien assis sur le canapé et lui vient s'assoir sur ma bite face à moi. Une baise fougueuse où je l'enlace et lui se déhanche bien sur moi. Je l'embrasse et le caresse et goute sa peau. Autour de nous des bites se présentent près de nos visages pour se faire sucer et on s'y donne à coeur joie.
Après avoir aimé Julien et l'avoir baisé pendant un long moment, je sais que le moment est venu de me donner à eux. De leur offrir mon corps, de me laisser toucher, caresser, mais surtout pénétré. Je me mets à quatre pattes, immobile et laisse mes quatre compagnons me prendre par derrière, me donner leurs bites à sucer, se glisser sous mon ventre pour me sucer. Je ferme les yeux et sens tous mes orifices se remplir, tous les pores de ma peau s'ouvrir au plaisir. Quand je rouvre les yeux, Nicolas est en train de m'enculer, je suce Jean, tandis que Julien s'est glissé en dessous pour me sucer et qu'Eric me caresse le dos. Les quatre complices changent de position régulièrement pour me baiser et se faire sucer à la chaine. Je me sens proche d'eux, connecté à eux plus que jamais.
Mais il nous fait maintenant aller plus loin, former une vraie chaine amoureuse.
Je me mets à genoux sur le canapé et place Julien devant moi, et Jean derrière moi. On se pénètre à la chaine, puis Nicolas vient se mettre devant Julien, et Eric derrière Jean. Nous formons ainsi une chaine de 5, connectés par les bites dans les culs. La sodomie se fait en rythme. Nous ne formons plus qu'un corps. Les bras se caressent. J'embrasse Julien dans les cheveux tout en le baisant et je sens les lèvres de Jean se poser sur ma nuque.
Un orgasme collectif finit par nous emporter tous les cinq. Les bites se déchargent ensemble, remplissant les culs bien accueillants.
Puis le trou noir...
Quand j'ouvre les yeux, il fait bien jour. Je constate que je suis nu sur le canapé. J'avais pourtant souvenir de m’être endormi dans mon lit, à l’étage. Mon caleçon et mon t-shirt sont sur le sol. Je remarque des taches de sperme sur le canapé.
Je souris. Ai-je rêvé? Suis-je somnambule? Ai-je fait l'amour à des fantômes? Je souris. Peu importe. Je n'ai pas besoin de savoir. Ce rêve, ou cette réalité, était bien agréable et m'a rempli de joie. Je me sens de très bonne humeur.
Je prends une douche et me prélasse dans le manoir. Je me sens agréablement bien, comme si un ordre nouveau s’était établi. L'endroit me parait incroyablement familier. Comme si j'y avais pleinement ma place.
Dans les jours qui suivent, je constate que les bruits étranges et les manifestations surnaturelles ont disparu. Comme si mes fantômes reposaient maintenant en paix, depuis que j'avais pris le temps de prendre conscience de leur souffrance et de leur destin tragique... et de leur rendre hommage.
Seules quelques choses étonnantes se produisent parfois. Des petits riens. Un livre un peu déplacé dans la bibliothèque, un tabouret légèrement de travers. Je vois ça comme des clins d'oeil de mes nouveaux amis.
Les rêves, eux, ne cessent pas. Ils sont même plus fréquents. Des rêves érotiques superbes, toujours aussi réels. D'abord de nouveaux rêves avec les memes personnages. Comme Julien et Louis qui se baignent nus dans la rivière, avant de faire l'amour dans une clairière. Eric avec d'autres amants. Jean et Martin qui continuent à s'aimer, ou Nicolas qui se masturbe et découvre son corps dans sa chambre. Mais aussi des fantaisies où les époques se mélangent. Comme Jean et Martin qui partagent leur lit avec Nicolas. Ou Eric et Julien qui baisent de manière torride dans la grange. Des fois, je fais aussi partie de ses rêves... Et les combinaisons sont alors infinies
Autant dire que je progresse rapidement dans mon roman... L’été approche et mon bail arrive bientôt à son terme.
Je regarde autour de moi. Je touche d'une main le mur de pierre pour ressentir à quel point le manoir est vivant... et cette histoire j'en fais maintenant partie.
Je sors mon portable
- Allo, André, oui c'est Sylvain à l'appareil
- Ah Sylvain.. vous allez bien? Plus de fantôme au manoir, j’espère, hahaha
- Hahahah... non rassurez vous.... voilà , je me demandais... le manoir est-il toujours à vendre ?
FIN
==
Quand je rentre au manoir tout est calme. Et là encore, l'endroit m'est de plus en plus familier. Je ne peux m’empêcher de me rendre dans la chambre avec la bibliothèque. Surement la chambre d'Eric à l’époque... là où il aimait d'autres hommes, tous les étés, loin de ses parents, jusqu’à ce que la maladie ne le condamne. Mourir d'aimer...il n'a rien de pire...
Les livres tombés la veille jonchent toujours le sol. Je les ramasse un par un. Et je constate que parmi eux se trouvent un vieux livre intitulé: "Histoire de la région de Boissec". Ce n'est pas très épais, et cela éveille ma curiosité. Je le mets de côté.
Je m'efforce d’écrire un peu, mais les souffrances de Nicolas, Jean et Eric sont trop vivaces et je ne peux pas me concentrer.
Après diner, je m'installe confortablement dans le canapé et commence à lire le livre sur l'histoire de la région. Il a été écrit dans les années 60.
L’écrivain que je suis trouve le livre mal écrit... un travail d'historien local peu connu. Je baille d'ennuis sur les passages du moyen âge, puis les tourne pour voir ce qu'il y a sur le 19eme siècle. On parle du développement de l'industrie du bois, puis de l'ouverture de la ligne de chemin de fer. Un passage attire mon attention
« Si la région connait une croissance forte au milieu du 19eme siècle, tout s'effondre vite dès le début du 20eme siècle, ne permettant jamais à Boissec de se désenclaver et de se développer. Aucune autre famille que les de Saulieux n'incarne mieux ce destin. Henri de Saulieux nait à Boissec en 1815 et fait très vite fortune sous Napoleon III. Il investit avec succès dans le chemin de fer, construit la fameuse scierie de Boissec, et fait d'autres investissements fructueux dans le sucre et le commerce de lin avec la Russie. Prospère, il fait bâtir le manoir de Boissec en 1850, symbole de la prospérité de la région à l’époque. Mais très vite les malheurs s'accumulent. Il surprend un jour son fils, Louis de Saulieux, avec son amant, un palefrenier prénommé Julien, et sépare les deux hommes tous deux âgés de 20 ans. Peu après, Julien est retrouvé mort au bas d'une falaise dont il se serait jeté. Mais la rumeur du village prétend que des employés de la scierie, venus l'intimider et le convaincre de se tenir éloigné de Louis, sur ordre d'Henri de Saulieux, l'auraient battu à mort. Inconsolable, terrassé par le chagrin, Louis de Saulieux est devenu fou peu après et a dû être interné par sa famille dans un asile d’aliénés, où il mourra de la variole 10 ans plus tard.
Les malheurs se sont ensuite accumulés pour les de Saulieux. Très endettés, ils ont commencé à perdre de leur influence avec la chute du second empire. Puis ils ont perdu une fortune avec les emprunts russes, et beaucoup de membre de la famille sont morts au combat pendant la première guerre mondiale. Et la crise de 29 a fini de les ruiner. Incapable de maintenir le manoir en l’état, le dernier propriétaire, Gonzague de Saulieux le vend en piteux état a un roturier en 1933. »
Je referme le livre et ferme les yeux. Des visions morbides me prennent. Julien en train d’être battu a coup de pierres et de barres de fer par une horde de sauvages. Je dois rouvrir les yeux tant la scène est insupportable.
Ainsi est mort le dernier de mes quatre fantômes, victime lui aussi d'un terrible destin.
Je monte silencieusement me coucher et je repense à ces destins brisés.
Le lendemain, je sais bien que mon enquête est terminée... mais pas le travail de mémoire. Je ne veux pas que ces quatre destins malheureux restent dans l'oubli.
Je monte dans la chambre au-dessus de la mienne. Celle de Nicolas. Je répare le verrou. J’aère cette pièce restée fermée pendant 20 ans. Je retire la poussière. Je la rends toute propre. Mais surtout je sélectionne une photo de Nicolas, souriant, la place dans un cadre, et la positionne près de la table de nuit.
Je me rends ensuite dans la chambre d'Eric, y range et classe proprement tous les livres. Et là aussi j'encadre les photos que le père Albert m'a données. Celles d'Eric souriant, dans des moments de joie.
Je me rends dans le salon et sélectionne bien sur la photo où Martin et Jean posent ensemble face au manoir. J'avais vu juste. Je la place au-dessus du gramophone.
Je vais ensuite dans la grange. Je n'ai pas de photo du pauvre Julien, mais je me décide de ranger les lieux. De nettoyer et rendre hommage à cet endroit où Louis et lui se sont aimés.
La tristesse persiste en moi, mais un sentiment de justice, d'ordre grandit.
Le soir je me glisse dans mes draps plus apaisé. Mais soudain une légère pression sur mes lèvres me réveille. J'ouvre les yeux et j'ai face à moi le visage de Nicolas qui me sourit. Il vient de m'embrasser sur la bouche. J'essaie de parler mais il me fait un clin d'oeil et me fait chut en se mettant l'index sur la bouche. Il me tend la main et je la prends pour le suivre. Je constate qu'il est nu, son corps est assez pale, mais pas de manière maladive.
Je le suis alors qu'il me tient par la main. Arrivé dans le couloir, j’aperçois Eric sur le pas de la porte de sa chambre. Nu et souriant. Il s'approche et m'embrasse sur les lèvres. Doucement. Et me fait aussi "chut", l'index sur les lèvres.
Je descends doucement les escaliers, toujours tenu par la main par Nicolas, alors qu'Eric me suit juste derrière, la main posée sur mon épaule. Quand nous arrivons en bas, Julien est dans le couloir. Il est beau. Il est nu lui aussi, immobile. Quand il m’aperçoit, il fait comme Eric: un baiser et un "chut"
Nous pénétrons tous les trois dans le salon. Jean est assis dans le canapé, nu lui aussi. Il se lève et reproduit le même geste que les autres.
Mes quatre amis m'encerclent maintenant de près. Ils sourient. Je n'ai pas peur. Ils ont l'air heureux, apaisés. Ils m'embrassent à tour de rôle, doucement, et commencent à retirer mon t-shirt et mon caleçon. Je suis vite nu au milieu d'eux. Ils commencent à me caresser un peu partout
J'admire les corps et les visages. Ils sont parfaits. Juste un peu pâles mais les peaux sont magnifiques. Je sens leurs mains un peu partout sur mon corps. Je reçois des baisers à tour de rôle. Les lèvres sont douces et légèrement humides.
Jean et Eric se mettent à genoux pour s'occuper de ma bite. Ils sourient, admirent ma queue, la branlent un peu. Puis Eric commence à sucer alors que Jean l'admire. Puis ils inversent. Et ensuite s'amusent à lécher ensemble, une langue de chaque côté. Julien se tient à mes côtés. Il me caresse doucement le torse avec la main et dépose des baisers sur mes lèvres. Nicolas lui s'est mis à genoux mais derrière moi. Il embrase et lèche mes fesses.
Mon corps est sollicité partout. Livré à des baisers et des caresses un peu partout. Quatre amants s'occupent de moi. Je n'ai jamais rien ressenti de pareil.
Je baisse les yeux pour admirer Eric et Jean. Ils s'embrassent. Je vois leurs langues se toucher. De la salive est échangée. Ils me branlent tout en s'embrassant.
Ils se redressent et me conduisent vers le canapé. Jean s'assied à ma droite, Eric à ma gauche. J’écarte les jambes car Julien et Nicolas sont venus se placer à genoux devant moi. Ils me caressent et m'embrassent à l’intérieur des cuisses. Pendant ce temps-là j'ai pris les bites de Jean et d'Eric dans chaque main. Celle d'Eric est plus fine mais plus longue. J'aime sentir leurs membres bien durs et bien chauds. Je les serre un peu, et commence à les branler.
Nicolas a commencé à me lécher les couilles, bien encouragé par Julien qui le caresse sur les épaules et dans le cou. La langue remonte ensuite le long de ma bite, et Nicolas commence à me sucer, alors que la main de Julien lui caresse maintenant les cheveux.
Je soupire de plaisir et serre encore plus fort les bites que je tiens en main. Je les branle en me faisant sucer. Je tourne la tête et goute aux lèvres d'Eric, avant de me tourner de l'autre côté et d'offrir ma bouche à Jean. Je regarde. Nicolas est mignon et appliqué, avec ma bite dans la bouche. Julien le caresse dans le dos comme un grand frère.
Mes deux voisins se redressent et se mettent sur leurs genoux, de sorte que leurs bites viennent se placer près de mon visage. Quel plaisir! Je commence à sucer Eric tout en branlant le sexe bien large de Jean. Entre mes jambes, Julien a remplacé Nicolas et me suce. Il est très doué avec sa langue, tandis que Nicolas me caresse la cuisse.
J'alterne et suce Jean, tout en branlant Eric. Je suis connecté aux quatre corps et mon plaisir est vraiment intense. Je rapproche les deux bites le plus près possible de mes lèvres et ma langue glisse d'un gland à l'autre.
Puis je passe mes mains entre leurs jambes pour leur caresser les couilles puis les fesses. Ils comprennent ce qui m’intéresse.
Mes quatre amis se détachent de mon corps et viennent tous se placer sur le canapé, côte à côte, les coudes calés sur le dossier et les fesses vers moi. J'ai tout à coup quatre superbes culs alignés face à moi. Je n'en crois pas mes yeux. Je m'approche doucement. Ils sont dans l'ordre chronologique: Julien, Jean, Eric et Nicolas
Je me mets à genoux devant les fesses de Julien. Plutôt petites. Je caresse doucement la peau. Elle est douce et doucement je plonge mon visage vers la raie. Et je sors ma langue. Je le lèche doucement. Je parcours son dos lisse avec ma main gauche, tandis que la droite touche la fesse de Jean, plus musclée. Je suis déjà impatient de ce festin, dévorer ces quatre petits culs à la suite. J'abandonne Julien pour Jean. Une sensation différente. Plus de muscle. Ma langue explore en profondeur. S'introduit dans l'anus. Mes mains caressent les deux voisins pour les occuper: Julien et Eric. Ce dernier est ma prochaine cible. Un cul plus petit et serré. Je dépose énormément de salive en léchant l'anus. Ma dernière séance de rimming est pour Nicolas dont les fesses rondes sont superbes. Je dépose des baisers sur les courbes rondes et parfaites avant de lui bouffer le cul en douceur.
Les voilà tous prêts, goutés et dévorés. Ne demandant plus qu'à être pénétrés. Je reviens au début de la chaine et pousse ma bite entre les fesses de Julien. Sensation de plaisir incroyable et immédiate. Il est très serré. Sa taille est belle et étroite et je peux le prendre par les hanches. Il s'est retourné vers moi les yeux mi-clos, déjà envahi par le plaisir. Puis il se penche légèrement à droite pour embrasser Jean sur la bouche. Je les encourage en caressant leurs dos avec chacune de mes mains tandis que je continue d'enculer Julien avec un rythme régulier. Je me détache ensuite pour sodomiser Jean. Sensation différente. Toujours cette chaleur intense une fois à l’intérieur de lui, mais il est moins serré, plus ouvert. Je peux le baiser un peu plus vivement en lui serrant les hanches. Puis je le lâche, et le laisse bouger de lui-même d'avant en arrière. Les mains libres, je peux alors caresser les fesses de Julien et Eric librement. Je me sens comme un roi, servi par des amants dociles et délicieux. Jean se tourne alternativement à gauche et à droite pour embrasser Julien et Eric, les langues bien sorties. Le spectacle est superbe. J’encule ensuite Eric. Bien serré et chaud. Un régal de passif.
Il ne me reste maintenant plus qu'à baiser le plus jeune Nicolas. Le petit cri qu'il pousse au moment où je force son sphincter à s'ouvrir me rappelle son manque d'experience. Son cul est encore plus serré que celui de Julien. C'est tellement bon. J'y vais doucement en caressant son corps jeune et imberbe. Il se mord les lèvres mais c'est pour mieux retenir des cris de plaisir.
Je viens de gouter à quatre corps d'homme superbes, tous différents, mais qui m'ont tous offert des sensations incroyables et des vues plongeantes sur ce qui me plait le plus chez un mâle : ses épaules, son dos et ses fesses.
Je veux maintenant les baiser dans différentes positions un par un. Eric s'est allongé spontanément sur le dos, jambes levées. Jean et Julien lui tiennent chacun une jambe pour bien le relever et l’écarter. Je n'ai plus qu’à venir le pénétrer, debout au bord du canapé. Je le transperce facilement. Je tourne la tête vers Julien et Jean qui me se sourient et m'admirent. Je les récompense de baisers. Nicolas s'est placé près d'Eric et lui donne sa bite à sucer. Nous sommes maintenant tous près les uns des autres, Je regarde Eric bander sous les coups de queue que je lui assène. Il a pris la bite de Nicolas en main pour qu'elle ne sorte pas de sa bouche. Je prends mon temps et Eric se livre complètement.
Puis j’échange des regards avec Nicolas. Je sais ce qu'il veut. Je m'allonge sur le canapé et il vient me chevaucher. De lui même, tout doucement il glisse ma bite entre ses fesses. Je caresse son corps d'ephebe. Il commence à se déhancher. Jean est près de mon visage pour que je le suce. Pendant ce temps, Julien et Eric, tels deux grands frères caressent, embrassent, lèchent et branlent Nicolas, qui lui continue à se donner du plaisir sur ma queue. Le spectacle est superbe. Nicolas semble éprouver tellement de plaisir. D'une main je caresse Jean et lui glisse un doigt. Je le prépare, car c'est le suivant.
Je le baise en levrette sur le canapé. J'ai gardé Nicolas à mes côtés pour qu'il m'embrasse. Julien et Eric se tiennent devant pour se rouler des pelles suaves, langues sorties, alors que Jean les suce tour à tour.
Je baise enfin Julien assis sur le canapé et lui vient s'assoir sur ma bite face à moi. Une baise fougueuse où je l'enlace et lui se déhanche bien sur moi. Je l'embrasse et le caresse et goute sa peau. Autour de nous des bites se présentent près de nos visages pour se faire sucer et on s'y donne à coeur joie.
Après avoir aimé Julien et l'avoir baisé pendant un long moment, je sais que le moment est venu de me donner à eux. De leur offrir mon corps, de me laisser toucher, caresser, mais surtout pénétré. Je me mets à quatre pattes, immobile et laisse mes quatre compagnons me prendre par derrière, me donner leurs bites à sucer, se glisser sous mon ventre pour me sucer. Je ferme les yeux et sens tous mes orifices se remplir, tous les pores de ma peau s'ouvrir au plaisir. Quand je rouvre les yeux, Nicolas est en train de m'enculer, je suce Jean, tandis que Julien s'est glissé en dessous pour me sucer et qu'Eric me caresse le dos. Les quatre complices changent de position régulièrement pour me baiser et se faire sucer à la chaine. Je me sens proche d'eux, connecté à eux plus que jamais.
Mais il nous fait maintenant aller plus loin, former une vraie chaine amoureuse.
Je me mets à genoux sur le canapé et place Julien devant moi, et Jean derrière moi. On se pénètre à la chaine, puis Nicolas vient se mettre devant Julien, et Eric derrière Jean. Nous formons ainsi une chaine de 5, connectés par les bites dans les culs. La sodomie se fait en rythme. Nous ne formons plus qu'un corps. Les bras se caressent. J'embrasse Julien dans les cheveux tout en le baisant et je sens les lèvres de Jean se poser sur ma nuque.
Un orgasme collectif finit par nous emporter tous les cinq. Les bites se déchargent ensemble, remplissant les culs bien accueillants.
Puis le trou noir...
Quand j'ouvre les yeux, il fait bien jour. Je constate que je suis nu sur le canapé. J'avais pourtant souvenir de m’être endormi dans mon lit, à l’étage. Mon caleçon et mon t-shirt sont sur le sol. Je remarque des taches de sperme sur le canapé.
Je souris. Ai-je rêvé? Suis-je somnambule? Ai-je fait l'amour à des fantômes? Je souris. Peu importe. Je n'ai pas besoin de savoir. Ce rêve, ou cette réalité, était bien agréable et m'a rempli de joie. Je me sens de très bonne humeur.
Je prends une douche et me prélasse dans le manoir. Je me sens agréablement bien, comme si un ordre nouveau s’était établi. L'endroit me parait incroyablement familier. Comme si j'y avais pleinement ma place.
Dans les jours qui suivent, je constate que les bruits étranges et les manifestations surnaturelles ont disparu. Comme si mes fantômes reposaient maintenant en paix, depuis que j'avais pris le temps de prendre conscience de leur souffrance et de leur destin tragique... et de leur rendre hommage.
Seules quelques choses étonnantes se produisent parfois. Des petits riens. Un livre un peu déplacé dans la bibliothèque, un tabouret légèrement de travers. Je vois ça comme des clins d'oeil de mes nouveaux amis.
Les rêves, eux, ne cessent pas. Ils sont même plus fréquents. Des rêves érotiques superbes, toujours aussi réels. D'abord de nouveaux rêves avec les memes personnages. Comme Julien et Louis qui se baignent nus dans la rivière, avant de faire l'amour dans une clairière. Eric avec d'autres amants. Jean et Martin qui continuent à s'aimer, ou Nicolas qui se masturbe et découvre son corps dans sa chambre. Mais aussi des fantaisies où les époques se mélangent. Comme Jean et Martin qui partagent leur lit avec Nicolas. Ou Eric et Julien qui baisent de manière torride dans la grange. Des fois, je fais aussi partie de ses rêves... Et les combinaisons sont alors infinies
Autant dire que je progresse rapidement dans mon roman... L’été approche et mon bail arrive bientôt à son terme.
Je regarde autour de moi. Je touche d'une main le mur de pierre pour ressentir à quel point le manoir est vivant... et cette histoire j'en fais maintenant partie.
Je sors mon portable
- Allo, André, oui c'est Sylvain à l'appareil
- Ah Sylvain.. vous allez bien? Plus de fantôme au manoir, j’espère, hahaha
- Hahahah... non rassurez vous.... voilà , je me demandais... le manoir est-il toujours à vendre ?
FIN
→ Qu'avez-vous pensé de cette histoire ??? Donnez votre avis...
→ Autres histoires érotiques publiées par Sylvainerotic
0 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Soyez le premier à donner votre avis après lecture sur cette histoire érotique...

