Le shopping qui réveille les désirs Chapitre 1 - histoire érotique

Chapitre 1 : Derrière le Rideau

L’air était lourd en cette journée d’été. À chaque pas dans la rue brûlante, la chaleur collait aux corps, rendant l’atmosphère moite et suffocante. Virginie sentait sa robe d’été légère épouser ses courbes, le tissu caressant sa peau en même temps que le regard brûlant de Steve sur elle.
Ils avaient décidé sur un coup de tête d’entrer dans cette boutique pour adultes, à l’abri du soleil, attirés autant par la climatisation que par l’excitation latente de découvrir cet univers interdit ensemble. Dès qu’ils franchirent la porte, une vague de fraîcheur les enveloppa, contrastant avec la chaleur étouffante de l’extérieur. Mais ce n’était pas suffisant pour calmer la tension qui vibrait entre eux.
L’ambiance feutrée du magasin baignait dans une lumière tamisée, et l’air était toujours aussi chargé de cette chaleur moite, collant aux corps. Virginie avançait lentement entre les rayons, ses doigts effleurant les tissus soyeux de lingerie fine et de robes osées. L’idée d’enfiler ces pièces sous le regard brûlant de Steve la rendait étrangement fébrile.
Elle s’arrêta devant un porte-vêtements et sélectionna deux robes aux coupes affriolantes : l’une moulante, fendue jusqu’à la cuisse, l’autre si fine qu’elle laissait deviner chaque courbe sous le tissu. Mais c’était surtout un ensemble de lingerie qui attira son attention : un soutien-gorge réhausseur qui soulevait la poitrine sans vraiment la couvrir, laissant la peau offerte au regard. Un frisson lui parcourut l’échine en imaginant la réaction de Steve.
Virginie se glissa dans la cabine d’essayage, tirant le rideau derrière elle. Steve attendit un instant, puis risqua un regard furtif à travers l’ouverture mal ajustée. Derrière le tissu léger, il devinait sa silhouette, mais ce ne fut pas le frisson attendu qui le traversa.
— Ça ne va pas du tout, lança Virginie d’une voix contrariée.
Elle tira un peu plus sur le rideau et se tourna pour examiner son reflet sous un autre angle. La coupe de la robe était maladroite, trop serrée à certains endroits, trop lâche à d’autres. Elle fronça les sourcils, visiblement déçue.
Steve esquissa un sourire amusé.
— Attends, je vais voir s’ils ont une taille qui te conviendrait mieux.
Il s’éloigna vers les portants, scrutant les modèles, lorsqu’il tomba sur Marc, le manager du magasin. Un homme sûr de lui, séduisant, dont le regard perçant ne laissait rien au hasard.
— Un problème avec une taille ? demanda Marc en remarquant le vêtement dans les mains de Steve.
L’idée s’imposa d’elle-même dans son esprit, dangereuse, excitante. Il savait que Virginie aimait les jeux interdits, qu’elle aimait se sentir désirée sous d’autres regards que le sien, surtout quand c’était lui qui orchestrait la mise en scène.
Steve observait Marc s’approcher de la cabine, ressentant une excitation brute mêlée à un léger vertige. Ce n’était plus seulement un jeu entre Virginie et lui. Désormais, un spectateur y était invité.
Marc s’arrêta devant le rideau, hésita à peine, puis l’ouvrit légèrement, exposant Virginie sous la lumière tamisée. Steve retint son souffle.
Elle se tenait là, sublime et provocante, seulement vêtue de son ensemble affriolant. Le soutien-gorge réhausseur, conçu pour sublimer sans réellement couvrir, laissait sa poitrine presque nue, ses courbes mises en valeur avec une indécence étudiée. Seul un mince bandeau de dentelle soulignait sa silhouette, laissant sa peau offerte aux regards.
Le regard de Marc s’y attarda, puissant, appuyé, parcourant lentement les formes de Virginie. Il ne se contentait pas d’un simple coup d’œil furtif : il détaillait chaque courbe, chaque frisson qui traversait son corps sous cette attention brûlante. Virginie le sentit immédiatement.
Elle aurait pu détourner les yeux, feindre la gêne. Mais au contraire, elle soutint son regard, relevant imperceptiblement le menton, comme pour tester ses propres limites.
Steve vit le souffle de Marc s’alourdir légèrement. Son regard glissa lentement du visage de Virginie à sa poitrine, capturant la moindre respiration qui soulevait sa peau nue. Il ne cachait pas son appréciation, et cela rendait la scène encore plus enivrante.
Derrière lui, le rideau mal fermé laissait planer un risque insoutenable : un simple faux mouvement, et ce spectacle interdit ne serait plus réservé à un seul spectateur.
Virginie, frémissante sous cette tension, fit un geste presque imperceptible. Ses épaules s’arquèrent légèrement, accentuant encore la mise en valeur de ses formes. Le regard de Marc s’assombrit davantage.
Steve, lui, observait. Il n’aurait jamais imaginé être aussi captivé par une scène où un autre homme dévorait sa femme des yeux. Mais il ne pouvait nier l’effet que cela produisait sur lui.
Virginie tendit lentement la main pour saisir la robe que Marc lui offrait, mais au lieu de se couvrir immédiatement, elle laissa planer un silence, une attente insoutenable.
— Vous pensez vraiment qu’elle me va ? souffla-t-elle, sa voix teintée d’une provocation subtile.
Marc, toujours hypnotisé par la vision de sa poitrine à moitié dévoilée, mit une seconde de trop à répondre. Il inclina légèrement la tête, son regard toujours rivé sur Virginie. La robe qu’elle venait d’essayer lui allait parfaitement, et pourtant… quelque chose semblait détonner.
— C’est une coupe magnifique, mais… Il marqua une pause, son regard glissant une nouvelle fois vers sa poitrine à demi dévoilée. Le soutien-gorge est trop apparent. Il casse un peu l’effet.
Virginie sourit. Un sourire lent, calculé, celui d’une femme qui savait parfaitement l’effet qu’elle produisait. Derrière elle, Steve observait la scène avec une fascination contenue, sentant l’adrénaline monter dans ses veines.
— Après tout, vous êtes l’expert… souffla-t-elle. Alors dites-moi ce qui irait mieux.
Son regard soutint celui de Marc avec une audace qui fit naître une tension brûlante dans l’air. Puis, lentement, elle entreprit d’ôter la robe, la laissant glisser le long de son corps dans un froissement soyeux.
Se tenant désormais devant eux en simple lingerie, elle joua quelques secondes avec la bretelle de son soutien-gorge, comme si elle hésitait. Puis, avec une lenteur exquise, elle fit glisser une première bretelle de son épaule, puis l’autre. Le tissu tomba. Elle se retrouva là, exposée, ne portant plus qu’un string délicat qui ne cachait presque rien.
Marc ne bougea pas, mais son regard s’assombrit légèrement, son souffle imperceptiblement plus profond. Il ne s’attendait pas à ça. Personne ne s’attendait à ça.
Le rideau de la cabine n’était toujours pas refermé. Un simple client passant dans l’allée pourrait voir la scène, surpris de découvrir cette femme superbe, dévoilée en pleine lumière, consciente de son pouvoir de séduction.
Steve, lui, sentit un frisson courir le long de son échine. Il connaissait Virginie. Il savait qu’elle aimait ce genre de jeu, qu’elle se délectait du danger, du regard insistant de cet homme qui ne pouvait détacher les yeux d’elle, du fait qu’à tout moment, ils pouvaient être surpris.
Puis Virginie se tourna légèrement, offrant une vue encore plus osée, et planta son regard dans celui de Marc.
— Alors ? Demanda-t-elle d’une voix suave. Vous pensez toujours que c’est le soutien-gorge qui posait problème ?
Marc humecta ses lèvres.
Virginie, encore frémissante de l’audace qu’elle venait d’afficher, reprit lentement la robe entre ses doigts. Elle était enchantée de ses essayages, du regard brûlant de Marc sur son corps, de l’effet que cela produisait sur Steve. Mais lorsqu’elle baissa les yeux vers l’étiquette du vêtement, son sourire s’effaça légèrement.
Les prix étaient bien plus élevés qu’elle ne l’avait imaginé.
Marc le remarqua immédiatement. Son regard calculateur s’adoucit légèrement alors qu’il avançait d’un pas.
— Je vois que vous regardez les prix… souffla-t-il d’une voix posée. Mais peut-être puis-je vous proposer quelque chose d’intéressant ?
Virginie leva les yeux vers lui, intriguée.
— Je vous écoute.
Marc esquissa un sourire. Derrière lui, Steve observait la scène, sentant que la tension allait encore monter d’un cran.
— Ce soir, nous organisons un événement très spécial. Continua Marc. Un défilé privé, ici-même, où nous présentons nos nouvelles tenues… mais aussi quelques démonstrations plus audacieuses.
Virginie arqua un sourcil, une lueur amusée dans le regard.
— Des démonstrations ?
Marc s’humecta légèrement les lèvres, mesurant ses mots.
— Disons que nous avons besoin de mannequins avec votre assurance. Quelqu’un qui ne craindrait pas d’être au centre de l’attention… et d’explorer quelques nouvelles expériences devant un public averti.
Steve sentit son cœur cogner plus fort. Il connaissait Virginie. Il savait que ce genre de défi, cette promesse de regards posés sur elle, cette montée d’adrénaline… tout cela la tentait plus qu’elle ne l’aurait jamais avoué.
Marc posa la dernière pièce de l’échiquier.
— Si vous acceptez, toutes les tenues que vous choisirez aujourd’hui vous seront offertes. Il marqua une pause, son regard captant le sien. Et nous ajouterons une nuit dans un hôtel luxueux pour… prolonger l’expérience.
Virginie se mordit légèrement la lèvre, son regard oscillant entre Marc et Steve. Ce dernier n’intervint pas, la laissant prendre seule la décision, même si son souffle était légèrement plus profond, sa mâchoire plus crispée sous l’effet de l’excitation. Le rideau de la cabine était toujours entrouvert.
Virginie s’humecta les lèvres et répondit enfin, un sourire en coin, le regard brûlant d’un mélange de défi et d’excitation.
— Et… jusqu’où vont ces démonstrations ?
Marc laissa échapper un léger rire, appréciant son audace.
— Autant que vous le souhaitez.
Elle échangea un regard avec Steve. Il ne disait rien. Mais son regard parlait pour lui.
Il voulait qu’elle accepte. Et elle… elle brûlait déjà d’envie de le faire.
Marc observait Virginie avec une intensité troublante, jaugeant sa réaction à sa proposition. L’idée était osée, presque irréelle, mais il voyait dans son regard cette lueur d’excitation à peine contenue.
— Disons que… lors du défilé, il ne suffira pas seulement de montrer les tenues. Il marqua une pause, appréciant chaque frémissement de son expression. Certains accessoires méritent une véritable démonstration. Pas seulement en vitrine, mais en situation.
Virginie ne répondit pas immédiatement.
Derrière elle, Steve restait silencieux, mais elle sentait son regard sur elle, pesant, brûlant. Il ne l’encourageait pas directement, mais il ne l’arrêtait pas non plus.
Elle prit une inspiration, mesurant le danger de cette invitation.
— Et ces démonstrations… sont-elles publiques ? demanda-t-elle, sa voix plus basse, plus rauque.
Marc esquissa un sourire.
— Réservées à un cercle privé… mais oui, les spectateurs seront là pour observer chaque détail.
Virginie sentit un frisson d’adrénaline glisser sur sa peau nue. Elle était encore là, dans cette cabine, seulement vêtue de son string, le rideau à moitié ouvert, toujours sous le regard de cet homme qui lui proposait d’aller encore plus loin.
Elle releva légèrement le menton, un sourire insolent aux lèvres.
— Dans ce cas… il va falloir que je choisisse les tenues les plus adaptées à ce genre de spectacle.
Marc comprit immédiatement qu’elle acceptait le défi.
Il lui tendit une nouvelle pièce, une robe encore plus osée, presque transparente sous certains angles.
— Alors laissez-moi vous aider à trouver celles qui sauront captiver l’attention.