Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 34)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-07-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 34)
Les 12 servitudes d'Hélène : La vieille dans les marécages –
C'est sous les quolibets d'Amalthée et de ses belles et cruelles Nymphes qu'êta avait été renvoyée dans les marais, sous les traits d'une vieille femme laide et décharnée, vision due au bracelet d'illusion qui avait été fixé à son poignet et que seule la passion amoureuse d'un homme rendu fou d'elle en la baisant pourrait libérer le bijou magique et de son sortilège et ainsi rendre la sublime beauté à êta, mais quel homme voudrait de cette laideur répugnante... Ce n'était ni la première, ni sans doute la pire des épreuves infligées à la jeune esclave amnésique. Au fond, lorsqu'elle se regardait sur la surface des étangs saumâtres, c'est toujours son beau et fin visage à l'épaisse chevelure blonde qu'êta pouvait contempler. Mais elle savait que quiconque la croiserait ne verrait en elle qu'une vieille femme horriblement ridée et édentée, aux cheveux clairsemés et aux seins pendants et flasques, alors qu'elle savait sa poitrine ronde et ferme, ses tétons charnus, sa croupe harmonieuse et non plate et osseuse ! Elle marchait ou plutôt errait dans la boue et les algues malodorantes, seulement vêtue de guenilles puantes...
Dans son gigantesque arbre-palais, Amalthée la Reine jalouse de la beauté d’êta, savourait sa vengeance sur cette femelle trop belle, trop parfaite, qu'elle n'avait pu briser, ni même affaiblir. êta errait donc dans les marécages embrumés... ignorant vers quelle direction poursuivre son chemin, préférant ne pas savoir quelles étaient ces choses visqueuses qu'elle sentait glisser entre ses jambes, sous la surface de ces mares malodorantes dont les eaux sombres pouvaient à tout instant révéler une créature dangereuse ou un piège mortel. Elle avait erré toute la nuit et un timide soleil semblait vouloir poindre entre les nuages dans ce petit matin blême. Elle avançait au hasard lorsqu'elle entendit retentir le son d'une trompe venant du Nord... auquel répondit un son identique, venant de l'Est, puis les mêmes du Sud et de l'Ouest. Les trompes semblaient se répondre et dialoguer, se rapprochant assez rapidement du point où se trouvait la jeune esclave à l’apparence répulsive... Riche de ses expériences passées, êta n'était pas rassurée par ces sons qu'elle trouvait plutôt menaçants. Et plus encore lorsque se mêlèrent à eux des cris humains et la galopade d'une troupe de chevaux dans les marais. Alors, elle se dissimula dans une touffe de hautes herbes aquatiques et observa... elle vit un groupe de jeunes femmes fuyant, sous la menace de cavaliers en armes qui faisaient tournoyer des fouets qui claquaient dans l'air... Tout autour de sa fragile cachette, c'était maintenant une sarabande de jeunes femmes fuyant et de cavaliers qui visiblement s'amusaient à faire durer une traque dont l'issue ne pouvait laisser aucun doute. En effet, encore quelques instants et le cercle des cavaliers se resserra peu à peu autour d'un groupe d'une dizaine de filles apeurées, qui n'ayant plus d'issue pour s'enfuir, s'étaient regroupées et tentaient en se rapprochant, de se donner comme l'illusion de la sécurité…
Lorsqu'elles furent pressées les unes contre les autres, les cavaliers laissèrent tomber quelques coups de fouet, pour leur faire sentir l'extrême fragilité de leur position. Puis ils firent un peu reculer leurs montures, ouvrant comme un couloir par lequel s'approcha un autre cavalier, une cape pourpre sur les épaules, un casque d'or sur la tête... Auprès de lui, deux hommes de très haute stature, aux cous de taureaux et aux muscles épais, têtes de brutes, quasiment nus, à l'exception d'un pagne ne couvrant que leurs sexes... Tous inclinaient le buste au passage de ce nouvel arrivant, manifestement Un personnage de très Haute Lignée... Il fit stopper sa monture à un mètre du petit groupe de femelles tremblantes et, d'un bref signe de la main, permit aux deux brutes qui l'accompagnaient de s'approcher des femmes. Les deux colosses se saisirent de l'une d'elles et lui arrachèrent ses pauvres hardes, la honte qu'elle éprouvait manifestement provoquant quelques rires parmi les cavaliers... Lorsqu'elle fut nue, ils la soulevèrent et la présentèrent comme la dépouille d'un gibier abattu à leur Seigneur. Celui-ci l'observa brièvement et fit un rapide signe négatif de la tête, la jeune femme fut alors de suite jetée au sol, atterrissant lourdement dans une flaque de boue où elle demeura prostrée, un sifflement de fouet au-dessus de sa tête lui ayant fait comprendre qu'elle devait demeurer ainsi... Une seconde femelle aux cheveux roux fut traitée à l'identique, promptement dénudée et soulevée à bout de bras par les deux brutes, sans le moindre égard pour sa pudeur, cuisses largement offertes aux yeux de tous dans la plus totale nudité, exhibée...
Cette fois, Le Seigneur semble plus intéressé, il agita le bras afin qu'on approcha la femelle... Elle lui fut donc présentée tout près. Il passa sa main entre les cuisses de la femme, elle se cambra lorsque les doigts gantés de l'homme fouillèrent directement ses chairs intimes sans autre préambule. Sur un nouveau signe, toujours en la supportant à bout de bras, l'une des brutes la fit pivoter afin d'offrir sa croupe au regard inquisiteur du Seigneur. Ce dernier contempla la croupe, un peu trop large, mais charnue et à la peau de pêche. Du bout du doigt, il flatta la croupe, suivit le sillon de la raie et arrivé au niveau de la rosette, poussa son doigt couvert de cuir épais, obtenant un cri de sa jolie victime tandis qu'il progressait entre les fesses... Il ressortit son doigt d'un air dégoûté et sa voix hautaine retentit :
- Cette catin a souillé mon gant
Immédiatement, c'est le visage de la jeune femme qui fut présenté devant lui, il la gifla sans pitié et força ses lèvres afin qu'elle nettoie de sa langue les traces intimes qu'elle avait laissé sur le cuir de qualité, tandis qu'il s'enfonçait dans son anus... Lorsqu'elle eut terminé, il cligna simplement des yeux et une corde fut passée autour du cou de la jeune captive qui fut poussée vers un cavalier... Ainsi se poursuivit l'examen de chacune des dix femelles qui avaient été pourchassées. Toutes furent à leur tour totalement mises à nu et présentées au Seigneur qui, à certaines fit subir tel ou tel examen intime... La plupart, sept au total furent rejetées et rejoignirent la première dans la fange du sol, où elles durent demeurer couchées, contraintes à l'état de flaques de chair avilies... mais à l'exemple de la rousse, deux autres subirent avec succès l'humiliant examen et furent également affublées d'une corde à leur cou... Le Seigneur fit faire volte-face à sa monture et s'apprêtait à s'éloigner lorsque le cheval se cabra, dans un hennissement craintif... Le Seigneur eut toutes les difficultés à le calmer, ne comprenant pas ce qui avait pu ainsi effrayer un cheval habitué à l'accompagner au plus fort des batailles. Il mit alors pied à terre et sortit son glaive suspectant un quelconque ennemi embusqué, taillant dans les hautes herbes qui entouraient cet espace où il venait de faire subir humiliation et outrage aux jeunes femmes capturées...
Le glaive taillait si près, que êta ne put rester cachée. Elle se dressa soudain face au Seigneur qui stoppa son geste tout près du visage de l'affreuse vieille femme hideuse... Le Prince demeura interdit, laissant retomber son bras et fixant l'apparition... Tout autour, le silence marqua la surprise de la présence d’êta. Les cavaliers n'en croyaient pas leurs yeux ! Jamais ils n'avaient vu créature aussi hideuse. Une vieille femme immonde, sale, répugnante. Et paradoxalement leur Prince, connu pour être le plus exigeant des mâles, qui ne se réservait que les plus attirantes femelles semblait soudain fasciné, tétanisé en regardant êta. Il observa sans bouger et fixement êta de très longues minutes dans un silence le plus absolu. Tous attendaient qu'Il lève son bras et, d'un seul coup mortel, mette fin à l'existence de cette vieillarde. Pourtant, le geste fatal ne venait pas. Au bout de ces longues minutes, le Grand Prince rengaina même son glaive et monta à cheval. Il s'adressa à son capitaine, son plus fidèle garde du corps et complice des plus folles perversions.
- Tu l'attacheras avec les trois autres, elle nous accompagne au palais, ordonna-t-il avant de s'éloigner au grand galop, sous le regard interloqué de ses cavaliers qui ne comprenaient pas cet ordre insensé d’emmener l’hideuse vieille femme.
êta fut donc attachée en compagnie des trois autres femmes que Le Prince pervers avait sélectionnées afin qu'elles soient ramenées en son palais et livrées à ses orgies les plus lubriques. Les trois jolies jeunes femmes regardèrent leur compagne d'un air aussi dégoûté qu'apeuré... Même humiliées et effrayées par ce qui les attendait, elles ne pouvaient nier une certaine fierté, celle d'avoir été jugées assez belles pour devenir les jouets du Prince vicieux réputé pour son goût tellement exigeant pour les belles femelles. Et voilà qu'on leur associait cette laideur puante et immonde. La plus proche pinça le nez et jeta un regard suppliant au capitaine. Celui-ci s'approcha et la gifla à la volée
- Tu as une plainte, chienne ? demanda-t-il à la femme qui baissa les yeux et renifla tandis qu'un petit filet de sang coulait de son nez - Ton Seigneur et Maître Le Grand Prince Hésiode Mircéa a décidé, tu chemineras auprès de cette... chose immonde! Et si on te l'ordonne, tu lécheras ses chairs moisies avec reconnaissance, car tu appartiens désormais au Grand Prince et ton destin et de Lui complaire en tout, est-ce clair ? interrogea-t-il en levant à nouveau sa main...
- Oui, oui seigneur, bredouilla la jeune femme en courbant l'échine, obtenant un sourire du Capitaine qui lui saisit le menton et la força à relever la tête, plongeant son regard cruel dans ses yeux apeurés
- Bien... tu comprends vite. Si le Grand Prince y consent, je commencerai par toi, ce soir, et il s'éloigna en rigolant d’un rire vainqueur...
Le capitaine tirait derrière sa monture le quatuor des captives. Il était accompagné de quelques cavaliers... Les autres étaient restés sur les lieux de la capture, ainsi que les deux colosses et... les sept femelles qui n'avaient pas été choisies. Pas assez parfaites pour être livrées aux jeux du Grand Prince lubrique, mais bien assez bonnes pour subir les assauts et assouvir les plaisirs des soudards, elles étaient déjà contraintes sans ménagement. Comme des mâles en chaleur, ils baisèrent les femmes, ne délaissant aucun de leurs orifices. L'orgie dura des heures dans les marais, ponctuée par les grognements de plaisir des soldats et les gémissements lubriques des femelles qui, on ne saura jamais pourquoi, arrivaient à prendre du plaisir à être ainsi besognées. Lorsqu'ils furent enfin repus de plaisirs, les guerriers enchaînèrent ces sept femmes entre elles et l'ensemble à un arbre... Elles ne seraient pas perdues pour tout le monde. Dans ces marais tous savaient que, la nuit venue, les Nymphes les plus vicieuses se mettaient en chasse de femelles… Les cavaliers reprirent le chemin de la cité et du palais où Le Grand Prince et le petit groupe du capitaine était déjà parvenu depuis bien longtemps.
- Pardon Grand Prince, je ne saurai mettre en doute quelque décision que Vous preniez, mais j'avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi vous avez fait ramener cette ignoble vieille ? s'étonnait le capitaine.
Dans une grande salle du palais, il se trouvait en compagnie du Grand Prince, qui l'avait convié à venir partager une coupe d'hypocras pour se désaltérer après leur folle cavalcade et se préparer aux plaisirs de la nuit à venir... Ils avaient déjà vidé plusieurs coupes et leur conversation s'animait. Ils avaient commenté les qualités des trois jeunes femmes capturées dans la journée, tentant de deviner pour chacune dans quelle position, avec quel accessoire, pour quelle pratique elle serait la plus douée... La nuit serait longue et d'autres suivraient, qui leur laisseraient le loisir d'éprouver les compétences de chacune et d'user, d'abuser de leurs corps, de révéler leurs talents et de goûter aux incommensurables plaisirs qu'ils pourraient tirer de la totale soumission de ces femmes à tous leurs désirs. Mais le capitaine avait alors évoqué l'incroyable attitude de son Prince, lorsqu'il avait découvert êta, qu’il voyait en la vieille laide, dissimulée dans un bouquet d'herbes hautes.
- Que puis-je te répondre, Capitaine ? Sinon que je ne sais... Quelque chose dans ses yeux qui me fascine, mais je ne sais pas quoi... Dans ce visage parcheminé, ridé, laid, elle m’a fixé de son regard et j'y ai vu une lueur dans ses yeux, quelque chose que je ne peux pas expliquer...comme si son regard m’avait … charmé !
- Mais quoi mon Seigneur !? Vous avez toujours interdit qu'une femelle de plus de 30 ans foule les marbres de Votre si beau palais ! Vous répudiez toutes vos épouses lorsqu'elles atteignent cet âge fatidique. Même les plus belles des plus belles n'échappent pas à ce couperet... certes vous couvrez d'or vos épouses rejetées et vous offrez vos servantes aux nobles familles de la Cité, mais toutes quittent le palais au soir de leurs 29 ème année… Et là !? On ne peut même pas lui donner d'âge... La plus immonde des harpies a plus de charmes qu'elle !
- Il suffit ! Je te traite en ami, mais je suis ton Seigneur et ton Maître ! Je l'ai choisi, il en est ainsi ! Qu'on la prépare et qu'elle soit présente ce soir ! Telle est Ma volonté. Si tu as un commentaire, encore, prends garde que ce ne soit le dernier !
Le capitaine mit un genou à terre ;
- Pardon mon Grand Prince, pardon. Je vais donner des ordres et tout sera ainsi que Vous l'avez ordonné...
Il se retira, tête basse, au plus vite, sachant que le Grand Prince, aussi enjoué et amical qu'il put être, pouvait aussi, en un instant faire sauter sa tête de ses épaules... il quitta donc les appartements royaux et regagna ses quartiers. Dans le quartier des femmes, immense bâtisse qu'un long couloir reliait au palais, nulle servante n'avait voulu se charger de la toilette de êta. Toutes regardaient avec répugnance cette vieille créature immonde, effarées que ce fut le choix du Grand Prince Hésiode Mircéa que de la mêler à leurs ébats. Toutes étaient dégoûtées et êta devait donc s'occuper elle-même de se préparer. Si toutes, autour d'elle, ne voyaient qu'une frêle et osseuse créature, êta elle pouvait s'admirer dans le miroir. Elle était la seule à pouvoir se voir comme elle était vraiment, c’est à dire la plus resplendissante des créatures, la beauté à l’état pur. Son visage était d'une extrême finesse et d'une inégalable beauté, si belle qu'elle avait entraîné la plus grande guerre de son temps et entraîné la chute et la destruction de la si magnifique et puissante Cité de Troie ! Puisque, bien qu'elle n'en eut aucun souvenir, êta n'était autre qu'Hélène que tous surnommaient "La Belle", victime d'une terrible vengeance de certains Dieux qui lui avaient volé sa mémoire et livrée nue et sans défense aux plus lubriques appétits des hommes… Elle s'admirait dans le miroir, consciente d'être la seule à pouvoir contempler la réalité. Autour de son exceptionnel visage, une épaisse chevelure d'or cascadait jusqu'à ses épaules...et même frôlait deux seins d'albâtre, lourds et fermes. Son corps tout en finesse et en courbes était la perfection même... Seul le bracelet qui brillait d'une lueur maudite à son poignet était responsable de sa situation. Amalthée la Reine des Nymphes lui avait imposé cette cruelle épreuve. Le bracelet donnait à tous ceux qui la croisaient l'illusion d'être face à une vieille femme laide, alors que la réalité était tellement différente... Au grand étonnement d'êta, c'est un peu de compréhension de cette situation que la blonde esclave avait cru déceler dans le regard fixe et admiratif du Grand Prince. Comment expliquer autrement qu'Il ait choisi de la faire ramener au palais ? êta ne savait pas encore comment, mais elle allait tenter de tirer profit de cette sensation, de ce lien qui avait semblé s'établir l'espace d'un instant entre elle et le Grand prince, pour tenter de briser la malédiction et de retrouver enfin sa véritable et inouïe beauté aux yeux de tous...
(A suivre…)
C'est sous les quolibets d'Amalthée et de ses belles et cruelles Nymphes qu'êta avait été renvoyée dans les marais, sous les traits d'une vieille femme laide et décharnée, vision due au bracelet d'illusion qui avait été fixé à son poignet et que seule la passion amoureuse d'un homme rendu fou d'elle en la baisant pourrait libérer le bijou magique et de son sortilège et ainsi rendre la sublime beauté à êta, mais quel homme voudrait de cette laideur répugnante... Ce n'était ni la première, ni sans doute la pire des épreuves infligées à la jeune esclave amnésique. Au fond, lorsqu'elle se regardait sur la surface des étangs saumâtres, c'est toujours son beau et fin visage à l'épaisse chevelure blonde qu'êta pouvait contempler. Mais elle savait que quiconque la croiserait ne verrait en elle qu'une vieille femme horriblement ridée et édentée, aux cheveux clairsemés et aux seins pendants et flasques, alors qu'elle savait sa poitrine ronde et ferme, ses tétons charnus, sa croupe harmonieuse et non plate et osseuse ! Elle marchait ou plutôt errait dans la boue et les algues malodorantes, seulement vêtue de guenilles puantes...
Dans son gigantesque arbre-palais, Amalthée la Reine jalouse de la beauté d’êta, savourait sa vengeance sur cette femelle trop belle, trop parfaite, qu'elle n'avait pu briser, ni même affaiblir. êta errait donc dans les marécages embrumés... ignorant vers quelle direction poursuivre son chemin, préférant ne pas savoir quelles étaient ces choses visqueuses qu'elle sentait glisser entre ses jambes, sous la surface de ces mares malodorantes dont les eaux sombres pouvaient à tout instant révéler une créature dangereuse ou un piège mortel. Elle avait erré toute la nuit et un timide soleil semblait vouloir poindre entre les nuages dans ce petit matin blême. Elle avançait au hasard lorsqu'elle entendit retentir le son d'une trompe venant du Nord... auquel répondit un son identique, venant de l'Est, puis les mêmes du Sud et de l'Ouest. Les trompes semblaient se répondre et dialoguer, se rapprochant assez rapidement du point où se trouvait la jeune esclave à l’apparence répulsive... Riche de ses expériences passées, êta n'était pas rassurée par ces sons qu'elle trouvait plutôt menaçants. Et plus encore lorsque se mêlèrent à eux des cris humains et la galopade d'une troupe de chevaux dans les marais. Alors, elle se dissimula dans une touffe de hautes herbes aquatiques et observa... elle vit un groupe de jeunes femmes fuyant, sous la menace de cavaliers en armes qui faisaient tournoyer des fouets qui claquaient dans l'air... Tout autour de sa fragile cachette, c'était maintenant une sarabande de jeunes femmes fuyant et de cavaliers qui visiblement s'amusaient à faire durer une traque dont l'issue ne pouvait laisser aucun doute. En effet, encore quelques instants et le cercle des cavaliers se resserra peu à peu autour d'un groupe d'une dizaine de filles apeurées, qui n'ayant plus d'issue pour s'enfuir, s'étaient regroupées et tentaient en se rapprochant, de se donner comme l'illusion de la sécurité…
Lorsqu'elles furent pressées les unes contre les autres, les cavaliers laissèrent tomber quelques coups de fouet, pour leur faire sentir l'extrême fragilité de leur position. Puis ils firent un peu reculer leurs montures, ouvrant comme un couloir par lequel s'approcha un autre cavalier, une cape pourpre sur les épaules, un casque d'or sur la tête... Auprès de lui, deux hommes de très haute stature, aux cous de taureaux et aux muscles épais, têtes de brutes, quasiment nus, à l'exception d'un pagne ne couvrant que leurs sexes... Tous inclinaient le buste au passage de ce nouvel arrivant, manifestement Un personnage de très Haute Lignée... Il fit stopper sa monture à un mètre du petit groupe de femelles tremblantes et, d'un bref signe de la main, permit aux deux brutes qui l'accompagnaient de s'approcher des femmes. Les deux colosses se saisirent de l'une d'elles et lui arrachèrent ses pauvres hardes, la honte qu'elle éprouvait manifestement provoquant quelques rires parmi les cavaliers... Lorsqu'elle fut nue, ils la soulevèrent et la présentèrent comme la dépouille d'un gibier abattu à leur Seigneur. Celui-ci l'observa brièvement et fit un rapide signe négatif de la tête, la jeune femme fut alors de suite jetée au sol, atterrissant lourdement dans une flaque de boue où elle demeura prostrée, un sifflement de fouet au-dessus de sa tête lui ayant fait comprendre qu'elle devait demeurer ainsi... Une seconde femelle aux cheveux roux fut traitée à l'identique, promptement dénudée et soulevée à bout de bras par les deux brutes, sans le moindre égard pour sa pudeur, cuisses largement offertes aux yeux de tous dans la plus totale nudité, exhibée...
Cette fois, Le Seigneur semble plus intéressé, il agita le bras afin qu'on approcha la femelle... Elle lui fut donc présentée tout près. Il passa sa main entre les cuisses de la femme, elle se cambra lorsque les doigts gantés de l'homme fouillèrent directement ses chairs intimes sans autre préambule. Sur un nouveau signe, toujours en la supportant à bout de bras, l'une des brutes la fit pivoter afin d'offrir sa croupe au regard inquisiteur du Seigneur. Ce dernier contempla la croupe, un peu trop large, mais charnue et à la peau de pêche. Du bout du doigt, il flatta la croupe, suivit le sillon de la raie et arrivé au niveau de la rosette, poussa son doigt couvert de cuir épais, obtenant un cri de sa jolie victime tandis qu'il progressait entre les fesses... Il ressortit son doigt d'un air dégoûté et sa voix hautaine retentit :
- Cette catin a souillé mon gant
Immédiatement, c'est le visage de la jeune femme qui fut présenté devant lui, il la gifla sans pitié et força ses lèvres afin qu'elle nettoie de sa langue les traces intimes qu'elle avait laissé sur le cuir de qualité, tandis qu'il s'enfonçait dans son anus... Lorsqu'elle eut terminé, il cligna simplement des yeux et une corde fut passée autour du cou de la jeune captive qui fut poussée vers un cavalier... Ainsi se poursuivit l'examen de chacune des dix femelles qui avaient été pourchassées. Toutes furent à leur tour totalement mises à nu et présentées au Seigneur qui, à certaines fit subir tel ou tel examen intime... La plupart, sept au total furent rejetées et rejoignirent la première dans la fange du sol, où elles durent demeurer couchées, contraintes à l'état de flaques de chair avilies... mais à l'exemple de la rousse, deux autres subirent avec succès l'humiliant examen et furent également affublées d'une corde à leur cou... Le Seigneur fit faire volte-face à sa monture et s'apprêtait à s'éloigner lorsque le cheval se cabra, dans un hennissement craintif... Le Seigneur eut toutes les difficultés à le calmer, ne comprenant pas ce qui avait pu ainsi effrayer un cheval habitué à l'accompagner au plus fort des batailles. Il mit alors pied à terre et sortit son glaive suspectant un quelconque ennemi embusqué, taillant dans les hautes herbes qui entouraient cet espace où il venait de faire subir humiliation et outrage aux jeunes femmes capturées...
Le glaive taillait si près, que êta ne put rester cachée. Elle se dressa soudain face au Seigneur qui stoppa son geste tout près du visage de l'affreuse vieille femme hideuse... Le Prince demeura interdit, laissant retomber son bras et fixant l'apparition... Tout autour, le silence marqua la surprise de la présence d’êta. Les cavaliers n'en croyaient pas leurs yeux ! Jamais ils n'avaient vu créature aussi hideuse. Une vieille femme immonde, sale, répugnante. Et paradoxalement leur Prince, connu pour être le plus exigeant des mâles, qui ne se réservait que les plus attirantes femelles semblait soudain fasciné, tétanisé en regardant êta. Il observa sans bouger et fixement êta de très longues minutes dans un silence le plus absolu. Tous attendaient qu'Il lève son bras et, d'un seul coup mortel, mette fin à l'existence de cette vieillarde. Pourtant, le geste fatal ne venait pas. Au bout de ces longues minutes, le Grand Prince rengaina même son glaive et monta à cheval. Il s'adressa à son capitaine, son plus fidèle garde du corps et complice des plus folles perversions.
- Tu l'attacheras avec les trois autres, elle nous accompagne au palais, ordonna-t-il avant de s'éloigner au grand galop, sous le regard interloqué de ses cavaliers qui ne comprenaient pas cet ordre insensé d’emmener l’hideuse vieille femme.
êta fut donc attachée en compagnie des trois autres femmes que Le Prince pervers avait sélectionnées afin qu'elles soient ramenées en son palais et livrées à ses orgies les plus lubriques. Les trois jolies jeunes femmes regardèrent leur compagne d'un air aussi dégoûté qu'apeuré... Même humiliées et effrayées par ce qui les attendait, elles ne pouvaient nier une certaine fierté, celle d'avoir été jugées assez belles pour devenir les jouets du Prince vicieux réputé pour son goût tellement exigeant pour les belles femelles. Et voilà qu'on leur associait cette laideur puante et immonde. La plus proche pinça le nez et jeta un regard suppliant au capitaine. Celui-ci s'approcha et la gifla à la volée
- Tu as une plainte, chienne ? demanda-t-il à la femme qui baissa les yeux et renifla tandis qu'un petit filet de sang coulait de son nez - Ton Seigneur et Maître Le Grand Prince Hésiode Mircéa a décidé, tu chemineras auprès de cette... chose immonde! Et si on te l'ordonne, tu lécheras ses chairs moisies avec reconnaissance, car tu appartiens désormais au Grand Prince et ton destin et de Lui complaire en tout, est-ce clair ? interrogea-t-il en levant à nouveau sa main...
- Oui, oui seigneur, bredouilla la jeune femme en courbant l'échine, obtenant un sourire du Capitaine qui lui saisit le menton et la força à relever la tête, plongeant son regard cruel dans ses yeux apeurés
- Bien... tu comprends vite. Si le Grand Prince y consent, je commencerai par toi, ce soir, et il s'éloigna en rigolant d’un rire vainqueur...
Le capitaine tirait derrière sa monture le quatuor des captives. Il était accompagné de quelques cavaliers... Les autres étaient restés sur les lieux de la capture, ainsi que les deux colosses et... les sept femelles qui n'avaient pas été choisies. Pas assez parfaites pour être livrées aux jeux du Grand Prince lubrique, mais bien assez bonnes pour subir les assauts et assouvir les plaisirs des soudards, elles étaient déjà contraintes sans ménagement. Comme des mâles en chaleur, ils baisèrent les femmes, ne délaissant aucun de leurs orifices. L'orgie dura des heures dans les marais, ponctuée par les grognements de plaisir des soldats et les gémissements lubriques des femelles qui, on ne saura jamais pourquoi, arrivaient à prendre du plaisir à être ainsi besognées. Lorsqu'ils furent enfin repus de plaisirs, les guerriers enchaînèrent ces sept femmes entre elles et l'ensemble à un arbre... Elles ne seraient pas perdues pour tout le monde. Dans ces marais tous savaient que, la nuit venue, les Nymphes les plus vicieuses se mettaient en chasse de femelles… Les cavaliers reprirent le chemin de la cité et du palais où Le Grand Prince et le petit groupe du capitaine était déjà parvenu depuis bien longtemps.
- Pardon Grand Prince, je ne saurai mettre en doute quelque décision que Vous preniez, mais j'avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi vous avez fait ramener cette ignoble vieille ? s'étonnait le capitaine.
Dans une grande salle du palais, il se trouvait en compagnie du Grand Prince, qui l'avait convié à venir partager une coupe d'hypocras pour se désaltérer après leur folle cavalcade et se préparer aux plaisirs de la nuit à venir... Ils avaient déjà vidé plusieurs coupes et leur conversation s'animait. Ils avaient commenté les qualités des trois jeunes femmes capturées dans la journée, tentant de deviner pour chacune dans quelle position, avec quel accessoire, pour quelle pratique elle serait la plus douée... La nuit serait longue et d'autres suivraient, qui leur laisseraient le loisir d'éprouver les compétences de chacune et d'user, d'abuser de leurs corps, de révéler leurs talents et de goûter aux incommensurables plaisirs qu'ils pourraient tirer de la totale soumission de ces femmes à tous leurs désirs. Mais le capitaine avait alors évoqué l'incroyable attitude de son Prince, lorsqu'il avait découvert êta, qu’il voyait en la vieille laide, dissimulée dans un bouquet d'herbes hautes.
- Que puis-je te répondre, Capitaine ? Sinon que je ne sais... Quelque chose dans ses yeux qui me fascine, mais je ne sais pas quoi... Dans ce visage parcheminé, ridé, laid, elle m’a fixé de son regard et j'y ai vu une lueur dans ses yeux, quelque chose que je ne peux pas expliquer...comme si son regard m’avait … charmé !
- Mais quoi mon Seigneur !? Vous avez toujours interdit qu'une femelle de plus de 30 ans foule les marbres de Votre si beau palais ! Vous répudiez toutes vos épouses lorsqu'elles atteignent cet âge fatidique. Même les plus belles des plus belles n'échappent pas à ce couperet... certes vous couvrez d'or vos épouses rejetées et vous offrez vos servantes aux nobles familles de la Cité, mais toutes quittent le palais au soir de leurs 29 ème année… Et là !? On ne peut même pas lui donner d'âge... La plus immonde des harpies a plus de charmes qu'elle !
- Il suffit ! Je te traite en ami, mais je suis ton Seigneur et ton Maître ! Je l'ai choisi, il en est ainsi ! Qu'on la prépare et qu'elle soit présente ce soir ! Telle est Ma volonté. Si tu as un commentaire, encore, prends garde que ce ne soit le dernier !
Le capitaine mit un genou à terre ;
- Pardon mon Grand Prince, pardon. Je vais donner des ordres et tout sera ainsi que Vous l'avez ordonné...
Il se retira, tête basse, au plus vite, sachant que le Grand Prince, aussi enjoué et amical qu'il put être, pouvait aussi, en un instant faire sauter sa tête de ses épaules... il quitta donc les appartements royaux et regagna ses quartiers. Dans le quartier des femmes, immense bâtisse qu'un long couloir reliait au palais, nulle servante n'avait voulu se charger de la toilette de êta. Toutes regardaient avec répugnance cette vieille créature immonde, effarées que ce fut le choix du Grand Prince Hésiode Mircéa que de la mêler à leurs ébats. Toutes étaient dégoûtées et êta devait donc s'occuper elle-même de se préparer. Si toutes, autour d'elle, ne voyaient qu'une frêle et osseuse créature, êta elle pouvait s'admirer dans le miroir. Elle était la seule à pouvoir se voir comme elle était vraiment, c’est à dire la plus resplendissante des créatures, la beauté à l’état pur. Son visage était d'une extrême finesse et d'une inégalable beauté, si belle qu'elle avait entraîné la plus grande guerre de son temps et entraîné la chute et la destruction de la si magnifique et puissante Cité de Troie ! Puisque, bien qu'elle n'en eut aucun souvenir, êta n'était autre qu'Hélène que tous surnommaient "La Belle", victime d'une terrible vengeance de certains Dieux qui lui avaient volé sa mémoire et livrée nue et sans défense aux plus lubriques appétits des hommes… Elle s'admirait dans le miroir, consciente d'être la seule à pouvoir contempler la réalité. Autour de son exceptionnel visage, une épaisse chevelure d'or cascadait jusqu'à ses épaules...et même frôlait deux seins d'albâtre, lourds et fermes. Son corps tout en finesse et en courbes était la perfection même... Seul le bracelet qui brillait d'une lueur maudite à son poignet était responsable de sa situation. Amalthée la Reine des Nymphes lui avait imposé cette cruelle épreuve. Le bracelet donnait à tous ceux qui la croisaient l'illusion d'être face à une vieille femme laide, alors que la réalité était tellement différente... Au grand étonnement d'êta, c'est un peu de compréhension de cette situation que la blonde esclave avait cru déceler dans le regard fixe et admiratif du Grand Prince. Comment expliquer autrement qu'Il ait choisi de la faire ramener au palais ? êta ne savait pas encore comment, mais elle allait tenter de tirer profit de cette sensation, de ce lien qui avait semblé s'établir l'espace d'un instant entre elle et le Grand prince, pour tenter de briser la malédiction et de retrouver enfin sa véritable et inouïe beauté aux yeux de tous...
(A suivre…)
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