Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 43)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 01-09-2014 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les 12 servitudes d'Hélène (épisode 43)
Les 12 servitudes d'Hélène : êta à Thèbes, face au Roi Oedipe -
Sémélé et Sophoclès étaient vraiment prêts à tout pour que la jeune femme blonde qui s'était emparée de leur Oïkos y demeure pour toujours. êta régnait sur la maisonnée, le couple et leurs esclaves, sans partage. Elle prenait goût à cette situation si nouvelle pour elle. Ne plus subir, ne plus obéir mais décider de tout, ordonner, exiger, imposer... en un mot Dominer ! La jeune femme avait donné congé à la plupart des esclaves, ne conservant auprès d'elle que le mâle qui l'avait si bien câlinée le jour de son arrivée, mais aussi une jeune femelle, prénommée Nehanda d'origine africaine à la peau hâlée et aux très longs cheveux crépus dont elle appréciait particulièrement la science des caresses avec ses longs doigts si habiles... Les autres femelles avaient été libérées de leurs colliers d'acier afin d’être affranchies et munies d'un petit pécule, avaient quitté les lieux où elles avaient si souvent subi la cruauté de Sophoclès. Les deux musiciens, libérés également, avaient choisi de partir pour Athènes, afin de vivre tous deux de leurs talents musicaux autant que charnels. Et en quelle cité mieux qu'à Athènes pourrait-on apprécier pleinement les deux faces de leur double virtuosité ? Ils avaient offert une dernière soirée musicale à la maisonnée et une double pénétration à Sophoclès, avant de prendre la route...
Désormais, Sémélé et Sophoclès étaient chargés des tâches domestiques et de l'entretien de la demeure, sous la surveillance de Nehanda, de la lointaine Afrique où, affirmait-elle, elle était Reine. Nehanda n'aimait que les femmes et elle faisait quotidiennement payer à Sophoclès les sévices et abus qu'il lui avait fait subir durant son esclavage dans la demeure. Elle avait raconté à êta que, Reine en son territoire de Saba, elle avait affronté les troupes d'Egypte et vaincue, avait été mise nue en cage et promenée à travers tout le Royaume du Nil, livrée à chaque étape à tous ceux qui en exprimaient le désir. Et ainsi jusqu'à Alexandrie, où elle avait été embarquée sur une galère en partance pour le Péloponnèse. Puis vendue sur un marché et achetée par Sémélé qui l'avait offerte à son époux. Mais elle avait résisté à ce dernier qui s'en était vengé par maints châtiments cinglants. Elle détestait cet homme et appliquait à désormais à son égard les règles les plus strictes, soulignant chacun de ses ordres d'un claquement de fouet... Nehanda se montrait plus compréhensive avec Sémélé qui lui avait toujours plu. Et même si elle souffrait de la passion si exclusive que son ancienne maîtresse vouait à la blonde inconnue, la Noire était reconnaissante à êta de lui avoir donné pleins pouvoirs d'user du couple selon son bon plaisir. Ainsi, d'abord à son corps défendant puis avec de moins en moins de réticences, Sémélé se livrait docilement à tous les désirs de cette Femme aussi souple que musclée, dont la peau noire offrait un si profond contraste avec la pâleur de son épiderme de riche hellène.
Et tandis que Sophoclès, couvert de chaînes était contraint d'assumer les tâches les plus viles, ce qui le faisait toujours aussi bander de plaisirs de se trouver ainsi soumis, Nehanda entraînait souvent Sémélé vers sa couche, lui prodiguant des caresses réciproques qui inondaient ses chairs de plaisir. Au fil des jours, Sémélé révélait au grand jour sa profonde attirance pour les femmes qu’elle avait en pleurs déjà avoué à êta, le jour où tout avait basculé, on s’en souvient. Toujours éperdue d'amour pour êta, elle ne résistait pas toutefois à la jouissance que lui accordait si souvent son ancienne esclave devenue maîtresse de son corps... Et pendant que son épouse succombait aux charmes de l'Africaine, Sophoclès suait sang et eau pour que la demeure dont il avait été, autrefois, le maître incontesté soit parfaitement rangée et entretenue. Il s'activait en permanence, sous la férule impitoyable de Nehanda qui, lorsqu'elle jugeait ses efforts satisfaisants, daignait se harnacher d'un énorme phallus d'ébène (mieux assorti à sa peau que l'ivoire de certains autres instruments de belle taille) et elle daignait enculer le citoyen de Thèbes sous les yeux admiratifs de Sémélé qui se mêlait parfois à l'acte, venant se faire lécher sa vulve par ce mari dont elle appréciait fort le nouveau statut... Sophoclès ne sortait que quelques rares fois, afin de mener ses affaires sans éveiller la suspicion des citoyens de Thèbes habitués à sa silhouette rondouillarde. Mais il faisait en sorte de ne jamais trop s'attarder, pour rentrer en sa demeure et subir toutes ces humiliations et avanies qui l'excitaient tant ! Une délicieuse harmonie régnait donc désormais dans ce foyer dont êta décidait désormais du destin.
La blonde amnésique avait sans difficulté glissé du statut d'esclave docile à celui de Maîtresse aussi exigeante que sévère. Mais aussi douce que fut la vie sous cette nouvelle perspective, elle ne pouvait s'en satisfaire, car ce qui comptait pour elle plus que tout, c'était de retrouver enfin la mémoire, de découvrir ce passé qui lui avait été confisqué et dont elle ne doutait plus que ce fut La Volonté des Dieux qui l'en avait privée. Il lui fallait donc viser haut... très haut ! Et très haut, à Thèbes signifiait le Roi Oedipe, dont lui avait parlé la Sphynge avec rancoeur... êta voulait se rendre au Palais et obtenir une entrevue avec le souverain célèbre pour avoir vaincu la créature qui terrorisait sa Cité. Depuis, retiré dans son Palais, la vie du Roi oedipe n'avait pas été des plus sereines, découvrant qu'il avait épousé sa propre mère, Jocaste, avant de découvrir l'horreur de sa situation et de l'exiler pour prendre une nouvelle épouse qui lui avait donné quatre enfants avant de décéder. Consumé par l'horrible destin qui était le sien, Oedipe s'était crevé les yeux, n'ayant plus la force de se regarder en face ! Depuis il demeurait cloîtré entre les murs de marbre du Palais royal de Thèbes, ne recevant que ses plus proches et parfois, une femme pour son plaisir... Il se disait que les femmes les plus fortunées faisaient parfois la queue devant les marches du palais pour obtenir audience et s'offrir au Roi qui, malgré le temps passé était demeuré fort beau et très viril...
êta, convaincue, après avoir bien réfléchi sur les mots que lui avait distillé la Sphynge, convaincue donc qu'elle avait tout à apprendre du Roi Œdipe était bien décidée à tout faire pour obtenir une de ces audiences, quel qu'en fut le prix ! Confiant à Nehanda la direction de la demeure, elle revêtit la plus belle robe de Sémélé, qui se montra la plus dévouée des caméristes afin de donner à la belle jeune femme tous les attraits d'une riche thébaine. êta accorda à la femme une ultime caresse, puis se rendit au palais. Sur son passage, toutes et tous se retournaient devant sa beauté. Elle portait un élégant péplos fermé, taillé dans la plus fine de étoffes, découpé très près du corps (Sémélé avait cousu toute la nuit pour mettre le vêtement aux mensurations si parfaites d'êta), fermé sur une épaule par une fibule d'or ouvragée, un collier dor et de Lapis-Lazuli pendant à son cou. Dans ses cheveux dorés, un diadème d'or fin, des perles et des cordons colorés composaient une coiffure digne d'une Reine... Elle marchait, fière, accompagnée de l'esclave mâle qui se tenait juste derrière elle, tenant une ombrelle pour la protéger du soleil ardent. Parvenue devant les marches du palais, elle vit que déjà plusieurs femmes de la noblesse se tenaient là, se toisant les unes les autres, toutes parées de leurs plus élégantes tenues. Pourtant, sa beauté et les prouesses de Sémélé la plaçait bien au-dessus du lot. Ce que lui confirmèrent les regards irrités d’une évidente jalousie des autres femmes présentes. Tandis qu'elle prenait modestement place dans la file d’attente, elle remarqua avec amusement les conversations furtives entre celles qui la précédaient... L'attente ne fut pas très longue, les portes du palais s'ouvraient et un dignitaire reconnaissable aux marques de son statut, bâton de commandement et cuirasse, vint scruter celles qui composaient la file. Il négligea la plupart d'entre elles, s'attardant cependant sur une jeune brune aux cheveux ondulés, qui avait opté pour une tunique courte, n'hésitant pas à dévoiler de longues jambes halées. Mais alors qu'il s'apprêtait à lui adresser la parole, le regard du général sembla soudain happé... il venait d'apercevoir êta et délaissa la brunette, rejoignant d'un pas décidé la dernière arrivée. Il se planta devant elle, l'observa sans prononcer un mot tandis que êta se tenait bien droite, les yeux modestement baissés, mais la poitrine bien tendue sous la fine étoffe presque transparente. Le général eut un sourire approbateur et prit la main d'êta, la faisant sortir du rang. Il l'observa encore un bref moment, puis...
- Suit-moi ! dit-il d'un ton sans réplique, avant d'ajouter : - Les autres, n'avez point d'époux qui vous attendent et qui se réjouiraient de votre présence ?
Un instant plus tard, tandis que la dizaine de femmes délaissées quittaient les abords du palais, êta suivait le général à travers les couloirs d'un palais aussi vide et sinistre qu'un tombeau. La blonde jeune femme fut ainsi menée dans une salle où un homme aux cheveux et à la barbe grise se tenait prostré sur un trône. Il portait une simple tunique de laine tâchée de vin et buvait à une coupe d'or incrustée de gemmes. L'officier stoppa et d'une main, fit comprendre à êta qu'elle devait aussi s'immobiliser.
- Seigneur, voici une quémandeuse qui attendait sur les marches du Palais... Daignerez-Vous l'entendre et prélever Votre Tribut ? (l'homme affalé sur le trône se redressa quelque peu...)
-Ah ! Fidèle Pélopidas... toujours soucieux de ma santé ! Puis il éclata de rire... - Je n'ai guère de désirs en ce jour... ajouta l'ivrogne dont êta avait naturellement compris qu'il s'agissait d'Oedipe ...
- Daignez m'accorder confiance, Sire, dit le général, celle-ci pourrait vous intéresser, vous devriez peut-être lui accorder quelque attention, Vous la trouverez particulièrement attirante, mais Seul Votre jugement fera foi, insista-t-il.
- Eh bien, si cela doit te faire plaisir Pélopidas, mène-la donc jusqu'à moi, ordonna le Roi Oedipe
Pélopidas saisit le poignet d'êta et la mena jusqu'à Oedipe, la plaçant juste face au Souverain, à portée de mains... puis il quitta la salle. Sans rien dire, Oedipe aveugle tendit le bras et caressa la joue d'êta, inspectant du bout des doigts chaque relief du beau visage. Son autre main vint rejoindre la première et il en recouvrait le visage, comme un sculpteur qui tenterait de saisir chaque creux, chaque saillie, chaque infime détail... Un sourire était venu au visage d'Oedipe qui évaluait la finesse du cou de la jeune femme :
- Détaches tes cheveux, je n'aime guère les artifices, dit le Roi sur un ton peu amène.
êta obéit sans rien dire, conscient qu'elle était en train de passer une sorte d'examen et que du résultat dépendrait la satisfaction de sa demande... Elle déposa donc diadème, perles, cordons, qu'elle fit tomber sur le sol, relâchant librement son épaisse et abondante chevelure qui lui tomba sur les épaules... Oedipe les caressa longuement, les porta à ses narines pour en humer le doux parfum
- MMmhhh, délicieux... à quoi bon les artifices ! celles qui viennent ici quémander ne se comportent pas autrement que des catins, il est naturel qu'elles en aient l'aspect. Or seules les catins portent ainsi les cheveux détachés... une liberté, la seule qu'elles aient, qui est bien plus agréable que ces colifichets ridicules dont vous autres femmes du monde aimez à vous parer. Je suis sûr que tu es mille fois plus désirable ainsi, poursuivit Œdipe…
Il continua à la palper, tout en posant ses mains sur les épaules d'êta, arrachant d'un coup sec la fibule qui maintenait le complexe drapé de sa tunique... d'un geste sec, le Roi déchira la fine et riche étoffe, l'arracha et dévêtit totalement êta...
- Voilà ! triompha-t-il, Nue ! C'est ainsi qu'il faut se présenter devant Le Roi pour quémander Sa faveur et payer le prix de ma royale attention !...
Ses mains pétrissaient les seins fermes et ronds de la jeune femme, descendant ensuite sur le ventre, les hanches... puis l'attirant tout contre lui, il lui saisit les fesses, les pelotant brutalement... pour remonter sur la poitrine de la blonde jeune femme.
- Mmhh, jamais encore je ne ressentis telle perfection, lui murmura le roi aveugle... qui es-tu et que veux-tu, si ce n’est le privilège d’honorer ma couche ?
Tandis que le Roi poursuivait ses investigations avec la plus totale impudeur. Il s’attardait sur les seins, les empoignant afin de les malaxer vicieusement de sa poigne, puis pinçant chaque téton avec force en les étirant à lui, il jouait avec la poitrine d’êta en sous-pesant simultanément les deux seins comme pour en évaluer la grosseur. Mais naturellement, pas de quoi troubler êta qui en avait tant vu et tant senti ! Aussi c'est d'une voix égale, ferme mais douce qu'elle répondit tout en se laissant peloter :
- Je n'ai point de nom... sinon êta, pour désigner la lettre qui pend à mon cou. Je pense être victime d'une action des Dieux, mais je ne sais ni de qui, ni pourquoi. Il se dit que ta cécité, ô Roi, t'a rendu plus clairvoyant... peut-être pourras-tu m'aider ?
Oedipe mordillait le cou de la belle, caressant sa croupe d'une main et pétrissant un sein de l'autre... penché sur elle, il respirait fort, mordait un peu plus fort, respirait la peau fine et parfumée de la jeune femme docile et souple sous ses caresses. Dévoilant une force inattendue, il la souleva par les hanches et la porta contre un mur, l'adossant à celui-ci et extirpant son sexe dressé de sous sa tunique de laine, forçant ses cuisses et entrant en elle sans difficulté tant la pensée de progresser sur le chemin de sa vérité excitait êta au point de la faire mouiller abondamment. Il la cloua au mur, la pénétrant avec facilité et la baisant avec une belle fougue virile. Oublié le vieil ivrogne aveugle, êta avait entre les cuisses une verge de taureau en rut, qui la baisait avec vigueur en grognant. Elle n'avait pas à feindre, les coups de boutoir du Souverain lui apportant un indéniable plaisir. Leurs gémissements se mêlèrent donc depuis de très longues minutes de vas-et-viens sauvages, profonds quand il jouit en elle en de longs jets de sperme à n’en plus finir pendant qu'elle laissait s'exhaler un soupir de plaisir non feint.
- Mmhh, tu réveilles en moi bien des élans, il y a longtemps que je n’avais trouvé une femme aussi accueillante, rien à voir avec toutes ses postulantes qui quotidiennement viennent aux marches du palais et restent persuadées qu’elles sauront m’apporter un plaisir exceptionnel dit le roi en maintenant êta contre le mur...
Son corps appuyé contre la belle blonde, plaquée au mur, suffisait à la maintenir ainsi suspendue et cela lui permettait une certaine liberté gestuelle. De ce fait, il put apposer doucement et longuement, tout en se concentrant, ses deux pouces sur les tempes d’êta en lui enserrant le visage entre la paume de ses larges mains contre ses joues, il resta ainsi immobile une longue minute dans un silence absolu, comme s’il lisait dans l’esprit de la belle, sa verge toujours plantée en coït dans le vagin d’êta, ne s’étant pas retiré de son antre humide. êta ressentait une chaleur intérieure lui irradier tout son corps des tempes jusqu’au plus lointain orteil de ses pieds, elle se sentait scrutée, vidée de son esprit, comme si son âme était en train de livrer tous ses secrets au Roi Œdipe. Elle ressentait aussi cette osmose parfaite entre son propre corps et l’esprit du souverain aveugle…
- Mmhh … Oui… Je vois en toi … Oui … J'aurai peut-être des choses à te révéler, en effet, je ressens des choses te concernant …mais le prix à payer sera très élevé... Es-tu prête à te dépenser sans compter ?
- Tout ce que tu voudras, ô Roi ! cria-t-elle, il n'est pas de prix que je ne paierai pour des réponses à mes questions. Quoi que tu exiges de moi, tu l'auras... et même ce à quoi tu ne penseras pas, affirma la jeune femme en se saisissant des couilles royales qu'elle se mit à pétrir, Dis ton prix, quel qu'il soit il sera le mien... tu auras tout ce que tu voudras et au-delà, pour les réponses que je veux...
Oedipe laissa retomber êta sur ses pieds et la saisissant par les cheveux, l'entraîna à sa suite... elle suivait, nullement effrayée, consciente qu'il allait l'éprouver, se montrer plus exigeant que tout autre avant de consentir à quelque révélation. Ils arrivèrent à un lit
- Voici l'arène où tu vas devoir subir mes assauts, femelle ! répliqua le Roi... Saches que j'en ai épuisé beaucoup et qu'aucune ne m'a plus jamais comblé depuis... (il hésita)... depuis... Non … je ne puis le dire encore ! …
Il jeta êta sur la couche et se jeta sur elle. Malgré sa cécité, il semblait prévoir chacun des mouvements de la jeune femme. Il pesait sur elle de tout son poids, l'écrasant de sa puissance. Avec souplesse, elle s'adaptait à ses mouvements, lui offrait tant de perspectives ! Ainsi durant des heures, leurs ébats fougueux ne cessèrent...
(A suivre...)
Sémélé et Sophoclès étaient vraiment prêts à tout pour que la jeune femme blonde qui s'était emparée de leur Oïkos y demeure pour toujours. êta régnait sur la maisonnée, le couple et leurs esclaves, sans partage. Elle prenait goût à cette situation si nouvelle pour elle. Ne plus subir, ne plus obéir mais décider de tout, ordonner, exiger, imposer... en un mot Dominer ! La jeune femme avait donné congé à la plupart des esclaves, ne conservant auprès d'elle que le mâle qui l'avait si bien câlinée le jour de son arrivée, mais aussi une jeune femelle, prénommée Nehanda d'origine africaine à la peau hâlée et aux très longs cheveux crépus dont elle appréciait particulièrement la science des caresses avec ses longs doigts si habiles... Les autres femelles avaient été libérées de leurs colliers d'acier afin d’être affranchies et munies d'un petit pécule, avaient quitté les lieux où elles avaient si souvent subi la cruauté de Sophoclès. Les deux musiciens, libérés également, avaient choisi de partir pour Athènes, afin de vivre tous deux de leurs talents musicaux autant que charnels. Et en quelle cité mieux qu'à Athènes pourrait-on apprécier pleinement les deux faces de leur double virtuosité ? Ils avaient offert une dernière soirée musicale à la maisonnée et une double pénétration à Sophoclès, avant de prendre la route...
Désormais, Sémélé et Sophoclès étaient chargés des tâches domestiques et de l'entretien de la demeure, sous la surveillance de Nehanda, de la lointaine Afrique où, affirmait-elle, elle était Reine. Nehanda n'aimait que les femmes et elle faisait quotidiennement payer à Sophoclès les sévices et abus qu'il lui avait fait subir durant son esclavage dans la demeure. Elle avait raconté à êta que, Reine en son territoire de Saba, elle avait affronté les troupes d'Egypte et vaincue, avait été mise nue en cage et promenée à travers tout le Royaume du Nil, livrée à chaque étape à tous ceux qui en exprimaient le désir. Et ainsi jusqu'à Alexandrie, où elle avait été embarquée sur une galère en partance pour le Péloponnèse. Puis vendue sur un marché et achetée par Sémélé qui l'avait offerte à son époux. Mais elle avait résisté à ce dernier qui s'en était vengé par maints châtiments cinglants. Elle détestait cet homme et appliquait à désormais à son égard les règles les plus strictes, soulignant chacun de ses ordres d'un claquement de fouet... Nehanda se montrait plus compréhensive avec Sémélé qui lui avait toujours plu. Et même si elle souffrait de la passion si exclusive que son ancienne maîtresse vouait à la blonde inconnue, la Noire était reconnaissante à êta de lui avoir donné pleins pouvoirs d'user du couple selon son bon plaisir. Ainsi, d'abord à son corps défendant puis avec de moins en moins de réticences, Sémélé se livrait docilement à tous les désirs de cette Femme aussi souple que musclée, dont la peau noire offrait un si profond contraste avec la pâleur de son épiderme de riche hellène.
Et tandis que Sophoclès, couvert de chaînes était contraint d'assumer les tâches les plus viles, ce qui le faisait toujours aussi bander de plaisirs de se trouver ainsi soumis, Nehanda entraînait souvent Sémélé vers sa couche, lui prodiguant des caresses réciproques qui inondaient ses chairs de plaisir. Au fil des jours, Sémélé révélait au grand jour sa profonde attirance pour les femmes qu’elle avait en pleurs déjà avoué à êta, le jour où tout avait basculé, on s’en souvient. Toujours éperdue d'amour pour êta, elle ne résistait pas toutefois à la jouissance que lui accordait si souvent son ancienne esclave devenue maîtresse de son corps... Et pendant que son épouse succombait aux charmes de l'Africaine, Sophoclès suait sang et eau pour que la demeure dont il avait été, autrefois, le maître incontesté soit parfaitement rangée et entretenue. Il s'activait en permanence, sous la férule impitoyable de Nehanda qui, lorsqu'elle jugeait ses efforts satisfaisants, daignait se harnacher d'un énorme phallus d'ébène (mieux assorti à sa peau que l'ivoire de certains autres instruments de belle taille) et elle daignait enculer le citoyen de Thèbes sous les yeux admiratifs de Sémélé qui se mêlait parfois à l'acte, venant se faire lécher sa vulve par ce mari dont elle appréciait fort le nouveau statut... Sophoclès ne sortait que quelques rares fois, afin de mener ses affaires sans éveiller la suspicion des citoyens de Thèbes habitués à sa silhouette rondouillarde. Mais il faisait en sorte de ne jamais trop s'attarder, pour rentrer en sa demeure et subir toutes ces humiliations et avanies qui l'excitaient tant ! Une délicieuse harmonie régnait donc désormais dans ce foyer dont êta décidait désormais du destin.
La blonde amnésique avait sans difficulté glissé du statut d'esclave docile à celui de Maîtresse aussi exigeante que sévère. Mais aussi douce que fut la vie sous cette nouvelle perspective, elle ne pouvait s'en satisfaire, car ce qui comptait pour elle plus que tout, c'était de retrouver enfin la mémoire, de découvrir ce passé qui lui avait été confisqué et dont elle ne doutait plus que ce fut La Volonté des Dieux qui l'en avait privée. Il lui fallait donc viser haut... très haut ! Et très haut, à Thèbes signifiait le Roi Oedipe, dont lui avait parlé la Sphynge avec rancoeur... êta voulait se rendre au Palais et obtenir une entrevue avec le souverain célèbre pour avoir vaincu la créature qui terrorisait sa Cité. Depuis, retiré dans son Palais, la vie du Roi oedipe n'avait pas été des plus sereines, découvrant qu'il avait épousé sa propre mère, Jocaste, avant de découvrir l'horreur de sa situation et de l'exiler pour prendre une nouvelle épouse qui lui avait donné quatre enfants avant de décéder. Consumé par l'horrible destin qui était le sien, Oedipe s'était crevé les yeux, n'ayant plus la force de se regarder en face ! Depuis il demeurait cloîtré entre les murs de marbre du Palais royal de Thèbes, ne recevant que ses plus proches et parfois, une femme pour son plaisir... Il se disait que les femmes les plus fortunées faisaient parfois la queue devant les marches du palais pour obtenir audience et s'offrir au Roi qui, malgré le temps passé était demeuré fort beau et très viril...
êta, convaincue, après avoir bien réfléchi sur les mots que lui avait distillé la Sphynge, convaincue donc qu'elle avait tout à apprendre du Roi Œdipe était bien décidée à tout faire pour obtenir une de ces audiences, quel qu'en fut le prix ! Confiant à Nehanda la direction de la demeure, elle revêtit la plus belle robe de Sémélé, qui se montra la plus dévouée des caméristes afin de donner à la belle jeune femme tous les attraits d'une riche thébaine. êta accorda à la femme une ultime caresse, puis se rendit au palais. Sur son passage, toutes et tous se retournaient devant sa beauté. Elle portait un élégant péplos fermé, taillé dans la plus fine de étoffes, découpé très près du corps (Sémélé avait cousu toute la nuit pour mettre le vêtement aux mensurations si parfaites d'êta), fermé sur une épaule par une fibule d'or ouvragée, un collier dor et de Lapis-Lazuli pendant à son cou. Dans ses cheveux dorés, un diadème d'or fin, des perles et des cordons colorés composaient une coiffure digne d'une Reine... Elle marchait, fière, accompagnée de l'esclave mâle qui se tenait juste derrière elle, tenant une ombrelle pour la protéger du soleil ardent. Parvenue devant les marches du palais, elle vit que déjà plusieurs femmes de la noblesse se tenaient là, se toisant les unes les autres, toutes parées de leurs plus élégantes tenues. Pourtant, sa beauté et les prouesses de Sémélé la plaçait bien au-dessus du lot. Ce que lui confirmèrent les regards irrités d’une évidente jalousie des autres femmes présentes. Tandis qu'elle prenait modestement place dans la file d’attente, elle remarqua avec amusement les conversations furtives entre celles qui la précédaient... L'attente ne fut pas très longue, les portes du palais s'ouvraient et un dignitaire reconnaissable aux marques de son statut, bâton de commandement et cuirasse, vint scruter celles qui composaient la file. Il négligea la plupart d'entre elles, s'attardant cependant sur une jeune brune aux cheveux ondulés, qui avait opté pour une tunique courte, n'hésitant pas à dévoiler de longues jambes halées. Mais alors qu'il s'apprêtait à lui adresser la parole, le regard du général sembla soudain happé... il venait d'apercevoir êta et délaissa la brunette, rejoignant d'un pas décidé la dernière arrivée. Il se planta devant elle, l'observa sans prononcer un mot tandis que êta se tenait bien droite, les yeux modestement baissés, mais la poitrine bien tendue sous la fine étoffe presque transparente. Le général eut un sourire approbateur et prit la main d'êta, la faisant sortir du rang. Il l'observa encore un bref moment, puis...
- Suit-moi ! dit-il d'un ton sans réplique, avant d'ajouter : - Les autres, n'avez point d'époux qui vous attendent et qui se réjouiraient de votre présence ?
Un instant plus tard, tandis que la dizaine de femmes délaissées quittaient les abords du palais, êta suivait le général à travers les couloirs d'un palais aussi vide et sinistre qu'un tombeau. La blonde jeune femme fut ainsi menée dans une salle où un homme aux cheveux et à la barbe grise se tenait prostré sur un trône. Il portait une simple tunique de laine tâchée de vin et buvait à une coupe d'or incrustée de gemmes. L'officier stoppa et d'une main, fit comprendre à êta qu'elle devait aussi s'immobiliser.
- Seigneur, voici une quémandeuse qui attendait sur les marches du Palais... Daignerez-Vous l'entendre et prélever Votre Tribut ? (l'homme affalé sur le trône se redressa quelque peu...)
-Ah ! Fidèle Pélopidas... toujours soucieux de ma santé ! Puis il éclata de rire... - Je n'ai guère de désirs en ce jour... ajouta l'ivrogne dont êta avait naturellement compris qu'il s'agissait d'Oedipe ...
- Daignez m'accorder confiance, Sire, dit le général, celle-ci pourrait vous intéresser, vous devriez peut-être lui accorder quelque attention, Vous la trouverez particulièrement attirante, mais Seul Votre jugement fera foi, insista-t-il.
- Eh bien, si cela doit te faire plaisir Pélopidas, mène-la donc jusqu'à moi, ordonna le Roi Oedipe
Pélopidas saisit le poignet d'êta et la mena jusqu'à Oedipe, la plaçant juste face au Souverain, à portée de mains... puis il quitta la salle. Sans rien dire, Oedipe aveugle tendit le bras et caressa la joue d'êta, inspectant du bout des doigts chaque relief du beau visage. Son autre main vint rejoindre la première et il en recouvrait le visage, comme un sculpteur qui tenterait de saisir chaque creux, chaque saillie, chaque infime détail... Un sourire était venu au visage d'Oedipe qui évaluait la finesse du cou de la jeune femme :
- Détaches tes cheveux, je n'aime guère les artifices, dit le Roi sur un ton peu amène.
êta obéit sans rien dire, conscient qu'elle était en train de passer une sorte d'examen et que du résultat dépendrait la satisfaction de sa demande... Elle déposa donc diadème, perles, cordons, qu'elle fit tomber sur le sol, relâchant librement son épaisse et abondante chevelure qui lui tomba sur les épaules... Oedipe les caressa longuement, les porta à ses narines pour en humer le doux parfum
- MMmhhh, délicieux... à quoi bon les artifices ! celles qui viennent ici quémander ne se comportent pas autrement que des catins, il est naturel qu'elles en aient l'aspect. Or seules les catins portent ainsi les cheveux détachés... une liberté, la seule qu'elles aient, qui est bien plus agréable que ces colifichets ridicules dont vous autres femmes du monde aimez à vous parer. Je suis sûr que tu es mille fois plus désirable ainsi, poursuivit Œdipe…
Il continua à la palper, tout en posant ses mains sur les épaules d'êta, arrachant d'un coup sec la fibule qui maintenait le complexe drapé de sa tunique... d'un geste sec, le Roi déchira la fine et riche étoffe, l'arracha et dévêtit totalement êta...
- Voilà ! triompha-t-il, Nue ! C'est ainsi qu'il faut se présenter devant Le Roi pour quémander Sa faveur et payer le prix de ma royale attention !...
Ses mains pétrissaient les seins fermes et ronds de la jeune femme, descendant ensuite sur le ventre, les hanches... puis l'attirant tout contre lui, il lui saisit les fesses, les pelotant brutalement... pour remonter sur la poitrine de la blonde jeune femme.
- Mmhh, jamais encore je ne ressentis telle perfection, lui murmura le roi aveugle... qui es-tu et que veux-tu, si ce n’est le privilège d’honorer ma couche ?
Tandis que le Roi poursuivait ses investigations avec la plus totale impudeur. Il s’attardait sur les seins, les empoignant afin de les malaxer vicieusement de sa poigne, puis pinçant chaque téton avec force en les étirant à lui, il jouait avec la poitrine d’êta en sous-pesant simultanément les deux seins comme pour en évaluer la grosseur. Mais naturellement, pas de quoi troubler êta qui en avait tant vu et tant senti ! Aussi c'est d'une voix égale, ferme mais douce qu'elle répondit tout en se laissant peloter :
- Je n'ai point de nom... sinon êta, pour désigner la lettre qui pend à mon cou. Je pense être victime d'une action des Dieux, mais je ne sais ni de qui, ni pourquoi. Il se dit que ta cécité, ô Roi, t'a rendu plus clairvoyant... peut-être pourras-tu m'aider ?
Oedipe mordillait le cou de la belle, caressant sa croupe d'une main et pétrissant un sein de l'autre... penché sur elle, il respirait fort, mordait un peu plus fort, respirait la peau fine et parfumée de la jeune femme docile et souple sous ses caresses. Dévoilant une force inattendue, il la souleva par les hanches et la porta contre un mur, l'adossant à celui-ci et extirpant son sexe dressé de sous sa tunique de laine, forçant ses cuisses et entrant en elle sans difficulté tant la pensée de progresser sur le chemin de sa vérité excitait êta au point de la faire mouiller abondamment. Il la cloua au mur, la pénétrant avec facilité et la baisant avec une belle fougue virile. Oublié le vieil ivrogne aveugle, êta avait entre les cuisses une verge de taureau en rut, qui la baisait avec vigueur en grognant. Elle n'avait pas à feindre, les coups de boutoir du Souverain lui apportant un indéniable plaisir. Leurs gémissements se mêlèrent donc depuis de très longues minutes de vas-et-viens sauvages, profonds quand il jouit en elle en de longs jets de sperme à n’en plus finir pendant qu'elle laissait s'exhaler un soupir de plaisir non feint.
- Mmhh, tu réveilles en moi bien des élans, il y a longtemps que je n’avais trouvé une femme aussi accueillante, rien à voir avec toutes ses postulantes qui quotidiennement viennent aux marches du palais et restent persuadées qu’elles sauront m’apporter un plaisir exceptionnel dit le roi en maintenant êta contre le mur...
Son corps appuyé contre la belle blonde, plaquée au mur, suffisait à la maintenir ainsi suspendue et cela lui permettait une certaine liberté gestuelle. De ce fait, il put apposer doucement et longuement, tout en se concentrant, ses deux pouces sur les tempes d’êta en lui enserrant le visage entre la paume de ses larges mains contre ses joues, il resta ainsi immobile une longue minute dans un silence absolu, comme s’il lisait dans l’esprit de la belle, sa verge toujours plantée en coït dans le vagin d’êta, ne s’étant pas retiré de son antre humide. êta ressentait une chaleur intérieure lui irradier tout son corps des tempes jusqu’au plus lointain orteil de ses pieds, elle se sentait scrutée, vidée de son esprit, comme si son âme était en train de livrer tous ses secrets au Roi Œdipe. Elle ressentait aussi cette osmose parfaite entre son propre corps et l’esprit du souverain aveugle…
- Mmhh … Oui… Je vois en toi … Oui … J'aurai peut-être des choses à te révéler, en effet, je ressens des choses te concernant …mais le prix à payer sera très élevé... Es-tu prête à te dépenser sans compter ?
- Tout ce que tu voudras, ô Roi ! cria-t-elle, il n'est pas de prix que je ne paierai pour des réponses à mes questions. Quoi que tu exiges de moi, tu l'auras... et même ce à quoi tu ne penseras pas, affirma la jeune femme en se saisissant des couilles royales qu'elle se mit à pétrir, Dis ton prix, quel qu'il soit il sera le mien... tu auras tout ce que tu voudras et au-delà, pour les réponses que je veux...
Oedipe laissa retomber êta sur ses pieds et la saisissant par les cheveux, l'entraîna à sa suite... elle suivait, nullement effrayée, consciente qu'il allait l'éprouver, se montrer plus exigeant que tout autre avant de consentir à quelque révélation. Ils arrivèrent à un lit
- Voici l'arène où tu vas devoir subir mes assauts, femelle ! répliqua le Roi... Saches que j'en ai épuisé beaucoup et qu'aucune ne m'a plus jamais comblé depuis... (il hésita)... depuis... Non … je ne puis le dire encore ! …
Il jeta êta sur la couche et se jeta sur elle. Malgré sa cécité, il semblait prévoir chacun des mouvements de la jeune femme. Il pesait sur elle de tout son poids, l'écrasant de sa puissance. Avec souplesse, elle s'adaptait à ses mouvements, lui offrait tant de perspectives ! Ainsi durant des heures, leurs ébats fougueux ne cessèrent...
(A suivre...)
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