Les aventures de Laetitia Marsac : l'oeil du photographe

- Par l'auteur HDS Laetitia sapho -
Auteur femme.
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Récit libertin : Les aventures de Laetitia Marsac : l'oeil du photographe Histoire érotique Publiée sur HDS le 10-09-2020 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Les aventures de Laetitia Marsac : l'oeil du photographe
Ah la la la ! La mi-décembre à Paris … Pas vraiment l’époque que je préfère !

Après une période estivale chaude et sèche, après un été indien qui s’est poursuivi toute la saison automnale, ce début d’hiver était tout aussi doux, mais tellement humide et si gris.

Paris, qui est une ville superbe au moindre rayon de soleil, semblait si triste sous la grisaille persistante.

Ce soir-là, un crachin tombait sur la capitale. Il ne faisait pas si froid que ça, mais l’humidité ambiante vous glaçait les pieds et vous transperçait jusqu’aux os.

Moi qui privilégie toujours les transports en commun dans un but de commodité et de gain de temps, ce jour-là, j’étais allée en voiture chez mon client. J’avais tout gagné ! Après avoir subi les aléas de la circulation parisienne un jour de pluie et tourné une demi-heure pour me garer, je n’avais trouvé qu’une place à plus de 500 mètres de ma destination, rue des Saints Pères.

Le centre de Paris en voiture, où avais-je la tête aussi !

J’accélérais donc le pas en sortant de chez mon client et faisait claquer mes talons sur le bitume du trottoir. En marchant vite, j’arriverais à ma voiture pas trop détrempée, la pluie étant modérée, me dis-je.

Pas de bol, le crachin, s’est transformé en pluie plus soutenue, puis en averse digne des giboulées de mars, alors que je n’avais pas fait la moitié du chemin. Et pour couronner le tout, mon parapluie était bien entendu, resté sur le siège arrière de ma voiture.

Là, pour le coup, j’allais être trempée de la tête aux pieds. Je me suis abritée sous la banne du premier magasin venu. C’était une galerie d’art. Ce n’était pas étonnant dans ce quartier !

La pluie ne se calmant pas, je me suis décidée à entrer dans la galerie.

Près de l’entrée, quelques statuettes en terre cuite exploitant le créneau du « primitif » trônaient sur des présentoirs. J’ai gloussé en regardant le prix : moche et cher … Bon, continuons …

Plus loin, une série de tableaux était exposée sur les murs. Oups … de l’art dit contemporain !

Bon, je n’ai rien contre l’art moderne, quand ça a un sens ! Là on avait droit à des tâches et des traits sur des toiles, semble-il fait à la va-vite, sans but précis, avec des dominantes jaunes, pour la première partie de l’expo, puis rouges. Genre, le type a eu plusieurs périodes, la jaune, la rouge … L’artiste (enfin le peintre) s’appelait Serge Je -ne-sais-plus-comment.

Une grande femme blonde s’est approchée de moi. J’ai décidé de lui demander le prix d’un des tableaux, juste histoire de rigoler …

- Bonsoir Madame ! Est-ce que je peux vous aider ?
- Bonsoir! Dites-moi … Celui-ci là, fis-je en montrant du doigt une des toiles au hasard.
- Un travail intéressant, n’est-ce pas ?
- Je suis en effet interloquée ! Il m’a tapé dans l’œil ! Normal, le jaune vif tape bien dans l’œil, surtout quand on le regarde sans lunettes noires. Il est à combien ?
- 1200 euros …
- Ah oui, quand même …

Puis, décidée à aller jusqu’au bout de la blague :

- Finalement, je crois que ça ne va pas aller avec mon intérieur … Le jaune vif, ça ne va pas avec tous les styles de mobilier ! Ou bien alors, il faudrait que je change tout chez moi, dis-je en faisant semblant de scruter le dit tableau en prenant un air perplexe et en me reculant même de quelques pas.

Je rajoutais en me caressant le menton :

- Euh, sinon, sans rire … Vous en vendez ?

La femme eu l’air amusée. Un petit sourire apparu au coin de ses lèvres. Je l’ai mieux regardée. Elle avait une quarantaine d’année, mais les portaient bien ! Très bien même. Grande, mais ça je l’ai déjà dit, mince, les cheveux blonds lui tombaient sur les épaules : une belle femme, distinguée.

- Je vais vous avouer que non, ça ne marche pas fort … me dit-elle avec son sourire en coin toujours présent et manifestement ironique.
- Pas étonnant !
- C’est … Comment dire … Particulier …
- C’est une façon polie de dire que c’est moche, en effet … Et puis, nous sommes dans une galerie d’art !
- Et ?
- Et ça ce n’est pas de l’art !
- Ah ? Et quelle est votre définition de l’art ?
- Eh bien, l’art fait passer une émotion me semble-t-il. Une émotion positive ou moins positive, mais une émotion. Là, je ne ressens … rien … Quand je regarde la jeune fille à la perle de Vermeer, le jardin des délices de Jérôme Bosch, un portrait de Modigliani, ou bien encore Guernica de Picasso, je ressens des émotions, je ressens les tableaux. Là, rien ! Je ressens l’envie de passer mon chemin.
- Donc, l’art c’est des émotions pour vous ?
- En partie, oui, mais pas seulement ! Une œuvre artistique est aussi réalisée par un maître. La maestria qui accompagne la réalisation fait qu’on passe d’une peinture, ou d’une sculpture, ou de ce que vous voulez à une œuvre d’art. En clair, seul un artiste peut réaliser de l’art. Ces tableaux là, un enfant de quatre ans, vous ou moi, auraient pu les faire. Ce n’est pas de l’art. Des traits et des tâches jaunes, mais pas de l’art.
- Intéressant ! Mais vous êtes trempée, vous voulez une serviette pour vous sécher ? Comment vous appelez vous au fait ?
- Laetitia, Laetitia Marsac. Mais non, ne vous inquiétez pas ! Ma voiture est à 200 mètres, ça va aller ! Et cette pluie va finir par se calmer …
- Ça ne me dérange pas, De toute façon, je vais fermer …
- Puisque vous insister…
- Mon appartement est au-dessus de la galerie. Et puis, j’essaie moi-même de faire dans l’artistique. Je pourrais vous montrer ce que je fais ! Ah au fait, moi, c’est Sonia !
- Vous peignez Sonia ?
- Non, je fais de la photo
- Ah la photo !
- Oui ? La photo ce n’est pas de l’art pour vous ?
- Je n’ai pas dit ça ! Au contraire ! Helmut Newton, Man Ray, Robert Doisneau, Franck Capa ou Henri Cartier-Bresson, sont des artistes. Mais ça va à l’encontre de mon raisonnement de tout à l’heure, sur l’art !
- Comment ça ?
- Je disais que l’artiste seul pouvait réaliser une œuvre. La photographie c’est un peu particulier. Donnez quelque chose de beau à un profane, je ne sais pas, une aurore boréale par exemple, il pourra tirer une belle photo ! Ce qui fait la différence entre l’artiste photographe et l’amateur, c’est autre chose …
- Quoi ?
- L’intentionnalité ! L’artiste et son œil savent ce qu’il cherche. Le profane va faire une photo réussie sur un coup de chance !
- Peut-être ! Intéressant en tout cas votre théorie Laetitia, mais montons à mon appartement.

J’étais installée dans le salon de Sonia, sur un canapé en cuir. Sonia revint avec les bras chargées d’albums photo :

- Voilà, je vais vous montrer le genre de photo que je réalise, me dit-elle en s’asseyant à côté de moi et en posant les albums sur la table basse.

Elle ouvre le premier album. Des portraits noir et blanc d’une jeune fille, prise sous différents angles avec diverses moues sensées évoquer plusieurs états d’esprits. Elle doit avoir 18 ou 19 ans. Des taches de rousseur agrémentent ses joues. Le côté juvénile de la jeune fille, pouvait être plaisant.

Moi, ce genre de choses me laisse insensible. Tout ça fait un peu toc, artificiel, désolée. Je ne vais pas le dire à Sonia, pour ne pas la vexer, mais je ne suis assez hermétique à ce genre de choses. Et ce noir et blanc, c’est un peu pompeux !

Les clichés suivants sont pris au niveau du buste. D’un seul coup, la couleur s’invite. On a affaire à une rousse ! Comme semblait l’indiquer les tâches de rousseur.

La jeune fille est seins nus et présente une jolie petite poitrine arrogante. Ses seins sont comme deux petites pommes posées sur son torse. Deux tétons dressés et bruns au milieu de deux belles auréoles agrémentent cette jolie poitrine. Ça devient excitant ! Cette paire de seins est un appel à la débauche !

Les clichés suivants présentent la modèle complètement nue, de pied en cap. La belle est sur un fauteuil en osier (bonjour le cliché !). Toujours topless, elle porte seulement un short en jean. Le dit short est largement ouvert et la braguette baissée laisse apparaitre une culotte blanche. Très Gainsbarre. Je me remémore les paroles de « Sea, sex and Sun ». Je me revois les petits seins de bakélite de la fille qui s’agitent dans la chanson.

De cliché en cliché, un doigt se glisse dans la braguette, puis une main complète. La fille ne se départie pas de cette moue boudeuse. Dommage, un sourire en coin la rendrait surement magnifique. Là, elle est juste belle. Ce côté gamine éternellement insatisfaite ne me remue pas vraiment. Je suis sure qu’elle se prénomme Marilou.

La seconde main de la fille semble caresser son ventre sur les photos suivantes, alors que la première est maintenant entièrement glissée dans le short. Sur le cliché suivant, elle a empaumé un de ses petits seins. Enfin, elle a laissé de côté cet air d’ado boudeuse. Elle mord sa lèvre inférieure. Le plaisir transforme son visage. De petite chieuse, elle devient sublime créature, toujours juvénile certes, mais surtout vicieuse … C’est certain maintenant, c’est la Marilou de la plus belle chanson de Gainsbourg, à mon avis, « Variation sur Marilou » sur l’album « L’homme à tête de chou ». A nouveau les paroles magnifiques de la chanson envahissent mon esprit :

Dans son regard absent et son iris absinthe

Tandis que Marilou s'amuse à faire des volutes de sèches au menthol

Entre deux bulles de comic strip

Tout en jouant avec le zip de ses "Levi's"

Je lis le vice et je pense à Carol Lewis

Gainsbourg est un génie. C’est un manieur de mots d’exception. Chaque mot porte et touche juste. Enfin, c’est mon avis.

On passe à une autre série. Là où je m’attendais à voir tomber le short (et la culotte), on se retrouve avec des gros plan du visage de la jeune fille. Sa bouche légèrement ouverte marque la surprise. Qu’est ce qui vient de la surprendre pendant ce moment d’intimité et de caresses. Ca ce n’est pas dans la chanson de Gainsbourg !

Le plan suivant, plus large, montre la rouquine toujours sur son fauteuil en osier, les jambes posées sur les accoudoirs, les seins à l’air, la main dans son short et le regard fixé sur une autre jeune fille qui se tient debout à côté. Tout aussi jeune (18 ou 19 ans), se tient une splendide fille africaine, seins nus aussi et portant aussi seulement un short en jean. Sa poitrine est également menue, son ventre est plat et ses longues cuisses semblent interminables.

Enfin, la rouquine a un sourire qui illumine son visage. Elle est splendide cette fois. Elle tend la main et semble attirée son amie vers elle. La jeune noire, un genou posé sur l’accoudoir semble se pencher en avant vers la rouquine.

Les clichés suivant montrent leurs visages en gros plan qui se sont rapprochés. Leur lèvres se sont jointes en un baiser d’abord chaste, mais qui se réchauffe de plus en plus de photo en photo. On en arrive aux derniers clichés de l’album où les langues des deux jeunes filles sont sorties et enroulées l’une autour de l’autre. Puis une dernière plus large, où on voit la jeune noire toujours un genou sur l’accoudoir embrassant toujours sa compagne. Sa main a remplacé celle de son amie dans le short toujours entrouvert. La rouquine quant à elle flatte la croupe de sa partenaire :

- Bien Laetitia ! On regarde l’album suivant ou on passe aux choses sérieuses ?
- Comment ça aux choses sérieuses ?
- Ne tournons pas autour du pot, Laetitia, je vous trouve très belle et j’aimerais que vous soyez mon modèle
- Moi ?
- Oui vous !
- Ecoutez Sonia, c’est très gentil, mais vraiment non …
- N’ayez aucune inquiétude Laetitia, je ne publie pas mes photos. C’est ma collection privée. Je peux vous signer un document en ce sens.
- C’est, en effet, une de mes appréhensions, mais pas la seule ! Je n’ai jamais fait ça !
- On commence avec des choses légères. N’ayant pas de second modèle sous la main, çà sera des clichés en solo. Et on arrête quand vous sentirez que vos limites seront atteintes.
- Certes … Mais vous semblez aimer les jeunes filles juvéniles et je n’ai rien de juvénile ! Je suis une trentenaire.
- J’aime, c’est vrai, les jeunes filles, mais j’aime aussi les femmes plus matures et vous êtes très belle Laetitia …
- Merci, mais ça reste délicat pour moi …
- Laissez-moi au moins prendre quelques clichés de votre joli minois, s’il vous plaît.

Un appareil Nikon a surgit comme par magie entre ces mains. Elle enfonce le déclencheur après une mise au point. Les clics se succèdent. Je reste assise dans la même position les bras croisés sur ma poitrine, toujours aussi tendue.

L’œil de Sonia, passe de l’objectif à l’écran à l’arrière de l’appareil pour apprécier ses prises.

- Nous allons passer dans la pièce d’à côté Laetitia, me dit-elle en m’entrainant vers une porte.

Nous nous retrouvons dans une pièce aux murs blancs. Je reconnais le fauteuil en osier où était assise la jeune fille rousse de tout à l’heure. Il trône au milieu de la pièce. Sonia m’invite à prendre place sur un sofa qui se trouve en face. Elle allume un projecteur qu’elle braque sur moi.

- On arrête quand vous me le direz Laetitia ! Vous ne voulez pas déboutonner un ou deux boutons de votre chemisier ?

Tremblants légèrement mes doigts ouvrent le chemisier …

- C’est très bien Laetitia

Finalement, je commence à me prendre au jeu. Je suis les instructions que me donne Sonia. J’incline la tête, je fais la moue, je souris, je passe la main dans mes cheveux, dans mon décolleté, je me mets de trois-quarts …

Un quart d’heure et une centaine de clichés plus tard, le chemisier a été ôté, la jupe aussi. Je ne garde que mes sous-vêtements, une parure soutien-gorge, string et porte-jarretelles noire et vieux rose.

- Écartez légèrement votre soutien-gorge Laetitia … Sortez un tétons … Votre main posée sur votre cuisse, c’est parfait Laetitia … Tournez-vous et dégrafez votre soutien-gorge … Bien !!!

Voilà, penchez-vous en avant et tendez vos fesses … elles sont magnifiques et parfaitement mises en valeur par votre string. Attendez, je prends un gros plan … Bien, baissez votre string maintenant … parfait, quel fessier ma chère ! Tournez-vous et rasseyez-vous sur le canapé, écartez les jambes … caressez-vous Laetitia. Non, je veux que vous vous caressiez vraiment. Je veux des gros plans de votre visage marqué par le plaisir … Bien retournez-vous et à quatre-pattes ! Caressez-vous à nouveau, tournez le visage vers moi !! Parfait, vous être superbe … Sortez légèrement la langue sur vos lèvres …

N’en pouvant plus, les ondes qui envahissent mon ventre ont raison de moi … je me lâche et libère mon orgasme. Sonia s’est rapproché et mitraille mon visage en gros plan pendant que je jouis.

- C’est génial Laetitia, superbe shooting ! me dit-elle pendant que je reprends mes esprits. Venez nous allons regarder ce que ça donne …

Elle ouvre un ordinateur portable, glisse la carte mémoire dans la fente. Les clichés apparaissent. Sonia les mets en plein écran et les fait dérouler.

- Vous être superbe Laetitia. Un nouveau trésor pour ma collection ! Je vais les retravailler un peu, elles auront une place de choix dans mes albums …

D’abord gênée, j’en viens à me trouver plutôt jolie sur ces photos de moi dans des poses de plus en plus suggestives, puis complètement suggestives. J’apprécie surtout les clichés en gros plan de mon visage en plein orgasme. Une réussite, Sonia a su saisir la sève de ce moment intense.

- Quand tout à l’heure je parlais de l’intentionnalité du photographe qui sait ce qu’il cherche, ces photographies en sont le parfait exemple, dis-je.

Pendant que nous regardions les photos, Sonia a posé sa main sur ma cuisse. Je m’attendais à ce que cette main remonte plus haut au-delà du voile du bas et caresse ma chair. Mais non, sa main est restée juste au-dessus du genou, sans bouger.

Peut-être, attend-elle que je réagisse ? Elle a plus de 40 ans, certes, mais c’est une fort jolie femme. Faire l’amour avec elle ne me dérangerait pas du tout. J’allais glisser ma main sous sa robe, lorsqu’elle se lève et se dirige vers la fenêtre :

- La pluie a cessé, est-ce que nous sortons pour diner ?
- Euh oui, pourquoi pas … fis-je en me relevant.

J’allais ramasser mes vêtements sur le sol, lorsque Sonia m’arrête :

- Non, ne mettez que votre trench-coat Laetitia ! Et rien en dessous, vos bas et porte-jarretelles suffiront !
- Comment ça ?
- J’aimerais que vous sortiez nue sous votre manteau pour m’accompagner, s’il vous plait.

Nous sommes sorties dans la rue. La pluie avait cessé, mais les réverbères faisaient luire les trottoirs humides. Nue sous mon trench-coat, l’humidité ambiante me glaçait les os. Je grelottais. Nous étions en décembre, tout de même.

- Je suppose que vous avez froid Laetitia. Le restaurant où je vous emmène est près d’ici. Nous y seront dans deux minutes.

En effet, nous y sommes arrivées rapidement. C’était un restaurant huppé et surement hors de prix. A priori, Sonia y avait ses habitudes. La serveuse nous dirigea vers une table libre au fond de la salle :

- Votre table habituelle Madame …
- Merci Valentine, c’est parfait …

A cette heure assez tardive, il restait encore 5 ou 6 tables occupées par des clients :

- Regardez cette femme là-bas. Elle est belle. L’air un peu coincée certes, un peu trop bourgeoise, mais je prendrais bien quelque clichés d’elle. Nue bien sûr ! Vous croyez que c’est son mari ou un amant en face d’elle ?
- Je ne sais pas, son mari, je suppose, dis-je en observant le couple.
- On s’en fiche finalement … Ah merci Valentine, dit-elle à l’intention de la serveuse qui venait de nous apporter deux menus.

Pendant que je consultais la carte, Sonia me dit :

- Laetitia, remontez un peu votre manteau sous la table et écartez les cuisses.

Elle sortit un appareil photo miniature de son sac à main, le glissa sous la table. J’entendis le bruit de l’obturateur. Elle prit une série de clichés sous la table. Puis, elle fit défiler les photos sur le petit écran à l’arrière de l’appareil :

- Pas trop mal pour des photos au jugé !! Sombres bien sûr, mais bon, pas le choix hein ? Il y en a deux ou trois à garder tout de même.

Nous avons commandé, puis Sonia reprit la parole :

- Vous allez descendre aux toilettes là-bas. Vous m’attendez dans les toilettes pour dames devant le lavabo. J’arrive dans deux minutes.

J’étais prête à entrer dans un autre des fantasmes de Sonia. En ayant à peine hésité, j’ai descendu les marches et je suis entrée dans les toilettes pour dames. Il n’y avait personne. Rapidement, j’ai entendu le bruit des talons de Sonia dans l’escalier derrière la porte. Elle est entrée, son appareil photo à la main :

- Enlevez votre manteau Laetitia !
- Ici ? Mais, quelqu’un peut entrer !
- C’est justement ça qui donne du sel à l’affaire !! Allez-y s’il vous plait !

Je me suis laissé convaincre. Je me suis retrouvée nue, enfin avec mon porte-jarretelles et mes talons hauts devant les lavabos, un peu anxieuse tout de même, mais une part de moi était excitée.

- Bien, tournez-vous vers le miroir, penchez-vous en avant, posez les mains sur le bord du lavabo. Voilà !! Retournez-vous face à moi maintenant Appuyez vos fesses sur le lavabo. Ecartez les jambes, voilà ... Caressez-vous, une main entre les cuisses et l’autre sur un de vos seins. Très bien Laetitia ! Vous allez vous mettre à quatre pattes sur le carrelage devant le lavabo maintenant !
- Vous êtes certaine là ??
- Mais oui, bien sûr, allez-y ! Passez une main entre vos cuisses et caressez-vous à nouveau … bien relevez-vous Laetitia. Ouvrez la porte de la cabine des WC, arrêtez que je vous prenne en train d’ouvrir cette porte. Asseyez-vous sur la cuvette, écartez les cuisses et masturbez-vous. Parfait, instinctivement, vous avez pris un air salace. C’est excellent. Mettez vos doigts dans votre vagin maintenant. Avec cet appareil, les gros plans manqueront de qualité et de netteté. J’en prends quelques-uns tout de même ! Parfait, relevez-vous Laetitia, voilà, appuyez votre dos contre la paroi. Un pied posé sur la cuvette, les cuisses écartées ! Masturbez-vous … Essayez de retrouver l’air de vicieuse que vous aviez tout à l’heure … C’est pas mal !! Bien, on va retourner à table, avant qu’ils n’amènent nos plats !! Non, non, laissez votre manteau pour le moment. Avant de remonter, on fait une dernière série. Venez … Nous sortons des toilettes et des lavabos. N’ayez crainte, nous allons faire vite. Je n’ai pas non plus envie d’être surprise dans cette situation, dans ce restaurant où je suis connue. Ecartez-vous de la porte que je puisse avoir l’inscription « Toilettes pour dames » et vous nue à côté. Posez votre main sur la poignée, comme si vous refermiez la porte. Parfait. Une dernière photo et vous pourrez passer votre manteau. Montez les premières marches de l’escalier comme si vous partiez, je vous prends de dos.

Nue dans l’escalier, je commençais vraiment à paniquer. J’entendais distinctement les bruits de la salle, quelques mètres au-dessus. J’étais bien sur cachée, l’escalier faisant un virage, mais tout de même …

- Arrêtez-vous Laetitia, un pied sur une marche, l’autre sur celle du dessus, la main sur la rampe … Très bien. Tournez la tête vers moi ! Reprenez votre air salace. Bien remettez votre manteau, cette fois, on y retourne.

Nous sommes retournées à table. En passant devant la table, mon regard a croisé celui de la femme BCBG de tout à l’heure. Nos plats sont arrivés peu après.

J’ai revu régulièrement Sonia après cette soirée. Jamais nous n’avons fait l’amour. Je savais que lorsqu’elle me donnait rendez-vous, je devais être nue sous mon manteau. Mes porte-jarretelles, des bas noirs à couture et des talons hauts sont les seuls attributs qu’elle souhaitait me voir porter.

Il y a eu cette fois, où nous sommes allées au cinéma. Elle a enlevé mon manteau dès que la lumière s’est éteinte. Je me suis donc retrouvée entièrement nue sur mon siège pendant tout le film. C’était une salle d’art et d’essai, le public était assez clairsemé, mais tout de même … Finalement, la situation m’a émoustillée. Sonia m’a dit au creux de l’oreille :

- Caressez-vous Laetitia

Au comble de l’excitation, mon corps a été balayé par la lampe de poche de l’ouvreuse qui guidait un client retardataire :

- Je ne peux pas immortaliser cette scène du fait de l’obscurité, mais j’imagine bien les clichés que j’aurais pu saisir. Faites-vous jouir Laetitia …

Pour la première fois, Sonia a posé sa main sur un de mes seins, sur mon ventre, sur ma cuisse, puis sur mon avant-bras pour sentir le rythme de ma main qui s’activait entre mes jambes. Je compris qu’à défaut de voir et de photographier, elle souhaitait remplacer l’œil de la photographe par le touché. Elle voulait ressentir ou imaginer au lieu d’immortaliser. Ses doigts ont exploré mon visage, ma joue, ont fait le tour de mes lèvres entrouvertes afin de sentir ma respiration qui s’accélérait. J’ai mordillé son doigt lorsque le plaisir a commencé à irradier mon ventre, afin de m’empêcher de gémir. J’ai tout de même laissé échapper un petit « oohhh » discret :

- Regardons ce film maintenant Laetitia !

Il y a eu aussi cette balade en forêt, où au fur et à mesure de notre marche Sonia a ouvert mon manteau dévoilant mon corps nu en dessous. Je me souviens très bien de l’air ébahi des quelques marcheurs et randonneurs que nous avons croisé. Puis, nous nous sommes éloignés du chemin pour gagner une clairière. Elle a ôté mon manteau, j’étais nue, ne gardant, une fois de plus que mes porte-jarretelles et mes escarpins à talons hauts, situation un peu incongrue au milieu de cette forêt.

Elle a pris son appareil et m’a mitraillée, debout contre un arbre, accroupie, à genoux, à quatre pattes dans les fougères. Puis elle m’a demandé de me caresser jusqu’à l’orgasme. Elle a notamment pris une série de clichés en gros plan d’un de mes tétons érigé et durci par l’excitation. Se rapprochant de moi, elle a pu saisir la chair de poule apparue sur mon ventre, preuve de mon excitation.

Nous avons aussi fréquenté une usine désaffectée, où en plus des immuables porte-jarretelles, bas noirs et talons hauts, Sonia a sorti de son sac un accessoire supplémentaire, une paire de menottes. Elle m’a attaché les poignets dans le dos et m’a photographiée à genoux près d’un établi mal en point, accroupie sur un tas de gravats, allongée sur le côté à même le sol, au milieu de quelques détritus divers, puis sur le ventre, les mollets relevés. Enfin, elle a libéré mon poignet gauche et m’a demandé de me caresser, les menottes pendantes au poignet droit.

La dernière fois que je me suis rendue chez Sonia, nue sous mon manteau, comme le voulait notre scénario, Sonia m’a fait cette annonce :

- Très chère Laetitia, nous allons faire aujourd’hui notre dernier shooting. Je quitte Paris dans une semaine. Je quitte la France même. Je vais m’installer à New York. J’ai une opportunité là-bas. Sachez que j’ai beaucoup apprécié de vous avoir comme modèle. Je vous donnerai une clé USB avec tous les clichés que j’ai pris de vous après y avoir ajouté ceux que je vais prendre aujourd’hui. Nous y allons ?

Sonia a enlevé mon manteau et m’a prise par la main pour m’emmener dans son studio :

- Asseyez-vous sur le sofa pendant que je prépare le projecteur.

La lumière m’a éblouie et pendant que j’essayais d’adapter ma vue à cette lumière crue, j’entends le bruit du déclencheur. Sonia prenait des clichés de moi assise sur le sofa :

- Écartez légèrement les cuisses Laetitia, voilà parfait … Bien, pour ce dernier shooting, j’ai une surprise pour vous Laetitia. J’ai demandé à Cassandra de poser avec vous. Cassandra ma chérie, tu viens ?

Une jeune fille est entrée dans la pièce. Petite, mince, presque menue, des cheveux bruns et longs, la peau pâle, elle s’est dirigée vers le milieu de la pièce. Elle était nue à l’exception d’un short en jean très moulant, semblable à celui que portait la petite rouquine sur la série de photos que m’avait montré Sonia. Elle avait également aux pieds une paire de tennis blanches.

Cassandra était très jeune. Elle n’avait quasiment pas de poitrine, juste deux toutes petites bosses et des auréoles foncées avec deux tétons qui semblaient démesurées par rapport à la taille de sa poitrine. Les termes de juvénile ou nubile lui allaient parfaitement. J’écarquillais les yeux en la regardant :

- N’ayez aucune crainte Laetitia. Cassandra parait avoir 15 ou 16 ans, mais elle en a en réalité 19. N’est-ce pas ma Chérie ?
- En effet, fit Cassandra d’une voix fluette.
- Cassandra est mon amante et même plus, puisque elle est ma compagne. Elle est aussi mon modèle. Comme nous partons Cassandra et moi et que nous n’aurons plus la possibilité de vous retrouver avant longtemps Laetitia, j’ai voulu pour ce dernier shooting rassembler mes deux modèles préférés.

Sonia, bien plus grande que Cassandra se pencha vers elle pour déposer un baiser sur ses lèvres :

- Ma chérie, va te mettre devant Laetitia, oui !! Voilà, tiens-toi droite. Laetitia restez assise …

Cassandra était devant moi. J’étais un peu abasourdie. Ce n’était pas la première fois que j’avais à faire avec une jeune fille. Il y avait eu Léa*, la fille de la fleuriste, mon étudiante en droit asiatique** et aussi Bérengère*** à Dinard avec qui j’avais fait un trio avec Carole Lombard dans un hôtel de charme. Ces trois-là étaient jeunes, certes à peu près du même âge que Cassandra qui en avait 19, mais cette dernière ressemblait à une gamine. Je l’imaginais mal en couple avec Sonia qui avait dépassé les 45 ans. Et pourtant … J’étais complètement déstabilisée.

- Bien ! Première pose Laetitia, restez assise sur le sofa. Prenez ce magazine. C’est une revue pornographique uniquement avec des femmes entre elles. Laetitia, ne prenez pas cet air figé !!! Essayez de paraitre naturel. Excitée plutôt, Voilà, tournez une page. Je fais un gros plan de votre main qui tient le coin d’une page. On voit distinctement une photo de deux filles en 69. C’est parfait. Cassandra ma Chérie, tu entre en scène. Présente-toi devant Laetitia. Tu lui retire le magazine, tu le laisse tomber sur le sol. Pose ta main sur l’épaule de Laetitia maintenant. Voilà … Enlève ta main maintenant Chérie … Laetitia posez votre main sur la hanche de Cassandra … Sur ses fesses maintenant … Voilà caressez les Laetitia. Bien ! Caressez-lui le ventre maintenant. Chérie, pose un genou sur le sofa près de Laetitia, reste bien droite. Ne bougez pas Laetitia, caressez lui encore les fesses. Très bien ! Avec les deux mains maintenant Laetitia … Voilà. Bien, déboutonnez son short maintenant. Cassandra, mon petit chat ? Tu as enlevé ta culotte, comme je te l’ai demandé, tu n’as rien sous ton short ?
- Non Chérie, plus de culotte.
- Bien Laetitia, glissez votre main dans son short. Voilà bien dedans ! Je sais qu’il est serré mais allez-y. Voilà caressez là … Non Laetitia caressez là franchement, allez-y … Bien Cassandra, mon chat, je vais faire quelques clichés en gros plan de ton visage. Sois expressive. Parfait, Ouvre légèrement la bouche. Voilà, laisse toi aller Chérie. Je sais que les caresses de Laetitia te font du bien ! Laisse ton visage l’exprimer. Voilà … A votre tour Laetitia, je vais prendre en gros plan votre visage. Levez les yeux vers le visage de Cassandra. Ecartez légèrement les lèvres aussi. Bien … Très bien, enlevez-lui son short maintenant. Bien, on fait une petite pause avant de continuer. Vous voulez vous désaltérer ?

Cassandra était nue devant moi. Son pubis était glabre et lisse, comme je l’avais senti tout à l’heure, quand ma main était glissée dans son short et la caressait. J’avais aussi constaté que je ne la laissais pas indifférente, vu mes doigts luisant de cyprine, lorsque je les avais sortis du short.

- Bien, on reprend ? Mettez-vous l’une en face de l’autre, debout. Laetitia avec vos talons, vous êtes plus grande que Cassandra. Ça ira quand même. Bien, serrez-vous l’une contre l’autre. Cassandra mets tes deux mains sur les fesses de Laetitia. Voilà, presse les bien. Laetitia, posez vos bras autour du cou de Cassandra. Rapprochez vos visages l’un de l’autre. Quand vos bouches seront à quelques centimètres l’une de l’autre, vous vous arrêterez que je puisse faire quelques gros plans. Voilà …. Stop ! Parfait ! Embrassez-vous maintenant, collez bien vos bouches l’une contre l’autre. Voilà … Sortez vos langues maintenant. Tournez les doucement que je fasse quelques plans rapprochés. Bien … Ma chérie, glisse une main sur la cuisse de Laetitia et passe là sous la jarretelle. Laetitia pliez et levez la jambe jusqu’au niveau de la hanche de Cassandra. N’arrêtez pas de vous embrasser … Parfait. C’est bon, vous pouvez vous écarter l’une de l’autre.
Cassandra, tu t’agenouille devant Laetitia. Voilà, tu raccroche son bas qui est défait à sa jarretelle. Laetitia, avancez légèrement votre jambe gauche, pliez un peu le genou. Stop. Voilà levez le talon, tenez votre jambe sur la pointe du pied. Cassandra, on voit que tu n’as pas l’habitude des porte-jarretelles. Il faudra que je t’en achète ma Chérie. Enfin, tu as réussi à raccrocher le bas. Bon maintenant pose ta bouche sur la cuisse de Laetitia. Voilà sur la jarretelle. Remonte en sortant la langue, redescends, voilà … Maintenant lèche sa cuisse, voilà, la peau juste au-dessus du bas. Parfait. Tiens sa cuisse à deux mains. Laetitia, posez votre pied sur la cuisse de Cassandra, voilà pliez … Ma Chérie, remets ta bouche sur sa cuisse. Lèche en descendant jusqu’au genou. Laetitia, posez une main sur la tête de Cassandra. Comme si vous la guidiez. Voilà !! Cassandra descends sur le galbe du mollet toujours la langue sortie. Avec tes deux mains, tu caresse le cuir de l’escarpin de Laetitia. Voilà, le talon aiguille aussi. Je prends des gros plans. Parfait, remonte sur sa cuisse toujours la langue sortie. Maintenant, tu t’écartes légèrement et tu glisses ta main entre les jambes de Laetitia.
Voilà, masturbe là. Parfait, avec deux doigts. Laetitia, je vais prendre quelques clichés de votre visage. Ne changez rien, vous êtes très expressive. Ma chérie, je crois que tu fais du bien à Laetitia.
Bien, stop, vous pouvez vous séparer. On fait un dernier plan dans cette pièce et on passe dans la chambre, on va continuer sur le lit. Mettez-vous l’une à côté de l’autre. Tenez-vous par la main. Marchez vers la porte, doucement, comme si vous quittiez la pièce. Voilà, je prends quelques clichés de vous de dos. Très bien. On recommence, mais cette fois, vous posez chacune une main sur les fesses de l’autre. Comme ça, marchez, je vous prends de dos encore. Voilà comme si vous marchiez en vous caressant les fesses. Voilà, jusqu’à la porte.
Parfait ! On va dans la chambre maintenant ?

C’était la première fois que j’entrais dans la chambre de Sonia. Comme le reste de l’appartement, il était décoré avec goût. Des meubles design, quelques beaux objets et œuvres d’art se mêlaient. Sur le mur en face du lit était accroché une photo encadrée du visage de Cassandra en noir et blanc. Surement que c’était Sonia qui l’avait prise.

- Cassandra, ma chérie, tu t’allonge sur le lit ? Sur le dos, voilà. Laetitia, vous vous couchez sur elle ? Voilà, embrassez-vous … Comme tout à l’heure, sortez bien vos langues. Bien ! Cassandra, écarte et replie tes cuisses … croise les dans le dos de Laetitia. N’arrêtez pas de vous embrasser. Ecartez légèrement vos bouches l’une de l’autre maintenant. Gardez votre langue légèrement sortie Laetitia. Stop. Très bien. Ecartez ses cheveux et léchez lui le lobe de l’oreille maintenant Laetitia. Voilà, descendez dans le cou. Toujours en léchant. Excellent. Descendez vers les seins Laetitia. Elle n’a pas de poitrine, mais elle a de gros tétons, très érectiles !! Surtout là, elle est excitée, ils sont tout durs. Gobez en un, sucez le. Caressez l’autre de la main. Passez votre langue autour maintenant. Attendez, je prends un gros plan. Sortez bien votre langue Laetitia. Encore plus sortie ! Oui voilà. Posez le bout de votre langue sur le bout du téton. Arrêtez ! Restez comme ça. Je vais faire un très gros plan. Ne bougez pas. Evitons le flou. Voilà, quelques photos de ton visage Cassandra. Parfait. Maintenant, un gros plan de vos doigts Laetitia. Pincez un téton entre votre pouce et votre index. Oui, comme ça. On ne bouge plus. Je fais un gros plan. Parfait. Quand je vous le dirai Laetitia, vous pincerez le téton. Fort. N’hésitez pas. Je vais prendre le visage de Cassandra. Allez-y franchement, la douleur devra se voir sur ses traits. Attention ! Allez-y Laetitia, pincez … Fort… Très bien Cassandra, c’était parfait ! Tourne la tête sur le côté ma chérie. Pincez à nouveau Laetitia. Maintenant, tu sers l’oreiller entre tes doigts ma Chérie. Voilà, comme si tu étais bien crispée. Pincez Laetitia. Sers fort l’oreiller Cassandra. C’est bien.

On continue ! Descendez d’un cran encore Laetitia. Léchez lui le ventre, le nombril. Cassandra, mets lui les mains dans les cheveux. Voilà, comme si tu voulais faire descendre sa tête entre tes jambes. Ecarte bien les cuisses ma Chérie. Replie les genoux, remonte tes jambes. Laetitia, positionnez-vous entre ses jambes. Léchez le clitoris, voilà, du bout de la langue. Gobez les lèvres maintenant. Relevez votre visage. Caressez ses lèvres du bout d’un doigt. Oui avec le majeur. Bien maintenant Laetitia, vous avez carte blanche. Faites lui un cunnilingus. Je pense que vous savez faire. Donnez-lui du plaisir. Je vais prendre des clichés d’ensemble et quelques-uns du visage de Cassandra. Pensez à bien sortir votre langue Laetitia, pour les gros plans. Stop on arrête. Laetitia, vous savez vous y prendre. Vous allez faire jouir Cassandra. C’est trop tôt. Je veux garder l’orgasme pour tout à l’heure. On change de position. Séparez-vous. Laetitia mettez-vous à quatre pattes sur le lit, Ecartez bien les cuisses, baissez le bassin. Appuyez-vous sur vos coudes, baissez la tête vers le bas. Voilà parfait, je prends quelques clichés. Très bien, cambrez-vous encore un peu plus. Levez bien les fesses. Superbe. Cassandra, mets-toi derrière elle. Prends ses fesses à deux mains. Lèche lui le sexe … Voilà, comme si c’était un ice-cream. Très bien, la langue bien sortie. Remonte entre ses fesses. Voilà, pointe bien ta langue sur son anus. Lèche maintenant. La langue bien à plat dessus. Laetitia, relevez la tête. Toujours appuyée sur vos coudes et vos avant-bras. On ne bouge plus. Une photo d’ensemble … Gros plan sur le visage de Laetitia. Je reviens sur toi Cassandra. Embrasse ses fesses. Bien. Reviens sur son sexe. Passe ta langue dessus. Toujours un ice-cream. Mets un doigt, enfonce-le. Masturbe-la comme ça. Oui voilà, belle expression du visage Laetitia !!! Spontané. Mordillez votre lèvre inférieure avec vos dents. Parfait. Cassandra, mets lui une claque sur les fesses. Très bien ! Une autre … plus forte. Je veux voir les réactions sur son visage. Bien !! Encore une … Laetitia, tournez la tête vers Cassandra. Oui, comme si vous lui disiez de continuer. Voilà, mordillez nouveau votre lèvre inférieure. Cassandra, une nouvelle claque, s’il te plaît. Lève bien la main !! Ne bouge plus … je reviens sur le visage de Laetitia. Vas-y !! Claque … Je prends un gros plan de la marque de tes doigts sur sa fesse. Bien, maintenant, enfonce tes ongles dans la chair des fesses de Laetitia. Franchement. Comme pour toi tout à l’heure, je veux voir la douleur s’exprimer sur le visage de Laetitia. Voilà, enfonce. Très bien ma chérie. Retourne lui lécher le sexe. Les ongles toujours enfoncés. Griffe lui le haut de la cuisse … bien !! Ca a marqué !! Il y a une belle trainée rouge. Je prends un gros plan. Bien redresse toi ma chérie. Mets-toi derrière Laetitia comme si tu la prenais en levrette. Laetitia redressez votre buste et collez votre dos sur le corps de Cassandra. Voilà bien serré Laetitia. Cassandra, écarte ses cheveux, embrasse là sur l’épaule. Passe ta langue ma chérie. Mords là. Bien fort. Je veux voir la marque de tes dents dans sa chair. C’est bien …. J’ai plein de gros plan de votre visage Laetitia. On voit bien les marques des dents de Cassandra sur votre épaule. Un gros plan de la morsure. Parfait !! Il y a même un peu de salive qui brille autour. Continue à la mordre Chérie. Pose tes mains sur le devant de ses cuisses. Au niveau des bas … Griffe ses cuisses !! C’est parfait !!! tu es en train de lui ruiner sa paire de bas. Remonte sur la chair du haut des cuisses. Continue de la mordiller dans le cou. Remonte tes mains sur son ventre. Griffe là des deux mains sur le ventre. Vous marquez bien Laetitia, c’est parfait. Mets une claque sur un de ses seins et ensuite tu l’agrippe sans ménagement. Sers bien !! Pince lui un téton, comme elle te l’a fait tout à l’heure. C’est bien !! Fort !!! Continue de la mordre Passe ton autre main entre ses cuisses ma Chérie. Oui voilà caresse la !! Laetitia, je suis sur votre visage ? Laissez exprimer la douleur. Douleur et plaisir en même temps. Votre tête en arrière … posée sur l’épaule de Cassandra. Cassandra, sers à nouveau son téton. Griffe son sein, masturbe là toujours. Voilà, continue de la mordre. Parfait !! On arrête là. Désolée Laetitia, vous êtes marquée de partout. Votre peau est sensible ! Vous allez avoir de belles griffures sur le corps pendant quelques jours … Désolée encore. Bien revenons au plaisir pur … Mettez-vous en 69. Laetitia par-dessus. Voilà, léchez-vous. N’arrêtez pas … je vais faire le tour du lit, afin de prendre des vues d’ensemble sous différents angles. Pensez à bien sortir vos langues pour les gros plans aussi. Par contre, préservez votre orgasme pour tout à l’heure … Si vous sentez que ça vient, faites arrêter l’autre. Cassandra, écarte un peu plus les cuisses. Pose tes mains sur les fesses de Laetitia. Bon, on arrête. Dernière position ! En ciseaux, allongée sur le flanc, l’une face à l’autre. Voilà, frottez vos sexes l’un contre l’autre. Bien serré ! Allez y jusqu’à l’orgasme. Par contre, regardez-vous dans les yeux. Oui Cassandra, pince-toi un téton. Par contre, au moment de l’orgasme, signalez le moi avant. Je veux des gros plans de votre plaisir à toutes les deux. Depuis le temps que vous vous excitez mutuellement, ça ne va pas tarder je suppose. Par contre essayez de ne pas partir en même temps. Je sais que ça ne se commande pas, mais bon … voilà frottez-vous …

- Je vais venir …
- Laetitia je me focalise sur votre visage, allez y lâchez-vous … Très bien. Je crois que votre orgasme est manifeste sur les photos !! Cassandra, tu y es ?
- Presque … Ça vient … J’y suis …
- Lâche toi ma chérie, je suis prête … Excellent !!! Une dernière série en train de vous embrasser à nouveau … Des baisers tendres cette fois, post-orgasme. Du bout des lèvres. Serrez-vous l’une contre l’autre. Voilà. On arrête là !!! Merci Laetitia, merci ma Chérie, je crois que j’ai de beaux clichés.

Nous nous sommes séparées avec Cassandra. Sonia s’est approchée d’elle et l’a embrassée sur les lèvres :

- Vas passer un peignoir ma chérie.

Elle lui a donné une petite claque sur la fesse. J’ai suivi du regard Cassandra de dos, quitter la pièce. Mon regard s’est attardé sur sa silhouette filiforme et sur ses petites fesses, puis sur la quasi absence de poitrine, quand elle s’est retourné avant de passer la porte en disant « A tout de suite ».

Sonia m’a entraînée vers son bureau, s’assit devant son ordinateur, m’invita à approcher une chaise près d’elle. Elle glissa la carte de son appareil photo dans la fente prévue sur l’ordinateur et se mit à transférer les photos. Un fois le transfert terminé, Sonia ouvrit quelques photos et les fit défiler à l’écran. Cassandra nous avait rejointes, en peignoir. Elle s’assit sur le bras du fauteuil de Sonia. Celle-ci posa sa main sur sa cuisse.

- Vous êtes magnifiques toutes les deux … Laetitia, je vous copie toutes les photos que j’ai prise de vous sur une clé, comme promis. Je supprimerai les fichiers ensuite. Je ne garde que la série d’aujourd’hui avec Cassandra.
- Merci Sonia.
- Demain, nous partons avec Cassandra pour New York. Si vous passez par-là, rendez-nous visite Laetitia. Nous vous reverrons avec plaisir. N’est-ce pas ma Chérie ?
- Oui, oui, merci pour ce moment Laetitia, j’ai bien apprécié, me dit Cassandra de sa voix fluette.
- Nous avons passé de bons moments ensemble, n’est-ce pas Laetitia ? Vous avez été un modèle à la hauteur. C’est facile avec vous. Déjà vous êtes très belle, de plus, vous êtes photogénique. Ce qui n’est pas donné à tout le monde. Une dernière coupe de champagne ?


J’ai quitté ce couple atypique. Je suis rentrée chez moi toujours nue sous mon manteau. J’ai tout de même passé une robe que j’avais laissée dans ma voiture. J’ai passé ma main sur mon épaule. Les traces de morsures avaient disparues. J’ai aussi enlevé mes bas qui étaient dans un triste état, complètement filés. Cassandra y était allée franchement. Dans l’obscurité, je n’ai pas pu voir les griffures qui devaient marquer mon corps à plusieurs endroits. Surement que je devais avoir aussi quelques bleus. J’avais pris énormément de plaisir à réaliser ces petits jeux érotiques immortalisés.


Je n’ai pas revu ce couple hors-normes. Je ne suis pas allée à New York depuis cette aventure. Pas de nouvelles de leur part non plus … Peut-être serait-il temps que je prévois un séjour là-bas un de ces jours. Ça sera peut-être l’objet d’une autre aventure de Laetitia Marsac …
A suivre donc, ou pas !



*Lire « Les chiens ne font pas des chats »
** Lire « L’étudiante en droit »
*** Lire « Escapade à Dinard »

Les avis des lecteurs

Un texte en deux parties clairement distinctes, mais tout aussi fascinantes l'une que
l'autre. D'abord une débauche de situations érotiques toutes plus subtiles les unes que
les autres. Et puis, avec l'arrivée de Cassandra, une relation de domination clairement
affichée. Notre Sonia prend un plaisir fou à mettre en scène, à exiger, à ordonner, à
être obéie. Et ses deux "modèles" prennent, elles aussi, un plaisir manifeste à se
soumettre à ses exigences .

Merci, c'est gentil !
On fait ce qu'on peut !

Histoire Erotique
Très beau voyage en sensualité, en tous sens et tous sens confondus.

Histoire Libertine
Oups, ma vision de l’art .... c’est ça de taper trop vite sur un téléphone :)


Laeti

Histoire Libertine
Merci Olga.
Ce texte, hormis le délire érotique de la seconde partie a aussi été l’occasion pour moi
de donner ma vision de laver notamment contemporain, que j’aime bien, mais qui souvent
part en vrille.
C’est aussi un hommage à un artiste que j’aime beaucoup, si on lis entre les lignes :
Serge Gainsbourg.

Laetitia

J'avais lu ce texte sur ton autre page. Mais c'est toujours un plaisir que de le
redécouvrir!
J'en profite pour donner une note maximale.



Texte coquin : Les aventures de Laetitia Marsac : l'oeil du photographe
Histoire sexe : Une rose rouge
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