Les Nuits de Sophie au Château – (Suite )
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 26-10-2019 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Nuits de Sophie au Château – (Suite )
Les Nuits de Sophie au Château – (Suite ) -
Ce qui lui déclencha un sourire discret, mais que j’apercevais tout de même…
- soumise Keira MDE ? … Que fais-tu là ?
- Bonjour Madame, C’est le Maître qui m’exigea tôt ce matin de venir sans vous réveiller dans votre chambre et d’attendre ainsi agenouillée que vous vous réveillez et de rester à votre entière disposition pour être utilisée si telle est votre envie.
- Ah ? Très bien, mais ne manquerais-tu pas à l’un de tes devoirs les plus primordiales ? Tu n’as pas à avoir un sourire aussi discret soit-il, lui dis-je de manière neutre et pourtant si expressive, ayant pris soins de lui rappeler son appellation complète, et de manière intrinsèque, sa condition. Elle à qui je n’avais jamais eu à redire et portant la marque MDE, une faute si élémentaire …- Je vous implore, Madame, de bien vouloir sanctionner cette conduite indigne d’une esclave MDE.
- Je suis d’humeur magnanime, si tu réussis à me faire jouir, dans le temps que je t’offre à cette tâche, je te laisserais annoncer toi-même ta faute au Maître des lieux, dans le cas contraire je sévirais une première fois et annoncerais moi-même ton écart de conduite à Monsieur le Marquis. Tu n'as le droit qu'à ta bouche.
Maintenant que je la fusillais du regard, elle s’en retournait à sa perfection et exécuta avec Maestria la tâche que je lui avais commandée. Sa langue experte était agile et savait donner du plaisir à une femme, c'était indéniable. C’était une bonne chienne aux qualités multiples, au dressage parfait, pensais-je en collant son visage contre mon entre-jambe et je ne tardais pas à lâcher ma jouissance via un orgasme fort, lui couvrant le visage de ma cyprine… Je lui exprimais mon contentement une fois sa tâche finit en lui tapotant le haut du crâne… Plus tard, durant le déjeuner avec Monsieur le Marquis, celui-ci m’observait, un sourire à peine caché sur ses lèvres, faisant certainement miroir d’un sourire niais que j’arborais moi-même. Nous nous apprécions mutuellement à cause de nos valeurs communes, de nos activités et bien sûr de notre appartenance au même monde, de nos pulsions de dominations partagées en toute franchise envers les esclaves. Avant de nous quitter pour l’après-midi, je lui lançais une petite pique amicale :
- Monsieur le Marquis, si vous n’enlevez pas ce petit sourire un tantinet moqueur de votre visage, je vous le ferais passer, l’arme à la main dans un duel digne de vos glorieux aïeux !
- Comment pouvez-vous penser un instant que Ma noble personne puisse se moquer de la vôtre ? … Et vous avez l’audace de me menacer dans Ma propre Demeure ? Me répliqua-t-il faussement indigné, car je ne doutais pas une seconde que ce défi, hautement amical, l’amusait et ne l’irritait point.
- Je ne vous menace nullement Edouard, je vous fais une promesse ! Il éclata d’un petit rire qui lui était typique et propre à Son noble rang.
- Alors soit ! Choisissez-vos armes !
Notre différent se réglerait donc au fleuret comme nous l’avions décidé, tels deux enfants motivés à se combattre à l’épée par amusement. Nous décidions même de réaliser ce duel après le retour de ma ‘fille’ à mes côtés. Ainsi nous aurions chacun deux témoins. Nos Majordomes respectifs, et pour chacun, l’un de nos esclaves. Si la victoire me revenait, je ne gagnerais rien d’autre que la réparation d’un affront imaginaire. Si le Châtelain gagnait, nous étions convenus qu’il obtiendrait Sophie pour une nuit complète, ce qui soit dit en passant, ferait beaucoup de bien à mon esclave de Sophie de passer entre les mains du Noble et de Sa remarquable expérience…
Deux jours passèrent encore, plus que lentement. Les rapports matinaux étaient courts et me détaillaient l’usage de Sophie par les rustres gardes forestiers du Noble et ses éventuelles problèmes notables mais tout se déroulait très bien. Et enfin, en soirée, pendant que je prenais le thé avec Monsieur le Marquis, Walter vint nous interrompre pour nous annoncer que Sophie avait gagné la dernière clé qui la libérait de son collier et qu’elle était à l’instant convoyée jusqu’ici. Je me levais à la suite du Noble et nous suivîmes Walter jusqu’aux cachots du Château, où, après quelques minutes d’attentes Sophie arriva, portée par un black, un véritable colosse musclé, un géant qui devait mesurer environ 2m10 et entièrement nu portant une volumineuse cage de chasteté et un imposant collier de métal. Quant à Sophie, j’aurais menti si j’avais dit que je n’avais jamais douté de sa réussite mais elle me prouvait encore une fois qu’elle pouvait toujours affronter les épreuves les plus difficiles... J’eus un choc en la voyant. Sophie était méconnaissable. Elle avait les traits tirés par le manque de sommeil, le corps, le visage et les cheveux couverts d’un mélange de boue, d’urine et de sperme à différent stade de séchage, le tout parsemé çà et là de marques de badine, fouet, chat à neuf queues. Sophie portait toujours les bracelets chainés aux poignets et chevilles. Cette vision que j’aurais trouvée des plus parfaite sur un autre de mes esclaves me dégoutait sur Sophie. J’arrivais à trouver ses yeux fatigués quand le géant la positionna à genoux par un geste des plus délicat et doucereux. Elle était exténuée, mais m’exprimait dans son regard une dévotion totale et même une sorte de reconnaissance, de gratitude à tout ce qu’elle avait subi…
Suite de la narration par Sophie :J’avais réussi. Je ne savais pas trop combien de temps cela m’avait-il pris, mais j’avais quitté mes entraves. Ils avaient tout essayé sur mon corps d’esclave pour leurs plaisirs et je dois bien l’avouer le mien aussi, mais sans jamais que je ne puisse jouir et tout cela malgré ma fatigue extrême. J’avais tenu tant bien que mal pour l’instant. J’avais également perdu la notion du temps et de l’espace. Je ne ressentais plus grand-chose hormis les réminiscences de douleurs sur tout mon corps et dans mes trois orifices mainte fois utilisés. Je ressentais aussi la fatigue et l’immense âtre de braise que j’avais en moi telle cette chienne en chaleurs constante, chaleurs qui me travaillaient toujours en mon bas-ventre. Un âtre de feu d’excitations incroyables qu’on avait entretenu pendant des jours sans que je puisse l’apaiser par des orgasmes libérateurs… Ce colosse black m’avait agenouillé puis relevé, mais avec la fatigue, je retombais mollement sur le sol dur. Je me recroquevillais sur moi tout doucement en position fœtale, ramenant mes genoux contre mon corps. Ils pouvaient me laisser là. J’étais toujours menottée, je resterais donc bien sagement là où ils me laisseraient trainer. Je menaçais de m’endormir déjà mais une douce parole à mon oreille me réveilla avant que je sombre dans un sommeil réparateur ...
- Tu as était parfaite, ma chérie …
Un léger souffle contre ma tempe de la part de Maitresse. C’est tout ce qu’il me fallait pour reprendre un peu de courage avec le peu d’énergie qui me restait. Je rouvrais les yeux et essayais de lui afficher un petit sourire quoi qu’il fût tremblant. Je ne savais même pas si elle était toujours là. Une nouvelle voix s’éleva, une voix que j’avais déjà entendu, une voix qui imposait le respect et transpirait d’une supériorité légitime, une voix Dominante.
- Qu’elle se repose, qu’elle soit lavée, récurée, soignée, pansée et largement nourrie et qu’elle récupère du sommeil et du repos. Je veux qu’on prenne très soin d’elle … Booba, emmène-là …
M’emmenez ? Où ? Je venais d’entendre cette voix d’autorité juste après celle, si douce, de Maitresse, je ne pouvais pas rester avec elle ? Mais comme elle ne s’offusquait pas, tout devais être normal. Leurs comportements envers moi changèrent du tout au tout. Le colosse noir me prit dans ses impressionnants bras avec beaucoup de douceur, comme si j’étais une plume, car pour sa forte musculature, je devais être très légère ! Et à aucun moment il ne me brusqua, bien au contraire chacun de ses mouvement était d’une extrême lenteur de douceur. Et il me déplaça une fois encore, au travers de couloirs luxueux, d’escaliers en colimaçon pour m’installer dans un confortable lit douillet placé dans une somptueuse chambre digne des contes de Mille et une nuit…. On m’enleva mes chaines, je m’étais faite à leur présence mais maintenant leurs morsures sur mes poignets et des chevilles me revenaient. J’essayais encore une fois de tenir à genoux sur ce lit quoique ma position fût surement pitoyable et aurait mérité une sanction. Les pas s’éloignèrent et le silence se fit quand la porte se referma et je tombais sur le lit, épuisée. Dès la porte fermée, on s’avança depuis l’opposé de ladite porte vers moi, à pas de loups. Je n’en menais pas large, je l’avoue. Heureusement ce n’était pas une nouvelle épreuve que l’on m’imposait. Les pas s’arrêtèrent à un pas de moi.
- Bonsoir Sophie, je suis l’esclave Phryné MDE et avec moi se trouve la soumise Keira MDE, nous sommes toutes les deux des chiennes MDE et propriétés absolues de Monsieur le Marquis d’Evans, Maitre de Ses lieux. Nous allons prendre soins de toi.
Je sursautais un peu que l’on m’adresse la parole, surtout de cette manière, aussi aimable et emplie de considération et de gentillesse. J’avais toujours du mal pour ne pas sursauter quand je découvrais que quelqu’un était présent ou quand on me parlait. Cependant cette voix douce me réconfortait déjà. L’esclave Phryné MDE releva tendrement ma tête baissée avant de la caresser du revers de la main.
- On va d’abord te nettoyer un peu ici avant de te faire prendre un bon bain chaud et salvateur pour enfin finir par te soigner. Ensuite, tu pourras dormir autant que tu en auras besoin. Tu pourras aussi te sustenter autant que tu en auras envie. Le Maître nous a ordonné de s’occuper de toi comme si tu étais une véritable princesse…
J’en étais toute émue, peu habituée à ce genre de traitement… Elles m’aidèrent à mouvoir mon corps fatigué et endolorie quelques mètres plus loin, jusqu’à une zone carrelé qu’était une magnifique salle de bains attenante à la chambre et elles commencèrent à me placer sous une douche à l’Italienne et à me « racler » la couche collante de boue, d’urine et de sperme qui me recouvraient de la tête aux pieds. Sur mes cuisses, mon dos, mes épaules, à l’embouchure de mes trous … Sans un mot, mais avec toujours une délicatesse et douceur évidentes, elles me mirent même le carrelage en position de quadrupédie pour m’insérer une canule dans l’anus qui très vite se remplit, me distendant un peu le ventre. Elles passaient encore et encore leurs éponges imbibées d’eau chaude et de savon moussant à la très agréable senteur de rose, avec précautions sur les stries rouges qui me parsemaient, avec plus de vigueur ailleurs pour me décrasser efficacement et surtout pas pour me brusquer, tandis que je me faisais nettoyer de l’intérieur. J’aimais bien cette sensation, me faire remplir de la sorte, à chaque lavement je sentais tout ce liquide appuyer là où il fallait ce qui était un petit plaisir en soi, en plus de savoir que j’étais propre à nouveau.
Ce traitement me revigorait un peu et permis que l’envie de dormir me passa momentanément. Elles retirèrent la canule en m’intimant gentiment de me vider dans la bassine qu’elles venaient d’apporter. Je grimaçais. Le travail était long mais effectué avec efficacité. Quand elles passèrent à mon visage et mes cheveux, je me rendis compte que je puais atrocement. Elles commencèrent ainsi à me laver les cheveux sous la pomme de douche, et un champoing poussant au parfum de la lavande et elles me séchèrent les cheveux via des linges à l’éponge douce. Je réalisais le niveau de mon état crasseux en constatant la difficulté de leur proposer mes cheveux emmêlés et souillés : J’espérais simplement qu’ils n’étaient pas trop abimés. Ce n’était pas de la vanité, mais, c’était juste que Maitresse les aimait beaucoup… Je n’en fis cependant pas la réflexion, je n’avais sûrement pas l’autorisation de parler. Comme si elles lisaient dans mes pensées, Keira MDE m’informa le contraire, que j’avais le droit de parler, avec modération cependant.
Un quart d’heure passa environ avant qu’elles ne décident que ça suffisait et que je pouvais passer au bain. Nous passâmes juste de la douche à la baignoire. J’avais les muscles endoloris alors ce fut compliqué pour moi de marcher, car nous évoluions en bipédie, ce qui me changeait de mes déplacements en quadrupédie dans le parc. Elles m’aidèrent à entrer dans cette immense et haute baignoire avant qu’elles n’y entrent également. Elle avait la taille d’une petite piscine ou plutôt avait la fonction aussi d’un immense spa avec une surface de 4 mètre sur 4 environ ! Et cette baignoire possédait de multiples jets moussants de tous côtés pour le bien-être. Phryné MDE se plaça derrière moi, me tirant contre elle entre ses jambes, Keira MDE resta devant moi. L’eau brulante et odorante me nettoyait autant que me rassérénait. Leurs mains baladeuses mais en des gestes précis me rendaient propre et me massaient en même temps. Je m’abandonnais littéralement entre leurs mains expertes. Je ne savais pas trop qui me faisait quoi, hormis que c’était Phryné MDE qui me faisait un nouveau shampoing… Je respirais doucement, j’étais blottie contre le corps de Phryné MDE et elle massait mes cheveux, le cou et mes épaules. C’était agréable. J’étais à la limite de l’endormissement tellement cette sensation de bien-être me délassait quand les mains de Keira MDE se rapprochèrent trop de mon clitoris et de ce qui s’en suivait. Ses mains divines étaient proches à mes yeux de devenirs démoniaques. Je me crispais et tentais de me replier sur moi-même mais elles m’en empêchèrent en me souriant tout en m’écartant mes cuisses. Je tentais de m’expliquer.
- Non … s’il vous plait, j’ai réussi à tenir jusqu’ici …
J’avais mis le peu qu'il restait de mon énergie dans cette plainte. Keira MDE me fit vite comprendre ses intentions.
- Nous ne sommes pas là pour cela, je ferais attention, je te le promets. Détends-toi et laisse toi aller au bien-être…
J’essayais de me détendre, après tout je leur faisais entièrement confiance, reconnaissant en elles des sœurs de ma conditions. Elle reprit, plus doucement encore, comme si s’était toujours possible. Elles faisaient tout pour que je me détende. Cette fois-ci, je ne m’étais pas relâché au point de glisser à nouveau vers le sommeil, quoi ce ça n’aurait tardé.
- C’est suffisant pour ce soir, dit Keira MDE, on finira demain, maintenant il faut qu’elle dorme. Un bon sommeil lui sera salvateur...
Elle s’adressait directement à Phryné MDE, je me serais assoupi je ne l’aurais sûrement pas appris la suite. Mais quand Phryné MDE répondit, c’était pour s’adresser à moi.
- Sophie, soumise Keira MDE va t’aider à sortir de la baignoire.
Keira MDE m’aida à me lever en me tenant par les bras pour me tirer hors de ceux de Phryné MDE et de l’eau. L’une d’elle sortie, et elles m’aidèrent toutes deux à enjamber le haut rebord. Peu s’en fallut que je ne glisse en posant le premier pied dehors. Vigilantes à ce qu’il ne m’arrive rien de fâcheux, elles me rattrapèrent de justesse. Elles me laissèrent un instant, seule et encore mouillée. Elles ne faisaient aucun bruit. J’étais légèrement voutée, mon bras droit replié en travers de ma poitrine et tenant mon bras gauche. Malgré toutes leurs précautions, je me sentais toujours tendu comme la corde d’un arc, prête à exploser, la fatigue favorisant cet état. J’essayais d’être autant à l’affut de tous les sons et sensations, mais j’étais trop loin éreintée pour reconnaitre et interpréter les bons détails. Cette courte attente de seulement quelques secondes me parut une éternité car la perception que j’avais du peu de temps écoulé était difficile, à cause de ma fatigue. Elles revinrent pour m’envelopper dans des serviettes chaudes et m’asseoir sur un petit tabouret. L’une d’elle me séchait le corps tandis que l’autre me séchait les cheveux, mais il m’était toujours difficile de savoir laquelle. J’étais propre, sèche, je sentais bon et pendant que l’une me brossait les cheveux, l’autre que je commençais à soupçonner être Keira MDE me passait de la crème pour apaiser les brulures de fouets me parcourant ci-et-là. Après ceci, j’étais enfin prête à aller me coucher pour un sommeil mérité…
(A suivre …)
Ce qui lui déclencha un sourire discret, mais que j’apercevais tout de même…
- soumise Keira MDE ? … Que fais-tu là ?
- Bonjour Madame, C’est le Maître qui m’exigea tôt ce matin de venir sans vous réveiller dans votre chambre et d’attendre ainsi agenouillée que vous vous réveillez et de rester à votre entière disposition pour être utilisée si telle est votre envie.
- Ah ? Très bien, mais ne manquerais-tu pas à l’un de tes devoirs les plus primordiales ? Tu n’as pas à avoir un sourire aussi discret soit-il, lui dis-je de manière neutre et pourtant si expressive, ayant pris soins de lui rappeler son appellation complète, et de manière intrinsèque, sa condition. Elle à qui je n’avais jamais eu à redire et portant la marque MDE, une faute si élémentaire …- Je vous implore, Madame, de bien vouloir sanctionner cette conduite indigne d’une esclave MDE.
- Je suis d’humeur magnanime, si tu réussis à me faire jouir, dans le temps que je t’offre à cette tâche, je te laisserais annoncer toi-même ta faute au Maître des lieux, dans le cas contraire je sévirais une première fois et annoncerais moi-même ton écart de conduite à Monsieur le Marquis. Tu n'as le droit qu'à ta bouche.
Maintenant que je la fusillais du regard, elle s’en retournait à sa perfection et exécuta avec Maestria la tâche que je lui avais commandée. Sa langue experte était agile et savait donner du plaisir à une femme, c'était indéniable. C’était une bonne chienne aux qualités multiples, au dressage parfait, pensais-je en collant son visage contre mon entre-jambe et je ne tardais pas à lâcher ma jouissance via un orgasme fort, lui couvrant le visage de ma cyprine… Je lui exprimais mon contentement une fois sa tâche finit en lui tapotant le haut du crâne… Plus tard, durant le déjeuner avec Monsieur le Marquis, celui-ci m’observait, un sourire à peine caché sur ses lèvres, faisant certainement miroir d’un sourire niais que j’arborais moi-même. Nous nous apprécions mutuellement à cause de nos valeurs communes, de nos activités et bien sûr de notre appartenance au même monde, de nos pulsions de dominations partagées en toute franchise envers les esclaves. Avant de nous quitter pour l’après-midi, je lui lançais une petite pique amicale :
- Monsieur le Marquis, si vous n’enlevez pas ce petit sourire un tantinet moqueur de votre visage, je vous le ferais passer, l’arme à la main dans un duel digne de vos glorieux aïeux !
- Comment pouvez-vous penser un instant que Ma noble personne puisse se moquer de la vôtre ? … Et vous avez l’audace de me menacer dans Ma propre Demeure ? Me répliqua-t-il faussement indigné, car je ne doutais pas une seconde que ce défi, hautement amical, l’amusait et ne l’irritait point.
- Je ne vous menace nullement Edouard, je vous fais une promesse ! Il éclata d’un petit rire qui lui était typique et propre à Son noble rang.
- Alors soit ! Choisissez-vos armes !
Notre différent se réglerait donc au fleuret comme nous l’avions décidé, tels deux enfants motivés à se combattre à l’épée par amusement. Nous décidions même de réaliser ce duel après le retour de ma ‘fille’ à mes côtés. Ainsi nous aurions chacun deux témoins. Nos Majordomes respectifs, et pour chacun, l’un de nos esclaves. Si la victoire me revenait, je ne gagnerais rien d’autre que la réparation d’un affront imaginaire. Si le Châtelain gagnait, nous étions convenus qu’il obtiendrait Sophie pour une nuit complète, ce qui soit dit en passant, ferait beaucoup de bien à mon esclave de Sophie de passer entre les mains du Noble et de Sa remarquable expérience…
Deux jours passèrent encore, plus que lentement. Les rapports matinaux étaient courts et me détaillaient l’usage de Sophie par les rustres gardes forestiers du Noble et ses éventuelles problèmes notables mais tout se déroulait très bien. Et enfin, en soirée, pendant que je prenais le thé avec Monsieur le Marquis, Walter vint nous interrompre pour nous annoncer que Sophie avait gagné la dernière clé qui la libérait de son collier et qu’elle était à l’instant convoyée jusqu’ici. Je me levais à la suite du Noble et nous suivîmes Walter jusqu’aux cachots du Château, où, après quelques minutes d’attentes Sophie arriva, portée par un black, un véritable colosse musclé, un géant qui devait mesurer environ 2m10 et entièrement nu portant une volumineuse cage de chasteté et un imposant collier de métal. Quant à Sophie, j’aurais menti si j’avais dit que je n’avais jamais douté de sa réussite mais elle me prouvait encore une fois qu’elle pouvait toujours affronter les épreuves les plus difficiles... J’eus un choc en la voyant. Sophie était méconnaissable. Elle avait les traits tirés par le manque de sommeil, le corps, le visage et les cheveux couverts d’un mélange de boue, d’urine et de sperme à différent stade de séchage, le tout parsemé çà et là de marques de badine, fouet, chat à neuf queues. Sophie portait toujours les bracelets chainés aux poignets et chevilles. Cette vision que j’aurais trouvée des plus parfaite sur un autre de mes esclaves me dégoutait sur Sophie. J’arrivais à trouver ses yeux fatigués quand le géant la positionna à genoux par un geste des plus délicat et doucereux. Elle était exténuée, mais m’exprimait dans son regard une dévotion totale et même une sorte de reconnaissance, de gratitude à tout ce qu’elle avait subi…
Suite de la narration par Sophie :J’avais réussi. Je ne savais pas trop combien de temps cela m’avait-il pris, mais j’avais quitté mes entraves. Ils avaient tout essayé sur mon corps d’esclave pour leurs plaisirs et je dois bien l’avouer le mien aussi, mais sans jamais que je ne puisse jouir et tout cela malgré ma fatigue extrême. J’avais tenu tant bien que mal pour l’instant. J’avais également perdu la notion du temps et de l’espace. Je ne ressentais plus grand-chose hormis les réminiscences de douleurs sur tout mon corps et dans mes trois orifices mainte fois utilisés. Je ressentais aussi la fatigue et l’immense âtre de braise que j’avais en moi telle cette chienne en chaleurs constante, chaleurs qui me travaillaient toujours en mon bas-ventre. Un âtre de feu d’excitations incroyables qu’on avait entretenu pendant des jours sans que je puisse l’apaiser par des orgasmes libérateurs… Ce colosse black m’avait agenouillé puis relevé, mais avec la fatigue, je retombais mollement sur le sol dur. Je me recroquevillais sur moi tout doucement en position fœtale, ramenant mes genoux contre mon corps. Ils pouvaient me laisser là. J’étais toujours menottée, je resterais donc bien sagement là où ils me laisseraient trainer. Je menaçais de m’endormir déjà mais une douce parole à mon oreille me réveilla avant que je sombre dans un sommeil réparateur ...
- Tu as était parfaite, ma chérie …
Un léger souffle contre ma tempe de la part de Maitresse. C’est tout ce qu’il me fallait pour reprendre un peu de courage avec le peu d’énergie qui me restait. Je rouvrais les yeux et essayais de lui afficher un petit sourire quoi qu’il fût tremblant. Je ne savais même pas si elle était toujours là. Une nouvelle voix s’éleva, une voix que j’avais déjà entendu, une voix qui imposait le respect et transpirait d’une supériorité légitime, une voix Dominante.
- Qu’elle se repose, qu’elle soit lavée, récurée, soignée, pansée et largement nourrie et qu’elle récupère du sommeil et du repos. Je veux qu’on prenne très soin d’elle … Booba, emmène-là …
M’emmenez ? Où ? Je venais d’entendre cette voix d’autorité juste après celle, si douce, de Maitresse, je ne pouvais pas rester avec elle ? Mais comme elle ne s’offusquait pas, tout devais être normal. Leurs comportements envers moi changèrent du tout au tout. Le colosse noir me prit dans ses impressionnants bras avec beaucoup de douceur, comme si j’étais une plume, car pour sa forte musculature, je devais être très légère ! Et à aucun moment il ne me brusqua, bien au contraire chacun de ses mouvement était d’une extrême lenteur de douceur. Et il me déplaça une fois encore, au travers de couloirs luxueux, d’escaliers en colimaçon pour m’installer dans un confortable lit douillet placé dans une somptueuse chambre digne des contes de Mille et une nuit…. On m’enleva mes chaines, je m’étais faite à leur présence mais maintenant leurs morsures sur mes poignets et des chevilles me revenaient. J’essayais encore une fois de tenir à genoux sur ce lit quoique ma position fût surement pitoyable et aurait mérité une sanction. Les pas s’éloignèrent et le silence se fit quand la porte se referma et je tombais sur le lit, épuisée. Dès la porte fermée, on s’avança depuis l’opposé de ladite porte vers moi, à pas de loups. Je n’en menais pas large, je l’avoue. Heureusement ce n’était pas une nouvelle épreuve que l’on m’imposait. Les pas s’arrêtèrent à un pas de moi.
- Bonsoir Sophie, je suis l’esclave Phryné MDE et avec moi se trouve la soumise Keira MDE, nous sommes toutes les deux des chiennes MDE et propriétés absolues de Monsieur le Marquis d’Evans, Maitre de Ses lieux. Nous allons prendre soins de toi.
Je sursautais un peu que l’on m’adresse la parole, surtout de cette manière, aussi aimable et emplie de considération et de gentillesse. J’avais toujours du mal pour ne pas sursauter quand je découvrais que quelqu’un était présent ou quand on me parlait. Cependant cette voix douce me réconfortait déjà. L’esclave Phryné MDE releva tendrement ma tête baissée avant de la caresser du revers de la main.
- On va d’abord te nettoyer un peu ici avant de te faire prendre un bon bain chaud et salvateur pour enfin finir par te soigner. Ensuite, tu pourras dormir autant que tu en auras besoin. Tu pourras aussi te sustenter autant que tu en auras envie. Le Maître nous a ordonné de s’occuper de toi comme si tu étais une véritable princesse…
J’en étais toute émue, peu habituée à ce genre de traitement… Elles m’aidèrent à mouvoir mon corps fatigué et endolorie quelques mètres plus loin, jusqu’à une zone carrelé qu’était une magnifique salle de bains attenante à la chambre et elles commencèrent à me placer sous une douche à l’Italienne et à me « racler » la couche collante de boue, d’urine et de sperme qui me recouvraient de la tête aux pieds. Sur mes cuisses, mon dos, mes épaules, à l’embouchure de mes trous … Sans un mot, mais avec toujours une délicatesse et douceur évidentes, elles me mirent même le carrelage en position de quadrupédie pour m’insérer une canule dans l’anus qui très vite se remplit, me distendant un peu le ventre. Elles passaient encore et encore leurs éponges imbibées d’eau chaude et de savon moussant à la très agréable senteur de rose, avec précautions sur les stries rouges qui me parsemaient, avec plus de vigueur ailleurs pour me décrasser efficacement et surtout pas pour me brusquer, tandis que je me faisais nettoyer de l’intérieur. J’aimais bien cette sensation, me faire remplir de la sorte, à chaque lavement je sentais tout ce liquide appuyer là où il fallait ce qui était un petit plaisir en soi, en plus de savoir que j’étais propre à nouveau.
Ce traitement me revigorait un peu et permis que l’envie de dormir me passa momentanément. Elles retirèrent la canule en m’intimant gentiment de me vider dans la bassine qu’elles venaient d’apporter. Je grimaçais. Le travail était long mais effectué avec efficacité. Quand elles passèrent à mon visage et mes cheveux, je me rendis compte que je puais atrocement. Elles commencèrent ainsi à me laver les cheveux sous la pomme de douche, et un champoing poussant au parfum de la lavande et elles me séchèrent les cheveux via des linges à l’éponge douce. Je réalisais le niveau de mon état crasseux en constatant la difficulté de leur proposer mes cheveux emmêlés et souillés : J’espérais simplement qu’ils n’étaient pas trop abimés. Ce n’était pas de la vanité, mais, c’était juste que Maitresse les aimait beaucoup… Je n’en fis cependant pas la réflexion, je n’avais sûrement pas l’autorisation de parler. Comme si elles lisaient dans mes pensées, Keira MDE m’informa le contraire, que j’avais le droit de parler, avec modération cependant.
Un quart d’heure passa environ avant qu’elles ne décident que ça suffisait et que je pouvais passer au bain. Nous passâmes juste de la douche à la baignoire. J’avais les muscles endoloris alors ce fut compliqué pour moi de marcher, car nous évoluions en bipédie, ce qui me changeait de mes déplacements en quadrupédie dans le parc. Elles m’aidèrent à entrer dans cette immense et haute baignoire avant qu’elles n’y entrent également. Elle avait la taille d’une petite piscine ou plutôt avait la fonction aussi d’un immense spa avec une surface de 4 mètre sur 4 environ ! Et cette baignoire possédait de multiples jets moussants de tous côtés pour le bien-être. Phryné MDE se plaça derrière moi, me tirant contre elle entre ses jambes, Keira MDE resta devant moi. L’eau brulante et odorante me nettoyait autant que me rassérénait. Leurs mains baladeuses mais en des gestes précis me rendaient propre et me massaient en même temps. Je m’abandonnais littéralement entre leurs mains expertes. Je ne savais pas trop qui me faisait quoi, hormis que c’était Phryné MDE qui me faisait un nouveau shampoing… Je respirais doucement, j’étais blottie contre le corps de Phryné MDE et elle massait mes cheveux, le cou et mes épaules. C’était agréable. J’étais à la limite de l’endormissement tellement cette sensation de bien-être me délassait quand les mains de Keira MDE se rapprochèrent trop de mon clitoris et de ce qui s’en suivait. Ses mains divines étaient proches à mes yeux de devenirs démoniaques. Je me crispais et tentais de me replier sur moi-même mais elles m’en empêchèrent en me souriant tout en m’écartant mes cuisses. Je tentais de m’expliquer.
- Non … s’il vous plait, j’ai réussi à tenir jusqu’ici …
J’avais mis le peu qu'il restait de mon énergie dans cette plainte. Keira MDE me fit vite comprendre ses intentions.
- Nous ne sommes pas là pour cela, je ferais attention, je te le promets. Détends-toi et laisse toi aller au bien-être…
J’essayais de me détendre, après tout je leur faisais entièrement confiance, reconnaissant en elles des sœurs de ma conditions. Elle reprit, plus doucement encore, comme si s’était toujours possible. Elles faisaient tout pour que je me détende. Cette fois-ci, je ne m’étais pas relâché au point de glisser à nouveau vers le sommeil, quoi ce ça n’aurait tardé.
- C’est suffisant pour ce soir, dit Keira MDE, on finira demain, maintenant il faut qu’elle dorme. Un bon sommeil lui sera salvateur...
Elle s’adressait directement à Phryné MDE, je me serais assoupi je ne l’aurais sûrement pas appris la suite. Mais quand Phryné MDE répondit, c’était pour s’adresser à moi.
- Sophie, soumise Keira MDE va t’aider à sortir de la baignoire.
Keira MDE m’aida à me lever en me tenant par les bras pour me tirer hors de ceux de Phryné MDE et de l’eau. L’une d’elle sortie, et elles m’aidèrent toutes deux à enjamber le haut rebord. Peu s’en fallut que je ne glisse en posant le premier pied dehors. Vigilantes à ce qu’il ne m’arrive rien de fâcheux, elles me rattrapèrent de justesse. Elles me laissèrent un instant, seule et encore mouillée. Elles ne faisaient aucun bruit. J’étais légèrement voutée, mon bras droit replié en travers de ma poitrine et tenant mon bras gauche. Malgré toutes leurs précautions, je me sentais toujours tendu comme la corde d’un arc, prête à exploser, la fatigue favorisant cet état. J’essayais d’être autant à l’affut de tous les sons et sensations, mais j’étais trop loin éreintée pour reconnaitre et interpréter les bons détails. Cette courte attente de seulement quelques secondes me parut une éternité car la perception que j’avais du peu de temps écoulé était difficile, à cause de ma fatigue. Elles revinrent pour m’envelopper dans des serviettes chaudes et m’asseoir sur un petit tabouret. L’une d’elle me séchait le corps tandis que l’autre me séchait les cheveux, mais il m’était toujours difficile de savoir laquelle. J’étais propre, sèche, je sentais bon et pendant que l’une me brossait les cheveux, l’autre que je commençais à soupçonner être Keira MDE me passait de la crème pour apaiser les brulures de fouets me parcourant ci-et-là. Après ceci, j’étais enfin prête à aller me coucher pour un sommeil mérité…
(A suivre …)
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