Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 139)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 14-11-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 139)
- Année 1784 - Jeux d'intérieur quand l'hiver s'installe (1) –
Dehors il faisait un froid de gueux... en cette fin d'année 1784, l'hiver frappait
déjà et le menu peuple trouvait refuge à l'intérieur des chaumières où dans la salle
commune de l'auberge où l'on jouait aux dés, aux cartes... pour une poignée de pièces
de cuivre, ou parfois, pour l'usage de quelque esclave femelle ou mâle, confié (e) à
un manant pour une durée déterminée, en châtiment pour la créature servile, ou
récompense pour le paysan...
Dans Le Château d'Evans, également, l'ambiance était hivernale, malgré les hautes
flammes qui crépitaient dans tous les immenses âtres de La Vaste Demeure. On ne
comptait pas moins de 12 cheminées d’une moyenne importance réparties dans les hautes
pièces les plus fréquentées et, dans la grande salle du château une énorme et
majestueuse cheminée au foyer bien garni par de très grosses bûches qui ressemblaient
plus à des troncs d’arbres coupés en 2 ou 3 morceaux entiers. Pour les esclaves, dont
la nudité demeurait l'état naturel quelle que soit la saison, le temps était venu de
se presser un peu plus encore, chaque fois qu'ils devaient se rendre d'une pièce à
l'autre. Oui se presser car les longs couloirs Du Château eux n'étaient pas chauffés
et les traverser s'avérait une cruelle épreuve pour ceux dont les pieds nus devaient
fouler le luxueux marbre froid des longs sols... C'était d'ailleurs l'une des
punitions de saison, que de faire enchaîner un(e) esclave au beau milieu de l'un de
ces immenses couloirs... Mis, comme d'habitude, à la disposition de tous ceux qui
passaient, quel que fut l'usage qu'ils ou elles souhaitaient en faire, l'esclave ainsi
châtié devait de plus endurer la morsure du froid durant de longues heures, avant que
d'être cruellement réchauffé par une longue et mordante flagellation.
Les Marquis d'Evans et de Sade assistaient justement à la correction infligée à un
jeune mâle encore mal dégrossi, qui avait commis une faute de bienséance lors du
précédent dîner. Placé nu dans une alcôve du long couloir d'entrée tout au long de la
matinée, il avait été la cible des assauts virils de plusieurs laquais, passablement
désoeuvrés en cette semaine sans grande soirée au programme. Ceux qui étaient dégagés
des tâches communes du quotidien, s'étaient donc relayés auprès du nouvel esclave,
appréciant le velours de sa langue léchant leurs queues durement tendues, d'autres
préférant le contraindre à se tenir debout, face au mur, les reins cambrés, afin de
l'enculer tout en le fessant joyeusement. Du lever jusqu'à la fin du service de midi,
l'esclave avait ainsi subi les assauts de la domesticité, avant que d'être enfin
détaché et mené en laisse jusqu'au salon privé du Marquis... Là, Le Sire d'Evans et
Son ami le Marquis de Sade savouraient un vieil Armagnac, confortablement installés
dans de profonds fauteuils crapauds au cuir impeccable. Le jeune mâle fut amené devant
eux... tremblant encore du froid et de l'effroi suscité par cette punition dont il
n'avait encore jamais subi la rigueur depuis sa récente arrivée. Humblement, le jeune
homme se prosterne aux pieds Du Marquis d'Evans... Ce dernier avance légèrement son
pied, chaussé d'élégants souliers plats, noirs et brillants, une large boucle d'argent
barrant l'empeigne...
- "J'ai crotté mes chausses, esclave..." dit simplement Le Noble Maître des lieux
Et l'esclave docilement, sort sa langue et lèche longuement le cuir épais qui, peu à
peu, se remet à briller, du dessus de la boucle au dessous de la semelle... puis
l'autre chaussure, avant que de passer à celle Du Marquis de Sade, qui avait
accompagné d'Evans dans sa promenade digestive par le chemin alentour traversant
l’impressionnante forêt du château. A peine avait-il terminé sa corvée, que l'esclave
fut relevé et entraîné par deux valets musclés, afin d'être attaché les bras relevés à
une barre, placée devant l'une des hautes fenêtres de la pièce. Là, face à
l'extérieur, le dos et la croupe offerts, l'homme attend, craintivement... Plus encore
lorsqu'un domestique vient placer entre ses dents un mors de bois, fixé sur sa nuque
par un lien de cuir... Déposant leurs verres, de cristal ciselé, vidés sur un
minuscule guéridon en marqueterie de marbre, Les deux Marquis font alors assaut de
civilités...
Insistant l'Un et l'Autre pour céder le pas... Finalement, Le Marquis de Sade sachant
que son hôte si généreux ne saurait Lui céder en courtoisie, se saisit de la cravache
que Lui tend respectueusement un valet... Il s'approche de l'esclave, fait lentement
glisser la fine claquette le long de la colonne vertébrale... lentement... faisant à
plaisir frémir l'esclave inexpérimenté... Du bout plat de la cravache, de Sade trace
doucement les contours du corps livré à Sa Volonté... il apprécie de voir cette pauvre
créature ainsi privée de toute capacité à esquiver la correction qui l'attend. Aussi
prend-Il un malin plaisir à faire durer l'attente, la crainte... L'expérimenté Divin
Marquis sait bien que l'idée de la punition est plus cruelle que la punition elle-
même. Sous les coups, l'esclave atteint une forme d'extase, il s'abandonne à la
douleur et s'y perd parfois, jusqu'à presque en oublier la si nécessaire douleur qui
doit lui rappeler sa position, son statut, son indéfectible destin... Alors que
l'attente, la crainte, l'idée de la souffrance ! Alors Le Marquis de Sade prend tout
son temps... il use de la cravache comme d'une caresse... attend patiemment que
l'esclave baisse sa garde, Le Marquis le ressent, instinctivement, à un presque
imperceptible relâchement du corps nu, tendu pourtant par sa position si
inconfortable...
C'est alors et alors seulement, qu'enfin, Sade frappe... Un premier coup sec et
extrêmement bien ciblé ... Et un cri strident, malgré le mors, venu du fond de la
gorge, faisant naître sur le visage Du Marquis un large sourire ! La cravache alors
s'abat, méthodiquement, coup après coup, avec une régularité de métronome, comme pour
rythmer les ahanements de l'esclave que le mors empêche de crier d'une désagréable
façon... Le dos et la croupe de l'esclave se couvrent rapidement de fines striures
rouges toutes égales et espacées selon les endroits précis et douloureux du contact de
la cravache... le Marquis prend plaisir à marquer ainsi la peau pâle... à y inscrire
par de cruelles zébrures le total asservissement de celui qui les subit. Puis,
fatigué, il cesse de frapper et tend la cravache vers le Marquis d'Evans...
- "Je crois que Votre tour est venu cher Ami ! Je ne voudrai point trop abuser de
Votre élégante bonté"...
Dit-il, se dirigeant vers le guéridon et remplissant généreusement son verre de
l'ambre brun de l'Armagnac... le Marquis d'Evans s'approche de l'esclave... tout
près... et fait passer la cravache devant le visage du jeune mâle haletant...
- "Ce n'est là qu'un début... Ta faute mérite châtiment... Sévère ! Les Règles de la
bienséance président à tout acte de Cette Maison... En faisant mal ton service, tu as
insulté La Noblesse de Ma Demeure et de Ma Lignée. Ne crois pas que tu n'as commis
qu'une faute bénigne en servant Le Duc de Richemont par le côté droit... Tu M'as
insulté ! Le Duc en a été froissé et je Lui ai promis qu'à l'issue de ton châtiment,
tu Lui serais livré afin qu'il puisse à Son tour t'infliger les tourments qu'Il jugera
bons pour te punir... Mais d'abord, terminons avec celà !"
Et prenant un bon pas de recul, Tout en souplesse, Le Marquis d'Evans applique Son
premier coup... suivi de bien d'autres. La promptitude du geste a surpris l'esclave
qui s'attendait à un peu de répit, comme lorsque Sade l'avait fait lanterner avant que
de frapper. Mais se doutant de cette naïve pensée, d'Evans l'a surpris et en le
cinglant ainsi à la volée, Le Marquis obtient un magnifique sursaut qui secoue tout le
corps tourmenté de l'esclave...Puis, Le Marquis frappe par de petits coups secs,
ciblés eux aussi... visant avec agilité les espaces épargnés par la correction plus
brusque de Sade... Il n'est ainsi, le temps passant, plus une parcelle de peau qui
n'ait subi de coups plus ou moins douloureux... Car le Maître Des Lieux alterne, afin
de mieux surprendre celui qu'Il supplicie... Une avalanche de coups provoquerait un
abandon facile, trop de douceur serait malhabile... Alors que cette alternance,
agrémente le supplice du doute le plus cruel... A aucun moment, l'esclave ne sait ce
qui l'attend... Et c'est bien là le plus plaisant... Les deux Marquis échangent
d'ailleurs un sourire complice, convaincus d'avoir ainsi plongé le puni dans la plus
grande désespérance, bien au-delà d'une vulgaire douleur. Car ce n'est pas la douleur
facile que veulent infliger Ces deux "Artistes". La douleur n'est qu'un instrument,
une façon d'imposer Leur Emprise, Leur Volonté, Leur Pouvoir sur celles et ceux qu'ils
asservissent. Lorsqu'il lâche enfin la cravache, Le Marquis d'Evans sait que l'esclave
a saisi ce que sera sa destinée... s'il avait été dressé, il n'avait sans doute pas
encore saisi la subtilité des tourments qui allaient désormais être son lot. Esclave,
corps et âme, certes, mais conscient surtout de cet état et de ses contraintes...
Demain, après une nuit passée à satisfaire les désirs bestiaux des soudards de la
garde, il serait lavé et livré Au Duc...
(à suivre)
Dehors il faisait un froid de gueux... en cette fin d'année 1784, l'hiver frappait
déjà et le menu peuple trouvait refuge à l'intérieur des chaumières où dans la salle
commune de l'auberge où l'on jouait aux dés, aux cartes... pour une poignée de pièces
de cuivre, ou parfois, pour l'usage de quelque esclave femelle ou mâle, confié (e) à
un manant pour une durée déterminée, en châtiment pour la créature servile, ou
récompense pour le paysan...
Dans Le Château d'Evans, également, l'ambiance était hivernale, malgré les hautes
flammes qui crépitaient dans tous les immenses âtres de La Vaste Demeure. On ne
comptait pas moins de 12 cheminées d’une moyenne importance réparties dans les hautes
pièces les plus fréquentées et, dans la grande salle du château une énorme et
majestueuse cheminée au foyer bien garni par de très grosses bûches qui ressemblaient
plus à des troncs d’arbres coupés en 2 ou 3 morceaux entiers. Pour les esclaves, dont
la nudité demeurait l'état naturel quelle que soit la saison, le temps était venu de
se presser un peu plus encore, chaque fois qu'ils devaient se rendre d'une pièce à
l'autre. Oui se presser car les longs couloirs Du Château eux n'étaient pas chauffés
et les traverser s'avérait une cruelle épreuve pour ceux dont les pieds nus devaient
fouler le luxueux marbre froid des longs sols... C'était d'ailleurs l'une des
punitions de saison, que de faire enchaîner un(e) esclave au beau milieu de l'un de
ces immenses couloirs... Mis, comme d'habitude, à la disposition de tous ceux qui
passaient, quel que fut l'usage qu'ils ou elles souhaitaient en faire, l'esclave ainsi
châtié devait de plus endurer la morsure du froid durant de longues heures, avant que
d'être cruellement réchauffé par une longue et mordante flagellation.
Les Marquis d'Evans et de Sade assistaient justement à la correction infligée à un
jeune mâle encore mal dégrossi, qui avait commis une faute de bienséance lors du
précédent dîner. Placé nu dans une alcôve du long couloir d'entrée tout au long de la
matinée, il avait été la cible des assauts virils de plusieurs laquais, passablement
désoeuvrés en cette semaine sans grande soirée au programme. Ceux qui étaient dégagés
des tâches communes du quotidien, s'étaient donc relayés auprès du nouvel esclave,
appréciant le velours de sa langue léchant leurs queues durement tendues, d'autres
préférant le contraindre à se tenir debout, face au mur, les reins cambrés, afin de
l'enculer tout en le fessant joyeusement. Du lever jusqu'à la fin du service de midi,
l'esclave avait ainsi subi les assauts de la domesticité, avant que d'être enfin
détaché et mené en laisse jusqu'au salon privé du Marquis... Là, Le Sire d'Evans et
Son ami le Marquis de Sade savouraient un vieil Armagnac, confortablement installés
dans de profonds fauteuils crapauds au cuir impeccable. Le jeune mâle fut amené devant
eux... tremblant encore du froid et de l'effroi suscité par cette punition dont il
n'avait encore jamais subi la rigueur depuis sa récente arrivée. Humblement, le jeune
homme se prosterne aux pieds Du Marquis d'Evans... Ce dernier avance légèrement son
pied, chaussé d'élégants souliers plats, noirs et brillants, une large boucle d'argent
barrant l'empeigne...
- "J'ai crotté mes chausses, esclave..." dit simplement Le Noble Maître des lieux
Et l'esclave docilement, sort sa langue et lèche longuement le cuir épais qui, peu à
peu, se remet à briller, du dessus de la boucle au dessous de la semelle... puis
l'autre chaussure, avant que de passer à celle Du Marquis de Sade, qui avait
accompagné d'Evans dans sa promenade digestive par le chemin alentour traversant
l’impressionnante forêt du château. A peine avait-il terminé sa corvée, que l'esclave
fut relevé et entraîné par deux valets musclés, afin d'être attaché les bras relevés à
une barre, placée devant l'une des hautes fenêtres de la pièce. Là, face à
l'extérieur, le dos et la croupe offerts, l'homme attend, craintivement... Plus encore
lorsqu'un domestique vient placer entre ses dents un mors de bois, fixé sur sa nuque
par un lien de cuir... Déposant leurs verres, de cristal ciselé, vidés sur un
minuscule guéridon en marqueterie de marbre, Les deux Marquis font alors assaut de
civilités...
Insistant l'Un et l'Autre pour céder le pas... Finalement, Le Marquis de Sade sachant
que son hôte si généreux ne saurait Lui céder en courtoisie, se saisit de la cravache
que Lui tend respectueusement un valet... Il s'approche de l'esclave, fait lentement
glisser la fine claquette le long de la colonne vertébrale... lentement... faisant à
plaisir frémir l'esclave inexpérimenté... Du bout plat de la cravache, de Sade trace
doucement les contours du corps livré à Sa Volonté... il apprécie de voir cette pauvre
créature ainsi privée de toute capacité à esquiver la correction qui l'attend. Aussi
prend-Il un malin plaisir à faire durer l'attente, la crainte... L'expérimenté Divin
Marquis sait bien que l'idée de la punition est plus cruelle que la punition elle-
même. Sous les coups, l'esclave atteint une forme d'extase, il s'abandonne à la
douleur et s'y perd parfois, jusqu'à presque en oublier la si nécessaire douleur qui
doit lui rappeler sa position, son statut, son indéfectible destin... Alors que
l'attente, la crainte, l'idée de la souffrance ! Alors Le Marquis de Sade prend tout
son temps... il use de la cravache comme d'une caresse... attend patiemment que
l'esclave baisse sa garde, Le Marquis le ressent, instinctivement, à un presque
imperceptible relâchement du corps nu, tendu pourtant par sa position si
inconfortable...
C'est alors et alors seulement, qu'enfin, Sade frappe... Un premier coup sec et
extrêmement bien ciblé ... Et un cri strident, malgré le mors, venu du fond de la
gorge, faisant naître sur le visage Du Marquis un large sourire ! La cravache alors
s'abat, méthodiquement, coup après coup, avec une régularité de métronome, comme pour
rythmer les ahanements de l'esclave que le mors empêche de crier d'une désagréable
façon... Le dos et la croupe de l'esclave se couvrent rapidement de fines striures
rouges toutes égales et espacées selon les endroits précis et douloureux du contact de
la cravache... le Marquis prend plaisir à marquer ainsi la peau pâle... à y inscrire
par de cruelles zébrures le total asservissement de celui qui les subit. Puis,
fatigué, il cesse de frapper et tend la cravache vers le Marquis d'Evans...
- "Je crois que Votre tour est venu cher Ami ! Je ne voudrai point trop abuser de
Votre élégante bonté"...
Dit-il, se dirigeant vers le guéridon et remplissant généreusement son verre de
l'ambre brun de l'Armagnac... le Marquis d'Evans s'approche de l'esclave... tout
près... et fait passer la cravache devant le visage du jeune mâle haletant...
- "Ce n'est là qu'un début... Ta faute mérite châtiment... Sévère ! Les Règles de la
bienséance président à tout acte de Cette Maison... En faisant mal ton service, tu as
insulté La Noblesse de Ma Demeure et de Ma Lignée. Ne crois pas que tu n'as commis
qu'une faute bénigne en servant Le Duc de Richemont par le côté droit... Tu M'as
insulté ! Le Duc en a été froissé et je Lui ai promis qu'à l'issue de ton châtiment,
tu Lui serais livré afin qu'il puisse à Son tour t'infliger les tourments qu'Il jugera
bons pour te punir... Mais d'abord, terminons avec celà !"
Et prenant un bon pas de recul, Tout en souplesse, Le Marquis d'Evans applique Son
premier coup... suivi de bien d'autres. La promptitude du geste a surpris l'esclave
qui s'attendait à un peu de répit, comme lorsque Sade l'avait fait lanterner avant que
de frapper. Mais se doutant de cette naïve pensée, d'Evans l'a surpris et en le
cinglant ainsi à la volée, Le Marquis obtient un magnifique sursaut qui secoue tout le
corps tourmenté de l'esclave...Puis, Le Marquis frappe par de petits coups secs,
ciblés eux aussi... visant avec agilité les espaces épargnés par la correction plus
brusque de Sade... Il n'est ainsi, le temps passant, plus une parcelle de peau qui
n'ait subi de coups plus ou moins douloureux... Car le Maître Des Lieux alterne, afin
de mieux surprendre celui qu'Il supplicie... Une avalanche de coups provoquerait un
abandon facile, trop de douceur serait malhabile... Alors que cette alternance,
agrémente le supplice du doute le plus cruel... A aucun moment, l'esclave ne sait ce
qui l'attend... Et c'est bien là le plus plaisant... Les deux Marquis échangent
d'ailleurs un sourire complice, convaincus d'avoir ainsi plongé le puni dans la plus
grande désespérance, bien au-delà d'une vulgaire douleur. Car ce n'est pas la douleur
facile que veulent infliger Ces deux "Artistes". La douleur n'est qu'un instrument,
une façon d'imposer Leur Emprise, Leur Volonté, Leur Pouvoir sur celles et ceux qu'ils
asservissent. Lorsqu'il lâche enfin la cravache, Le Marquis d'Evans sait que l'esclave
a saisi ce que sera sa destinée... s'il avait été dressé, il n'avait sans doute pas
encore saisi la subtilité des tourments qui allaient désormais être son lot. Esclave,
corps et âme, certes, mais conscient surtout de cet état et de ses contraintes...
Demain, après une nuit passée à satisfaire les désirs bestiaux des soudards de la
garde, il serait lavé et livré Au Duc...
(à suivre)
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