Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 162)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-12-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 162)
- Année 1784 : Le récit d'une initiation dans les lointaines Indes Orientales - (suite
de l'épisode 159) -
- "J'avais passé trois jours dans le chenil. Après que des servantes aient assuré ma
toilette, j'avais été enfermée seule dans une cage, à côté de celles qui accueillaient
les chiens de la meute du Maharajah. Réduite à cet état bestial, je n'avais pas droit
à la parole et j'étais nourrie de la même bouillie que les autres animaux... Chaque
jour le Maharajah passait devant les cages prodiguant à ses chiens préférés caresses
et mots d'affection. Mais jamais rien pour moi, pas même un regard. Je ne sortais de
la cage deux fois par jour, menée en laisse par une jeune servante qui me faisait ma
toilette et m'accordait un instant pour faire mes besoins. Après quoi, j'étais à
nouveau enfermée ... La jeune servante ne m'adressait jamais directement la parole,
mais parfois elle parlait aux chiens occupant les cages voisines et je compris, bien
que ne maîtrisant que fort imparfaitement la langue, qu'elle parlait parfois de moi...
Je compris que pour elle, j'étais une "devadâsi" une femelle hors caste vouée à être
livrée aux plaisirs des plus humbles, la plus basse position qui soit, même pour cette
humble servante. J'ignorais combien de temps je demeurerai ainsi prisonnière de cette
cage, privée de toute humanité. Et cela dura trois jours, trois très longs jours...
durant lesquels je n'étais qu'une ombre, une ombre méprisée de tous... Ce n'est donc
que le troisième jour que Le Maharajah vint me rendre visite et daigna enfin
m'adresser la parole. J'étais recroquevillée dans ma cage, ayant abandonné toute
espérance. Seule Votre pensée me permis de tenir mentalement. Lorsque sa voix me fit
tressaillir :
- "Regardes moi !" ordonna-t-il et je levais humblement les yeux vers Lui -"Bien..."
dit-il... "Je constate que toute arrogance a disparu. Tu commences à comprendre que tu
n'es que la plus insignifiante des gouttes dans l'océan du monde. Tu ne dois jamais
oublier que les causes qui déterminent ton existence se trouvent hors de ta portée. Tu
n'es qu'une chose qui dépend de Ceux qui t'ont faite telle que tu es. Ils peuvent te
façonner à Leur Guise, quasi-Déesse un jour, moins qu'une chienne le lendemain et tu
n'as aucune prise sur Leurs Choix. Est-ce bien compris, esclave, devadâsi ou quelque
sorte de femelle que l'on fera de toi ? La principale règle pour atteindre le vrai
discernement, c'est l'humilité !"
Ce n'était plus vraiment moi qui répondais :
- "Oui, Votre Seigneurie, l'humilité est la plus essentielle des vertus et je dois
l'atteindre au plus profond de moi", dis-je. Obtenant en gratification de ma réponse
sincère exprimée uniquement en pensant à Vous, mon Maître, une brève caresse de la
nuque de La Main du Maharajah me réconforta. Ce que j'ignorais, c'est que cette
caresse serait l'ultime marque d'affection qu'Il m'accorderait... En effet, il
s'éloigna sans un mot de plus et, un instant plus tard, deux gardes venaient. Ils
ouvrirent la cage, m'en firent sortir et me bandèrent les yeux. Puis ils attachèrent
un collier à mon cou et me lièrent les poignets dans le dos. Une traction sur le
collier et je me déplaçais. Ainsi, à l'aveugle, je suivais le pas des gardes qui
m'entraînaient vers la suite de mon destin..."
... Ainsi a longuement parlé laëtitia, captivant son auditoire... Son Maître le
Marquis d'Evans avait regagné son siège, non sans avoir saisi le plaisir de dénouer
les lacets retenant le haut de sa robe de dentelle, dévoilant ainsi sa généreuse et
ferme poitrine. Il avait un instant pétri les deux globes de chair, puis fait
lentement glisser la dentelle sur les hanches, les cuisses de l'esclave, dévoilant
totalement son corps dans la plus totale nudité, lorsqu'Il l'avait laissée se répandre
comme un nuage aux pieds de Son esclave. Après une ultime caresse, commencée sur la
nuque pour se terminer tendrement dans le sillon séparant deux belles fesses bombées,
Le Maître a rejoint son ami le Marquis de Sade, qui n'a rien perdu des harmonieuses
formes livrées à Son Regard... Mais avant de s'asseoir, il fixe le gueux, enchaîné à
sa table, plume en main
- "Saches, chien, que je suis fort attentif au splendide récit de Ma favorite ! Et que
Je le veux retrouver mis en valeur sous ta plume. Ne Me déçois pas, sinon tu devras en
subir les conséquences" tonne Le Marquis.
Tandis que le gueux baisse la tête et fixe sa feuille gribouillée, murmurant un
-"Oui mon Seigneur, il en sera ainsi", sachant qu'il aura encore de longues heures
d'écriture, afin de remettre parfaitement au propre les notes qu'il saisit à la volée,
au fil du récit de l'esclave laëtitia qui, déjà, reprend son récit...
- "J'ignorais tout de la destination vers laquelle m'entraînaient les deux gardes,
mais naturellement je ne posais pas de question. Au bout d'une assez longue traversée
de divers endroits que je tentai de déterminer, selon que mes pieds nus foulaient de
la terre battue, de la pierre ou de moelleux tapis, je devinais que j'avais traversé
une grande partie du Palais et que, probablement, l'on me menait à l'extérieur. La
soudaine sensation du soleil sur ma peau et un brouhaha ambiant me confirmèrent cette
pensée. Je quittais donc ce fabuleux Palais, dans lequel sans doute, Le Maharajah
avait jugé que je n'avais plus rien à apprendre, ayant été marquée par les cinq sages
du sceau des plaisirs, puis par Lui du sceau de l'humilité, je devais désormais être
initiée à d'autres facettes de mon état, afin d'apprendre encore et de pouvoir, à mon
retour combler mon Seigneur et Maître d'une science sans faille de l'Amour...
On me jeta dans ce que je supposais être une sorte de carriole et un claquement de
fouet, suivi d'un piétinement, me fit comprendre qu'un cheval traînait mon nouvel
abri, sans doute pour me mener vers un lieu éloigné. En effet, si j'avais perdu la
notion du temps, je peux affirmer que le trajet dura plusieurs heures. Lorsqu'enfin
les cahots cessèrent, je fus extirpée sans ménagement de la charrette dans laquelle
j'avais été secouée tout au long du chemin. On délia les liens de mes poignets, enleva
le collier de mon cou, puis enfin, le bandeau qui m'aveuglait... Je fus saisie par le
spectacle qui s'offrait devant mes yeux... Au coeur d'une jungle épaisse verdoyantes
et généreuses et résonnant des chants et cris d'animaux divers, tels des magnifiques
perroquets aux plumages multicolores, se dressait un fabuleux palais aux vieilles
pierres toutes de guingois. Des centaines de statues de divinités inconnues de moi
servaient de colonnes de soutien aux diverses parties de cette bâtisse incongrue qui
semblait cependant en parfaite osmose avec son environnement luxuriant. Devant ce
palais fascinant, s'étendait une vaste esplanade aux dalles de pierre disjointes,
entourée d'une basse série de marches tout aussi anciennes, formant comme un demi
cercle autour du grand espace dégagé. On me poussait et, trébuchante, je foulais les
dalles de pierre, parsemées de mousses. Je me demandais ce qui m'attendait. Et je fus
immobilisée au centre de l'esplanade, contrainte à m'asseoir dans la position du
lotus, le buste bien droit, les seins parfaitement dégagés...
- "Reste là ! Attendre et pas bouger, jamais ! sauf si on te l'ordonne", parvint à
baragouiner l'un des deux gardes, avant qu'ils ne s’éloignent.
Puis j'entendis peu à peu le bruit de l'attelage s'éloigner, puis disparaître au loin.
Je demeurai donc immobile, ainsi qu'on me l'avait commandé. D'abord plutôt apaisante,
la position n'était cependant pas très confortable sur le long terme. Aussi tandis que
le temps passait, je commençais à souffrir des fesses, du dos, de la nuque... malgré
mon engagement à l'humilité et à l'obéissance totale, j'avais du mal à préserver
l'immobilité sur ces pierres dures. Je n'avais qu'une envie, bouger ! Pourtant je
parvins à rester plus ou moins statique, mis à part quelques discrètes contorsions.
Tentant de fixer toute mon attention sur ce qui me semblait être le principal accès au
temple et d'où, supposais-je, viendrait sans doute la suite de mes... aventures.
Longue, longue, longue fut l'attente. Distraite seulement par le chant des oiseaux, la
beauté des loris, le cri de quelques bêtes, le jeu d’habiles petits atèles sautant de
branche en branche mais aussi finalement par la venue à quelques mètres d’autres
petits singes velus et curieux mais d’apparence inoffensifs ... D'abord timides, mais
qui au fil du temps passant se faisaient plus curieux encore, ils se rapprochaient un
peu plus de moi... Un tout jeune spécimen, soudain, vint même juste dans mon dos
touchant du bout de sa patte mes cheveux défaits. Une voix venue d'on ne sait où
retentit alors, lançant un mot mystérieux et guttural, faisant fuir le petit animal et
me surprenant tellement que je ne pus retenir un sursaut, avant que de m'appliquer à
retrouver au mieux mon immobilité.
De l'endroit que j'avais supposé, surgit alors une sorte de moine, ne portant qu'une
courte tunique orangée. Il avait le visage couvert de peintures colorées, les cheveux
gris et longs ramenés en chignon sur le sommet du crâne et retombant bien plus bas que
ses épaules. Il s'avança vers moi... se pencha pour me faire face et tendit un doigt
vers mon visage, suivant l'arête de mon nez, puis le contour de mes lèvres, ce qui
semblait beaucoup l'amuser... Il ne disait rien, mais son doigt explorait de plus en
plus intimement chaque parcelle de mon corps, jusqu'au moment où, parvenu sur mes
hanches, il me fit comprendre du geste que je devais déplier mes genoux et...
m'ouvrir, ce que je fis naturellement avec docilité, m'offrant ainsi à lui avec les
cuisses écartées... il pointa son doigt sur mon sexe et en fouilla les chairs, étirant
les lèvres, goûtant du bout de la langue la saveur qu'il y avait prélevée... Puis, du
plat de la main, il me poussa afin de me renverser sur le dos, il se mit à genoux
entre mes cuisses, souleva mon bassin, et plaça mes jambes sur ses épaules, de part et
d'autre de la tête... avant de me pénétrer d'un seul coup et de me baiser longuement,
ajustant fréquemment ma position. Il me prit ainsi, longuement, mécaniquement sans
jamais cesser de me fixer de son regard tout aussi pénétrant que le vit dur et tendu
qu'il faisait aller et venir profondément dans mon sexe... Il finit par se retirer
avant que j'ai pu jouir et gicla sur mon ventre, mais il avait l'air en colère. Il
prononça une phrase à laquelle je ne compris rien, me fit comprendre par gestes que je
devais reprendre ma position du lotus et, avant de s'éloigner sans un mot, me cracha
au visage.
Puis, je demeurai ainsi, un fort long temps, en position du lotus, son crachat coulant
lentement sur mon visage que je n'osai essuyer. Après ce fort long temps, il revint...
Cette fois, nul besoin de me pointer du doigt, il me renversa sur le dos et me prit à
nouveau, dans la même position. Avec le même résultat... Insultes avais-je conclu de
son humeur et crachat au visage, avant de passer, à nouveau plusieurs heures, immobile
dans la position du lotus. La nuit commençait à tomber sur la jungle lorsqu'il vint
une troisième fois, répétant exactement les mêmes gestes que les deux fois
précédentes. Pendant ma solitude, j'avais repensé aux deux fois où il m'avait déjà
possédée et j'en avais tiré certaines conclusions. Aussi, lorsqu'il revint, alors
qu'il s'apprêtait à me baiser encore, je m'appliquais à modifier très légèrement ma
position, afin me semblait-il, qu'il soit plus à son aise... Il me baisa donc et je
tentais aussi, jouant de la souplesse de mon bassin, de susciter une légère rotation
susceptible de lui apporter plus de plaisir... Pour la troisième fois de la journée,
il fit jaillir sur mon ventre un épais et abondant flot de semence. Mais cette fois,
il ne m'insulta pas en me faisant reprendre la position du lotus... Et s'il me cracha
à nouveau au visage, il arborait cette fois comme une ébauche de sourire. Il faisait
nuit depuis longtemps et je commençais à avoir un peu froid lorsqu'il vint pour la
quatrième fois. Dans la même position, une fois encore, il me prenait. Instruite des
fois précédentes, je donnais le meilleur de moi même, sans cesse à la recherche d'un
positionnement qui lui donnerait le plus de plaisir, attentive à chaque râle, chaque
gémissement pour comprendre ce qu'il aimait, ou pas. Cette fois encore, sa semence
épaisse et visqueuse se répandit sur mon ventre et il me fit reprendre la position du
lotus... Mais son crachat, cette fois, ressemblait presque à un baiser...
Il revint deux autre fois au cours de la nuit durant laquelle je ne dormis pas,
des crampes s’emparèrent de mon corps et bien trop effrayée par les bruits incessants
qui retentissaient tout autour de moi.... Finalement, un petit matin blême commençait
lorsqu'il me fit hurler, laissant venir ma jouissance avant que de jouir lui même en
moi, sans se retirer. Cette fois, il fut presque doux en me contraignant à reprendre
immédiatement ma position assise, malgré l'épuisement du manque de sommeil et les
frissons tant de froid que de plaisir. Mais cette fois il ne me cracha pas au
visage... Il me dit quelques mots dans une langue inconnue. Il se redressa et,
écartant ses jambes, libéra son sexe et me pissa dessus en riant... Puis il disparut.
Je demeurai immobile... dégoulinante d'urine, assise dans une flaque de pisse... Peu à
peu le jour s'imposait et c'est alors qu'une voix faible s'éleva derrière moi...
- "Indra a une nouvelle fois retrouvé son trône, il a repris sa place de Roi des
Dieux", disait la voix en un parfait français.
Malgré mon envie, je restai dans la position imposée, renonçant à découvrir celui qui
parlait... Il poursuivit donc...
- "Vishvamitra est parfois un peu rude... Mais il était déçu de devoir être le
premier. Cela dit, il me semble que tu as su lui apporter satisfaction bien plus vite
qu'il ne le craignait. un bon point pour toi"...
M'ayant contournée, un petit homme en tunique blanche et écharpe orange se tenait
devant moi, petit et rabougri, il tenait un bâton d’appui telle une haute canne. Il
souriait largement, découvrant une mâchoire partiellement édentée...
- "Nous pensions que tu assimilerais plus lentement... Mais tu as encore bien des
choses à apprendre, bien sûr et tant de risques de faillir... Tu vas devoir assimiler
les 69 positions différentes du Kamasutra, tu as bien sûr commencé par la plus facile.
Au fil des jours, de nouvelles viendront s'ajouter et tu demeureras là, dans cette
position, jour après jour, dans l'attente d'un nouvel apprentissage. Tu ne devras
jamais bouger, tant que l'on ne t'en donnera pas l'ordre. Seulement attendre que les
69 Initiés viennent te prendre chacun leur tour, selon leur position et qu'ils
t'apprennent à leur donner tout le plaisir qu'ils exigent... Chacun d’Eux a sa propre
position, chacun ses exigences, chacun sa méthode ... méprisante tel Vishvamitra,
dure, cruelle, avilissante pour tels autres, mais aussi douce, attentionnée pour
certains... Tu n'apprends pas seulement des positions du plaisir, mais l'importance
essentielle de la patience, de l'offrande de toi, de l'oubli de tout pour te
concentrer uniquement sur le plaisir de Celui qui te possède ... Quoiqu'il advienne,
tu ne dois jamais bouger sans y avoir été autorisée. Tu demeureras là, tu libéreras
ici même tes besoins élémentaires, on t'y nourrira, lorsque tu l'auras mérité"...
Il s'approcha alors et, du bout des doigts, me tendit une espèce de petit fruit sec
que je saisis entre mes lèvres et mâchai longuement. C'était sucré mais amer, une
sorte de fruit séché... L'homme me permit ainsi d'en déguster quatre et à ma grande
surprise, cela suffit à me redonner des forces; à calmer ma faim et mes crampes mais
aussi à oublier mon désir de sommeil. Certainement un fruit méconnu contenant
naturellement quelques drogues puissantes et qui me retirait toutes les sensations
d’inconfort dû à l’immobilité. Il claqua alors dans ses mains et de l'entrée du
temple, un autre homme s'avança. Un jeune homme au visage glabre, aux cheveux rasés,
vêtu lui aussi d'une robe orange, mais au torse nu et musclé...
- "Ramana Maharsi, cette femelle est à ta disposition, apprends-lui une nouvelle
position. Et ne la libère que lorsqu'elle en possédera parfaitement tous les secrets.
Jusque là, disposes en à ta guise. Tout ce qui compte est son apprentissage et peu
importent les méthodes" dit le vieil homme avant de disparaître.
Le jeune homme au fin visage s'approcha et, me saisissant par les cheveux, me força à
me redresser, puis il me fit pencher en avant, appuyée sur mes mains posées au sol, il
se plaça derrière moi et souleva très haut l'une de mes jambes, laissant l'autre pied
en contact avec le sol, il dégageait ainsi mon sexe brûlant dans un angle totalement
inattendu... Sans un mot, il poussa son sexe épais entre mes cuisses et me pénétra,
poussant sa verge en moi tout en me contraignant à demeurer dans cette si
inconfortable position jusqu'à ce qu'il libère enfin sa semence sur le creux de mes
hanches, avant de me faire comprendre que je devais reprendre cette position du lotus
que je commençais à détester ! Cette position, hélas, il allait me falloir bien des
séances pour commencer à en saisir toute la subtilité et les arcanes ...
(à suivre)
de l'épisode 159) -
- "J'avais passé trois jours dans le chenil. Après que des servantes aient assuré ma
toilette, j'avais été enfermée seule dans une cage, à côté de celles qui accueillaient
les chiens de la meute du Maharajah. Réduite à cet état bestial, je n'avais pas droit
à la parole et j'étais nourrie de la même bouillie que les autres animaux... Chaque
jour le Maharajah passait devant les cages prodiguant à ses chiens préférés caresses
et mots d'affection. Mais jamais rien pour moi, pas même un regard. Je ne sortais de
la cage deux fois par jour, menée en laisse par une jeune servante qui me faisait ma
toilette et m'accordait un instant pour faire mes besoins. Après quoi, j'étais à
nouveau enfermée ... La jeune servante ne m'adressait jamais directement la parole,
mais parfois elle parlait aux chiens occupant les cages voisines et je compris, bien
que ne maîtrisant que fort imparfaitement la langue, qu'elle parlait parfois de moi...
Je compris que pour elle, j'étais une "devadâsi" une femelle hors caste vouée à être
livrée aux plaisirs des plus humbles, la plus basse position qui soit, même pour cette
humble servante. J'ignorais combien de temps je demeurerai ainsi prisonnière de cette
cage, privée de toute humanité. Et cela dura trois jours, trois très longs jours...
durant lesquels je n'étais qu'une ombre, une ombre méprisée de tous... Ce n'est donc
que le troisième jour que Le Maharajah vint me rendre visite et daigna enfin
m'adresser la parole. J'étais recroquevillée dans ma cage, ayant abandonné toute
espérance. Seule Votre pensée me permis de tenir mentalement. Lorsque sa voix me fit
tressaillir :
- "Regardes moi !" ordonna-t-il et je levais humblement les yeux vers Lui -"Bien..."
dit-il... "Je constate que toute arrogance a disparu. Tu commences à comprendre que tu
n'es que la plus insignifiante des gouttes dans l'océan du monde. Tu ne dois jamais
oublier que les causes qui déterminent ton existence se trouvent hors de ta portée. Tu
n'es qu'une chose qui dépend de Ceux qui t'ont faite telle que tu es. Ils peuvent te
façonner à Leur Guise, quasi-Déesse un jour, moins qu'une chienne le lendemain et tu
n'as aucune prise sur Leurs Choix. Est-ce bien compris, esclave, devadâsi ou quelque
sorte de femelle que l'on fera de toi ? La principale règle pour atteindre le vrai
discernement, c'est l'humilité !"
Ce n'était plus vraiment moi qui répondais :
- "Oui, Votre Seigneurie, l'humilité est la plus essentielle des vertus et je dois
l'atteindre au plus profond de moi", dis-je. Obtenant en gratification de ma réponse
sincère exprimée uniquement en pensant à Vous, mon Maître, une brève caresse de la
nuque de La Main du Maharajah me réconforta. Ce que j'ignorais, c'est que cette
caresse serait l'ultime marque d'affection qu'Il m'accorderait... En effet, il
s'éloigna sans un mot de plus et, un instant plus tard, deux gardes venaient. Ils
ouvrirent la cage, m'en firent sortir et me bandèrent les yeux. Puis ils attachèrent
un collier à mon cou et me lièrent les poignets dans le dos. Une traction sur le
collier et je me déplaçais. Ainsi, à l'aveugle, je suivais le pas des gardes qui
m'entraînaient vers la suite de mon destin..."
... Ainsi a longuement parlé laëtitia, captivant son auditoire... Son Maître le
Marquis d'Evans avait regagné son siège, non sans avoir saisi le plaisir de dénouer
les lacets retenant le haut de sa robe de dentelle, dévoilant ainsi sa généreuse et
ferme poitrine. Il avait un instant pétri les deux globes de chair, puis fait
lentement glisser la dentelle sur les hanches, les cuisses de l'esclave, dévoilant
totalement son corps dans la plus totale nudité, lorsqu'Il l'avait laissée se répandre
comme un nuage aux pieds de Son esclave. Après une ultime caresse, commencée sur la
nuque pour se terminer tendrement dans le sillon séparant deux belles fesses bombées,
Le Maître a rejoint son ami le Marquis de Sade, qui n'a rien perdu des harmonieuses
formes livrées à Son Regard... Mais avant de s'asseoir, il fixe le gueux, enchaîné à
sa table, plume en main
- "Saches, chien, que je suis fort attentif au splendide récit de Ma favorite ! Et que
Je le veux retrouver mis en valeur sous ta plume. Ne Me déçois pas, sinon tu devras en
subir les conséquences" tonne Le Marquis.
Tandis que le gueux baisse la tête et fixe sa feuille gribouillée, murmurant un
-"Oui mon Seigneur, il en sera ainsi", sachant qu'il aura encore de longues heures
d'écriture, afin de remettre parfaitement au propre les notes qu'il saisit à la volée,
au fil du récit de l'esclave laëtitia qui, déjà, reprend son récit...
- "J'ignorais tout de la destination vers laquelle m'entraînaient les deux gardes,
mais naturellement je ne posais pas de question. Au bout d'une assez longue traversée
de divers endroits que je tentai de déterminer, selon que mes pieds nus foulaient de
la terre battue, de la pierre ou de moelleux tapis, je devinais que j'avais traversé
une grande partie du Palais et que, probablement, l'on me menait à l'extérieur. La
soudaine sensation du soleil sur ma peau et un brouhaha ambiant me confirmèrent cette
pensée. Je quittais donc ce fabuleux Palais, dans lequel sans doute, Le Maharajah
avait jugé que je n'avais plus rien à apprendre, ayant été marquée par les cinq sages
du sceau des plaisirs, puis par Lui du sceau de l'humilité, je devais désormais être
initiée à d'autres facettes de mon état, afin d'apprendre encore et de pouvoir, à mon
retour combler mon Seigneur et Maître d'une science sans faille de l'Amour...
On me jeta dans ce que je supposais être une sorte de carriole et un claquement de
fouet, suivi d'un piétinement, me fit comprendre qu'un cheval traînait mon nouvel
abri, sans doute pour me mener vers un lieu éloigné. En effet, si j'avais perdu la
notion du temps, je peux affirmer que le trajet dura plusieurs heures. Lorsqu'enfin
les cahots cessèrent, je fus extirpée sans ménagement de la charrette dans laquelle
j'avais été secouée tout au long du chemin. On délia les liens de mes poignets, enleva
le collier de mon cou, puis enfin, le bandeau qui m'aveuglait... Je fus saisie par le
spectacle qui s'offrait devant mes yeux... Au coeur d'une jungle épaisse verdoyantes
et généreuses et résonnant des chants et cris d'animaux divers, tels des magnifiques
perroquets aux plumages multicolores, se dressait un fabuleux palais aux vieilles
pierres toutes de guingois. Des centaines de statues de divinités inconnues de moi
servaient de colonnes de soutien aux diverses parties de cette bâtisse incongrue qui
semblait cependant en parfaite osmose avec son environnement luxuriant. Devant ce
palais fascinant, s'étendait une vaste esplanade aux dalles de pierre disjointes,
entourée d'une basse série de marches tout aussi anciennes, formant comme un demi
cercle autour du grand espace dégagé. On me poussait et, trébuchante, je foulais les
dalles de pierre, parsemées de mousses. Je me demandais ce qui m'attendait. Et je fus
immobilisée au centre de l'esplanade, contrainte à m'asseoir dans la position du
lotus, le buste bien droit, les seins parfaitement dégagés...
- "Reste là ! Attendre et pas bouger, jamais ! sauf si on te l'ordonne", parvint à
baragouiner l'un des deux gardes, avant qu'ils ne s’éloignent.
Puis j'entendis peu à peu le bruit de l'attelage s'éloigner, puis disparaître au loin.
Je demeurai donc immobile, ainsi qu'on me l'avait commandé. D'abord plutôt apaisante,
la position n'était cependant pas très confortable sur le long terme. Aussi tandis que
le temps passait, je commençais à souffrir des fesses, du dos, de la nuque... malgré
mon engagement à l'humilité et à l'obéissance totale, j'avais du mal à préserver
l'immobilité sur ces pierres dures. Je n'avais qu'une envie, bouger ! Pourtant je
parvins à rester plus ou moins statique, mis à part quelques discrètes contorsions.
Tentant de fixer toute mon attention sur ce qui me semblait être le principal accès au
temple et d'où, supposais-je, viendrait sans doute la suite de mes... aventures.
Longue, longue, longue fut l'attente. Distraite seulement par le chant des oiseaux, la
beauté des loris, le cri de quelques bêtes, le jeu d’habiles petits atèles sautant de
branche en branche mais aussi finalement par la venue à quelques mètres d’autres
petits singes velus et curieux mais d’apparence inoffensifs ... D'abord timides, mais
qui au fil du temps passant se faisaient plus curieux encore, ils se rapprochaient un
peu plus de moi... Un tout jeune spécimen, soudain, vint même juste dans mon dos
touchant du bout de sa patte mes cheveux défaits. Une voix venue d'on ne sait où
retentit alors, lançant un mot mystérieux et guttural, faisant fuir le petit animal et
me surprenant tellement que je ne pus retenir un sursaut, avant que de m'appliquer à
retrouver au mieux mon immobilité.
De l'endroit que j'avais supposé, surgit alors une sorte de moine, ne portant qu'une
courte tunique orangée. Il avait le visage couvert de peintures colorées, les cheveux
gris et longs ramenés en chignon sur le sommet du crâne et retombant bien plus bas que
ses épaules. Il s'avança vers moi... se pencha pour me faire face et tendit un doigt
vers mon visage, suivant l'arête de mon nez, puis le contour de mes lèvres, ce qui
semblait beaucoup l'amuser... Il ne disait rien, mais son doigt explorait de plus en
plus intimement chaque parcelle de mon corps, jusqu'au moment où, parvenu sur mes
hanches, il me fit comprendre du geste que je devais déplier mes genoux et...
m'ouvrir, ce que je fis naturellement avec docilité, m'offrant ainsi à lui avec les
cuisses écartées... il pointa son doigt sur mon sexe et en fouilla les chairs, étirant
les lèvres, goûtant du bout de la langue la saveur qu'il y avait prélevée... Puis, du
plat de la main, il me poussa afin de me renverser sur le dos, il se mit à genoux
entre mes cuisses, souleva mon bassin, et plaça mes jambes sur ses épaules, de part et
d'autre de la tête... avant de me pénétrer d'un seul coup et de me baiser longuement,
ajustant fréquemment ma position. Il me prit ainsi, longuement, mécaniquement sans
jamais cesser de me fixer de son regard tout aussi pénétrant que le vit dur et tendu
qu'il faisait aller et venir profondément dans mon sexe... Il finit par se retirer
avant que j'ai pu jouir et gicla sur mon ventre, mais il avait l'air en colère. Il
prononça une phrase à laquelle je ne compris rien, me fit comprendre par gestes que je
devais reprendre ma position du lotus et, avant de s'éloigner sans un mot, me cracha
au visage.
Puis, je demeurai ainsi, un fort long temps, en position du lotus, son crachat coulant
lentement sur mon visage que je n'osai essuyer. Après ce fort long temps, il revint...
Cette fois, nul besoin de me pointer du doigt, il me renversa sur le dos et me prit à
nouveau, dans la même position. Avec le même résultat... Insultes avais-je conclu de
son humeur et crachat au visage, avant de passer, à nouveau plusieurs heures, immobile
dans la position du lotus. La nuit commençait à tomber sur la jungle lorsqu'il vint
une troisième fois, répétant exactement les mêmes gestes que les deux fois
précédentes. Pendant ma solitude, j'avais repensé aux deux fois où il m'avait déjà
possédée et j'en avais tiré certaines conclusions. Aussi, lorsqu'il revint, alors
qu'il s'apprêtait à me baiser encore, je m'appliquais à modifier très légèrement ma
position, afin me semblait-il, qu'il soit plus à son aise... Il me baisa donc et je
tentais aussi, jouant de la souplesse de mon bassin, de susciter une légère rotation
susceptible de lui apporter plus de plaisir... Pour la troisième fois de la journée,
il fit jaillir sur mon ventre un épais et abondant flot de semence. Mais cette fois,
il ne m'insulta pas en me faisant reprendre la position du lotus... Et s'il me cracha
à nouveau au visage, il arborait cette fois comme une ébauche de sourire. Il faisait
nuit depuis longtemps et je commençais à avoir un peu froid lorsqu'il vint pour la
quatrième fois. Dans la même position, une fois encore, il me prenait. Instruite des
fois précédentes, je donnais le meilleur de moi même, sans cesse à la recherche d'un
positionnement qui lui donnerait le plus de plaisir, attentive à chaque râle, chaque
gémissement pour comprendre ce qu'il aimait, ou pas. Cette fois encore, sa semence
épaisse et visqueuse se répandit sur mon ventre et il me fit reprendre la position du
lotus... Mais son crachat, cette fois, ressemblait presque à un baiser...
Il revint deux autre fois au cours de la nuit durant laquelle je ne dormis pas,
des crampes s’emparèrent de mon corps et bien trop effrayée par les bruits incessants
qui retentissaient tout autour de moi.... Finalement, un petit matin blême commençait
lorsqu'il me fit hurler, laissant venir ma jouissance avant que de jouir lui même en
moi, sans se retirer. Cette fois, il fut presque doux en me contraignant à reprendre
immédiatement ma position assise, malgré l'épuisement du manque de sommeil et les
frissons tant de froid que de plaisir. Mais cette fois il ne me cracha pas au
visage... Il me dit quelques mots dans une langue inconnue. Il se redressa et,
écartant ses jambes, libéra son sexe et me pissa dessus en riant... Puis il disparut.
Je demeurai immobile... dégoulinante d'urine, assise dans une flaque de pisse... Peu à
peu le jour s'imposait et c'est alors qu'une voix faible s'éleva derrière moi...
- "Indra a une nouvelle fois retrouvé son trône, il a repris sa place de Roi des
Dieux", disait la voix en un parfait français.
Malgré mon envie, je restai dans la position imposée, renonçant à découvrir celui qui
parlait... Il poursuivit donc...
- "Vishvamitra est parfois un peu rude... Mais il était déçu de devoir être le
premier. Cela dit, il me semble que tu as su lui apporter satisfaction bien plus vite
qu'il ne le craignait. un bon point pour toi"...
M'ayant contournée, un petit homme en tunique blanche et écharpe orange se tenait
devant moi, petit et rabougri, il tenait un bâton d’appui telle une haute canne. Il
souriait largement, découvrant une mâchoire partiellement édentée...
- "Nous pensions que tu assimilerais plus lentement... Mais tu as encore bien des
choses à apprendre, bien sûr et tant de risques de faillir... Tu vas devoir assimiler
les 69 positions différentes du Kamasutra, tu as bien sûr commencé par la plus facile.
Au fil des jours, de nouvelles viendront s'ajouter et tu demeureras là, dans cette
position, jour après jour, dans l'attente d'un nouvel apprentissage. Tu ne devras
jamais bouger, tant que l'on ne t'en donnera pas l'ordre. Seulement attendre que les
69 Initiés viennent te prendre chacun leur tour, selon leur position et qu'ils
t'apprennent à leur donner tout le plaisir qu'ils exigent... Chacun d’Eux a sa propre
position, chacun ses exigences, chacun sa méthode ... méprisante tel Vishvamitra,
dure, cruelle, avilissante pour tels autres, mais aussi douce, attentionnée pour
certains... Tu n'apprends pas seulement des positions du plaisir, mais l'importance
essentielle de la patience, de l'offrande de toi, de l'oubli de tout pour te
concentrer uniquement sur le plaisir de Celui qui te possède ... Quoiqu'il advienne,
tu ne dois jamais bouger sans y avoir été autorisée. Tu demeureras là, tu libéreras
ici même tes besoins élémentaires, on t'y nourrira, lorsque tu l'auras mérité"...
Il s'approcha alors et, du bout des doigts, me tendit une espèce de petit fruit sec
que je saisis entre mes lèvres et mâchai longuement. C'était sucré mais amer, une
sorte de fruit séché... L'homme me permit ainsi d'en déguster quatre et à ma grande
surprise, cela suffit à me redonner des forces; à calmer ma faim et mes crampes mais
aussi à oublier mon désir de sommeil. Certainement un fruit méconnu contenant
naturellement quelques drogues puissantes et qui me retirait toutes les sensations
d’inconfort dû à l’immobilité. Il claqua alors dans ses mains et de l'entrée du
temple, un autre homme s'avança. Un jeune homme au visage glabre, aux cheveux rasés,
vêtu lui aussi d'une robe orange, mais au torse nu et musclé...
- "Ramana Maharsi, cette femelle est à ta disposition, apprends-lui une nouvelle
position. Et ne la libère que lorsqu'elle en possédera parfaitement tous les secrets.
Jusque là, disposes en à ta guise. Tout ce qui compte est son apprentissage et peu
importent les méthodes" dit le vieil homme avant de disparaître.
Le jeune homme au fin visage s'approcha et, me saisissant par les cheveux, me força à
me redresser, puis il me fit pencher en avant, appuyée sur mes mains posées au sol, il
se plaça derrière moi et souleva très haut l'une de mes jambes, laissant l'autre pied
en contact avec le sol, il dégageait ainsi mon sexe brûlant dans un angle totalement
inattendu... Sans un mot, il poussa son sexe épais entre mes cuisses et me pénétra,
poussant sa verge en moi tout en me contraignant à demeurer dans cette si
inconfortable position jusqu'à ce qu'il libère enfin sa semence sur le creux de mes
hanches, avant de me faire comprendre que je devais reprendre cette position du lotus
que je commençais à détester ! Cette position, hélas, il allait me falloir bien des
séances pour commencer à en saisir toute la subtilité et les arcanes ...
(à suivre)
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