Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 84)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 08-06-2012 dans la catégorie Dominants et dominés
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Les Origines de la Saga des esclaves au Château... (épisode 84)
Année 1784 - L'initiation d'une jeune aristocrate (1- Prologue) -
Dans la grande bibliothèque, les ombres dansaient au gré des flammes brûlant dans l’impressionnant foyer. L’odeur du bois sec en feu répandant sa plaisante odeur jusque dans les longs et luxueux couloirs de l’immense demeure ancestrale. Assis à son bureau massif Louis XV, le Marquis regardait cette missive. La lumière montante par un soleil encore endormi en ce début de journée n’était pas suffisante pour lire, mais la vive lueur du feu de la grande cheminée était assez forte pour offrir au Noble assez de luminosité à son bureau. Tous les gens du château dormaient encore et seul les gardes de la nuit finissante avaient fait un peu de bruit à l'arrivée du messager.
Alors, le Marquis d'Evans brisa d'un geste lent le cachet de cire qui scellait la lettre que le coursier venait de Lui remettre... avant de poser Son regard sur le contenu, Il porta le délicat papier à Ses narines et huma le doux parfum champêtre...
Notes vertes et florales, un peu de bergamote, de cassis, une pointe de rose... Le Marquis sourit...
Des images naissent dans son esprit, un rire clair comme une limpide rivière, frais comme un matin de septembre... un doux visage, illuminé par le bonheur de Le voir...
Un petit nez mutin, de longs cheveux délicatement bouclés, les froissements d'une "robe à l'anglaise" à la blancheur aussi virginale que celle qu'elle habille...
Tendres pensées qui éclairent les pensées du Marquis, confortablement installé dans l'un des larges fauteuils de son cabinet de travail...
Depuis quelques semaines, il a quelque peu délaissé Ses jeux habituels, pour le plaisir d'une chasse peu ordinaire... L'objet en fait d'un pari avec son si cher et estimé Ami, Le Marquis de Sade, dont il partage les goûts et les désirs... Ainsi donc, la visite d'une lointaine cousine et surtout de sa charmante et sage pupille, (tout juste majeure depuis peu) a fortement attisé les appétits des Deux Seigneurs. Humble et discrète, la pupille n'en est pas moins l'une des plus charmantes pucelles jamais contemplée par Les Deux Marquis qui ne manquent pourtant ni d'expérience ni de références. Mais cette Emma de Fontanges ! La douce et dévouée Emma, de petite noblesse et dame de compagnie de la si bigote cousine Du Marquis...
Le Marquis d'Evans chasse les images qui se forment en Son Esprit, Il a mieux à faire... Les images auxquelles Il allait céder, Il les rendra réelles un jour prochain. Tel est l'objet de l'amical pari qu'Il a passé avec de Sade... Alors, afin de savoir où en est Sa "traque". Il déplie la lettre, dont le papier imprégné du doux parfum, exhale plus qu'une agréable odeur, les senteurs de délices futurs... Il lit...
"Me boudez Vous, Monsieur le Marquis ? N'ai je donc plus d'existence pour Vous ? Est-ce pour me punir que Vous ne m'accordez plus le moindre mot ? Vous ai-je affligé involontairement ? Chaque jour, je guette le chemin qui mène au manoir de Madame Votre Cousine. Mais nul nuage de poussière, nul coursier, nul missive de Vous ! Je désespère, mais hélas... Que sais-je de la vie ? Mais pourtant, je crois avoir appris à connaître Votre coeur et Votre Noble âme... Monsieur le Marquis, que je suis affligée, que je suis malheureuse. Qui, sinon Vous me consolera de mes peines ?
Une semaine déjà que nous avons quitté Votre Château et déjà tant Vous me manquez que mon coeur en est plein ... Il faut que je Vous le dise, car Vous seul pouvez apaiser mon tourment... Vous avez eu tant de bonté pour moi, si attentionné, si prévenant...
Jamais homme ne m'avait comblée de tant d'égards. Et Vous, malgré ma modeste naissance Vous avez su Vous montrer si bon ! Que dis-je bon... Vous m'avez bouleversée car je sais que je ne suis point digne de Votre Rang... Vous et Votre si cher Ami ? Monsieur De Sade m'avez témoigné tant de bonté, mais je n'en suis pas digne : Que Vous dirais-je ? Que j'ai vécu en Votre beau Château mieux que jamais au cours de ma modeste vie.
Je sentais que je ne le méritais pas !
Vous êtes venu vers moi et je me suis écartée, éloignée... je fus si maladroite et Vous n'avez eu que bontés envers moi, si fautive pourtant. Vous avez été bon, compréhensif... Mais maintenant, oh ! ce silence ! Je Vous en supplie, grondez moi; grondez moi bien, car je suis bien coupable. Mais après sauvez-moi car sinon j'en mourrai de chagrin !
Ma main tremble tandis que je Vous écris, je peux à peine écrire et les larmes risquent de gâter mon encre... Mon visage s'empourpre du rouge de la honte. Comme je me suis mal conduite, Monsieur. Comme une enfant trop gâtée. Mais cette honte, je Vous l'avoue, et j'en souffrirai le fardeau. Que ce soit là ma première punition. Comme je m'en veux, Monsieur Le Marquis, d'avoir été aussi stupide ! J'ai manqué de la plus élémentaire des confiances alors que Vous... Vous m'avez accordé foi et crédit sans barguigner.
Que puis-je Vous dire encore ? Que plus jamais ma vie n'aura de saveur si Vous ne consentez à m'accorder le pardon... Un pardon que j'implore, tant je me sens fautive et tant sotte ! Pardonnez Monsieur, Noble Seigneur, par pitié, pardonnez-moi... Je me mets à genoux, je vous le supplie. Et permettez à la pauvre femelle que je suis de pouvoir encore espérer de Vous. Un mot, Monsieur, un mot de Vous Marquis, suffirait à redonner sourire à mon visage creusé de larmes. Nul ici ne comprend la sombre humeur qui m'a prise. Comprenez Vous, Monsieur, le sens de cette lettre … ? Je n'ose aller plus loin, mais j'ose encore espérer...
Votre bien dévouée ‘Emma de Fontanges".
...
Le Marquis relit la missive... Il se repaît de ces mots, de ces aveux... La belle Emma, si pure, si naïve... si charmante... si... vierge ! Le Marquis d'Evans sourit...
tout semble se dérouler selon Ses Plans. Satisfait Il quitte Son fauteuil, il faut que Sade lise cela ! Manifestement, la belle sera bientôt mûre pour tomber dans ses filets...
(à suivre…)
Dans la grande bibliothèque, les ombres dansaient au gré des flammes brûlant dans l’impressionnant foyer. L’odeur du bois sec en feu répandant sa plaisante odeur jusque dans les longs et luxueux couloirs de l’immense demeure ancestrale. Assis à son bureau massif Louis XV, le Marquis regardait cette missive. La lumière montante par un soleil encore endormi en ce début de journée n’était pas suffisante pour lire, mais la vive lueur du feu de la grande cheminée était assez forte pour offrir au Noble assez de luminosité à son bureau. Tous les gens du château dormaient encore et seul les gardes de la nuit finissante avaient fait un peu de bruit à l'arrivée du messager.
Alors, le Marquis d'Evans brisa d'un geste lent le cachet de cire qui scellait la lettre que le coursier venait de Lui remettre... avant de poser Son regard sur le contenu, Il porta le délicat papier à Ses narines et huma le doux parfum champêtre...
Notes vertes et florales, un peu de bergamote, de cassis, une pointe de rose... Le Marquis sourit...
Des images naissent dans son esprit, un rire clair comme une limpide rivière, frais comme un matin de septembre... un doux visage, illuminé par le bonheur de Le voir...
Un petit nez mutin, de longs cheveux délicatement bouclés, les froissements d'une "robe à l'anglaise" à la blancheur aussi virginale que celle qu'elle habille...
Tendres pensées qui éclairent les pensées du Marquis, confortablement installé dans l'un des larges fauteuils de son cabinet de travail...
Depuis quelques semaines, il a quelque peu délaissé Ses jeux habituels, pour le plaisir d'une chasse peu ordinaire... L'objet en fait d'un pari avec son si cher et estimé Ami, Le Marquis de Sade, dont il partage les goûts et les désirs... Ainsi donc, la visite d'une lointaine cousine et surtout de sa charmante et sage pupille, (tout juste majeure depuis peu) a fortement attisé les appétits des Deux Seigneurs. Humble et discrète, la pupille n'en est pas moins l'une des plus charmantes pucelles jamais contemplée par Les Deux Marquis qui ne manquent pourtant ni d'expérience ni de références. Mais cette Emma de Fontanges ! La douce et dévouée Emma, de petite noblesse et dame de compagnie de la si bigote cousine Du Marquis...
Le Marquis d'Evans chasse les images qui se forment en Son Esprit, Il a mieux à faire... Les images auxquelles Il allait céder, Il les rendra réelles un jour prochain. Tel est l'objet de l'amical pari qu'Il a passé avec de Sade... Alors, afin de savoir où en est Sa "traque". Il déplie la lettre, dont le papier imprégné du doux parfum, exhale plus qu'une agréable odeur, les senteurs de délices futurs... Il lit...
"Me boudez Vous, Monsieur le Marquis ? N'ai je donc plus d'existence pour Vous ? Est-ce pour me punir que Vous ne m'accordez plus le moindre mot ? Vous ai-je affligé involontairement ? Chaque jour, je guette le chemin qui mène au manoir de Madame Votre Cousine. Mais nul nuage de poussière, nul coursier, nul missive de Vous ! Je désespère, mais hélas... Que sais-je de la vie ? Mais pourtant, je crois avoir appris à connaître Votre coeur et Votre Noble âme... Monsieur le Marquis, que je suis affligée, que je suis malheureuse. Qui, sinon Vous me consolera de mes peines ?
Une semaine déjà que nous avons quitté Votre Château et déjà tant Vous me manquez que mon coeur en est plein ... Il faut que je Vous le dise, car Vous seul pouvez apaiser mon tourment... Vous avez eu tant de bonté pour moi, si attentionné, si prévenant...
Jamais homme ne m'avait comblée de tant d'égards. Et Vous, malgré ma modeste naissance Vous avez su Vous montrer si bon ! Que dis-je bon... Vous m'avez bouleversée car je sais que je ne suis point digne de Votre Rang... Vous et Votre si cher Ami ? Monsieur De Sade m'avez témoigné tant de bonté, mais je n'en suis pas digne : Que Vous dirais-je ? Que j'ai vécu en Votre beau Château mieux que jamais au cours de ma modeste vie.
Je sentais que je ne le méritais pas !
Vous êtes venu vers moi et je me suis écartée, éloignée... je fus si maladroite et Vous n'avez eu que bontés envers moi, si fautive pourtant. Vous avez été bon, compréhensif... Mais maintenant, oh ! ce silence ! Je Vous en supplie, grondez moi; grondez moi bien, car je suis bien coupable. Mais après sauvez-moi car sinon j'en mourrai de chagrin !
Ma main tremble tandis que je Vous écris, je peux à peine écrire et les larmes risquent de gâter mon encre... Mon visage s'empourpre du rouge de la honte. Comme je me suis mal conduite, Monsieur. Comme une enfant trop gâtée. Mais cette honte, je Vous l'avoue, et j'en souffrirai le fardeau. Que ce soit là ma première punition. Comme je m'en veux, Monsieur Le Marquis, d'avoir été aussi stupide ! J'ai manqué de la plus élémentaire des confiances alors que Vous... Vous m'avez accordé foi et crédit sans barguigner.
Que puis-je Vous dire encore ? Que plus jamais ma vie n'aura de saveur si Vous ne consentez à m'accorder le pardon... Un pardon que j'implore, tant je me sens fautive et tant sotte ! Pardonnez Monsieur, Noble Seigneur, par pitié, pardonnez-moi... Je me mets à genoux, je vous le supplie. Et permettez à la pauvre femelle que je suis de pouvoir encore espérer de Vous. Un mot, Monsieur, un mot de Vous Marquis, suffirait à redonner sourire à mon visage creusé de larmes. Nul ici ne comprend la sombre humeur qui m'a prise. Comprenez Vous, Monsieur, le sens de cette lettre … ? Je n'ose aller plus loin, mais j'ose encore espérer...
Votre bien dévouée ‘Emma de Fontanges".
...
Le Marquis relit la missive... Il se repaît de ces mots, de ces aveux... La belle Emma, si pure, si naïve... si charmante... si... vierge ! Le Marquis d'Evans sourit...
tout semble se dérouler selon Ses Plans. Satisfait Il quitte Son fauteuil, il faut que Sade lise cela ! Manifestement, la belle sera bientôt mûre pour tomber dans ses filets...
(à suivre…)
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