Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1026) -
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-08-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1026) -
Marion au Château (devenue soumise Aphrodite MDE) – (suite de l'épisode précédent N°1026) -
Maître Fernando n’en avait soufflé mot. Cette fois-ci, en plus de l’adresse, il y avait une lettre et un numéro, J-15. Tout en déambulant dans la rue, je me demandais donc à quoi cela pouvait correspondre. La lettre pour un bâtiment, le nombre pour un appartement, peut-être ? Je commençais à m’habituer à ma tenue. Jusque-là en intérieur, je finissais rapidement par la perdre, et à l’extérieur, mis à part les personnes mandatées par Monsieur le Marquis, finalement, bien peu de gens faisait attention à moi ! Les parisiens étaient bien trop occupés, bien trop pressés dans et par leur vie pour lever les yeux et prêter attention à une petite provinciale. Je me sentais fatiguée. Deux journées intenses, trois nuits écourtées, mise « sur le trottoir » sans vraiment prendre un petit-déjeuner. En effet, monsieur Fernando ayant dû quitter son établissement précipitamment, il me servit juste un café dans une gamelle, le temps que lui buvait le sien dans une tasse. Au bout de quelques minutes, je commençais à me sentir mal. Je manquais d’air, j’étais prise d’étourdissements, peut-être d’hypoglycémie, ma démarche était mal assurée, et je finis par m’évanouir dans la rue…
Lorsque je me réveillais, j’étais nue, attachée, allongée sur un matelas recouvert de draps de satin, de ce que je pouvais ressentir sous ma peau, car j’avais également les yeux bandés. Je ne pouvais pas parler, car j’étais aussi bâillonnée. Je me sentais toujours vaseuse, comme dans un brouillard. Mon corps régulait mal la glycémie, je connaissais donc les effets que je pouvais ressentir lorsque je ne mangeais pas, mais cela n’avait rien à voir ! Je commençais à me douter que je devais avoir été droguée, certainement par le café de Maître Fernando. La peur monta d’un coup, et je m’agitais dans mes liens, la corde qui m’attachait les poignets et les chevilles aux montants du lit finissant par m’entamer un peu ma peau. Alors je sentis une présence près de moi, puis une douce caresse sur mon cuir chevelu et ma joue accompagnée d’une voix féminine inconnue qui me chuchota à l’oreille de me tenir tranquille, que je n’avais rien à craindre car j’étais là sur les ordres de Monsieur le Marquis d’Evans. Je l’entendis s’éloigner et une porte se referma. J’étais rassurée, sur le principe, mais tout de même un peu anxieuse. Depuis le début de cette semaine, j’avais toujours au moins vu à qui j’avais affaire, j’avais pu voir les lieux où je me trouvais. Là ne rien savoir était angoissant ! J’entendais des mouvements dans la pièce. Des portes de placards, des bruits de tiroir, des meubles déplacés… visiblement quelqu’un préparait quelque chose et j’allais sûrement ne pas tarder à en faire les frais.
Une main, gantée de velours, me parcourut le corps, me faisant délicieusement frissonner. Pas un millimètre carré de ma peau n’échappa à ces douces caresses qui me chatouillaient, provoquant de temps à autres de petits sursauts. Mais un coup de cravache sur ma chatte offerte, accompagné d’un « Chut ! » sec et froid me fit tenir tranquille, au prix de gros efforts. Après quelques minutes de cette douce torture, les mains baladeuses vinrent se concentrer sur mes seins généreux, les massant d’abord doucement puis de plus en plus forts, les pressant l’un contre l’autre. Puis elles s’attaquèrent à mes tétons qui ne pouvaient s’empêcher de pointer fièrement vers le plafond sous l’excitation profonde que je ressentais. Les mains faisaient des cercles tout autour de ses petits morceaux de chair érigés et sensibles, s’en rapprochant sans les toucher pour s’en éloigner de nouveau. Ce manège dura quelques minutes, jusqu’à ce que d’un coup, les mains fondirent sur eux comme un oiseau sur sa proie et les tordent douloureusement. Malgré la surprise qui me fit légèrement sursauter, je réussis à bloquer un cri qui faillit m’échapper. Puis elles les étirèrent vers le haut. Une main relâcha sa proie, attrapa quelque chose tout prêt, certainement sur une table de nuit. Je devinais vite ce que c’était lorsque je sentis la morsure des dents d’une pince se refermer dessus. Mais alors que le velours quittait ma peau, mon téton était toujours étiré vers le haut. La pince avait été attachée au crochet d’une corde qui descendait du plafond. Très vite mon deuxième sein subit le même traitement, puis vint le tour de mes grandes lèvres intimes qui furent également tirées vers le haut, mais également largement en diagonale afin de les écarter, pour offrir une meilleure vue sur ma chatte ainsi grande ouverte et suintante d’excitation.
A la taille des mains, je pensais avec raison que c’était un homme qui était en train de s’occuper de moi. Il monta sur le lit et s’installa entre mes cuisses largement ouvertes. Je sentis le bout de son nez me caresser sur leur intérieur, sur toute la surface de mon pubis parfaitement épilé, pour finir par se glisser entre mes lèvres ouvertes pour y humer mon odeur de femelle en chaleur. Ensuite sa langue remplaça son nez. Une seule personne au monde m’avait déjà léché ainsi, sachant me mettre de suite au bord de l’orgasme, sans jamais me laisser y succomber, enchainant léchage et mordillement, du clito, des lèvres, des cuisses, buvant ma cyprine avec appétit. Mais je me dis que je devais être encore sous l’effet de la drogue, car c’était impossible qu’Il soit là, et de tels cunnilingus étaient de véritables cadeaux, des récompenses qu’Il n’accordait que très rarement. Mais ce ne pouvait être Lui. Comme de ces quelques jours à Paris dépendait mon retour au Château, je devais sûrement m’attendre à une série d’épreuves, et donc Il ne pouvait pas s’être déplacé juste pour moi. Et je savais que mon « parcours » n’était pas terminé puisque j’avais au moins une autre adresse à visiter.
Après m’avoir laissé surexcitée par cette langue experte, l’homme quitta le lit, et je ne tardais pas à sentir les lanières d’un fouet me caresser le corps. C’était très doux, et très excitant en même temps. Puis le fouet s’abattit plus fortement, sans toutefois que je réagisse. Les lanières claquaient à différents endroits avec des forces différentes, impossible de pouvoir anticiper quoique ce soit… là encore, il me semblait reconnaitre la façon de manier l’instrument. Plus le temps passait, et plus j’étais persuadé qu’il s’agissait du Maître en personne ! Et la masochiste en moi était au bord de l’orgasme ! Cette douleur cinglante et malgré tout excitante me rendait folle ! … Lorsque que la couleur de ma peau sembla satisfaire celui que je pensais être Monsieur le Marquis d’Evans, Il me détacha les chevilles et me retourna pour me prendre en levrette sans ménagement comme une chienne. Les coups étaient puissants, mais maîtrisés. Je sentais qu’Il voulait faire durer le plaisir et ne pas se vider prématurément. Je me fis ainsi besognée de très longues minutes. Ma chatte coulait autant qu’elle pouvait, je la sentais le long de mes cuisses. A un moment, les coups de butoirs s’accélérèrent, se firent presque brutaux, et je sus que l’homme qui était dans mon dos n’allait pas tarder à lâcher son jus. Et là j’eus la merveilleuse surprise d’entendre Sa voix, à mon oreille, murmurer :
- Vas-y, jouis Ma chienne ! Maintenant ! JE LE VEUX !
Les coups de reins puissants mélangés à la formidable surprise, le total bonheur de reconnaître la voix dominante au timbre inimitable du Maître, me firent avoir un des plus puissants orgasmes qu’il m’ait été permis d’avoir ! Je hurlais de longues minutes ma jouissance, je tremblais de tous mes membres ! Alors que je commençais à me remettre, le Maître me détacha et me prit dans Ses bras, sans m’enlever mon bandeau.
- J’étais de passage à Paris, j’ai donc remplacé la personne que tu aurais dû voir à ma place. Je voulais récompenser Ma petite chienne si obéissante. Cela ne veut pas pour autant dire que ton temps loin du Château soit fini, il te reste d’autres choses à vivre, d’autres Exigences à accomplir. Mais continue comme tu as commencé, Me satisfaire pleinement. Tu as un comportement pour le moment exemplaire. Et si tu ne faillis pas, tu seras récompensée comme tu le mérites à ton retour en Ma noble demeure ! Maintenant, tu vas me nettoyer, puis tu descends du lit, et tu te mets en position. Tu pourras enlever ton bandeau et tu te rhabilleras quand tu m’entendras sortir. Tu pourras prendre le temps, et j’y tiens, de te sustenter, je t’ai fait apporter de quoi manger et boire. Ensuite, tu te rendras à l’adresse qui t’a été donnée ce matin. A très bientôt Ma petite chienne en chaleur, je l’espère ! Je suis fier de toi.
J’obéis avec le cœur remplit d’une douce joie, des larmes de bonheur mouillant mon bandeau. Le Maître Vénéré n’aurait pas pu me faire de plus belle surprise, un plus beau cadeau ! Je pris Son sexe qui avait encore une belle taille malgré son éjaculation récente. Je le suçais avec gourmandise et envie et lorsque plus aucune goutte de sperme ou de cyprine ne s’y trouva, je descendais du lit et me prosternais, cul relevé et tourné vers Lui. Je contractais au maximum les muscles pour ne pas laisser échapper la si précieuse semence du Châtelain. En être honorée, était un privilège dont j’étais consciente et si reconnaissante. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais je savais que pour Lui, pour mériter Sa fierté, je serais prête à tout !
Lorsqu’Il fût parti et que je pus ôter mon bandeau, je vis que j’étais dans une chambre d’hôtel. Il y avait, au milieu de la pièce sur une table, un copieux repas sur un plateau d’argent et une rose rouge dans un petit vase de cristal étroit et haut. Une carte de visite au nom de Monsieur le Marquis du Château d’Evans sur laquelle le Maître avait écrit ces quelques mots laconiques, mais ô combien ils résonnèrent et résonneront toute ma vie en mon esprit :
- Tu es Ma propriété absolue.
Je pris le temps de manger et boire, ce qui me fit vraiment du bien, puis je me dépêchais de me préparer et je partis à la recherche de l’adresse où je devais me rendre. Je la trouvais très rapidement, c’était la rue juste à côté. Je remerciais intérieurement le Maître de m’avoir amenée si proche de ma destination. Je me retrouvais devant un bâtiment de pauvre apparence, aux murs sales, avec une pancarte en mauvaise état sur laquelle je déchiffrais difficilement « Cinéma X ». J’entrais et l’intérieur valait bien l’extérieur. L’ambiance était glauque, l’odeur âcre et tout était sombre, les personnes, tous des hommes, qui se trouvaient là me regardèrent tous avec concupiscence, prêts à me sauter dessus. A l’enseigne mais aussi aux affiches placardées aux murs, je compris que c’était un cinéma spécialisé dans la diffusion de films pornos. Il n’y avait qu’une salle, où je pénétrais avec un peu d’appréhension. Je compris de suite à quoi correspondaient la lettre et le chiffre qui était indiqués sur le papier que m’avait remis Monsieur Fernando. Ils désignaient le siège sur lequel je m’asseyais en plein milieu de la salle. Cinq minutes après un film commença. Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi. Les quelques hommes que je voyais avaient déjà sorti leur sexe mou de leur pantalon et commençaient à se branler visiblement sans grande motivation. Je n’y connaissais pas grand-chose en filmographie porno, mais cela n’avait pas l’air d’être une grande production… Un homme que j’avais croisé dans l’entrée vint s’asseoir près de moi. Il sortit lui aussi sa queue, sans me regarder. Mais il posa sa main sur mes cuisses quelques secondes pour ensuite saisir ma main et la posa sur sa verge dressée. Je le regardais avec stupéfaction.
- Ben quoi ? T’es bien venue ici pour te faire des bites, non ? Les femmes qui viennent ici ne demandent que ça. Alors astique-moi donc !
A sa réflexion, je compris pourquoi le Maître m’avait envoyé ici. J’allais devoir en satisfaire plus d’un et pendant une durée indéterminée. Je commençais donc à le branler et dès qu’il commença à prendre un peu de volume, l’homme appuya de sa main sur ma tête pour que je le prenne en bouche. Au goût et à l’odeur, ainsi qu’aux vêtements, à mon avis l’hygiène de cette personne était plus que douteuse. Mais je faisais une confiance aveugle au Maître, je savais qu’Il ne me mettrait pas en situation de danger. Je mis donc du cœur à l’ouvrage. La position n’étant pas idéale, je me mis à quatre pattes entre deux sièges. Cela donna envie à un autre homme que je ne vis pas arriver, mais qui s’installa derrière moi et m’enfila son sexe sans préliminaire, ni parole, dans mon cul. J’eus un petit sursaut de surprise, mais l’homme n’était pas spécialement bien monté et mon trou étant habitué à recevoir de bien plus gros calibres, je ne souffris pas malgré l’assaut non préparé. Lorsqu’ils se vidèrent tous les deux, ils changèrent de place.
Je ne restais pas très longtemps inactive. Plusieurs hommes vinrent se faire sucer ou m’enfilèrent ou les deux. Mais bientôt, ils trouvèrent que l’espace entre les sièges était trop restreint. L’un d’eux m’attrapa par les cheveux et me traina vers le devant de la pièce, en bas des rangées de fauteuils. Mon corps ainsi que ceux qui venaient me baiser firent de belles ombres chinoises sur le grand écran et j’avais l’impression d’être dans le film ! Là tous mes trous furent utilisés en même temps, ils se succédaient les uns après les autres. C’était à croire que ce qui avait déjà pu se vider étaient sortis pour aller chercher des copains pour qu’ils puissent aussi en profiter. Je passais ainsi de nombreuses heures, à recevoir du foutre dans tous mes orifices, mais aussi sur tout le corps y compris les cheveux. … Le cinéma fermait à 14h. Tous quittèrent le bâtiment. Et moi je restais là, ne sachant pas quoi faire. Je ne me voyais pas sortir dans un tel état dans la rue. Et je ne savais pas où aller. Les fois précédentes, une personne m’accueillait, m’hébergeait et me donnait une nouvelle adresse. Là je n’avais rencontré personne qui semblait devoir remplir ce rôle. Alors au bout d’un long moment, je me décidais à sortir de la salle de projection, et pensais partir à la recherche des toilettes, histoire de me nettoyer un peu quand je me heurtais à un homme en costume.
- C’est toi que je venais chercher. Suis-moi !
Et il me passa un collier et une laisse, et claqua des doigts en montrant le sol, pour me faire comprendre que je devais me tenir à quatre pattes pour le suivre. Il me fit monter un étroit escalier de bois en colimaçon, qui se situait derrière une porte dérobée. Au-dessus du glauque cinéma, il y avait un petit appartement qui, lui, était neuf, propre, agréable ! Mais on ne s’y arrêta pas, on prit un autre escalier qui menait, celui-là dans les combles visiblement aménagés en donjon. Là, il m’entraîna dans un coin de la pièce où il y avait une petite cage et il voulut que j’entre dedans. Je dus me contorsionner un peu pour y arriver. Et la position dans laquelle je me trouvais était très loin d’être confortable. Et il me laissa là, sans un mot, sans explication… De là où j’étais j’entendais faiblement une horloge qui devait se trouver dans l’appartement, et je passais ainsi trois longues heures sans qu’absolument rien ne se passa. Il ne m’avait même pas exigé que je me déshabille.
A 18 heures, il revint et déposa sur un tapis deux écuelles, et vint m’ouvrir la porte de la cage. Il dut m’aider à en sortir et il me fallut quelques minutes, pendant lesquelles, il joua de la badine sur mon corps, avant que je ne puisse déplier celui-ci et non sans douleur et grimaces, dues autant à la position gardée si longtemps et aux coups qui pleuvaient sur moi. Lorsque je pus bouger et que son poignet se fatigua, il me tira sur la laisse pour m’approcher des deux gamelles, remplies pour l’une d’eau, et pour l’autre de purée de carotte. Et tandis que je lapais le contenu des deux récipients, il se positionna derrière moi et rentra sa grosse queue bien tendue dans ma chatte offerte. Il me baisa avec force, m’obligeant parfois à arrêter de manger pour ne pas risquer d’en mettre partout ou de m’étouffer. Après avoir éjaculé, alors que je donnais les derniers coups de langue pour ôter toute trace de purée de la gamelle, il m’entraîna dans le coin opposé de la pièce. Un grand bac carrelé était posé au sol. Il me fit me dévêtir et m’aspergea avec un tuyau d’eau froide pour que je puisse enfin me nettoyer de mon après-midi cinéma porno. Ensuite, il me tira sans douceur jusqu’à un radiateur qui était éteint. Juste dessous était posée une couverture fine. Il m’attacha à l’appareil et me laissa jusqu’au lendemain matin.
Je fus réveillée par un martinet dont les lanières me laissèrent de belles marbrures sur tout le corps. Comme la veille il m’avait apporté deux écuelles, me baisa longuement pendant que je mangeais en levrette, toujours sans un mot. Et tout aussi silencieusement, il me descendit en quadrupédie jusqu’à la porte de son établissement. Il tira sur la laisse vers le haut, enleva la laisse et le collier et me tendit un papier, avant d’ouvrir la porte et de me pousser à l’extérieur. Nouveau jour, nouvelle adresse, nouvelle aventure…
(A suivre…)
Maître Fernando n’en avait soufflé mot. Cette fois-ci, en plus de l’adresse, il y avait une lettre et un numéro, J-15. Tout en déambulant dans la rue, je me demandais donc à quoi cela pouvait correspondre. La lettre pour un bâtiment, le nombre pour un appartement, peut-être ? Je commençais à m’habituer à ma tenue. Jusque-là en intérieur, je finissais rapidement par la perdre, et à l’extérieur, mis à part les personnes mandatées par Monsieur le Marquis, finalement, bien peu de gens faisait attention à moi ! Les parisiens étaient bien trop occupés, bien trop pressés dans et par leur vie pour lever les yeux et prêter attention à une petite provinciale. Je me sentais fatiguée. Deux journées intenses, trois nuits écourtées, mise « sur le trottoir » sans vraiment prendre un petit-déjeuner. En effet, monsieur Fernando ayant dû quitter son établissement précipitamment, il me servit juste un café dans une gamelle, le temps que lui buvait le sien dans une tasse. Au bout de quelques minutes, je commençais à me sentir mal. Je manquais d’air, j’étais prise d’étourdissements, peut-être d’hypoglycémie, ma démarche était mal assurée, et je finis par m’évanouir dans la rue…
Lorsque je me réveillais, j’étais nue, attachée, allongée sur un matelas recouvert de draps de satin, de ce que je pouvais ressentir sous ma peau, car j’avais également les yeux bandés. Je ne pouvais pas parler, car j’étais aussi bâillonnée. Je me sentais toujours vaseuse, comme dans un brouillard. Mon corps régulait mal la glycémie, je connaissais donc les effets que je pouvais ressentir lorsque je ne mangeais pas, mais cela n’avait rien à voir ! Je commençais à me douter que je devais avoir été droguée, certainement par le café de Maître Fernando. La peur monta d’un coup, et je m’agitais dans mes liens, la corde qui m’attachait les poignets et les chevilles aux montants du lit finissant par m’entamer un peu ma peau. Alors je sentis une présence près de moi, puis une douce caresse sur mon cuir chevelu et ma joue accompagnée d’une voix féminine inconnue qui me chuchota à l’oreille de me tenir tranquille, que je n’avais rien à craindre car j’étais là sur les ordres de Monsieur le Marquis d’Evans. Je l’entendis s’éloigner et une porte se referma. J’étais rassurée, sur le principe, mais tout de même un peu anxieuse. Depuis le début de cette semaine, j’avais toujours au moins vu à qui j’avais affaire, j’avais pu voir les lieux où je me trouvais. Là ne rien savoir était angoissant ! J’entendais des mouvements dans la pièce. Des portes de placards, des bruits de tiroir, des meubles déplacés… visiblement quelqu’un préparait quelque chose et j’allais sûrement ne pas tarder à en faire les frais.
Une main, gantée de velours, me parcourut le corps, me faisant délicieusement frissonner. Pas un millimètre carré de ma peau n’échappa à ces douces caresses qui me chatouillaient, provoquant de temps à autres de petits sursauts. Mais un coup de cravache sur ma chatte offerte, accompagné d’un « Chut ! » sec et froid me fit tenir tranquille, au prix de gros efforts. Après quelques minutes de cette douce torture, les mains baladeuses vinrent se concentrer sur mes seins généreux, les massant d’abord doucement puis de plus en plus forts, les pressant l’un contre l’autre. Puis elles s’attaquèrent à mes tétons qui ne pouvaient s’empêcher de pointer fièrement vers le plafond sous l’excitation profonde que je ressentais. Les mains faisaient des cercles tout autour de ses petits morceaux de chair érigés et sensibles, s’en rapprochant sans les toucher pour s’en éloigner de nouveau. Ce manège dura quelques minutes, jusqu’à ce que d’un coup, les mains fondirent sur eux comme un oiseau sur sa proie et les tordent douloureusement. Malgré la surprise qui me fit légèrement sursauter, je réussis à bloquer un cri qui faillit m’échapper. Puis elles les étirèrent vers le haut. Une main relâcha sa proie, attrapa quelque chose tout prêt, certainement sur une table de nuit. Je devinais vite ce que c’était lorsque je sentis la morsure des dents d’une pince se refermer dessus. Mais alors que le velours quittait ma peau, mon téton était toujours étiré vers le haut. La pince avait été attachée au crochet d’une corde qui descendait du plafond. Très vite mon deuxième sein subit le même traitement, puis vint le tour de mes grandes lèvres intimes qui furent également tirées vers le haut, mais également largement en diagonale afin de les écarter, pour offrir une meilleure vue sur ma chatte ainsi grande ouverte et suintante d’excitation.
A la taille des mains, je pensais avec raison que c’était un homme qui était en train de s’occuper de moi. Il monta sur le lit et s’installa entre mes cuisses largement ouvertes. Je sentis le bout de son nez me caresser sur leur intérieur, sur toute la surface de mon pubis parfaitement épilé, pour finir par se glisser entre mes lèvres ouvertes pour y humer mon odeur de femelle en chaleur. Ensuite sa langue remplaça son nez. Une seule personne au monde m’avait déjà léché ainsi, sachant me mettre de suite au bord de l’orgasme, sans jamais me laisser y succomber, enchainant léchage et mordillement, du clito, des lèvres, des cuisses, buvant ma cyprine avec appétit. Mais je me dis que je devais être encore sous l’effet de la drogue, car c’était impossible qu’Il soit là, et de tels cunnilingus étaient de véritables cadeaux, des récompenses qu’Il n’accordait que très rarement. Mais ce ne pouvait être Lui. Comme de ces quelques jours à Paris dépendait mon retour au Château, je devais sûrement m’attendre à une série d’épreuves, et donc Il ne pouvait pas s’être déplacé juste pour moi. Et je savais que mon « parcours » n’était pas terminé puisque j’avais au moins une autre adresse à visiter.
Après m’avoir laissé surexcitée par cette langue experte, l’homme quitta le lit, et je ne tardais pas à sentir les lanières d’un fouet me caresser le corps. C’était très doux, et très excitant en même temps. Puis le fouet s’abattit plus fortement, sans toutefois que je réagisse. Les lanières claquaient à différents endroits avec des forces différentes, impossible de pouvoir anticiper quoique ce soit… là encore, il me semblait reconnaitre la façon de manier l’instrument. Plus le temps passait, et plus j’étais persuadé qu’il s’agissait du Maître en personne ! Et la masochiste en moi était au bord de l’orgasme ! Cette douleur cinglante et malgré tout excitante me rendait folle ! … Lorsque que la couleur de ma peau sembla satisfaire celui que je pensais être Monsieur le Marquis d’Evans, Il me détacha les chevilles et me retourna pour me prendre en levrette sans ménagement comme une chienne. Les coups étaient puissants, mais maîtrisés. Je sentais qu’Il voulait faire durer le plaisir et ne pas se vider prématurément. Je me fis ainsi besognée de très longues minutes. Ma chatte coulait autant qu’elle pouvait, je la sentais le long de mes cuisses. A un moment, les coups de butoirs s’accélérèrent, se firent presque brutaux, et je sus que l’homme qui était dans mon dos n’allait pas tarder à lâcher son jus. Et là j’eus la merveilleuse surprise d’entendre Sa voix, à mon oreille, murmurer :
- Vas-y, jouis Ma chienne ! Maintenant ! JE LE VEUX !
Les coups de reins puissants mélangés à la formidable surprise, le total bonheur de reconnaître la voix dominante au timbre inimitable du Maître, me firent avoir un des plus puissants orgasmes qu’il m’ait été permis d’avoir ! Je hurlais de longues minutes ma jouissance, je tremblais de tous mes membres ! Alors que je commençais à me remettre, le Maître me détacha et me prit dans Ses bras, sans m’enlever mon bandeau.
- J’étais de passage à Paris, j’ai donc remplacé la personne que tu aurais dû voir à ma place. Je voulais récompenser Ma petite chienne si obéissante. Cela ne veut pas pour autant dire que ton temps loin du Château soit fini, il te reste d’autres choses à vivre, d’autres Exigences à accomplir. Mais continue comme tu as commencé, Me satisfaire pleinement. Tu as un comportement pour le moment exemplaire. Et si tu ne faillis pas, tu seras récompensée comme tu le mérites à ton retour en Ma noble demeure ! Maintenant, tu vas me nettoyer, puis tu descends du lit, et tu te mets en position. Tu pourras enlever ton bandeau et tu te rhabilleras quand tu m’entendras sortir. Tu pourras prendre le temps, et j’y tiens, de te sustenter, je t’ai fait apporter de quoi manger et boire. Ensuite, tu te rendras à l’adresse qui t’a été donnée ce matin. A très bientôt Ma petite chienne en chaleur, je l’espère ! Je suis fier de toi.
J’obéis avec le cœur remplit d’une douce joie, des larmes de bonheur mouillant mon bandeau. Le Maître Vénéré n’aurait pas pu me faire de plus belle surprise, un plus beau cadeau ! Je pris Son sexe qui avait encore une belle taille malgré son éjaculation récente. Je le suçais avec gourmandise et envie et lorsque plus aucune goutte de sperme ou de cyprine ne s’y trouva, je descendais du lit et me prosternais, cul relevé et tourné vers Lui. Je contractais au maximum les muscles pour ne pas laisser échapper la si précieuse semence du Châtelain. En être honorée, était un privilège dont j’étais consciente et si reconnaissante. Je ne savais pas ce qui m’attendait, mais je savais que pour Lui, pour mériter Sa fierté, je serais prête à tout !
Lorsqu’Il fût parti et que je pus ôter mon bandeau, je vis que j’étais dans une chambre d’hôtel. Il y avait, au milieu de la pièce sur une table, un copieux repas sur un plateau d’argent et une rose rouge dans un petit vase de cristal étroit et haut. Une carte de visite au nom de Monsieur le Marquis du Château d’Evans sur laquelle le Maître avait écrit ces quelques mots laconiques, mais ô combien ils résonnèrent et résonneront toute ma vie en mon esprit :
- Tu es Ma propriété absolue.
Je pris le temps de manger et boire, ce qui me fit vraiment du bien, puis je me dépêchais de me préparer et je partis à la recherche de l’adresse où je devais me rendre. Je la trouvais très rapidement, c’était la rue juste à côté. Je remerciais intérieurement le Maître de m’avoir amenée si proche de ma destination. Je me retrouvais devant un bâtiment de pauvre apparence, aux murs sales, avec une pancarte en mauvaise état sur laquelle je déchiffrais difficilement « Cinéma X ». J’entrais et l’intérieur valait bien l’extérieur. L’ambiance était glauque, l’odeur âcre et tout était sombre, les personnes, tous des hommes, qui se trouvaient là me regardèrent tous avec concupiscence, prêts à me sauter dessus. A l’enseigne mais aussi aux affiches placardées aux murs, je compris que c’était un cinéma spécialisé dans la diffusion de films pornos. Il n’y avait qu’une salle, où je pénétrais avec un peu d’appréhension. Je compris de suite à quoi correspondaient la lettre et le chiffre qui était indiqués sur le papier que m’avait remis Monsieur Fernando. Ils désignaient le siège sur lequel je m’asseyais en plein milieu de la salle. Cinq minutes après un film commença. Je jetais un rapide coup d’œil autour de moi. Les quelques hommes que je voyais avaient déjà sorti leur sexe mou de leur pantalon et commençaient à se branler visiblement sans grande motivation. Je n’y connaissais pas grand-chose en filmographie porno, mais cela n’avait pas l’air d’être une grande production… Un homme que j’avais croisé dans l’entrée vint s’asseoir près de moi. Il sortit lui aussi sa queue, sans me regarder. Mais il posa sa main sur mes cuisses quelques secondes pour ensuite saisir ma main et la posa sur sa verge dressée. Je le regardais avec stupéfaction.
- Ben quoi ? T’es bien venue ici pour te faire des bites, non ? Les femmes qui viennent ici ne demandent que ça. Alors astique-moi donc !
A sa réflexion, je compris pourquoi le Maître m’avait envoyé ici. J’allais devoir en satisfaire plus d’un et pendant une durée indéterminée. Je commençais donc à le branler et dès qu’il commença à prendre un peu de volume, l’homme appuya de sa main sur ma tête pour que je le prenne en bouche. Au goût et à l’odeur, ainsi qu’aux vêtements, à mon avis l’hygiène de cette personne était plus que douteuse. Mais je faisais une confiance aveugle au Maître, je savais qu’Il ne me mettrait pas en situation de danger. Je mis donc du cœur à l’ouvrage. La position n’étant pas idéale, je me mis à quatre pattes entre deux sièges. Cela donna envie à un autre homme que je ne vis pas arriver, mais qui s’installa derrière moi et m’enfila son sexe sans préliminaire, ni parole, dans mon cul. J’eus un petit sursaut de surprise, mais l’homme n’était pas spécialement bien monté et mon trou étant habitué à recevoir de bien plus gros calibres, je ne souffris pas malgré l’assaut non préparé. Lorsqu’ils se vidèrent tous les deux, ils changèrent de place.
Je ne restais pas très longtemps inactive. Plusieurs hommes vinrent se faire sucer ou m’enfilèrent ou les deux. Mais bientôt, ils trouvèrent que l’espace entre les sièges était trop restreint. L’un d’eux m’attrapa par les cheveux et me traina vers le devant de la pièce, en bas des rangées de fauteuils. Mon corps ainsi que ceux qui venaient me baiser firent de belles ombres chinoises sur le grand écran et j’avais l’impression d’être dans le film ! Là tous mes trous furent utilisés en même temps, ils se succédaient les uns après les autres. C’était à croire que ce qui avait déjà pu se vider étaient sortis pour aller chercher des copains pour qu’ils puissent aussi en profiter. Je passais ainsi de nombreuses heures, à recevoir du foutre dans tous mes orifices, mais aussi sur tout le corps y compris les cheveux. … Le cinéma fermait à 14h. Tous quittèrent le bâtiment. Et moi je restais là, ne sachant pas quoi faire. Je ne me voyais pas sortir dans un tel état dans la rue. Et je ne savais pas où aller. Les fois précédentes, une personne m’accueillait, m’hébergeait et me donnait une nouvelle adresse. Là je n’avais rencontré personne qui semblait devoir remplir ce rôle. Alors au bout d’un long moment, je me décidais à sortir de la salle de projection, et pensais partir à la recherche des toilettes, histoire de me nettoyer un peu quand je me heurtais à un homme en costume.
- C’est toi que je venais chercher. Suis-moi !
Et il me passa un collier et une laisse, et claqua des doigts en montrant le sol, pour me faire comprendre que je devais me tenir à quatre pattes pour le suivre. Il me fit monter un étroit escalier de bois en colimaçon, qui se situait derrière une porte dérobée. Au-dessus du glauque cinéma, il y avait un petit appartement qui, lui, était neuf, propre, agréable ! Mais on ne s’y arrêta pas, on prit un autre escalier qui menait, celui-là dans les combles visiblement aménagés en donjon. Là, il m’entraîna dans un coin de la pièce où il y avait une petite cage et il voulut que j’entre dedans. Je dus me contorsionner un peu pour y arriver. Et la position dans laquelle je me trouvais était très loin d’être confortable. Et il me laissa là, sans un mot, sans explication… De là où j’étais j’entendais faiblement une horloge qui devait se trouver dans l’appartement, et je passais ainsi trois longues heures sans qu’absolument rien ne se passa. Il ne m’avait même pas exigé que je me déshabille.
A 18 heures, il revint et déposa sur un tapis deux écuelles, et vint m’ouvrir la porte de la cage. Il dut m’aider à en sortir et il me fallut quelques minutes, pendant lesquelles, il joua de la badine sur mon corps, avant que je ne puisse déplier celui-ci et non sans douleur et grimaces, dues autant à la position gardée si longtemps et aux coups qui pleuvaient sur moi. Lorsque je pus bouger et que son poignet se fatigua, il me tira sur la laisse pour m’approcher des deux gamelles, remplies pour l’une d’eau, et pour l’autre de purée de carotte. Et tandis que je lapais le contenu des deux récipients, il se positionna derrière moi et rentra sa grosse queue bien tendue dans ma chatte offerte. Il me baisa avec force, m’obligeant parfois à arrêter de manger pour ne pas risquer d’en mettre partout ou de m’étouffer. Après avoir éjaculé, alors que je donnais les derniers coups de langue pour ôter toute trace de purée de la gamelle, il m’entraîna dans le coin opposé de la pièce. Un grand bac carrelé était posé au sol. Il me fit me dévêtir et m’aspergea avec un tuyau d’eau froide pour que je puisse enfin me nettoyer de mon après-midi cinéma porno. Ensuite, il me tira sans douceur jusqu’à un radiateur qui était éteint. Juste dessous était posée une couverture fine. Il m’attacha à l’appareil et me laissa jusqu’au lendemain matin.
Je fus réveillée par un martinet dont les lanières me laissèrent de belles marbrures sur tout le corps. Comme la veille il m’avait apporté deux écuelles, me baisa longuement pendant que je mangeais en levrette, toujours sans un mot. Et tout aussi silencieusement, il me descendit en quadrupédie jusqu’à la porte de son établissement. Il tira sur la laisse vers le haut, enleva la laisse et le collier et me tendit un papier, avant d’ouvrir la porte et de me pousser à l’extérieur. Nouveau jour, nouvelle adresse, nouvelle aventure…
(A suivre…)
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