Marion au Château – (suite de l'épisode N°927)

- Par l'auteur HDS MAITREDOMINO -
Auteur homme.
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Récit libertin : Marion au Château – (suite de l'épisode N°927) Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-04-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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Marion au Château – (suite de l'épisode N°927)
Marion au Château – (suite de l'épisode N°927) –
Et tandis que je me déplaçais à quatre pattes pour lui obéir, il se saisit d'une badine, se mit au centre du carré que formaient les chiens, et tout en tournant sur lui-même, leur appliquait des coups sur leurs culs et leurs dos. En fait, Walter faisait tout pour nous tenir éloigner des pièces principales du Château pour ne pas que nous puissions voir la moindre petite chose des préparations des festivités du soir… Effectivement le Château était en effervescence. Deux salles étaient apprêtées, une pour chaque cérémonie du soir. L’une en bleue et rouge pour l’entrée des chiens dans l’Enclos, et l’autre en bleue et blanc pour l’entrée de soumise Marion MDE au Cachot et son changement de nom. Tous les chiens, chiennes, soumis, soumises, esclaves, MDE ou non, sous le joug de Monsieur le Marquis étaient mis à contribution. Outre les décorations, les repas, l’entretien de tout le Château, il ne fallait pas oublier que les Invités du dîner de la veille étaient toujours là et qu’ils ne comptaient pas rester à ne rien faire dans cette magnifique demeure ancestrale. Surtout que même si on se rapprochait petit à petit du printemps, les journées étaient encore froides, et ce jour était bien maussade ne donnant pas spécialement envie d’une balade sur les Terres du Châtelain. Quoique…
Monsieur le Comte et Madame la Comtesse d’Orlan eurent envie de visiter les différents bâtiments de la propriété, et en voyant les écuries, ils voulurent faire une balade en sulky. Ils en exigèrent deux, ayant une petite idée en tête, ainsi qu’une pony-girl et un pony-boy. Certaines disciplines étaient imposées à tout le Cheptel, mais pour d’autres pratiques, Monsieur le Marquis, après avoir décelé des aptitudes certaines, poussait certains de Ses soumis dans la spécialisation de l’une ou l’autre. Deux esclaves arrivèrent, magnifiquement modelés par l’exercice, une musculature visiblement acquise après de très longs entraînements. Ils furent amenés par le couple dans la salle d’harnachement. Leurs mains furent affublées de gants sabots en latex et métal et ils durent mettre des cuissardes avec des sabots et fers à cheval. Sans talons, les déplacements ressemblent avec de l’entraînement à la démarche chaloupée de l’équidé, et ils étaient tous les deux entrainés depuis longtemps. Chacun reçut une paire d’œillères, un harnais avec un mord qui vint se placer entre leurs dents…
Au vu des températures, ils eurent le droit de passer un catsuit en latex. On leur plaça un harnais de torse afin de pouvoir être attelés ensuite, après qu’on leur eu posé auparavant une couverture d’équitation. Il n’était pas question que des équidés de Monsieur le Marquis puissent tomber malades pour une sortie mal préparée ! Par-dessus, leur habituel collier en cuir portant leur nom, le Comte leur mit un collier haut, pour un plus beau port de tête et tiré vers l’arrière. Le catsuit était ouvert au niveau des orifices, ce qui permit à la Comtesse d’enfoncer dans le fondement de chacun un plug avec une magnifique queue de cheval, brune pour la femelle, noire pour le mâle. Une sorte de camisole tenait les coudes plaqués au torse et pliés à un angle 90°, leur mains-sabots retombant naturellement… Ils furent tous les deux attelés à un sulky, le Comte montant dans celui tiré par le mâle, la Comtesse dans celui tiré par la femelle. La voix du Comte s’éleva.

- Écoutez bien tous les deux ! Nous allons vous échauffer pendant un quart d’heure, et ensuite nous ferons une course. Celui qui l’emportera aura le droit de rentrer, nous accompagnant dans nos appartements et pourra jouir à volonté de ce que nous lui infligerons. Celui qui perdra sera fouetter, le temps que nous le déciderons, puis devra assister à nos ébats, dans une position inconfortable, et n’aura aucun droit à la jouissance. Avez-vous compris ce que l’on attendait de vous ?

Et en bons équidés qu’ils étaient, les deux esclaves poussèrent un magnifique hennissement en bougeant la tête de bas en haut pour répondre par l’affirmatif à la question qui leurs était posée. Ainsi, équipés chaudement, le couple commença par leur faire faire le tour du Château une première fois au pas, puis au petit trot, au trot et pour finir dans ce que l’on pourrait appeler une sorte de galop autant qu’un être humain pouvait aller à son maximum d’une allure rapide. On voyait de la fine buée sortir des « naseaux » des deux ‘’bêtes’’. Quand ils furent bien échauffés, ils furent placés en ligne. Il devait suivre le chemin qui faisait le tour de la noble bâtisse, sur lequel ils venaient de s’entraîner, puis prendre la direction d’une petite forêt, appelée le bois Gardon et la longer, sans la pénétrer et revenir à leur point de départ. C’était tout de même une longue course qui mettrait leur endurance à rude épreuve. Ils partirent d’un même pas, régulièrement l’un des deux dépassait légèrement l’autre, mais il se faisait rapidement rattrapé. L’allure était très soutenue, avivée par les coups de fouet du couple Dominateur. Pourtant, sur le chemin du retour, petit à petit et à cause du poids plus lourd à tracter, le mâle se laissait distancer, malgré les nombreux coups et remontrances du Comte qui espérait bien gagner, une petite rivalité existant au sein de son couple. Et la Comtesse fit franchir la ligne d’arrivée à la femelle avec une bonne dizaine de mètres d’avance. Elle regarda son mari arriver avec un air triomphant, pendant qu’elle flattait les flancs de la « jument » qui avait si bien couru.

Les deux esclaves furent dételés, puis conduit dans l’écurie pour être bouchonnés, tels de vrais chevaux, avec de la paille, étriller, bref, nettoyés après cet exercice difficile, pendant que le noble couple se dirigeait vers le Château après avoir donné des instructions aux garçons d’écurie, sur ce qu’ils devaient faire des deux équidés. Quand ils furent secs, ils furent conduits dans le Donjon du Château. Le couple était assis dans de magnifiques fauteuils confortables, couverts de velours rouge et brodés d’or. Les deux soumis vinrent se prosterner devant eux. La Comtesse se pencha pour attraper la laisse de la femelle et la fit se mettre à genoux, lui autorisant à poser ses fesses sur ses talons, à côté de son fauteuil et lui caressait la tête distraitement en regardant son mari. Celui-ci se leva et se posta devant le soumis pénitent, tapant de la pointe du pied et croisant les bras.

- Toi ! (Sa voix était glaciale et sévère.) Tu as osé me faire perdre devant ma femme. Tu vas ressentir mon courroux, je peux te l’assurer !

Le pauvre esclave commençait à trembler, appréhendant sérieusement la colère du Comte. Celui-ci s’éloigna et dès qu’il revint, il fit tomber un coup de fouet cinglant sur le dos du puni, qui ne put retenir un cri, n’ayant pas entendu l’homme revenir et ne s’attendant pas à sentir cet instrument sur sa peau.

- Eh bien cabot ! Oublierais-tu les bonnes manières ? Interdiction de pousser le moindre cri, le moindre soupir, animal !

Et il reprit la sanction, fouettant l’esclave d’abord en position prosternée, position qu’il n’avait pas quittée depuis qu’il était entré dans la pièce. Puis il l’attacha à des anneaux pendant du plafond par les poignets, ainsi que les chevilles dans des anneaux fixés au sol. Il tournait autour du pénitent et aucune partie de son corps ne fut épargnée pas même les plus sensibles. La correction était sévère, la lanière du fouet marquait sans relâche la peau, sans pour autant la blesser sérieusement. Le Comte ne se serait pas permis d’abimer un des soumis de Monsieur le Marquis. Mais il voulait que le soumis porte les marques de son courroux un certain temps. Il en avait d’ailleurs informé le Maître des lieux durant le bouchonnage, afin de ne pas commettre de bévues. Il ne s’arrêta qu’au bout d’une demi-heure, lorsque son bras commença réellement à se fatiguer. L’excitation de l’esclave était bien visible car être fouetté ainsi l’avais véritablement mis en forte érection. Le Comte plaça une planche sur le sol et ordonna à l’esclave mâle de s’y tenir à genoux, sur la tranche. Il fit descendre du plafond deux chaines, y attacha ses poignets et fixa les chaînes de manières à ce que les bras soient tendus en arrière et vers le haut autant que possible pour que le soumis puisse tout de même se tenir droit. Il attacha des mini pinces crocodiles à ses tétons, et des poids à ses couilles. La position allait être douloureuse à tenir, mais paradoxalement, l’esclave mêla ne pouvait de nouveau cacher son excitation, et sa queue se tenait bien droite aux yeux du Comte et de la Comtesse, qui ne se génèrent pas pour l’humilier de quelques paroles avant de l’ignorer totalement, pendant qu’ils se tournaient vers la femelle qui attendait toujours au côté du fauteuil de la Comtesse. Et plus le soumis était humilié, plus il bandait durement !

- Bien à toi maintenant, belle petite pouliche ! dit doucement la Comtesse. Je suis fière de toi. J’aime gagner les défis que me lancent mon mari ! (Celui-ci souriait, mais on voyait que son sourire était faux, il supportait mal la défaite.) Tu as le droit de jouir autant que tu le voudras, c’est ta récompense. Mais il te faut accepter tout ce que nous pourrons te faire.

L’esclave femelle baissa un peu plus la tête en signe d’acceptation. Le Comte décida de rester un peu en retrait tandis que sa femme allongeait la soumise sur le sol et commençait à la caresser doucement, puis l’embrassa de plus en plus fougueusement. Elle faisait glisser ses mains sur la peau légèrement halée de la femelle. Sa main descendit jusqu’à son triangle intime. Elle jouait délicieusement avec son clito, pendant qu’elle lui tétait et mordillait les tétons. Puis elle la doigta, avec d’abord un doigt, puis deux, puis trois. Ses va-et-vient s’accéléraient. Et alors que la soumise allait jouir, le Comte arriva et retira la main de sa femme de la grotte dégoulinante où elle s’était enfouie. Il l’embrassa passionnément, tandis que la jeune femme était frustrée et délaissée. Le couple s’installa à côté d’elle sans lui prêter plus d’attention et commença des préliminaires sulfureux. Mais la Comtesse qui avait compris ce qu’essayait de faire son mari, sourit et s’éloigna pour mettre sa tête entre les cuisses de la soumise, commençant un savant léchage qui amena rapidement la jeune femme au bord du précipice. Là encore le Comte intervint, éloignant délicatement sa femme, et se pencha à son tour sur la femelle. Mais ce fut pour lui mettre des pinces mordantes à ses tétons.

La pauvre passait du chaud au froid, elle bouillait de l’intérieur, sa chatte en feu. Le Comte lui faisait payer également sa défaite, et sa femme le laissait plus ou moins faire. Après tout peu importait les états d’âmes d’une esclave ! Elle avait gagné devant son mari, seul cela l’importait ! Tant pis si la jeune femme n’arrivait pas au moins une fois à jouir ! Cela dura une bonne heure, la Comtesse emmenant la soumise aux portes de l’orgasme, le Comte interrompant sa femme et torturant délicieusement l’esclave. Et puis il décida de changer de tactique. Il retourna la soumise, et l’enfila sans préambule, ce qui se fit sans difficulté vu son état d’excitation et sa chatte littéralement dégoulinante de mouille. Il la pénétra avec tant de forces, la soumise était sur le fil du rasoir depuis tant de temps, qu’elle jouit instantanément. Il continua cependant à la besogner de toutes ses forces, ça en était presque douloureux pour la femelle, mais c’était tellement excitant pour tous les deux. Elle jouit d’ailleurs deux autres fois, avant que le Comte ne se vide en elle, pour s’écrouler ensuite sur elle.

Le Comte et la Comtesse les laissèrent tous les deux là sans leur donner la moindre instruction. Au bout d’une vingtaine de minutes, Marie la cuisinière vint les chercher. Elle emmena avec elle la femelle, et dit au mâle qu’il devait se hâtait de gagner le bureau de Monsieur le Marquis. A ces mots, il trembla de tous ses membres, se doutant que ce n’était certainement pas pour le féliciter. Quand il frappa à la porte fatidique, il avait la nausée. La sanction l’avait affaibli physiquement. Marie, avant de le laisser partir, lui avait enlevé tous ses accessoires, ce qui lui avait arraché des grimaces douloureuses. Sur l’ordre du Maître, il ouvrit la porte, la referma derrière lui, et se dirigea vers le centre de la pièce à quatre pattes, avant de se prosterner en direction du bureau. Le Marquis, qui y était assis, continua ce qu’il était en train de faire, sans s’occuper du soumis qui tremblait de plus en plus, et transpirait, pendant un bon quart d’heure. Puis le Noble se leva, tourna autour de lui, tel un vautour survolant sa proie.

- Je n’ai pas eu de bons échos à ton propos aujourd’hui, ce qui me contrarie sérieusement ! (Ses mots résonnaient dans le silence de la pièce) Je connais tes capacités, ainsi que celles de la femelle qui concourrait contre toi. Vous étiez choisi de manière à satisfaire Monsieur le Comte en particulier, pour des raisons qui ne te concernent pas. Peux-tu expliquer ton manque d’implications dans cette course ? Commencerais-tu à te lasser d’être sous Mon joug ? Parle, je t’y autorise.
- Oh Maître ! Bien sûr que non je ne me lasse pas de Vous appartenir ! Je n’ai prévenu personne, je ne voulais pas causer d’embarras à qui que ce soit. Mais cela fait une semaine que je ne me sens pas très bien. J’ai des maux de tête douloureux et persistants, des courbatures, je dors mal, et je dois bien avouer que mon endurance a diminué depuis surtout quand il faut tracter une charge telle qu’un être humain.
- Bien ! Alors tu as désobéi par deux fois, avant cette course. Tu sais que je tiens à la bonne santé de tous ceux qui m’appartiennent pour pouvoir être performant dès que cela leur est exigé. Et dans aucun cas, tu n’es autorisé à prendre une décision, telle que de décider si oui ou non tu peux faire de la rétention d’informations ! Et de plus, lorsque Monsieur le Comte d’Orlan a voulu te sanctionner, tu n’as pas été capable de te retenir de crier, après toutes ces années sous Mon joug. Tu mérites donc une sanction exemplaire. Tu vas être enfermé dans une des caves, tu n’auras aucun contact avec personne. Aux heures des repas, tu entendras tinter une clochette. À ce moment-là, tu devras te bander les yeux et te prosterner dos à la porte. Tu n’auras droit à aucune parole, aucune activité autre que celle de penser à tes actes. Tu vas aller dans le bureau de Walter, tu vas te mettre à genoux dans l’angle de la pièce le plus éloigné de la porte, et tu attendras le temps qu’il faudra qu’il vienne te chercher pour te mener au lieu où tu subiras ta sanction. Maintenant, va-t-en, et arrange-toi pour ne pas lever les yeux sur Moi, tu ne mérites pas ce privilège.

Le soumis s’était décomposé pendant le discours du Maître, il tremblait comme une feuille, et des larmes silencieuses roulaient sur ses joues. Il savait que les prochains jours allaient être particulièrement longs. Il attendit longtemps le Majordome, occupé avec les chiens qui allaient entrer dans l’Enclos et soumise Marion MDE qui allait entrer dans les Cachots. Il arriva le soir, juste avant les cérémonies, et il pressa l’esclave pour vite terminer cette tâche, car d’autres obligations pour les festivités l’attendaient…. La journée se passa donc ainsi, le Cheptel de Monsieur le Marquis œuvrant dans le Château à différentes tâches domestiques, les Invités de la veille qui prenaient du plaisir comme bon leur semblait, usant et abusant des soumis et esclaves dont ils voulaient bien s’occuper. Et la soirée tant attendue par quatre mâles et une femelle arriva enfin…
(A suivre …)

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