Nous souviendrons-nous?
Récit érotique écrit par DeeWar [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Nous souviendrons-nous?
NOUS SOUVIENDRONS-NOUS?
Me lirais-tu
Si ma faiblesse avouée
Côtoyait tes ténèbres passées.
Si les mots s'arrachaient
De ma plume abîmée
Pour venir tourmenter
Ta mémoire anémiée.
D'une étreinte espérée, j'oublierais la douceur
D'un regard au lointain, d'une ultime douleur.
Je maudirais Didon,
Pénélope, Cupidon,
De verrouiller ton cœur
D'un infâme abandon.
Me suivrais-tu
Si mes pas hésitants
Résonnaient jusqu'en toi.
Si mes descentes aux enfers
Et mes chemins de croix
Mutilaient ta fierté
Agonisaient ta foi.
Je t'inventerais roi, rebelle et indompté
Sans ces filles de joie, aux gestes enchantées.
Nous voguerions sans fin
Comme des galériens, sur la mer de Baffin.
Sombreraient-elles alors, mes tentations passées?
Me vivrais-tu
Au delà des épures brisées
Et des rocs taraudés.
Au delà de mes peurs avouées
De ma fragilité passée.
Pourrais-je renoncer pour notre éternité
Aux adonis muets écumant les jardins.
Aux réveils langoureux
Aux parfums capiteux
De ces rares matins?
Me tuerais-tu
Au détour de nos sombres passions
Quand mes yeux délavés
Accuseraient ton cœur
D'un amour imparfait.
Irais-je m'abîmer
Dans ces fumées d'opium
Où Bacchus enivré, au visage défait
Tournoierait voluptueux sur mes lèvres grisées.
Cruelle alors serait ma destinée
Te savoir à jamais...
Si seulement j'osais.
AD
************************
Cinquième avenue.
Il ne faudrait jamais revenir sur les lieux du crime. Voir tous ces gens agglutinés autour d'un corps sans vie m'a toujours laissé indifférent, même si c'était là mon œuvre. Nous sommes payés pour ce genre de job et aucun état d'âme ne doit prendre le dessus.
Pourtant, j'étais parmi les badauds qui vociféraient devant ce cadavre couvert de sang. Je formais une pièce essentielle de ce puzzle géant qui prenait corps à mesure que la rumeur s'amplifiait. La cinquième avenue se transformait peu à peu en scène de théâtre improvisée où, pourtant, chacun avait un rôle à jouer. Le mien se résumait à mettre en scène cet abîme de sentiments...
Le chaos régnait jusqu'à ce que la police rapplique et mette fin à tout ça.
Je n'ai pas pour habitude de m'apitoyer sur mes victimes, un contrat reste un contrat. Pourtant, celle-là m'avait marqué. Je l'avais filé pendant de longues journées, étudiant chacun de ses gestes, analysant la moindre attitude. Après un mois de filature, je connaissais chacune de ses routines, les petits secrets pervers qu'il cachait à sa femme, ses gosses en bas âge qu'il allait récupérer à la crèche, ou encore sa maîtresse qu'il voyait deux fois par semaine.
J'avais payé une prostituée pour le faire chanter. Une belle brune pulpeuse qui en un rien de temps, l'avait mis dans son lit. S'en étaient suivi des ébats épiques filmés dans les moindres détails qui avaient beaucoup plu à mon patron. Mis devant le fait accompli, mon ''client'' ne s'était pas démonté. Il avait contre attaqué, menaçant de faire jouer son réseau pour nous anéantir. Ce gros bonnet de la drogue ne craignait pas le chantage, préférant divorcer plutôt que céder à nos menaces.
La décision avait été prise de l'éliminer. Et c'est là que j'étais intervenu, c'est là qu'il m'avait repéré, épié, serré. C'est là qu'il m'avait retourné et c'est là que j'avais accompli ma mission.
Maintenant, il gisait en pleine avenue, le corps baignant dans une mare de sang. Les yeux grand ouverts, fixant le vide, avec cette interrogation dans le regard.
Oui, il agonisait face contre terre, mon ancien patron.
FIN
Parfois les mains serrent
Un lambeau de mémoire
Questionnent
L'identité du voyage
Me lirais-tu
Si ma faiblesse avouée
Côtoyait tes ténèbres passées.
Si les mots s'arrachaient
De ma plume abîmée
Pour venir tourmenter
Ta mémoire anémiée.
D'une étreinte espérée, j'oublierais la douceur
D'un regard au lointain, d'une ultime douleur.
Je maudirais Didon,
Pénélope, Cupidon,
De verrouiller ton cœur
D'un infâme abandon.
Me suivrais-tu
Si mes pas hésitants
Résonnaient jusqu'en toi.
Si mes descentes aux enfers
Et mes chemins de croix
Mutilaient ta fierté
Agonisaient ta foi.
Je t'inventerais roi, rebelle et indompté
Sans ces filles de joie, aux gestes enchantées.
Nous voguerions sans fin
Comme des galériens, sur la mer de Baffin.
Sombreraient-elles alors, mes tentations passées?
Me vivrais-tu
Au delà des épures brisées
Et des rocs taraudés.
Au delà de mes peurs avouées
De ma fragilité passée.
Pourrais-je renoncer pour notre éternité
Aux adonis muets écumant les jardins.
Aux réveils langoureux
Aux parfums capiteux
De ces rares matins?
Me tuerais-tu
Au détour de nos sombres passions
Quand mes yeux délavés
Accuseraient ton cœur
D'un amour imparfait.
Irais-je m'abîmer
Dans ces fumées d'opium
Où Bacchus enivré, au visage défait
Tournoierait voluptueux sur mes lèvres grisées.
Cruelle alors serait ma destinée
Te savoir à jamais...
Si seulement j'osais.
AD
************************
Cinquième avenue.
Il ne faudrait jamais revenir sur les lieux du crime. Voir tous ces gens agglutinés autour d'un corps sans vie m'a toujours laissé indifférent, même si c'était là mon œuvre. Nous sommes payés pour ce genre de job et aucun état d'âme ne doit prendre le dessus.
Pourtant, j'étais parmi les badauds qui vociféraient devant ce cadavre couvert de sang. Je formais une pièce essentielle de ce puzzle géant qui prenait corps à mesure que la rumeur s'amplifiait. La cinquième avenue se transformait peu à peu en scène de théâtre improvisée où, pourtant, chacun avait un rôle à jouer. Le mien se résumait à mettre en scène cet abîme de sentiments...
Le chaos régnait jusqu'à ce que la police rapplique et mette fin à tout ça.
Je n'ai pas pour habitude de m'apitoyer sur mes victimes, un contrat reste un contrat. Pourtant, celle-là m'avait marqué. Je l'avais filé pendant de longues journées, étudiant chacun de ses gestes, analysant la moindre attitude. Après un mois de filature, je connaissais chacune de ses routines, les petits secrets pervers qu'il cachait à sa femme, ses gosses en bas âge qu'il allait récupérer à la crèche, ou encore sa maîtresse qu'il voyait deux fois par semaine.
J'avais payé une prostituée pour le faire chanter. Une belle brune pulpeuse qui en un rien de temps, l'avait mis dans son lit. S'en étaient suivi des ébats épiques filmés dans les moindres détails qui avaient beaucoup plu à mon patron. Mis devant le fait accompli, mon ''client'' ne s'était pas démonté. Il avait contre attaqué, menaçant de faire jouer son réseau pour nous anéantir. Ce gros bonnet de la drogue ne craignait pas le chantage, préférant divorcer plutôt que céder à nos menaces.
La décision avait été prise de l'éliminer. Et c'est là que j'étais intervenu, c'est là qu'il m'avait repéré, épié, serré. C'est là qu'il m'avait retourné et c'est là que j'avais accompli ma mission.
Maintenant, il gisait en pleine avenue, le corps baignant dans une mare de sang. Les yeux grand ouverts, fixant le vide, avec cette interrogation dans le regard.
Oui, il agonisait face contre terre, mon ancien patron.
FIN
Parfois les mains serrent
Un lambeau de mémoire
Questionnent
L'identité du voyage
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