Pacte avec l'ennemi

- Par l'auteur HDS Briard -
Récit érotique écrit par Briard [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Pacte avec l'ennemi Histoire érotique Publiée sur HDS le 24-03-2022 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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Pacte avec l'ennemi
Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…
Cette nouvelle est la cinquième sur le thème « Vengeance féminine ».

Partie 1
La maison Gregh est installée place Vendôme à Paris depuis plus de trois siècles.
Ernest Gregh était décédé l’année passée et c’est sa fille, Séverine, qui lui avait succédé.
Elle avait intégré l’école Boulle à quatorze ans, après avoir sauté une classe en quatrième.
Elle y avait passé, non seulement le CAP art du bijou et du joyau, mais aussi le CAP arts et techniques de la bijouterie joaillerie.
Elle avait deux ans plus tard obtenu son Brevet des Métiers d’Art, toujours à l’école Boulle à Paris.
Et c’est enfin dans cette même école qu’elle obtint, deux ans plus tard son Diplôme des métiers d’Art, Parcours art du bijou et du joyau.
Elle resta dans la même école et obtint, trois ans plus tard, un Diplôme National des Métiers d’Art et de Design.
Elle poursuivit sa formation avec un Diplôme Supérieur des Arts Appliqués qu’elle obtint, deux ans plus tard et sans surprise, dans l’école Boulle.
A vingt-cinq ans, elle savait tout du métier de joailler.
Par sa formation en CAP, elle était capable d'exécuter en totalité un bijou, en métal précieux ou non. Elle savait également transformer, réparer ou restaurer un bijou. Elle n’ignorait rien, des métaux, des gemmes et des perles, de l'utilisation de l'outillage, de la représentation graphique et de la lecture d'un dessin en 3D.
Par sa formation en BMA, elle était devenue une technicienne d'art spécialisée en bijouterie joaillerie, en sertissage ou en polissage. Elle savait analyser la faisabilité d'une création en s'appuyant sur des esquisses et des croquis préalables, établir une fiche de fabrication, rechercher le bon volume du bijou à l'aide de prototypes, maîtriser les techniques de mise en forme du métal (emboutissage, forgeage), les techniques de fabrication et de transformation (fonte à cire perdue, enlèvement de matière) et réaliser des assemblages par soudage ou collage.
Avec son cursus du DMA elle avait appris à suivre l'actualité de la mode et à comprendre les besoins et les demandes d’une clientèle. Elle avait Acquis une méthodologie, un processus de création spécialisé dans la conception d'un objet unique ou multiple en abordant le bijou à l’aune des problématiques contemporaines. Elle savait aussi penser la mise en valeur et la médiation de ses réalisations auprès des différents professionnels et clients du milieu.
A l’appui de son DNMADE, elle avait acquis un niveau d’experte en management du design, en conception et production de bijoux et de joyaux, elle savait également manager des équipes et connaissait quasiment tous des alliages et métaux précieux.
Enfin, avec le savoir acquis au cours de son Diplôme Supérieur des Arts Appliqués, elle était devenue Maître d’œuvre, capable de mettre sur pied des projets, prenant en compte les enjeux socio¬lo¬giques, psy¬cho¬lo¬giques et poli-tiques, d’effec¬tuer des choix jus¬ti¬fiés et d’arti-culer en per¬ma¬nence les approches tech¬niques et plas¬tiques dans une recherche de cohé¬rence entre la glo¬ba¬lité et le détail.
Elle était devenue une créatrice à part entière ; son nom et son savoir en faisait une étoile montante et enviée dans le milieu de la joaillerie.

C’est précisément au sortir de ses études qu’elle partit faire un dernier stage, à Padoue, auprès d’Annamaria Zanella, la célèbre créatrice de bijoux italienne. Celle-ci avait effectué, jadis, le même stage auprès du père de Séverine auquel elle ne pouvait pas refuser de rendre la pareille.
Durant deux années complètes, elle reçut LA formation suprême, directement de la bouche de « il santo patrono degli orafi e dei gioiellieri » (la sainte patronne des orfèvres et des bijoutiers).
Après avoir vérifié la qualité des bases techniques et intellectuelles de sa protégée, Annamaria la chargea de recruter un nouveau négociateur auprès des banques. Elle avait dû accepter de voir partir en retraite celui qui tenait ce poste depuis plus de trente ans et qui l’avait vue débuter dans le métier.
Séverine avait monté un plan de recrutement se basant sur les cinq qualités, selon elle essentielles, pour faire un bon négociateur, ainsi que sur deux remarques préalables, à savoir :- Se connaître soi-même, connaître ses forces et ses faiblesses, sachant que le contexte social et culturel est déterminant. La première chose à vérifier auprès du candidat sera donc de voir s’il connaît bien le milieu, la situation, l’histoire, l’environnement, le climat, le cadre qui sous-tendent le processus de négociation dans l’univers de la joaillerie.
- La seconde remarque est que le négociateur soit convaincu qu’il y ait un intérêt à négocier en toute circonstance.
- La première qualité d’un négociateur est d’être au clair sur ses propres objectifs et de définir le minimum avec quoi l’entreprise pourra être satisfaite en matière de taux d’intérêt et de montant emprunté.
- La seconde qualité est de respecter les personnes avec qui l’on négocie et de savoir rester ferme sur ses objectifs.
- La troisième qualité est de comprendre que le négoce est avant tout une affaire de commerce ce qui suppose que chaque partie a des intérêts et que personne ne souhaite détruire l’autre afin de pouvoir continuer le négoce.
- La quatrième qualité est de savoir percevoir l’autre comme un partenaire afin de pouvoir affronter la demande et l’offre ensemble, sans sombrer dans des querelles ou des jeux de pouvoir. En clair le négociateur doit savoir instaurer un climat de confiance.
- La cinquième qualité est de savoir conclure une négociation, avec élégance et de manière constructive, pour laisser la porte ouverte en cas de nouveau besoin.
Ce plan ayant totalement convaincue sa maîtresse de stage, Séverine eut carte blanche pour mener les entretiens.

Elle prépara une batterie de questions et estima le temps moyen nécessaire à une heure environs par entretien.
Elle envoya les convocations à raison d’un candidat toutes les deux heures ce qui lui laissait le temps de compléter un abaque, qu’elle avait créé sur un tableur, lui permettant de faire rapidement une évaluation de la qualité de chaque prestation.
C’était une sorte de tableau avec en ligne les deux remarques et les cinq qualités et en colonne des espaces de commentaire et au bout de chaque ligne une note entre un et dix.
Le maximum qu’un candidat pourrait obtenir était donc soixante-dix points, elle estima ne pas conserver de candidat n’ayant pas obtenu un total d’au moins cinquante points.

C’est ainsi qu’une douzaine de candidats se succédèrent dans le bureau mis à sa disposition.
Certains plutôt avancés dans la carrière avaient une connaissance sans faille du milieu, mais ne possédait pas la plupart des qualités requises et, notamment, la capacité à mettre en confiance le recruteur ce qui n’était pas le moindre défaut.

Les plus jeunes, en revanche, savaient parfaitement installer un climat de confiance, mais ne connaissaient pas grand-chose du monde des bijoux et des joyaux.

Les notes globales, jusque-là, ne volaient pas très haut et la jeune femme se demanda si elle ne jugeait pas trop sévèrement.

Enfin, un homme d’une quarantaine d’années sembla obtenir ses bonnes grâces et paru suffisamment convainquant pour obtenir un total de cinquante-deux points.
Il ne restait plus guère qu’un dernier candidat et la satisfaction du devoir accompli commençait à imprégner la jeune femme.

On frappa à la porte du bureau. Elle nota au passage la ponctualité du candidat.

« Entrez. »Elle notait quelques lignes supplémentaires à son rapport et elle vit l’ombre d’un jeune homme s’avancer jusqu’à la table.
Elle leva les yeux et resta sans voix devant la beauté de l’homme debout en face d’elle.
Grand, athlétique, brun ténébreux, au menton pointu, au yeux bleu paon, aux larges épaules et au ventre plat, il avait une beauté très méditerranéenne, avec de beaux sourcils bruns se rejoignant au-dessus de l’arête fine d’un nez droit tombant sur une bouche finement dessinée et au sourire ravageur.

« Heu, ass… asseyez-vous. »Elle plongea le nez dans ses notes pour ne pas avoir à croiser son regard trop tôt tant il la troublait.
« Pouvez-vous vous présenter ? »« Je m’appelle Milo De Conti De Lucas. Je descends d’une lignée de négociants et importateurs de pierres précieuses que la première et la seconde guerre mondiales ont ruinée. J’ai fait une école de commerce et suis titulaire d’un master en droit commercial, spécialisé dans l’import-export de matières précieuses. »Toujours tête baissée, elle poursuivi.
« Qu’elle est, selon vous, la principale qualité d’un bon négociateur ? »« Je pense qu’il s’agit pour lui de connaître les tenants et aboutissants du négoce afin de juger de ses propres marges de manœuvres. »La réponse fut si juste et précise qu’elle leva la tête et se trouva sous le feu de son regard.
Il avait une ébauche de sourire aux lèvres qui la paralysa littéralement.
« Heu, oui, on peut le formuler comme ça. »Elle sembla se ressaisir et regarda de nouveau ses notes.
« Quelles sont vos principales forces et faiblesses ? »« Ma principale force c’est que j’obtiens toujours ce que je veux. En d’autres termes, je ne lâche jamais une affaire sans en avoir obtenu ce que j’en attend. Ma principale faiblesse, c’est que je m’investis toujours un peu trop affectivement en toute chose. Je ne sais pas toujours me détacher complétement, ne pas trop m’impliquer émotionnellement. »« Mais je ne vois pas en quoi cela peut être une faiblesse ? »Elle avait parlé un peu fort et en rougit immédiatement.
« En fait, je ne joue jamais avec un interlocuteur. Je suis moi, du début jusqu’à la fin. Je crois qu’il est essentiel de rester soi-même, de ne pas tricher, car, il est tout à fait probable qu’il y ait un après le négoce et que l’on soit appelé à revoir son interlocuteur. »« Entendez-vous par là que vous ne savez pas cacher les choses ? »« Non, pas du tout. Mais je dis franchement lorsque certaines choses ne doivent pas être dites et fais de mon mieux pour le faire comprendre à mon partenaire. »Elle releva la dernière expression de Milo, pensant y avoir trouvé une faille.
« Vous trouvez que votre interlocuteur est un partenaire vous ? »« Mais absolument. D’abord parce qu’il faut être deux pour réussir une transaction. C’est comme un ménage en quelques sortes. On réussit à deux, comme on rate à deux. Mon interlocuteur et moi usons des mêmes armes et avons le même objectif qui est de réussir la transaction. »« Mais alors, comment parvenez-vous à convaincre votre partenaire ? »« Je ne cherche pas à le convaincre, je lui marque mon respect, car nous ne sommes pas ennemis, mais je garde toujours en tête que la négociation ne peut avoir lieu que si nous y trouvons, tous les deux un intérêt. D’où l’importance primordiale de savoir les limites que je me suis fixé et que je dois respecter, tout en installant un climat de confiance entre nous. Le négoce n’est pas un combat, c’est un échange, qui ne doit pas être rompu pour que chacun y trouve son compte. »Elle avait levé la tête et posé les yeux sur son beau visage.
Tout en l’écoutant, elle ne pouvait s’empêcher de penser.
- Mon dieu, mais il a tout compris. En à peine quelques phrases, il a résumé toutes les qualités qu’aucun autre des candidats n’a su énoncer. Cet homme a vraiment tout pour lui. Il est beau comme un dieu, intelligent, fin, cultivé, diplomate, et, le petit plus, il a un nom qui laisse rêveuse.
Elle en était là de ses réflexions quand il lui sembla qu’il avait terminé sa réponse depuis au moins une minute.
« Heu, oui, c’est extrêmement clair. »Elle se rendit compte qu’elle ne savait plus quoi lui demander, qu’il avait épuisé toutes les questions qu’elle avait préparées.
« Vous seriez disponible quand ? »« Immédiatement. »« Bien monsieur De Conti De Lucas, laissez-moi vos coordonnées, je vous donnerai notre réponse d’ici la fin de la semaine. »Il se leva, corrigea sa tenue et lui tendit la main.
« Au revoir madame. »Elle se leva à son tour et lui saisit la main.
« Mademoiselle. »« Veuillez m’excuser.
« Mais il n’y a pas de mal. Au revoir monsieur. »Il fit demi-tour et sortit de la pièce.
Elle resta plusieurs minutes bouche bée, le regard dans le vide, comme si elle s’attendait à le voir réapparaître à tout moment.
La porte s’ouvrit, et elle leva les yeux, un grand sourire sur le visage.
Mais ce n’était qu’Annamaria qui venait s’enquérir de ses premières impressions.
« Hé bien ma belle, on peut dire que tu as apprécié l’exercice et, plus particulièrement le dernier candidat si j’en juge par ton éclatant sourire. »« Mon dieu, ça se voit tant que ça ? »« Tu as l’air totalement conquise ma chérie. »« Annamaria, il a été le meilleur, et de loin. Il est très bon… »« Et surtout très beau, n’est-ce pas ? »« Heu, c’est à dire… Oui. »« Est-ce qu’il n’y en a pas un autre qui aurait quand même eu quelques faveurs de ta part ? »« Si, Roberto Dossagrande. Il a été bon, moins que Milo, mais… »« Milo ? Tu en es déjà là ? »« Je t’en prie ! Je reconnais qu’il m’a totalement subjuguée, mais je te l’avoue, autant par la qualité et la clairvoyance de ses réponses que par sa beauté. »« A la bonne heure. Je te fais confiance. Voilà ce que nous allons faire. J’embauche Roberto, et toi tu proposes au beau Milo de te suivre à Paris et tu le recrutes là-bas. »
Ainsi fut dit, ainsi fut fait. Elle reçut une seconde fois le bel italien et lui proposa le deal. Il fut tellement enthousiaste qu’elle l’invita au restaurant pour fêter ça.

Elle choisit un petit restaurant où l’intimité des clients était préservée et où la carte était délicieuse.
Elle découvrit en lui un homme qui avait un patronyme noble, mais n’avait de noblesse que le nom car la famille avait été ruinée par les deux grandes guerres successives.
Il avait soif de réussite et elle sentait en lui un désir de reconnaissance.
Elle le faisait parler pour mieux le dévorer des yeux.
Il lui parla de son enfance dans le quartier de la Villa Borghese, les moqueries de ses camarades qui l’appelaient « Le comte de Caca » par allusion à sa deuxième particule et à sa relative pauvreté.
« Milo, tu es un très beau garçon. Je pense que tu le sais. Pourquoi n’es-tu pas marié ? »« Je n’ai pas encore trouvé la perle rare, voilà tout. »« Mais tu n’as même pas de petite amie ? »« J’ai fréquenté quelques jeunes filles, mais aucune ne m’a fait chaviré le cœur. »Elle sentait qu’elle était en train de fondre littéralement pour ce magnifique jeune homme.
« Tu es célibataire en ce moment ? Aucun cœur ne va être déchiré par ton départ pour la France ? »Il sourit, but une gorgée de vin et la regarda le verre encore levé.
« Je ne suis pas un bourreau des cœurs si c’est ce que tu cherches à me faire dire. Je ne me rapproche que des femmes qui me semblent avoir quelque chose qui m’attire, mais derrière leur façade. La beauté n’est pas mon critère de choix privilégié en matière d’amour. »« Ah ! Et qu’est-ce que tu cherches chez une femme alors ? »« Tout d’abord qu’elle soit belle en dedans. Qu’elle ait une belle âme, un caractère souple tout en ne se laissant pas marcher sur les pieds. Une femme qui sait ce qu’elle veut, mais aussi ce qu’elle ne veut pas. Qu’elle soit authentique également, j’ai horreur des mijaurées et des capricieuses. Qu’elle ait envie également de prendre son temps pour que l’on apprenne à se connaître. »« C’est tout ? »« Oui, tu vois, des choses simples. »« Pas du tout ! Je trouve que les hommes qui pensent comme toi sont rares. Tu as là une qualité très recherchée par les femmes, je peux te l’assurer. »« Ne te moque pas de moi. »« Mais pas du tout Milo, je te le jure. La plupart des hommes ne penses qu’à séduire les belles femmes et à coucher avec pour mieux aller s’en vanter auprès de leurs copains et pour la jeter dès qu’ils en trouvent une plus belle. »« Tous les hommes ne sont pas comme ça. »« Toi, tu ne m’as pas l’air comme ça et je dois t’avouer que c’est charmant. »« Nous ne nous connaissons pas, mais ta façon de chercher à voir ce que j’avais au fond de moi pendant notre entretien et puis ta façon de t’intéresser à moi, à ce que je suis vraiment, m’ont impressionné et donné envie de te suivre à Paris puisque tu me donnais la chance de vivre cette aventure à tes côtés. »« C’est tout ce qui t’a impressionné en moi ? »« Oui mademoiselle Gregh, c’est tout ce qui m’a impressionné en vous. »Elle prit l’air faussement vexé.
« Mais ce n’est pas tout ce qui m’a attiré par toi Séverine. »« Qu’est-ce qui t’a attiré en moi alors ? »« Ta confiance en toi en premier. Tu as paru apprécier ma silhouette, mais cela ne t’a nullement perturbée et tu as gardé la tête froide pour suivre ton plan pendant l’entretien. Ensuite, ta sincérité. Tu n’as pas cherché à me piéger avec des sourires ou une fausse connivence. Et puis ta fraîcheur. Tu m’as d’emblée parue être une passionnée et qui sait transmettre sa passion. J’ai eu tout de suite envie de travailler à tes côtés. Et enfin, pour ta beauté. Comme je te l’ai dit, ce n’est pas un critère essentiel, mais je dois t’avouer que tu as un visage d’ange et que, même si je ne suis pas quelqu’un qui y attache trop d’importance, j’avoue que ton physique aurait pu me faire perdre tous mes moyens. Par bonheur, tu m’as donné envie de me surpasser et j’ai tout fait pour te donner une image sérieuse et positive de moi. »« Et ça a marché monsieur mon négociateur. Bienvenue dans la joaillerie Gregh. »
Son stage étant pratiquement terminé, elle eut une quinzaine de jours pour préparer son retour en France et lui pour s’apprêter à quitter son Italie natale.

De retour Place Vendôme, Séverine eut un long entretien avec son père afin d’organiser la succession au plus tôt.
Ernest fit mettre sur pied une assemblée générale de tout le personnel présent sur la capitale et loua, pour l’occasion, un salon privé chez ses voisins de la maison Dior.
Il invita son vieil ami Angelo Gregorio et sa fille Maria-Amalia qui devait lui succéder et qui faisait ses classes dans l’établissement.
Plusieurs personnalités de la place furent également conviées pour l’événement.
Ainsi, les Cooper-Wood dont la fille Mayline avait pris les rênes de la North US Bank depuis quelques mois.

Le patriarche rappela l’évolution de la maison Gregh depuis son arrivée au début des années soixante-dix et évoqua notamment la modernisation des ateliers de fabrication. Il salua la présence de ses amis Gregorio avec qui il avait forgé une amitié franche et sincère et évoqua aussi les liens de confiance et de partenariat qu’il avait noués avec Landon Cooper, son vieil ami banquier.
Il souhaita la bienvenue à sa fille Séverine, mentionna son cursus universitaire et son long stage de deux ans auprès de sa fidèle amie Annamaria Zanella, la célèbre créatrice de bijoux italienne.
Il lui céda la parole après l’avoir tenue dans ses bras et baisé le front.
Elle aborda l’avenir de l’enseigne, sa volonté de trouver de nouveaux débouchés et de donner un nouvel élan à la création pour offrir des gammes accessibles à toutes les couches de la société.
Elle s’engagea à maintenir les amitiés établies par son père.
Elle promit de nourrir et d’entretenir les excellentes relations avec les partenaires institutionnels de l’entreprise et présenta Milo comme son futur fondé de pouvoir en la matière.
Le père et la fille furent longuement applaudis et les conversations allèrent bon train pendant une bonne heure.
Alors que la plupart des invités étaient encore à grignoter les canapés et à boire les délicieux cocktails du buffet, elle attrapa la main de Milo alors qu’il était en grande conversation avec un petit groupe de salariés.
« Viens, il faut que je te montre quelque chose. »Elle l’entraina à l’étage et pénétra dans un petit cabinet privé qu’elle referma à clé derrière eux.
Il s’avança en découvrant les lieux composés d’un bureau, d’un grand canapé et de nombreux bibelots.
Il se retourna et la découvrit en train de défaire les boutons de son chemisier. Elle lui envoya un baiser et lui fit signe d’approcher de l’index.
« Santa Maria quanto sei bella !»Il défit son nœud papillon et retira sa veste qu’il déposa sur une des deux chaises visiteurs face au bureau.
Il s’approcha d’elle et la saisit par la taille.
« J’ai envie de vous monsieur mon fondé de pouvoir. »« Moi aussi, et depuis la première fois où je t’ai vue. »Il posa sa bouche sur la sienne et leurs langues commencèrent un ballet virevoltant.
Elle mit fin au baiser et le repoussa gentiment.
« Déshabille-toi, je veux te voir nu. »
Il la regarda, un air de défi dans les yeux, se recula, et défit, un à un, les boutons de sa chemise.
Il la retira et la jeta à terre.
Il descendit le zip de la fermeture éclair de sa braguette et descendit son pantalon.
Il l’enjamba, leva un pied après l’autre pour retirer ses chaussettes.
En se redressant il posa le bout de ses doigts à la lisière de son boxer.
Il leva de nouveau les yeux, fit un clin d’œil, et baissa ses mains entrainant son dernier vêtement.
Il se redressa et posa ses mains sur ses hanches, la laissant l’examiner de la tête aux pieds.
Elle se mordit la lèvre inférieure.
« Tu es beau comme un dieu, tout à fait comme je l’imaginais. »« A ton tour ma belle. »Elle finit de défaire les boutons de son chemisier et le retira.
Elle le jeta sur le tas de vêtements laissés par Milo.
Elle dégrafa sa jupe qui tomba à ses pieds.
Elle leva la jambe, le visa, et la lui lança au visage.
Il l’attrapa au vol et la déposa délicatement à terre.
Elle retira son soutien-gorge et, dans le même mouvement, baissa sa culotte.
Elle posa ses mains sur ses hanches et attendit le verdict.
« Wah, « fache la madona » ! Tu es belle comme la sainte vierge. »Il se jeta sur elle et la poussa doucement sur le lit tout en l’embrassant furieusement.
Elle enroula ses bras autour de son cou et lui rendit son baiser.
« Viens, aime-moi mon bel italien. »Il lui saisit les seins à pleine main et en suça les pointes l’une après l’autre ;Il pressait ses mamelons pour les faire se tendre dans sa bouche.
Il les mordit légèrement, lui provoquant son premier soupir.
Elle pressa ses mains sur sa nuque.
« Baise mes seins mon beau macho brun. »Sa main caressa son corps en descendant vers son ventre. Elle enveloppa son entrejambe et le massa dans un geste ample.
Il courba son majeur et joua avec son clitoris la faisant haleter tout à coup.
Elle lui caressa les épaules sentant toute la puissance de ses muscles.
« Que tu es fort ! »Il se redressa au-dessus d’elle.
Elle poursuivit sa caresse sur son torse et descendit sur ses abdominaux.
« Hummmm ! C’est dur ! »Elle caressa son sexe bandé et approuva sa fermeté.
« Il est à point. Sa peau est incroyablement douce. »Elle posa ses mains sur ses hanches et descendit l’engloutir à pleine bouche.
Elle fit quelques mouvements de succion et le relâcha.
Elle le regarda, l’examinant sous toutes les coutures.
« Toi mon beau, tu vas me donner beaucoup de plaisir.
Elle remonta jusqu’à son visage, lui donna un baiser sur les lèvres et le regarda.
« Viens, maintenant. Je veux te sentir en moi. »Il donna un léger coup de rein et fit pénétrer son gland.
Elle lui donna un autre baiser.
« Viens, je suis prête. »Il poussa, la pénétra totalement, et stoppa, chevillé à elle.
Il abaissa sa poitrine pour se trouver au contact avec la sienne.
Il commença à aller et venir avec des mouvements amples mais lents, comme pour que chacun prenne la mesure de l’autre.
Elle posa ses mains sur ses fesses et lui donna un troisième baiser.
« Vas-y mon beau cavalier, fais-moi jouir. »

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