soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°945)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 09-05-2017 dans la catégorie Dominants et dominés
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soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°945)
soumises prêtées au Château – (suite de l'épisode précédent N°945) -
Au manoir, personne ne s'inquiétait d'elle au contraire, puisque le Comte avait exigé qu'elle se reposa . Il était bien trop occupait avec moi, Marie .
Il était revenu dans la pièce où j'étais toujours inconsciente . Il me fit mettre debout, me donna quelques claques pour me faire revenir à moi . J’emmargeais d'un brouillard inerte pour ouvrir les yeux sur le Comte, debout, devant moi . Je voulus me reculer, je criais, me protégeant la tête de mes bras . Il me retint avec force et me secoua . Il demanda au serviteur qui était là de l'aider à me porter jusqu'au carcan . Je vis alors ou j'étais .
Loin de l'élégance du donjon du somptueux château du Marquis, celui là faisait plutôt chambre des tortures . Il y avait, dans un désordre indescriptible, des palans, des chevalets, une table avec des crochets, des chaises étranges qui n'avaient de chaises que le nom. Des poulies qui pendaient ici et là menaçantes .
Les étagères croulaient sous divers fouets, badines, cravaches, cordes ainsi que des godemichets de toutes tailles, de toutes formes, monstrueux pour certains . Tout ces objets hétéroclites donnaient une ambiance malsaine à la pièce . Dans un coin brulait un brasero avec des long manches qui en sortaient , qu'un homme retournait à intervalles réguliers .
- les fers sont-ils prêts ?
- non Maitre, pas encore .
- parfait nous allons nous amuser en attendant .
il me souleva et aidé de son serviteur, m'entraina vers un carcan identique aux gravures que l'on voit dans les livres d'histoires du moyen âge . M'obligeant à me pencher vers l'avant, Ils me posèrent la tête et les mains sur le carcan et le refermèrent sur mon cou et mes poignets . Le corps à l'horizontal, pliée à partir des hanches, j'avais les fesses tendues et offertes . Le Comte s'approcha de moi, passa sa main sur mon dos, descendit le long de mes cotés, serra ma taille de ses mains . Il se pencha un peu et pris mes seins qui pendaient, les étira autant qu'il put par les tétons . Je gémis mais je pus rien faire pour me soustraire à cette douleur . Il se redressa un peu, me caressa les fesses, me les palpa avec rudesse . J'essayais de me déplacer en tournant mon bassin et en pliant les jambes .
- je vois ça, attends un peu chienne !
J'entendis des bruits de chaines, de poulies, mais je ne vis rien . Je sentis que l'on m'écartait les jambes avec force et que l'on y fixait des bracelets . Un clic et je ne put plus rapprocher mes pieds . Le Comte vint se placer devant moi, je me rendis compte tout de suite que le carcan mettait ma bouche au niveau de son sexe .
- tu seras fouettée au martinet sur tes fesses de chienne pendant que tu m'honoreras avec ta bouche, car je suis ton Maître maintenant et bientôt tu porteras ma marque sur ton sein . Tache de te montrer à la hauteur de mes envies .
Il se déshabillait en me disant cela et approcha son sexe de ma bouche . Je ne voulu pas l'ouvrir, refusant de revivre l'épreuve qu'il m'avait infligé chez le Marquis . Une grande peur faisait se tordre mon ventre, je pleurais . Il me pinça les narines . Je tins bon, mais à un moment le corps réclamant son dut d'oxygène j’ouvrai la bouche dans le réflexe de survie . Il me pénétra en même temps que le premier coup de martinet tombait sur mes fesses . J'en fut si surprise que je me propulsais en avant , enfonçant encore plus loin le sexe du Comte dans ma bouche, jusqu'à ma gorge . L'homme qui me fouettait était méthodique . Il frappait une fesse après l'autre, dans un rythme lent et puissant Je sentais mon derrière chauffer et mon sexe couler . Je mouillais tant, que mon jus de femme coulait le long de mes cuisses, je le sentais .
Ma bouche prisonnière du sexe du Comte, je ne pouvais que gémir aux coups réguliers du martinet . Le Comte avait calqué ses vas et viens avec les soubresauts involontaires que je faisais et il s'enfonçait dans ma bouche au moment où j'avançais du peu que je pouvais le faire . Mes yeux pleuraient tout seuls, laissant des traces de larmes sur mon visage tuméfié par les gifles .
Je ne pouvais m'empêcher de ressentir du plaisir au fur et à mesure des coups et de la queue qui me pourfendait la bouche . J'aimais cette sensation, à la limite du supportable, quand la verge m'emplissait entièrement la bouche . La combinaison du martinet et de la fellation me portèrent au bord de la jouissance . Je gémissais, mais mes gémissements de douleur et de colère devinrent des gémissements de plaisir , langoureux, profonds . Le Comte perçut que je venais à lui, que je ne reculais plus sous les coups, mais allais au devant de lui . J'ouvrais la bouche aussi grande que je pouvais pour le recevoir, je le suçais, l'aspirais avec force comme pour en extraire sa semence . Je laissais le plaisir prendre sa place dans mon corps et dans ma tête, m'envahir comme une onde chaude, une onde qui m'imposa son rythme .
Je me laissais submerger petit à petit, je ne réfléchissais plus, ne pensais plus, je voulais juste me laisser aller et accepter cette jouissance . Le Comte avait sentit le changement et s'en amusait . Mais lui, voulait autre chose .
- Je ne veux pas que tu jouisses femelle, si tu le fait ça n'ira plus du tout pour toi ! Arrête ! ordonna-t-il à celui qui me fouettait . Il va falloir passer à autre chose, elle aime trop ça, ça ne me plait pas du tout .
Ils me sortirent du carcan et emprisonnement mes mains dans des liens de cuir . Je gémissais de frustration . Je voulais qu'ils continuent . Ils fixèrent mes liens sur un crochet à une chaine . Ils levèrent la poulie si haut que mon corps entier se tendit . Je reposais à peine sur mes pieds . Le Comte me mit un masque sur les yeux et je me retrouvais dans le noir complet . Je sentis que j'avais la chaire de poule . Je recommençais à avoir peur .
Ils se saisirent chacun d'un fouet . Ils les firent claquer tout près de moi . J'avais déjà subit le fouet, mais cet homme me faisait vraiment peur . Je ne le comprenais pas, n'arrivais pas à cerner sa personnalité .
Je n’eus pas longtemps à avoir peur, les coups commencèrent . Et je criais, je ne voyais pas d'où viendrait le suivant, je me tortillais, tournant sur moi même, jetant mes jambes ici où là . Je ne faisais que leur faciliter la tâche, offrant mon ventre, ou mes seins, mes fesses, mon dos, ou mes cuisses . En tournant sur moi, ne voyant rien d'où ils se tenaient, frappant l'un après l'autre, tout mon corps fut bientôt brulant, je pleurai, je hurlai, je suppliai qu'ils arrêtent . Mais, inlassablement, méthodiquement même ils frappaient en cœur les parties que je leur offrais .
Je ne savais plus où j'en étais . J'entendais le sifflement des fouets et aussitôt après la morsure de la lanière sur moi . Je ne savais plus si j’aimais ou si je souffrais, je voulais qu'ils arrêtent et en même temps je ne le voulais pas ! La tête me tournait, les ténèbres ajoutaient à cet état d'angoisse et de plaisir conjugués, je sentais que petit à petit, je perdais pieds .
Je souffrais, je pleurai, je criais, mais la lanières toujours revenaient sur moi, comme si elle me faisaient l'amour, s'enroulant autour de moi, m’enserrant dans leur étreinte brulante . J'étais en nage, mon corps luisait sous les lumières . Je sentais les gouttes de sueur rouler tout le long de mon corps meurtri et offert . Je sentais, que je lâchais prise, que je glissais dans un monde étrange, inconnu et envoutant .
Je n'étais plus moi, juste un corps, juste des foules de sensations et perceptions diverses et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'attendais chaque coup suivant, espérant une délivrance dans l'abandon . Puis à un moment, rien, pas de sifflement, pas de brûlure, pas de lanière, pas de fouet pour me procurer enfin la douleur salvatrice, celle qui me ferait décoller .
Je sentais qu'on me détaché les poignets . On m'allongea sur la table que j'avais vu à mon arrivée. Le bois me parut glacial sous ma peau surchauffée . On m'attacha les pieds, les mains fortement . On enroula atour de moi des tours et des tours de cordes . Je commençais à ne plus pouvoir respirer. Ma tête fut immobilisée de la même façon, mes hanches et mes épaules plaquées contre la table, je ne pouvais plus faire aucun mouvement .
On m’ôta le masque et mes yeux clignèrent . Ils avaient augmenter la quantité de lumière et elle s'abattait, crue, sur moi, mettant mon corps, ligoté sur cette table, en exergue .
- Tu vas recevoir ma marque, et tu deviendras ma chienne, et ensuite se sera le tour de ton amie .
- NON , hurlais-je, je vous en prie non, ne faites pas ça !
Je ne pouvais plus bouger, ne serait-ce qu'un doigt . Seuls mes yeux pouvaient suivre le Comte . Il se déplaça laissant sa place et je vis s'approcher un homme tenant à la main un des longs manches qui chauffaient dans le brasero . Il était presque rouge . L'homme s'approchait de moi inexorablement .
Le Comte posa le doigt sur mon sein gauche, à l'endroit où il voulait que je porte sa marque à vie . L'homme lui fit oui de la tête et leva le fer au dessus de moi . Il entama la terrible descente . Je sentais déjà la chaleur infernale qui s'approchait de moi .... Je hurlais avant même que le fer ne touche ma peau . Dans quelques secondes je serais marquée à vie par un autre que mon Maitre, d'une marque qui n'était pas la sienne !
C'est alors, dans un vacarme épouvantable, ajoutant à ma terreur, que plusieurs hommes firent voler la porte du donjon avec fracas et entrèrent en force .
Le fer arrêta sa course au dessus de moi un court instant , et avec horreur, je le vis reprendre sa descente infernale à moi, je fermais les yeux pour ne pas voir l'inévitable . Ce fut sur la table près de mon flanc qu'il imprima sa marque cruelle . Le bois grésilla sous la morsure du feu . Je sentais la chaleur et l'odeur du fer . Je hurlais de plus belle !
Je ne comprenais pas ce qui ce passait . J'entendais des bruits de lutte, des cris, des coups . Et là soudain, semblant surgir de nul part je vis le visage inquiet du Marquis au dessus de moi . Dans ses yeux des questions, dans mes yeux des larmes. Je ne pouvais pas parler , je croyais mourir de soulagement . Etait-ce vraiment lui ? N'étais je pas en train de délirer .
- comment vas tu ? c'était sa voix emplie d'inquiétude, il était bien là, sectionnant les liens qui me retenaient prisonnière, me prenant dans ses bras, me berçant comme un enfant . Je pleurais pour de bon cette fois, à gros sanglots incontrôlables. Il m'emporta hors de la pièce ou l'on criait et se battait encore .
Je me laissais porter , m'abandonnant contre lui, ne pensant à plus rien d'autre que lui . Il était là, j'étais dans ses bras, il m'avait sauvée, c'est tout ce que je savais, tout ce que je comprenais. Il me serrait très fort contre lui . Il se précipita hors de la maison . Dévala les escaliers et s'engouffra dans une voiture qui attendait là, le moteur en route . Elle démarra en trombe.
Il ne m'avait pas lâché . J’ouvris les yeux quand je sentis une main fraiche se poser sur mon bras . Je redressais la tête des bras du Marquis et la vis . Elle était là, mon, amie, mon amante . De la voir là, souriante d'un petit sourire, mes pleurs redoublèrent . Le Marquis me berça doucement .
- allons, allons, c'est fini, nous rentrons , c'est fini .
Il murmurait des mots tendres à mon oreille, qui m'apaisèrent, il recouvrit mon corps d'un plaid moelleux et chaud . La voiture filait à toute vitesse vers le château du Marquis .
Je pleurais toujours, mais plus doucement . J'étais dans les bras de mon sauveur et en face de moi Mélanie me souriait J'essayais de lui rendre son sourire au travers de mes larmes . Le Marquis me caressait les cheveux, Mélanie me prit la main . C'était bien vrai, c'était réel, j'étais sauvée, nous étions sauvées toutes les deux, et je n'étais pas marquée .
- mais comment avez vous fait Monsieur le Mar....
- Chut me dit-il , plus tard les explications, plus tard ............
Alors je me laissais aller contre son torse, huma son parfum et me laissa bercer . J'étais bien , là ...
(A suivre ...)
Au manoir, personne ne s'inquiétait d'elle au contraire, puisque le Comte avait exigé qu'elle se reposa . Il était bien trop occupait avec moi, Marie .
Il était revenu dans la pièce où j'étais toujours inconsciente . Il me fit mettre debout, me donna quelques claques pour me faire revenir à moi . J’emmargeais d'un brouillard inerte pour ouvrir les yeux sur le Comte, debout, devant moi . Je voulus me reculer, je criais, me protégeant la tête de mes bras . Il me retint avec force et me secoua . Il demanda au serviteur qui était là de l'aider à me porter jusqu'au carcan . Je vis alors ou j'étais .
Loin de l'élégance du donjon du somptueux château du Marquis, celui là faisait plutôt chambre des tortures . Il y avait, dans un désordre indescriptible, des palans, des chevalets, une table avec des crochets, des chaises étranges qui n'avaient de chaises que le nom. Des poulies qui pendaient ici et là menaçantes .
Les étagères croulaient sous divers fouets, badines, cravaches, cordes ainsi que des godemichets de toutes tailles, de toutes formes, monstrueux pour certains . Tout ces objets hétéroclites donnaient une ambiance malsaine à la pièce . Dans un coin brulait un brasero avec des long manches qui en sortaient , qu'un homme retournait à intervalles réguliers .
- les fers sont-ils prêts ?
- non Maitre, pas encore .
- parfait nous allons nous amuser en attendant .
il me souleva et aidé de son serviteur, m'entraina vers un carcan identique aux gravures que l'on voit dans les livres d'histoires du moyen âge . M'obligeant à me pencher vers l'avant, Ils me posèrent la tête et les mains sur le carcan et le refermèrent sur mon cou et mes poignets . Le corps à l'horizontal, pliée à partir des hanches, j'avais les fesses tendues et offertes . Le Comte s'approcha de moi, passa sa main sur mon dos, descendit le long de mes cotés, serra ma taille de ses mains . Il se pencha un peu et pris mes seins qui pendaient, les étira autant qu'il put par les tétons . Je gémis mais je pus rien faire pour me soustraire à cette douleur . Il se redressa un peu, me caressa les fesses, me les palpa avec rudesse . J'essayais de me déplacer en tournant mon bassin et en pliant les jambes .
- je vois ça, attends un peu chienne !
J'entendis des bruits de chaines, de poulies, mais je ne vis rien . Je sentis que l'on m'écartait les jambes avec force et que l'on y fixait des bracelets . Un clic et je ne put plus rapprocher mes pieds . Le Comte vint se placer devant moi, je me rendis compte tout de suite que le carcan mettait ma bouche au niveau de son sexe .
- tu seras fouettée au martinet sur tes fesses de chienne pendant que tu m'honoreras avec ta bouche, car je suis ton Maître maintenant et bientôt tu porteras ma marque sur ton sein . Tache de te montrer à la hauteur de mes envies .
Il se déshabillait en me disant cela et approcha son sexe de ma bouche . Je ne voulu pas l'ouvrir, refusant de revivre l'épreuve qu'il m'avait infligé chez le Marquis . Une grande peur faisait se tordre mon ventre, je pleurais . Il me pinça les narines . Je tins bon, mais à un moment le corps réclamant son dut d'oxygène j’ouvrai la bouche dans le réflexe de survie . Il me pénétra en même temps que le premier coup de martinet tombait sur mes fesses . J'en fut si surprise que je me propulsais en avant , enfonçant encore plus loin le sexe du Comte dans ma bouche, jusqu'à ma gorge . L'homme qui me fouettait était méthodique . Il frappait une fesse après l'autre, dans un rythme lent et puissant Je sentais mon derrière chauffer et mon sexe couler . Je mouillais tant, que mon jus de femme coulait le long de mes cuisses, je le sentais .
Ma bouche prisonnière du sexe du Comte, je ne pouvais que gémir aux coups réguliers du martinet . Le Comte avait calqué ses vas et viens avec les soubresauts involontaires que je faisais et il s'enfonçait dans ma bouche au moment où j'avançais du peu que je pouvais le faire . Mes yeux pleuraient tout seuls, laissant des traces de larmes sur mon visage tuméfié par les gifles .
Je ne pouvais m'empêcher de ressentir du plaisir au fur et à mesure des coups et de la queue qui me pourfendait la bouche . J'aimais cette sensation, à la limite du supportable, quand la verge m'emplissait entièrement la bouche . La combinaison du martinet et de la fellation me portèrent au bord de la jouissance . Je gémissais, mais mes gémissements de douleur et de colère devinrent des gémissements de plaisir , langoureux, profonds . Le Comte perçut que je venais à lui, que je ne reculais plus sous les coups, mais allais au devant de lui . J'ouvrais la bouche aussi grande que je pouvais pour le recevoir, je le suçais, l'aspirais avec force comme pour en extraire sa semence . Je laissais le plaisir prendre sa place dans mon corps et dans ma tête, m'envahir comme une onde chaude, une onde qui m'imposa son rythme .
Je me laissais submerger petit à petit, je ne réfléchissais plus, ne pensais plus, je voulais juste me laisser aller et accepter cette jouissance . Le Comte avait sentit le changement et s'en amusait . Mais lui, voulait autre chose .
- Je ne veux pas que tu jouisses femelle, si tu le fait ça n'ira plus du tout pour toi ! Arrête ! ordonna-t-il à celui qui me fouettait . Il va falloir passer à autre chose, elle aime trop ça, ça ne me plait pas du tout .
Ils me sortirent du carcan et emprisonnement mes mains dans des liens de cuir . Je gémissais de frustration . Je voulais qu'ils continuent . Ils fixèrent mes liens sur un crochet à une chaine . Ils levèrent la poulie si haut que mon corps entier se tendit . Je reposais à peine sur mes pieds . Le Comte me mit un masque sur les yeux et je me retrouvais dans le noir complet . Je sentis que j'avais la chaire de poule . Je recommençais à avoir peur .
Ils se saisirent chacun d'un fouet . Ils les firent claquer tout près de moi . J'avais déjà subit le fouet, mais cet homme me faisait vraiment peur . Je ne le comprenais pas, n'arrivais pas à cerner sa personnalité .
Je n’eus pas longtemps à avoir peur, les coups commencèrent . Et je criais, je ne voyais pas d'où viendrait le suivant, je me tortillais, tournant sur moi même, jetant mes jambes ici où là . Je ne faisais que leur faciliter la tâche, offrant mon ventre, ou mes seins, mes fesses, mon dos, ou mes cuisses . En tournant sur moi, ne voyant rien d'où ils se tenaient, frappant l'un après l'autre, tout mon corps fut bientôt brulant, je pleurai, je hurlai, je suppliai qu'ils arrêtent . Mais, inlassablement, méthodiquement même ils frappaient en cœur les parties que je leur offrais .
Je ne savais plus où j'en étais . J'entendais le sifflement des fouets et aussitôt après la morsure de la lanière sur moi . Je ne savais plus si j’aimais ou si je souffrais, je voulais qu'ils arrêtent et en même temps je ne le voulais pas ! La tête me tournait, les ténèbres ajoutaient à cet état d'angoisse et de plaisir conjugués, je sentais que petit à petit, je perdais pieds .
Je souffrais, je pleurai, je criais, mais la lanières toujours revenaient sur moi, comme si elle me faisaient l'amour, s'enroulant autour de moi, m’enserrant dans leur étreinte brulante . J'étais en nage, mon corps luisait sous les lumières . Je sentais les gouttes de sueur rouler tout le long de mon corps meurtri et offert . Je sentais, que je lâchais prise, que je glissais dans un monde étrange, inconnu et envoutant .
Je n'étais plus moi, juste un corps, juste des foules de sensations et perceptions diverses et je ne voulais pas que ça s'arrête. J'attendais chaque coup suivant, espérant une délivrance dans l'abandon . Puis à un moment, rien, pas de sifflement, pas de brûlure, pas de lanière, pas de fouet pour me procurer enfin la douleur salvatrice, celle qui me ferait décoller .
Je sentais qu'on me détaché les poignets . On m'allongea sur la table que j'avais vu à mon arrivée. Le bois me parut glacial sous ma peau surchauffée . On m'attacha les pieds, les mains fortement . On enroula atour de moi des tours et des tours de cordes . Je commençais à ne plus pouvoir respirer. Ma tête fut immobilisée de la même façon, mes hanches et mes épaules plaquées contre la table, je ne pouvais plus faire aucun mouvement .
On m’ôta le masque et mes yeux clignèrent . Ils avaient augmenter la quantité de lumière et elle s'abattait, crue, sur moi, mettant mon corps, ligoté sur cette table, en exergue .
- Tu vas recevoir ma marque, et tu deviendras ma chienne, et ensuite se sera le tour de ton amie .
- NON , hurlais-je, je vous en prie non, ne faites pas ça !
Je ne pouvais plus bouger, ne serait-ce qu'un doigt . Seuls mes yeux pouvaient suivre le Comte . Il se déplaça laissant sa place et je vis s'approcher un homme tenant à la main un des longs manches qui chauffaient dans le brasero . Il était presque rouge . L'homme s'approchait de moi inexorablement .
Le Comte posa le doigt sur mon sein gauche, à l'endroit où il voulait que je porte sa marque à vie . L'homme lui fit oui de la tête et leva le fer au dessus de moi . Il entama la terrible descente . Je sentais déjà la chaleur infernale qui s'approchait de moi .... Je hurlais avant même que le fer ne touche ma peau . Dans quelques secondes je serais marquée à vie par un autre que mon Maitre, d'une marque qui n'était pas la sienne !
C'est alors, dans un vacarme épouvantable, ajoutant à ma terreur, que plusieurs hommes firent voler la porte du donjon avec fracas et entrèrent en force .
Le fer arrêta sa course au dessus de moi un court instant , et avec horreur, je le vis reprendre sa descente infernale à moi, je fermais les yeux pour ne pas voir l'inévitable . Ce fut sur la table près de mon flanc qu'il imprima sa marque cruelle . Le bois grésilla sous la morsure du feu . Je sentais la chaleur et l'odeur du fer . Je hurlais de plus belle !
Je ne comprenais pas ce qui ce passait . J'entendais des bruits de lutte, des cris, des coups . Et là soudain, semblant surgir de nul part je vis le visage inquiet du Marquis au dessus de moi . Dans ses yeux des questions, dans mes yeux des larmes. Je ne pouvais pas parler , je croyais mourir de soulagement . Etait-ce vraiment lui ? N'étais je pas en train de délirer .
- comment vas tu ? c'était sa voix emplie d'inquiétude, il était bien là, sectionnant les liens qui me retenaient prisonnière, me prenant dans ses bras, me berçant comme un enfant . Je pleurais pour de bon cette fois, à gros sanglots incontrôlables. Il m'emporta hors de la pièce ou l'on criait et se battait encore .
Je me laissais porter , m'abandonnant contre lui, ne pensant à plus rien d'autre que lui . Il était là, j'étais dans ses bras, il m'avait sauvée, c'est tout ce que je savais, tout ce que je comprenais. Il me serrait très fort contre lui . Il se précipita hors de la maison . Dévala les escaliers et s'engouffra dans une voiture qui attendait là, le moteur en route . Elle démarra en trombe.
Il ne m'avait pas lâché . J’ouvris les yeux quand je sentis une main fraiche se poser sur mon bras . Je redressais la tête des bras du Marquis et la vis . Elle était là, mon, amie, mon amante . De la voir là, souriante d'un petit sourire, mes pleurs redoublèrent . Le Marquis me berça doucement .
- allons, allons, c'est fini, nous rentrons , c'est fini .
Il murmurait des mots tendres à mon oreille, qui m'apaisèrent, il recouvrit mon corps d'un plaid moelleux et chaud . La voiture filait à toute vitesse vers le château du Marquis .
Je pleurais toujours, mais plus doucement . J'étais dans les bras de mon sauveur et en face de moi Mélanie me souriait J'essayais de lui rendre son sourire au travers de mes larmes . Le Marquis me caressait les cheveux, Mélanie me prit la main . C'était bien vrai, c'était réel, j'étais sauvée, nous étions sauvées toutes les deux, et je n'étais pas marquée .
- mais comment avez vous fait Monsieur le Mar....
- Chut me dit-il , plus tard les explications, plus tard ............
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