Souvenir de Corse.

- Par l'auteur HDS DeeWar -
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Récit libertin : Souvenir de Corse. Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-08-2023 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Souvenir de Corse.
SOUVENIR DE CORSE.


Il m'est apparu tel Bellérophon montant Pégase. Il chevauchait ce fier pur-sang sur la plage de Cargèse, un soir d'été. J'avais rejoint quelques amis en bord de mer pour prendre un dernier verre. Mon séjour touchait à sa fin. Deux semaines sous le soleil vif de Corse. J'étais particulièrement fier de mon bronzage d'avant-saison. J'allais en faire des envieux, une fois de retour sur le continent. Côté cul par contre, rien à se mettre sous la dent, ou sur la queue, c'est selon. Être logé chez l'habitant comportait son lot de contraintes. Pas une seconde à soi, toujours en vadrouille chez les uns ou chez les autres. Aussi, ma bite et mon cul me démangeaient. Je comptais bien me rattraper une fois de retour, jusqu'à ce qu'apparaisse ce Dieu vivant.

Un corps parfait, des pectoraux volumineux, légèrement velus et une tablette abdominale à tomber par terre. Je comprenais mieux pourquoi il se pavanait sur son équidé, torse nu. Rien à jeter! Et je ne parle pas de son visage. Une gueule de jeune premier avec des yeux noisettes, un front large, des joues creuses comme tout corse qui se respecte et un sourire ravageur. Ses cheveux bouclés et son petit bouc noir lui conféraient des airs de d'Artagnan d'un autre âge. Vous savez, l'acteur François Civil... mais en plus beau.

Une divinité grecque, je vous dis.

Un de mes amis l'appela. Il mit son cheval au trot et vint nous rejoindre. Il nous salua du haut de sa monture et me gratifia d'un sourire éloquent. Je fondis comme neige au soleil, me décomposant littéralement. Bon sang, qu'est-ce qu'il était beau. Son jeans serré moulait ses cuisses à la perfection. Je n'osais porter mon regard sur son entrejambe largement écartée de chaque côté de la selle. J'avais trop peur de bander dans mon bermuda à fleurs.

Bordel!!! si on m'avait dit que je croiserais un tel canon, je me serais sapé autrement.

Il reporta son attention sur les autres convives et demanda des nouvelles du couple qui me logeait. Ils se connaissaient bien, d'après ce que je crus comprendre. J'appris plus tard, qu'il était l'ami intime de la famille et que le mari avait fait sauter Ange (c'était son prénom) sur ses genoux quand il était petit. Bonne Mère, j'aurais donné une fortune pour tenir moi aussi cet ange tombé du ciel. Une apparition de vingt-cinq ans (je sus son âge plus tard) à qui j'aurais bien coupé les ailes.

Je fus sorti de ma rêverie par sa voix grave et profonde. Il me proposait une ballade à cheval le long de la côte. Il connaissait un endroit superbe d'où l'on pouvait observer un magnifique coucher de soleil. J'étais pris au dépourvu. Pourquoi un aussi beau mec s'intéressait-il à moi?!

Je m'apprêtais à refuser poliment, quand son sourire enjôleur et son discret clin d'œil eurent raison de mes dernières réticences.

… Et me voilà embarqué sur la croupe de sa monture. Nous galopions sur le sable humide vers une destination inconnue. Du moins, c'est ce que j'aimais à imaginer. Au fond de moi, peu importait l'endroit où il m'emmenait pourvu que je sois à ses côtés. La chevauchée s'avérait mal aisée mais je n'osais me coller à son dos et enrouler mes bras autour de sa taille, de peur de le brusquer. Il s'en aperçu et me saisit la main qu'il plaqua d'autorité contre son ventre plat. Ce simple contact m'électrisa et je me lovais contre mon prince charmant. J'épousais son large dos, jouais avec ses cheveux au vent qui fouettaient mon front. Mes mains emprisonnaient sa taille et remontaient inexorablement vers sa puissante poitrine . Tout chez ce bel éphèbe attisait mes sens. Je bandais comme un turc, collé contre ses fesses. Il s'en rendit compte et enserra mes avant-bras pour une meilleure prise.

Il riait tout en lâchant la bride à son cheval. Nous déboulions sur cette plage déserte, libres de toutes contraintes. Le paysage devenait lunaire, noyé entre ciel et mer. J'aurais voulu que le voyage dure une éternité... Oui, en cet instant, elle était retrouvée.

Je resserrai l'étreinte...

Qu'il était beau mon chevalier servant, le torse fouetté par les vents et les muscles bandés par l'effort. Il s'amusait à pousser sa monture au maximum de ses possibilités dans le simple but de m'impressionner. Et ça marchait. J'étais subjugué par sa fougue, sa candeur, sa beauté aussi...
Nous galopions dans les vagues, provoquant des gerbes d'eau qui mouillaient nos cheveux. Parfois, il ralentissait le pas et saluait au loin quelques promeneurs solitaires surpris par la nuit. J'étais conscient de vivre un rêve éveillé, une chose unique qui n'arrive qu'une seule fois dans une vie. J'avais fini par croire qu'elle ne viendrait plus, que toutes ces mièvreries qu'on pouvait lire dans la littérature classique n'était que foutaises. Mais en cet instant magique, je tenais entre les mains mon Graal, mon jardin secret et je priais intérieurement pour prolonger ce moment de bonheur.

Il quitta la plage et fit grimper sa monture dans un maquis de rocaille et d'arbustes. Nous arrivâmes dans une clairière à mi-hauteur qui surplombait la baie de Cargèse. L'endroit était magique, parfait pour un coucher de soleil. Il m'aida à descendre et me serra contre lui. Sa jeunesse me subjuguait. Je devais me pincer pour croire ce qui m'arrivait. Il ne dit pas un mot, posa ses lèvres sur les miennes et m'embrassa tendrement.

Bon sang, il ne fallait pas jouer à ça avec moi, le retour à la réalité serait trop cruelle. J'avais tant souffert par le passé, tant investi d'énergie et d'amour pour des histoires qui n'en valaient pas la peine, des châteaux en Espagne qui s'étaient écroulés aux premières brises d'automne. Mon cœur avait dit STOP! Il s'était replié à tout jamais, et voilà que par un bel été de juin...

Non, j'avais passé l'âge. L'âge de toutes ces gamineries.

Je rompis son baiser. « Tu sais, je,... je pourrais être ton...»

Il posa un doigt sur mes lèvres. « Tu seras le père que je n'ai jamais eu. »

Il me prit dans ses bras et me déposa sur un parterre de feuilles. Je notai au passage que l'endroit était piétiné. Il devait souvent venir ici. Et sans doute, bien accompagné. Cette évocation me serra le cœur et m'arracha une pointe de jalousie.

Décidément, je redevenais fleur bleue. Une multitude de souvenirs se bousculaient dans ma tête, comme cette chanson interprétée par une canadienne dont j'oubliais le nom.

'' Un ange frappe à ma porte... est-ce que je le laisse entrer...''

Il avait franchi le seuil de ma porte depuis le premier regard et maintenant, il pouvait disposer de tout ce qui s'y trouvait. Tout prendre, tout emporter. Même mon cœur...

Je le laisserais seul maître à bord.

Il m'embrassa à nouveau, frottant son torse velu contre le mien. J'eus un peu honte, je ne faisais pas le poids. Je sentis sa main glisser dans mon bermuda et flatter mes fesses. Cette intrusion me fit sursauter. Il rompit son baiser et sourit. Comment résister à autant de beauté. Je fermai les yeux et cherchai à nouveau ses lèvres. Malgré son jeune âge, je fus surpris par son savoir-faire, il pétrissait mes deux demi-globes parfois avec force, parfois du bout des doigts. Il jouait avec mon œillet, titillait ma rondelle et moi je fondais sous ses caresses. Bon dieu, j'en avait pratiqué des mecs au cours de ma longue vie mais jamais personne ne m'avait procuré autant de plaisir.

Et nous n'en étions qu'aux préliminaires...

Il insistait sur mon petit trou tout en fouillant ma bouche avec ardeur. Son étreinte était forte, précise, sensuelle. Il déployait un trésor insoupçonné de savoir faire pour me mettre en confiance. Pour m'impressionner aussi, car ses intentions étaient claires: bien me chauffer avant de me cueillir comme un fruit trop mûr. Sous ses airs de macho corse, je devinais un homme sensible, attentionné, à l'écoute de son partenaire. Il semblait rôdé, parfaitement au point. Sans doute répétait-il les mêmes gestes pour chacune de ses conquêtes. Une fois encore, mon cœur se serra. J'aurais tellement aimé être le premier.

Il savait bien exciter un homme et le faire languir en jouant sur l'intensité et la vitesse. Ses deux phalanges glissaient dans mon anus sans me faire mal. Il était vraiment doué avec son doigt. J'appréciais ce jeune éphèbe respectueux et doux dans ses caresses. C'était une bombe à retardement. Il plaisait aux hommes autant qu'aux femmes. Aucun doute la dessus. Je me surpris à penser que je n'étais qu'un simple numéro parmi d'autres, épinglé à son tableau de chasse. Et sans doute pas le plus sexy. Aurait-il décidé de faire sa BA le premier jour d'été?!

Il me positionna à quatre pattes, la vue face à la mer. Au loin, les derniers rayons du soleil plongeaient dans l'azur. Lui, semblait plus intéressé par mes demi-lunes qu'il écartait au maximum. Je l'entendis dégrafer son ceinturon et abaisser le zip de sa braguette. Il glissa plusieurs fois son gland dans ma raie, ne me défonçant pas du premier coup. Cette douce torture ajoutait encore à mon envie d'être possédé. Puis, il s'enfonça en moi, s'immobilisa et me laissa respirer. Même un pro de la baise ne s'y serait pas pris autrement. J'appréciais beaucoup la douceur qu'il mettait dans chacun de ses gestes. Il restait en permanence à l'écoute de de mes désirs. Ma respiration guidait sa progression. Lorsqu'elle s'accélérait, il stoppait net pour m'habituer à son mandrin. Au contraire, lorsque je gémissais d'envie, il reprenait sa marche en avant.

J'avais rarement été pris, je suis ce que l'on a coutume d'appeler un actif mais ce soir, point de ces barrières superficielles, je jouais le rôle du passif et lui du mâle dominant. Je rêvais secrètement d'inverser les rôles...

Il se mit à coulisser délicatement. Je prenais plutôt bien sa queue. La douleur était encore vive mais diminuait au fur et à mesure qu'il augmentait la cadence. Ses mouvements devenaient plus amples et c'était des cris de plaisir qui, à présent, sortaient de ma bouche.

Il accéléra ses coups de boutoir jusqu'à l'apothéose. Il jouit en moi. De long jets puissants qui scellèrent mon appartenance à ce jeune mâle alpha.

Il resta encore bien bandé tout au fond de moi puis reprit ses mouvements de piston après un court répit. Quoi! Ce fougueux étalon n'en avait pas fini??!

La machine se remit en route, pour mon plus grand bonheur. Le sperme faisait glisser encore mieux sa queue. Je commençais à ressentir l'excitation. Mon sexe me faisait mal tant il pointait vers le ciel. Malgré l'inconfort de la position, je m'offrais sans retenue.

Ma sensation grimpa d'un cran lorsqu'il m'offrit son sprint final. Je déchargeai des litres de foutre sans même me toucher. Il s'était comporté en gentleman jusqu'au bout. N'occultant pas mon propre plaisir. Il avait senti mon besoin de jouir et m'offrait quelques coups supplémentaires pour atteindre le Nirvana.

Il resta en moi bien au chaud, me gratifiant au passage de quelques papouilles dans le cou.
Il ressortit en douceur avant de me tendre un kleenex pour m'essuyer. Prévenant jusque dans les détails, mon adonis.

Il m'offrit un dernier baiser, se rhabilla sans hâte puis, silencieux, me ramena sur ce parking désert où seule ma voiture stationnait.

...

23H30
Me voilà face à mon miroir. Lui, ne ment pas. Lui, ne me raconte pas d'histoires. Il me renvoie ma propre image, celle d'un type de quatre-vingts ans. Je ne me reconnais pas.

Je ne reconnais plus cet homme qui me fait face...

Je regarde cet autre Albert, ses rides, ses yeux gris comme un saphir laiteux, ses joues flétries où pointe une barbe blanche de vieillard. Ses rares cheveux épars...

C'est un vieil homme que je contemple. Un homme usé, sans charme, fatigué de la vie. Je cherche dans ce visage autre, la jeunesse immuable. Celle qui m'a fait chevaucher ce fier étalon un premier soir d'été.

Mais plus je regarde, plus je me trouve laid, bouffi, empâté. L'âge est partout, comme un carcan de boue qui lentement me recouvre.

Je devrais accepter de vieillir.

Un ange passe dans ma chambre. Je ferme les yeux et repense à MON Ange! Ça aura été la plus belle nuit de ma...

Je détourne le regard. Je ne me supporte plus. La vérité? Vous voulez la vérité???

Et bien, OUI je l'ai rencontré sur cette plage, OUI mes amis étaient présents. Et OUI, il s'est approché et m'a salué... Mais il est reparti, seul, sur son fier destrier. Sans le moindre regard à mon encontre.

Je devrais accepter de vieillir...

Ou de mourir.

FIN

'' Partir sur ces chemins errants
Ces sentiers essoufflés.
Partir un matin de printemps
Auprès des ombres murmurant.''

AD

Les avis des lecteurs

Le souvenir de ce qui n'a finalement pas été dans une configuration inhabituelle pour le narrateur, mais probablement le plus beau à l'automne d'une vie... (Oui, c'est un peu bête, et finalement tout à fait inutile, mais j'aime imaginer une vraie vie aux persos de fiction, voilà ¯\_(ツ)_/¯ ). Merci :)

Histoire Erotique
J'ai75 ans, en bon etat ! L'an dernier , j'ai rencontré u.beaugitan de 21 a.s. il membrasse comme fou, revu 4 fois, super moment d'amour, en cachette de sa fammille! Il est loin maintenant, mais reviendra, j'aime les jeunes et lui les antiquités !



Texte coquin : Souvenir de Corse.
Histoire sexe : Une rose rouge
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