Titre de l'histoire érotique : L'enterrement de vie de jeune fille
Récit érotique écrit par Laetitia sapho [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur femme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 13-09-2017 dans la catégorie Entre-nous, les femmes
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Titre de l'histoire érotique : L'enterrement de vie de jeune fille
Julie avait toujours été une jeune fille réservée, timide même.
De petite taille, environ 1 mètre 60, les cheveux châtains mi- longs, on ne peut pas dire qu’elle était laide. Mais, elle ne ressortait pas du lot. Elle avait un visage un peu sévère mais c’était surtout dû à la paire de lunette qui ne la quittait jamais. Julie était myope comme une taupe. Sans ses fines lunettes, elle ne voyait que du flou.
Dans les soirées, ce n’est pas vers elle que les prétendants se dirigeaient dans un premier temps. C’est dommage, Julie avait plutôt bon caractère et un sens de l’humour très second degré, lorsqu’on grattait un peu. En plus si on la regardait vraiment, on voyait assez vite que bien que mal attifée en général, elle avait plutôt de fort jolies formes. Comme les gens sont superficiels, en général, ils ne s’en rendaient même pas compte.
Julie commençait tout juste sa vie professionnelle. Elle avait 24 ans et venait de trouver son premier travail : bibliothécaire. C’est ce qu’elle voulait faire. Son master lettre en poche, elle ne se voyait pas enseignante. Ça ne collait pas avec son personnage. Elle ne s’imaginait pas affronter des hordes d’élèves ou d’étudiants. Très peu pour elle ! Elle adorait les livres, pour les lire bien sûr, mais aussi en tant qu’objets. Bibliothécaire, ça lui allait comme un gant.
Julie avait peu d’expérience avec les garçons. Quelques coups d’un soir, comme on disait et une relation qui avait duré trois années, mais qui était terminée depuis un an maintenant.
Julie était toujours dans l’attente du grand amour, et même si elle vivait seule dans son petit appartement parisien, on ne peut pas dire qu’elle souffrait de solitude. Elle avait sa bande de copines. Les filles de la fac ! Elles se suivaient depuis leurs 18 ans et formaient un petit groupe d’amies sincères et fidèles. Bien que différentes les unes des autres, leur amitié avait survécu aux évolutions de leur vie et à leur entrée dans le monde professionnel.
Il y avait Clarisse, une grande blonde BCBG, la clerc de notaire, qui attirait tous les regards, surtout les masculins ! Mais elle savait en deux mots remettre en place les relous. En général quand elle ouvrait la bouche, il n’y en avait pas un qui la ramenait. Dans ses cas-là, son langage fleuri tranchait avec son look BCBG.
Amandine, la petite blonde, qui venait de s’endetter pour 20 ans au moins pour l’achat de sa boutique de fringues. Elle s’était la bonne copine. Celle qui remontait le moral aux autres quand il y avait un coup de moins bien.
Charline, la rousse, qui avait plusieurs facettes. Un look excentrique gothique presque. Diplômée en physique moléculaire, elle voulait faire de son hobby (le violon classique) son métier. Une fille pleine de contradictions, au caractère légèrement volcanique sur les bords.
Laurine, enfin, la brune pétillante, travaillant dans une banque. Elle avait le regard toujours en mouvement, rigolait de tout (et de rien souvent). A l’opposé, Laurine avait des coups de cafard phénoménaux lorsqu’un grain de sable venait contrarier sa vie. Là tout allait bien, elle allait se marier dans deux semaines. La première de la bande à se caser.
Les cinq jeunes femmes étaient unies. Parfois, il y a avait un peu de froid et de distance entre deux membres du groupe (quasiment tout le temps entre Clarisse et Charline !), mais ça ne durait jamais longtemps. Les autres veillaient toujours à les rabibocher.
Au contact de ses quatre amies, Julie s’était épanouie. Toujours réservée, elle avait mis sa timidité de côté. Difficile de faire autrement. Les meneuses de la bande l’amenaient en général à dépasser sa timidité et ses préjugés. Elles l’entrainaient dans leurs délires ; les soirées un peu arrosées, les délires en bande, les semaines de vacances dans les clubs au soleil, les coups d’un soir, quand elles lui forçaient un peu la main (mais si, vas-y fonce, il n’arrête pas de te regarder !).
Julie, sans se métamorphosait, évoluait donc. Elle se réalisait professionnellement, s’épanouissait un peu au contact de ses amies. Sentimentalement, elle patientait, attendait le bon qui finirait par arriver. Le passage à la vraie vie se faisait en douceur, avec encore une bonne dose d’insouciance tout de même.
Ce matin-là, Julie venait de recevoir une enveloppe au courrier. Elle reconnut aussitôt l’écriture de Laurine. Bizarre, en général son amie, plutôt pragmatique, préférait le SMS ou le mail pour communiquer. C’est la première fois qu’elle lui écrivait.
Julie ouvrit l’enveloppe. Elle contenait un carton. Un carton d’invitation même :
Comme vous le savez, je vais me faire passer la bague au doigt dans quelques jours.
Bien entendu, ça ne changera rien à notre relation.
Pour fêter cet évènement, je vous invite, vous mes amies de toujours à une soirée très spéciale, vendredi prochain.
Nous fêterons ensemble mon enterrement de vie de jeune fille
Le programme ne vous sera pas révélé. C’est un programme surprise.
Mais attendez-vous à des rires, des cocktails et du plaisir.
Dress code : petite robe noire obligatoire. Vous avez pensé aux vêtements et chaussures que vous porterez le jour de mon mariage, classe et stylé. Vendredi, je nous veux toutes sexy comme jamais.
Pour le reste vous verrez vendredi soir, aucun indice pour le moment !
RDV, 21 heures vendredi à l’angle de la rue de la Convention et de la rue Vaugirard
C’était la première invitation de ce genre pour Julie. Elle avait entendu parler des enterrements de vie de jeune fille, mais jamais participé. Avec les filles, ça pouvait partir en vrille facilement !
Le vendredi, elle choisit sa tenue avec soin. Laurine avait dit petite robe noire obligatoire et sexy.
Sexy ! Julie ne se sentait pas forcément sexy. Elle allait devoir faire un effort sur la tenue.
Une petite robe noire, elle en avait une. Elle l’avait acheté sur un site par correspondance sur un coup de tête, mais ne l’avait jamais portée. La robe lui collait au corps, elle préférait les vêtements amples. De temps en temps, seule chez elle, elle la passait et se regardait dans la glace. Elle se trouvait sexy dedans, c’est sûr, mais de là à la porter, il y a avait un pas qu’elle n’avait pas encore osé franchir.
Ce soir-là, elle se regarda à nouveau dans la glace. Aujourd’hui pas le choix, il allait falloir la mettre porte cette robe et sortir avec. Les copines n’allaient pas en revenir !
Elle se tourna et trouva que ça lui faisait de belles fesses. La robe, courte découvrait les trois quart de ses cuisses. Pas vraiment, habituée à ça, Julie se trouvait limite exhibitionniste. Elle portait en général des pantalons. Les quelques jupes ou robe qu’elle avait tombaient sous le genou. Pas le choix, ce soir ! C’est la seule de sa garde-robe qui pouvait convenir.
Avec sa robe, elle choisit dans sa commode des dessous, achetés aussi sur un coup de tête et jamais portés. Une parure noire et violine avec de la dentelle, des bas auto-fixant noirs aussi. Rien à voir avec ses collants habituels et ses sages culottes blanches.
Elle ôta la robe, passa les dessous, remis la robe. Enfin, elle choisit dans le placard une paire d’escarpins noirs qu’elle avait achetés pour le mariage de sa cousine, il y a deux ans. Elle n’avait pas eu l’occasion de les reporter depuis, préférant les chaussures à talons plats.
Elle retourna se regarder dans le miroir de la salle de bain. Malgré ses craintes, les bas lui montaient haut sur les cuisses, ils ne se voyaient pas sous la robe assez courte. Les coutures de ses dessous non plus ne se voyaient pas sous la robe un peu moulante. La voilà rassurée. Elle se tourna à nouveau. Les talons et le voile noir, lui faisait de jolies jambes. On aurait même dit qu’elles étaient plus longues qu’avant.
Elle se trouva plutôt jolie ! Pas un top-modèle, mais jolie ! Elle se passa la main sur les fesses, son autre main caressa son ventre. Elle avait envie de se laisser aller à un petit plaisir. Mais, non, impossible, elle n’était pas encore prête et ne voulait pas être en retard au rendez-vous avec les filles. Sa main passa de son ventre à son sein. Elle sentit le téton se durcir sous l’effet de la caresse. Bon, un peu de retenu que diable. Il fallait encore qu’elle se maquille. Elle résista à ses pulsions.
Elle se maquilla devant sa glace, légèrement, comme à son habitude. Elle rajouta juste un peu de rouge sur ses lèvres. Elle rechaussa ses fines lunettes, sans qui elle n’était rien.
Elle termina par un coup de brosse et un peu de gel, pour discipliner ses mèches, afin de donner la touche finale.
Un dernier regard dans la glace, c’était plutôt réussi ! Ses pensées un peu lubriques la reprirent.
Ses mains glissèrent sur ses hanches. Cette fois, elle ne résista pas aux pulsions qui la titillaient. Elle releva le bas de sa robe sur ses hanches, dévoilant ses bas et sa culotte noire. Sa main glissa entre ses cuisses. Elle se caressa le sexe à travers la dentelle de sa culotte.
Julie, s’assit sur le bord de la baignoire derrière elle. Elle ôta la culotte et repris ses caresses, les jambes écartées face au miroir. Elle s’imagina un garçon devant elle le sexe dressé. Elle le prit dans sa bouche pour lui faire une fellation. Julie agrippa sa broche à cheveux restée près du lavabo à portée de main. Elle prit le manche dans sa bouche mimant la fellation qu’elle imaginait faire au garçon.
Le garçon l’avait relevée, retournée et prise en levrette. Julie s’enfonça le manche de la brosse dans le vagin et se mis à faire des vas et vient réguliers. Dans son rêve un autre garçon venait d’entrer en jeu. Il se plaça devant elle. Julie le suça à son tour, pendant que le premier continuait de la pénétrer.
Elle était maintenant complétement nue assise sur un des garçons, l’autre lui léchait les seins. Puis agenouillée devant eux, en train de les sucer tous les deux, puis … Un orgasme violent l’emporta et la laissa pantelante sans mouvement.
Elle reprit ses esprits et se trouva allongée sur le carrelage de la salle de bain, la brosse à cheveux toujours dans le vagin.
Des sentiments opposés l’habitaient : la honte de ce qu’elle venait de faire bien sûr. Elle n’avait pas pu résister à ses pulsions, elle avait agi comme une bête ! Mais aussi, le regret de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout de son fantasme et de son scénario et d’imaginer ce que les deux garçons allaient lui faire ensuite. Enfin elle était inquiète. C’est la première fois, quelle déconnectait de la réalité et émergeait d’un trou noir ensuite. Elle se masturbait souvent, mais c’est la première fois que ça lui arrivait.
C’est la honte qui l’a emporté quand même. Se faire prendre par deux hommes ! Quelle idée ! Elle se nettoya l’entre-jambes avec une lingette, réajusta sa tenue et partit de chez elle. Cette fois, elle allait être en retard.
Elle qui était toujours en avance et la première aux rendez-vous, là elle fut la dernière arrivée.
Les réflexions de ses quatre amies l’ont rassurée : « Julie qu’est ce qui t’arrive ? » « Waaa t’es magnifique ! » Oh la la tu vas faire tourner la tête à tous les garçons ce soir ! » « On n’a pas l’habitude, mais ça te vas suuuuuuper bien ! »
Elle s’empourpra, bafouilla quelques mercis
- Bon Laurine, c’est quoi le programme alors ? Ça c’était Clarisse
- D’abord, on va boire un verre (ou deux), la soirée se terminera en boite ! Mais entre les deux, il y a la surprise !
- C’est quoi ! dis-nous !
- Non non vous verrez bien
- Dis-nous !
La soirée débuta dans un bar à cocktails. Julie sentait la chaleur monter à ses joues après son deuxième mojito.
Les quatre amies insistèrent auprès de Laurine pour découvrir ce qu’était la surprise après le bar :
- Bon OK, je vous dis !
- Ouiiiii !
- Que font les hommes quand ils font un enterrement de vie de garçon ?
- Ils picolent !
- Oui, mais encore ?
- Ils font la fête ?
- Oui … et …
- Ils draguent ?
- Mais encore ?
- Ils euh … vont voir les stripteaseuses ?
- Exactement et c’est ce qu’on va faire !
- Quoi ? Mais c’est sordide !
- Mais non, les filles, je ne vais pas vous emmener dans un bouge malfamé, où on va se faire violer ! On va aller dans un endroit classe. Un théâtre érotique en fait, qui a ouvert depuis quelques mois. J’ai trouvé ça sur internet. C’est classe, feutré et pas seulement fréquenté par des hommes
- il y a des femmes qui vont voir ça.
- Des couples en fait, je crois, mais en tout cas, on va se marrer.
- Pour moi c’est OK, dit Charline
- Pareil pour moi, dit Clarisse, et toi Amandine ?
- Bah écoute, pourquoi pas, ça peut être rigolo en effet !
- Julie ?
- Euh … Je … Je ne sais …
- Julie est d’accord aussi, la coupa Charline
- On y va du coup !
« Nous avons réservé une table pour cinq » dit Laurine à l’entrée du théâtre.
- Oui tout à fait, pour un enterrement de vie de jeune fille ! une table et une bouteille de champagne, suivez-moi, dit la femme qui les accueillies. C’était une jolie brune d’une quarantaine d’année, en tailleur.
Rien de sordide, à priori, Julie se rassura légèrement. Elle était anxieuse, limite apeurée par le programme. Elle ne s’était jamais imaginée venir dans ce genre d’endroit et ne savait vraiment pas à quoi s’attendre.
Elles traversèrent une salle que baignait une lumière tamisée. La scène éclairée empêchait de distinguer complètement les autres clients autour des tables. C’était plutôt des silhouettes. Beaucoup d’hommes, bien sûr, mais aussi des femmes dans le public. Cela rassura encore un peu plus Julie.
La femme les emmena jusque devant la scène. Leur table était sur la première rangée au premier plan. Une serveuse apporta un seau à champagne et des coupes. Elle ouvrit la bouteille et les servit.
Sur la scène, une fille ondulait sur une musique techno. C’était une grande blonde aux cheveux très courts. Elle mesurait au moins 1 mètre 80, Elle devait en être à la fin de son numéro, puisqu’elle ne portait plus rien. Elle était de dos et on pouvait voir ses fesses qui remuant en cadence avec la musique. Elle se retourna et les cinq filles découvrirent son sexe épilé et sa poitrine volumineuse. Un tatouage recouvrait le devant d’une de ses cuisses. La fille plaça une de ses mains devant son sexe, l’autre main et son avant-bras devant sa poitrine de manière à cacher ses parties intimes. La musique s’arrêta et la lumière s’éteignit. Ainsi se termina son numéro.
Quand la lumière revint, la scène était vide. Une voix féminine s’éleva de la sono :
- Merci Mallaury pour ce numéro très ….sexy ! C’est maintenant au tour de Carla de nous rejoindre sur scène ! Ah, avant que j’oublie, les clientes qui viennent de nous rejoindre pendant le numéro de Mallaury sont là pour l’enterrement de vie de jeune fille de l’un d’entre elles !
Quelques applaudissements se firent entendre dans la salle, suite à l’annonce. Les cinq filles se sentirent un peu gênées d’être ainsi au milieu de l’attention générale, mais finalement s’était sympa.
Une jolie brune, en tenue de soubrette entra en scène, Carla surement … En quelques minutes, elle fut nue se caressant les seins juste au bord de la scène au plus près des premières tables.
Blandine, une blondinette à couette et à tenue d’écolière lui succéda, puis Anissa une Shéhérazade tirée d’un conte des mille et une nuits. Les numéros sans être vraiment originaux, ils se ressemblaient tous, était quand même sympathiques et les filles étaient très jolies et bougeaient bien. Ce n’était pas seulement de simples stripteases, mais aussi des numéros de danse.
Même Julie se détendit enfin. En plus, la lumière tamisée leur apportait une certaine intimité.
Pour le numéro suivant, il fallut patienter, Le rideau de velours rouge s’était refermé et on entendit les bruits qui accompagnaient l’installation d’accessoires.
Le rideau s’ouvrit pour découvrir un fil tendu entre deux poteaux. La voix annonça Lindsay et son numéro d’équilibriste. Une jeune fille vêtue d’un tutu et tenant une ombrelle ouverte entra. Elle fit quelques pas de danse et quelques entrechats avant de s’approcher d’une échelle lui permettant de monter le long du poteau au niveau du fil. Elle s’engagea sur le fil tenant son ombrelle. Elle marcha le long du fil d’abord hésitante, puis avec grâce. Arrivée au milieu, elle se pencha le buste en avant et leva une d ses jambe en arrière. Elle se remit en équilibre sur ses deux pieds. Sa main libre passa dans son dos. Elle fit glisser une fermeture éclair et le tutu tomba sur ses chevilles. Elle leva un pied, puis l’autre. Le tutu tomba quelques mètres plus bas sur le sol. D’une main, elle ôta le soutien- gorge satiné, changeant l’ombrelle de main, pour le faire tomber au sol aussi. Elle se baissa, s’accroupi sur le fil, lâcha son ombrelle, tira sur l’élastique de sa petite culotte, la fit baisser jusqu’à ses cheville, puis écarta les cuisses face au publics. Elle se releva, comme pour le tutu, elle leva un pied pis l’autre pour se débarrasser de sa culotte. Elle déambulant vers la droite puis vers la gauche, toute nue sur son fil. Elle se retourna, se pencha en avant en présentant ses fesses au public et en les caressant. Elle se redressa, se remit de profil, tourna la tête vers le public, et dans un sourire rayonnant écarta doucement ses jambes de plus en plus. Elle était en train de faire un grand écart sur son fil … Nue … Le public applaudit. Elle descendit de son fil, fit une dernière révérence et quitta la scène. Ce numéro avait vraiment plu à Julie. La fille était belle, et douée. Ce n’était pas seulement un simple numéro de déshabillage. Il y avait une réelle dimension artistique.
La voix annonça le numéro suivant, Diane … et Cassandra ! Deux filles cette fois.
Une blonde et une brune entrèrent sur la scène. Elles portaient la même robe rouge vif, très courte. Elles se déshabillèrent en rythme. Il y avait une harmonie certaine dans leurs mouvements. Les robes, les sous-vêtements churent sur le sol au même moment. Quand elles furent nue, elles s’approchèrent l’une de l’autre. Leurs mains couraient sur le corps de l’autre.
Julie, qui n’avaient jamais été attirée par une autre fille, qui n’avait jamais réfléchis au fait qu’elle aurait pu l’être, fut complétement subjuguée par le spectacle de ces deux filles se caressant le corps. Elle lança un regard à ses amies, de peur qu’elles se rendent compte de son émoi. Pas de soucis, les quatre autres filles ne perdaient pas une miette du spectacle.
Diane et Cassandra étaient maintenant collée l’une à l’autre, chacune les mains posées les hanches de sa partenaire. Elles se frottaient le buste, le ventre et le bassin. Julie avait les yeux aimantés sur la scène. Deux filles ensemble, elle n’y avait jamais pensé, mais c’était plutôt joli … et même excitant ! Elle s’imagina même avec Diane, sa préférée des deux filles, à la place de Cassandra. La lumière s’éteignit au moment où les bouches de Diane et Cassandra se rejoignirent.
Les applaudissements (dont ceux de Julie) fusèrent. Par chance, le peu de lumière avaient masqué son trouble. Elle se rendit compte que sa main s’était posée sur sa cuisse sous la table. C’est la première fois qu’elle assistait à ce genre de spectacle, mais manifestement, ça l’émoustillait. Incroyable ! Elle n’aurait jamais cru ça. Le numéro lesbien, ça avait été le pompon. Ca l’avait même excitée. Ca restait soft, c’est surement pour ça qu’elle avait apprécié, se dit-elle. « C’était plutôt beau, ce n’est pas toi qui devient lesbienne, c’est l’esthétique qui t’as plu » se rassura-t-elle.
La voix retentie dans la sono :
- Alors attention ! Le clou du spectacle, voici la désirable Lou. Applaudissez Lou mesdames et messieurs. Une surprise attend une personne de l’assistance !! LOU !!
La lumière revint sur la scène vide. Enfin, presque vide, il y avait juste une chaise au milieu.
Une musique rock sortie des haut-parleurs (I love rock’n’Roll, so put another dime in the juke box baby). Lou émergea des coulisses. Aussitôt le projecteur se braqua sur elle. Le public découvrit une fille à la chevelure rouge, vêtue d’un blouson de cuir clouté sur un soutien-gorge, avec une jupe en cuir aussi très courte. Une ceinture cloutée autour de la taille, des bas résilles et des bottes complétaient la tenue.
Cette fille et son air sauvage, fit un drôle d’effet à Julie « les opposés s’attirent » se dit-elle. Puis, un peu horrifiée « qu’est-ce que tu racontes, tu n’es pas lesbienne !! Comment peux-tu être attirée par une fille».
Lou était maintenant au bord de la scène, les mains sur les hanches, les jambes légèrement écartées. Elle semblait dévisager les personnes du public.
La musique s’interrompit et la voix annonça « Lou, va venir choisir une personne parmi vous, pour l’accompagner sur scène ! ».
Lou descendit le quelques marches pour se retrouver au milieu des tables. La musique d’I Love Rock’n’roll reprit. Lou se dirigea vers une table, désigna un homme. Celui-ci fit mine de se lever. Lou lui tourna le dos et se dirigea vers une autre table. Des rires s’échappaient des tables. Les hommes semblaient lui dire « Moi, moi, moi ».
Elle désigna un autre homme à une autre table, il se leva. Cette fois, Lou ne se détourna pas. L’homme croyant à sa bonne étoile et tout fier, fit un pas en avant. Lou le repoussa et s’éloigna.
Le public criait, sifflait et battait des mains.
Lou s’approcha de la table des cinq amies. « Qu’est-ce qu’elle fait ? Il n’y a pas d’homme ici », pensa Julie. Lou fit le tour de la table, s’arrêta derrière Clarisse, posa sa main sur son épaule, puis s‘éloigna. Elle refit la même chose avec Laurine, la pris par la main et l’invita à se lever. Laurine, tout sourire (c’était sa fête après tout et l’alcool commençait à faire son petit effet sur elle) se leva. Au dernier moment, Lou lui lâcha la main, tendit le doigt vers Julie et dit haut et fort :
- C’est toi Baby qui m’accompagne sur la scène !
Julie se senti se décomposer complètement. Elle agita ses mains e en faisant « Non, non pas moi »
- Toi Baby, répondit Lou, le doigt toujours tendu.
Les cris reprirent de plus belle dans la salle. Ses quatre copines rigolardes claquaient des mains en criant « Julie, Julie ». Les autres personnes dans la salle reprirent en cœur « Julie, Julie, Julie » en applaudissant à leur tour.
Julie se savait plus où se fourrer. Elle aurait voulu partir dans un trou, telle une souris. Pour couronner le tout, le projecteur était maintenant braqué sur elle. Elle était en pleine lumière.
Lou fit le tour de la table, la pris par la main, l’attira. Julie perdit toute résistance, elle suivi le mouvement. Elle aurait voulu disparaitre, ne plus être là. Lou l’emmena vers l’escalier qui menait à la scène. La voix repris « Et maintenant le numéro de Lou …. Et de Julie ! » Les applaudissements reprirent de plus belle.
Julie dans un état second maintenant, semi-comateux gravit les marches et se retrouva à côté de Lou sur le devant de la scène. De là, la salle était dans la pénombre. Elle ne verrait pas les visages des gens qui la dévisageaient. C’était déjà ça. Le public était une masse anonyme qui remuait dans la faible lumière. Elle entendait les bruits, mais ne les voyait pas. Ça ne la rassura pas, mais ça atténua un peu son trac et sa honte. Parce que c’était vraiment la honte. Elle allait se couvrir de ridicule. Elle la godiche sur la scène, dans un numéro érotique en plus ! Avec une autre fille, pour couronner le tout ! « Mais oui au fait, je ne vais pas avoir à me déshabiller j’espère ! Ca je refuse ! Ce n’est même pas la peine ! »
La musique reprit : Queen, We will rock you.
Lou la reprit par la main et l’invita à s’asseoir sur la chaise toujours au milieu de la scène, face au public.
Lou se planta face à elle, écarta les pans de son blouson de cuir et se caressa les seins à travers le soutien-gorge. Julie les mains posée sur ses genoux, pensa d’un seul coup à sa robe, courte et à ses bas « j’espère que le public ne les voit pas de là où je suis !!! La honte, j’te jure, la honte ! Comme je suis en hauteur par rapport à eux, peut-être même qu’ils voient ma culotte » pensa-t-elle en collant ses cuisses l’une contre l’autre et en tirant sa robe vers le bas.
Lou avait fait tomber les manches du blouson le long de ses bras, découvrant ainsi son torse et ses seins bien droits et tendus. Elle fit glisser le blouson de cuir qui tomba au sol. Plusieurs tatouages ornaient son épaule, ses bras, son cou. Il y en avait même un qui dépassait du tissu du soutien-gorge sur son sein droit. Elle avait aussi un scorpion sur le ventre, une pince autour de son nombril.
Lou se retourna, plia les genoux de manière à mettre son dos au niveau des épaules de Julie. Julie pétrifiée ne bougea pas. Lou tourna la tête, et d’un geste du menton désigna son dos : « Vas-y, enlève le » lui dit-elle.
Julie comprit qu’elle devait enlever le soutien-gorge de la fille. Ses doigts cherchèrent l’agrafe et après avoir tâtonnée un peu libéra la poitrine de Lou. Elle écarta les bretelles sur ses épaules. Le public siffla et applaudit de plus belle quand les seins de Lou apparurent. Julie, quant à elle se concentrait sur les tatouages du dos de Lou, pour ne pas regarder ses fesses moulées dans la jupe en cuir plus bas qui remuait en rythme avec la musique (I am a passenger, d’Iggy Pop, avait remplacé Queen). Elle avait toujours autant honte d’elle et de la situation, mais elle se dit que cette fille, finalement ne la laissait pas indifférente. Son look, ses formes, son corps ….
- La jupe maintenant, lui glissa Lou, toujours de dos et en tournant à nouveau la tête vers elle.
Les mains de Julie, s’affairèrent autour du bouton de la jupe. Elle évitait de toucher les fesses de Lou.
- Dégrafe la ceinture, sinon, on ne va pas y arriver !
Suivant les directives de Lou, Julie passa ses mains autour de ses hanches, en évitant au maximum de toucher Lou. Ses doigts trouvèrent la boucle de la ceinture cloutée. Lou ondulait du bassin et se frottait aux avant-bras de Julie. La ceinture s’ouvrit enfin. Julie repassa ses mains à l’arrière de Lou et repris le déboutonnage. Le bouton sauta. Elle fit glisser fébrilement (ses doigts tremblaient légèrement), la fermeture éclair :
- Fait glisser la jupe, elle est serrée, elle ne tombera pas toute seule.
Julie fit glisser la jupe en cuir sur les hanches puis sur les cuisses de Lou. Arrivée aux genoux, elle tomba sur le sol. En, relevant le regard, elle vit qu’elle avait les fesses de Lou juste au niveau du nez.
« Quel cul ! » pensa-t-elle en regardant les fesses dans un petit string noir. Elle se reprit aussitôt laissant refluer la honte en elle. Mais l’excitation était bien là aussi. C’était indéniable !
« Born to be wild” de Steppenwolf retentit dans la sono.
La fille se retourna et lui fit face. Elle lui montra le string.
Elle allait devoir enlever le string de Lou. Elle approcha ses mains tremblotantes du minuscule dessous, agrippa l’élastique et le baissa vers le bas. Son regard s’aimanta sur le sexe épilé de Lou qu’elle découvrait. Des piercings brillaient sur les lèvres. Julie sentit sa culotte se mouiller sous sa robe. La situation l’excitait de plus en plus. Elle gagnait sur la honte, ça c’est sûr.
Lou était maintenant quasiment nue devant elle. Elle n’avait plus que ses bas résilles et ses bottes en cuir. Lou leva les bras, posa ses mains sur les seins de Julie, les caressa rapidement passa ses bras autour du cou de Julie et s’assis à califourchon sur ses cuisses. Elle maintenait ses fesses légèrement au-dessus en les bougeant, avant de les poser et de s’assoir sur Julie. Julie quant à elle était pétrifiée. Elle se rendait compte qu’elle mouillait de plus en plus, mais elle ne pouvait pas bouger.
- Prends-les, lui dit Lou
Machinalement, elle agrippa les fesses de ses deux mains. D’un seul coup, une pensée envahi son cerveau. Elle baissa le regard vers ses jambes. Oui, ses craintes étaient fondées. Quand Lou s’était assise sur ses cuisses, quand elle s’était frottée contre elles, ça avait remonté sa robe, et ses bas apparaissaient. Là, dans la position dans laquelle elle était, avec Lou qui se collait et se frottait à elle, impossible de baisser sa robe. Elle n’avait pas le choix. Les frottements de Lou sur ses cuisses eurent même pour effet e remonter encore plus la robe et de dévoiler ses cuisses jusqu’en haut.
Le visage de Lou était tout près du sien. « Est-ce qu’elle va m’embrasser ? » se dit-elle. Ça lui faisait peur, mais une partie d’elle-même ben cachée au fond, l’espérait.
Lou ne l’embrassa pas. Elle se releva et s’écarta de Julie. A peine, la fille relevée, Julie tira vivement sur le bas de sa robe essayant de cacher ses cuisses.
Lou la prit pas la main, l’invita à se lever de la chaise et l’amena sur le devant de la scène :
- C’est terminé, lui glissa-t-elle. Bravo, tu as bien joué le coup.
Julie les jambes flageolantes suivie Lou, qui se baissa en avant pour saluer le public. Elle attira Julie, la tenant toujours par la main, vers le fond de la scène et l’emmena dans les coulisses. La fille qui allait faire le numéro suivant, une grande blonde habillée en bavaroise attendait près du rideau. Elle fit un signe de la main à Lou et Julie.
Un ou deux techniciens passait dans les coulisses, une fille nue sortit d’une loge et s’engouffra dans une autre porte. Voilà l’envers du décor, se dit Julie.
Elle était soulagée que tout soit terminé. Par contre, au fond d’elle-même elle le regrettait presque. La pensée des fesses de Lou qui se frottaient contre elle était encore bien présente.
Lou qui ne lui avait pas lâché la main, se tournant vers elle et dans un grand sourire lui dit :
- Ca a été ? pas trop dur ?
- Euh … non... .non, enfin …
- Oui, je sais, ce n’est pas évident ! tu as été top en tout cas
- Ah, euh … oui …, bafouilla Julie en se rendant compte que Lou était toujours nue devant elle.
Son regard, malgré elle se porta sur les seins de Lou.
- Par contre, j’ai eu comme l’impression que ça ne t’as pas vraiment déplu tout ça ! je me trompe ?
- Euh, non … enfin si …
- Ne me la fait pas, tu as aimé !
- Co … comment …
- Tu sais, je sais voir quand je plais à une fille, et toi, tu ne sais pas masquer tes émotions
- Je … je
- Tu … tu … Viens, je vais te montrer deux ou trois trucs …
Lou la tira par la main, ouvrit une porte, la fit entrer, referma la porte derrière elles. Elles se retrouvèrent dans une espèce de remise qui contenait différents costumes de scène.
- C’est les costumes, dit timidement Julie
- Exactement, tout bon spectacle de strip tient dans la tenue que la fille porte au début. Il n’y a pas que le fait qu’elle soit à poil à la fin qui compte, il y a le contexte et l’effeuillage
- Ah oui !
- Mais, je ne t’ai pas amenée ici pour te faire visiter, lui dit Lou en la plaquant contre la paroi.
Elle colla son corps nu à celui de Julie, et approcha et posa sa bouche sur la sienne. La langue de Lou écarta les lèvres de Julie et s’enroula autour de la sienne. D’abord passive et suivant le mouvement, la langue de Julie répondit à celle vite de Lou.
Incroyable, elle roulait une pelle à une fille. Il y a encore quelques heures, elle n’avait jamais songé à ça. L’idée ne l’avait même pas effleurée de toute sa vie. Et là elle se laissait aller et en plus y prenait du plaisir. Elle était en train de rouler une pelle à une fille !!!! En plus qu’est-ce qu’elle embrasse bien !
Les deux bouches se séparèrent. Julie reprit son souffle, toujours collée au mur, le corps nu de Lou contre elle.
- Tu vois que c’est bon !
- Oui, oh Lou, viens, souffla Julie en approchant à nouveau sa bouche.
- Je ne m’appelle pas Lou mais Sabine en fait, Lou c’est mon nom de scène lui dit-elle en reprenant la bouche de Julie.
Cette fois le baiser fut nerveux, les langues se cherchaient, se trouvaient, se lâchaient, se retrouvaient. Sabine/Lou avait agrippé un sein de Julie dans le creux de sa main et le malaxait à travers la robe. Les deux mains de Sabine/Lou glissaient sur les flancs de Julie, puis sur ses hanches et le haut de ses cuisses. Elle agrippa la robe et la releva sur les cuisses de Julie, qu’elle dénuda. Sa paume se glissa sur le sexe de Julie :
- Tu es toute humide, dis-moi ! Je savais bien que je te faisais de l’effet !
Les mains de Sabine, remontèrent et passèrent dans le dos de Julie. Elle baissa la fermeture éclair de la robe et la fit glisser vers le bas.
Elle sortit un des seins de Julie du soutien-gorge, pinça le téton entre le pouce et l’index et le pris dans sa bouche.
Julie caressait le dos de Sabine fébrilement. Ses ongles s’enfoncèrent même dans la peau
- Ouille, lâcha Sabine
- Oh excuse-moi
- T’inquiète, j’aime bien quand on m’enfonce ses ongles dans la peau. J’ai juste été un peu surprise. Au moins, tu ne simule pas toi, tu es un vrai volcan, une petite chaudasse même !
Elles rirent toutes le deux.
- Retourne-toi, lui demanda Sabine
Julie se retourna vers le mur et posa ses mains à plat dessus. Sabine dégrafa son soutien-gorge et le fit tomber, s’accroupie et baissa sa culotte.
- Comme ça on est à égalité, on a plus que nos bas toutes les deux, lui dit-elle en lui embrassant les fesses.
- Si quelqu’un entrait, dit horrifiée Julie. Cette pensée venait de l’envahir
- T’inquiète j’ai mis le verrou, pas de risque.
Les mains de Sabine, couraient sur les mollets de Julie, elle embrassa en même temps ses cuisses, faisant ensuite courir sa langue à l’intérieur vers le haut du bas, à la recherche de la peau.
- Qu’est-ce que tu es belle !! tu caches vraiment de jolis trésors !
- Pas autant que toi ! souffla Julie
- On ne fait pas un concours, tu sais, tu es vraiment très belle, crois-moi. Écarte tes jambes, s’il te plaît.
Julie écarta ses jambes. La langue de Sabine s’insinua entre ses lèvres. Julie la sentit courir sur son sexe puis la bouche se poser dessus pour gouter son nectar. Un des doigts de Sabine titillait son clitoris.
- Attends, on va s’installer mieux que ça, dit Sabine.
Elle s’écarta de Julie, les mains toujours contre le mur, les cuisses écartées, le dos cambré. La tête tournée vers l’arrière pour voir ce que faisait Sabine.
Sabine farfouilla dans la remise et trouva une couverture qu’elle déplia et posa sur le sol.
- Allonge-toi, dit-elle à Julie
Julie se coucha sur le dos. Sabine lui écarté les cuisses et enfoui son visage entre. Julie senti la langue de sa partenaire fouiller entre ses lèvres et à l’entrée du vagin, puis remonter vers le clito, tourner autour, le sucer, revenir vers le vagin.
Julie se redressa légèrement et s’appuya sur ces deux coudes posés sur le sol. Ainsi, elle pouvait voir la chevelure rouge de Sabine s’agiter entre ses jambes. Sabine releva le visage et les regards des deux filles se rivèrent l’un à l’autre. Elle ne se lâchait pas des yeux. Julie ouvrit la bouche, ses gémissements se firent rauques, sa respiration saccadée.
Sabine releva la tête :
- Tu veux me faire un cuni toi aussi ?
- Euh, oui, … je …
- Tu sais tu n’es pas obligée ! Je me doute que c’est une première pour toi
- Si si, je veux te le faire !
- Attends, on va se mettre en 69, lui dit Sabine en se relevant et en se retournant.
Ses fesses se positionnèrent au-dessus du visage de Julie. Sabine se pencha en avant et repris ses succions sur Julie.
La bouche de Julie, d’abord hésitante se colla à l’entre-jambes de Sabine. La langue s’activa. Se n’était pas le plus académique des cunis, mais apparemment ça faisait son effet, vu les gémissements que poussait maintenant Sabine. Le goût et l’odeur de ce sexe féminin la ravissait en tout cas. A peu près le même goût que ses doigts lorsqu’elle se masturbait. Un vrai plaisir. Le cuni allait devenir une drogue pour Julie.
Un doigt de Sabine s’égara entre les fesses de Julie et fit pression sur sa petite rondelle. Le doigt massa, tourna autour, mais n’entra pas dans l’orifice. Julie le regratta presque, mais fut vite rassurée, quand le doigt se dirigea vers son vagin et cette fois le pénétra, d’une, puis de deux phalanges, puis entièrement.
Julie se délectait toujours du nectar de Sabine qui suintait sur les lèvres ouvertes. Sa bouche avait maintenant trouvé le clitoris et s’activait dessus. Elle s’enhardit en se risquant même à donner un petit coup de langue sur l’anus de Sabine. Elle retrouva le clitoris gonflé de sa partenaire.
Elles vinrent presque ’ensemble. Julie d’abord, puis Sabine. L’orgasme les cueillit et les emporta.
Elles se relâchèrent et restèrent toutes les deux empilée l’une sur l’autre, tête-bêche, pendant quelque secondes sans réagir.
Puis Sabine se releva, pris la main de Julie, la tira pour l’aider à se relever.
- Rhabille-toi, il est temps d’aller retrouver tes amies, avant qu’elles ne s’inquiètent
Tout en se rhabillant, Julie hésitait à prendre la parole. Sabine avait le dos appuyé contre le mur et la regardait un sourire au coin des lèvres.
Enfin Julie prit son courage à deux mains et se lança :
- On va se revoir ?
- Tu en as envie ?
- Oh oui, vraiment !
- Dimanche, je ne travaille pas, on peut passer la journée ensemble, voir la nuit !
- Oh oui ! Merci !
Une fois rhabillée, ce fut Julie qui cette fois pris l’initiative d’embrasser Sabine, plus tendrement cette fois.
- Mon dieu, je crois, que je suis en train de tomber amoureuse de cette fille, se dit-elle en elle-même
Ce qu’elle ignorait, c’est que Sabine, pensait la même chose au même moment ….
Julie rejoignit ses quatre amies dans la salle :
- Bon alors, qu’est-ce que tu faisais ? on s’inquiétait nous !
- Ben rien, Sabi… Enfin Lou m’a fait visiter les coulisse, les loges, m’a montré les costumes, tout ça, dit-elle en rougissant (mais ça ne se voyait pas dans la pénombre)
- Ah oui ? C’est cool ça !
- En tout cas, tu nous as surprises, vraiment. On n’aurait jamais cru que tu fasses ça
- Ah oui, bravo ! Perso, je ne sais pas si j’y serai allée !
- Merci les filles, mais franchement ce n’était pas facile, croyez moi, j’ai souffert !
- On veut bien te croire
- Tu t’en es super bien sortit en tout cas !
- Bon, les filles, on va danser maintenant, j‘en ai un peu marre d’ici, dit Clarisse, une des meneuses
- OK
- D’ac
- En route.
En quittant la salle, Julie lança un dernier regard vers la scène où deux filles commençant un numéro lesbien étaient en train de se déshabiller mutuellement.
Dimanche, elle passait la journée avec Sabine !
De petite taille, environ 1 mètre 60, les cheveux châtains mi- longs, on ne peut pas dire qu’elle était laide. Mais, elle ne ressortait pas du lot. Elle avait un visage un peu sévère mais c’était surtout dû à la paire de lunette qui ne la quittait jamais. Julie était myope comme une taupe. Sans ses fines lunettes, elle ne voyait que du flou.
Dans les soirées, ce n’est pas vers elle que les prétendants se dirigeaient dans un premier temps. C’est dommage, Julie avait plutôt bon caractère et un sens de l’humour très second degré, lorsqu’on grattait un peu. En plus si on la regardait vraiment, on voyait assez vite que bien que mal attifée en général, elle avait plutôt de fort jolies formes. Comme les gens sont superficiels, en général, ils ne s’en rendaient même pas compte.
Julie commençait tout juste sa vie professionnelle. Elle avait 24 ans et venait de trouver son premier travail : bibliothécaire. C’est ce qu’elle voulait faire. Son master lettre en poche, elle ne se voyait pas enseignante. Ça ne collait pas avec son personnage. Elle ne s’imaginait pas affronter des hordes d’élèves ou d’étudiants. Très peu pour elle ! Elle adorait les livres, pour les lire bien sûr, mais aussi en tant qu’objets. Bibliothécaire, ça lui allait comme un gant.
Julie avait peu d’expérience avec les garçons. Quelques coups d’un soir, comme on disait et une relation qui avait duré trois années, mais qui était terminée depuis un an maintenant.
Julie était toujours dans l’attente du grand amour, et même si elle vivait seule dans son petit appartement parisien, on ne peut pas dire qu’elle souffrait de solitude. Elle avait sa bande de copines. Les filles de la fac ! Elles se suivaient depuis leurs 18 ans et formaient un petit groupe d’amies sincères et fidèles. Bien que différentes les unes des autres, leur amitié avait survécu aux évolutions de leur vie et à leur entrée dans le monde professionnel.
Il y avait Clarisse, une grande blonde BCBG, la clerc de notaire, qui attirait tous les regards, surtout les masculins ! Mais elle savait en deux mots remettre en place les relous. En général quand elle ouvrait la bouche, il n’y en avait pas un qui la ramenait. Dans ses cas-là, son langage fleuri tranchait avec son look BCBG.
Amandine, la petite blonde, qui venait de s’endetter pour 20 ans au moins pour l’achat de sa boutique de fringues. Elle s’était la bonne copine. Celle qui remontait le moral aux autres quand il y avait un coup de moins bien.
Charline, la rousse, qui avait plusieurs facettes. Un look excentrique gothique presque. Diplômée en physique moléculaire, elle voulait faire de son hobby (le violon classique) son métier. Une fille pleine de contradictions, au caractère légèrement volcanique sur les bords.
Laurine, enfin, la brune pétillante, travaillant dans une banque. Elle avait le regard toujours en mouvement, rigolait de tout (et de rien souvent). A l’opposé, Laurine avait des coups de cafard phénoménaux lorsqu’un grain de sable venait contrarier sa vie. Là tout allait bien, elle allait se marier dans deux semaines. La première de la bande à se caser.
Les cinq jeunes femmes étaient unies. Parfois, il y a avait un peu de froid et de distance entre deux membres du groupe (quasiment tout le temps entre Clarisse et Charline !), mais ça ne durait jamais longtemps. Les autres veillaient toujours à les rabibocher.
Au contact de ses quatre amies, Julie s’était épanouie. Toujours réservée, elle avait mis sa timidité de côté. Difficile de faire autrement. Les meneuses de la bande l’amenaient en général à dépasser sa timidité et ses préjugés. Elles l’entrainaient dans leurs délires ; les soirées un peu arrosées, les délires en bande, les semaines de vacances dans les clubs au soleil, les coups d’un soir, quand elles lui forçaient un peu la main (mais si, vas-y fonce, il n’arrête pas de te regarder !).
Julie, sans se métamorphosait, évoluait donc. Elle se réalisait professionnellement, s’épanouissait un peu au contact de ses amies. Sentimentalement, elle patientait, attendait le bon qui finirait par arriver. Le passage à la vraie vie se faisait en douceur, avec encore une bonne dose d’insouciance tout de même.
Ce matin-là, Julie venait de recevoir une enveloppe au courrier. Elle reconnut aussitôt l’écriture de Laurine. Bizarre, en général son amie, plutôt pragmatique, préférait le SMS ou le mail pour communiquer. C’est la première fois qu’elle lui écrivait.
Julie ouvrit l’enveloppe. Elle contenait un carton. Un carton d’invitation même :
Comme vous le savez, je vais me faire passer la bague au doigt dans quelques jours.
Bien entendu, ça ne changera rien à notre relation.
Pour fêter cet évènement, je vous invite, vous mes amies de toujours à une soirée très spéciale, vendredi prochain.
Nous fêterons ensemble mon enterrement de vie de jeune fille
Le programme ne vous sera pas révélé. C’est un programme surprise.
Mais attendez-vous à des rires, des cocktails et du plaisir.
Dress code : petite robe noire obligatoire. Vous avez pensé aux vêtements et chaussures que vous porterez le jour de mon mariage, classe et stylé. Vendredi, je nous veux toutes sexy comme jamais.
Pour le reste vous verrez vendredi soir, aucun indice pour le moment !
RDV, 21 heures vendredi à l’angle de la rue de la Convention et de la rue Vaugirard
C’était la première invitation de ce genre pour Julie. Elle avait entendu parler des enterrements de vie de jeune fille, mais jamais participé. Avec les filles, ça pouvait partir en vrille facilement !
Le vendredi, elle choisit sa tenue avec soin. Laurine avait dit petite robe noire obligatoire et sexy.
Sexy ! Julie ne se sentait pas forcément sexy. Elle allait devoir faire un effort sur la tenue.
Une petite robe noire, elle en avait une. Elle l’avait acheté sur un site par correspondance sur un coup de tête, mais ne l’avait jamais portée. La robe lui collait au corps, elle préférait les vêtements amples. De temps en temps, seule chez elle, elle la passait et se regardait dans la glace. Elle se trouvait sexy dedans, c’est sûr, mais de là à la porter, il y a avait un pas qu’elle n’avait pas encore osé franchir.
Ce soir-là, elle se regarda à nouveau dans la glace. Aujourd’hui pas le choix, il allait falloir la mettre porte cette robe et sortir avec. Les copines n’allaient pas en revenir !
Elle se tourna et trouva que ça lui faisait de belles fesses. La robe, courte découvrait les trois quart de ses cuisses. Pas vraiment, habituée à ça, Julie se trouvait limite exhibitionniste. Elle portait en général des pantalons. Les quelques jupes ou robe qu’elle avait tombaient sous le genou. Pas le choix, ce soir ! C’est la seule de sa garde-robe qui pouvait convenir.
Avec sa robe, elle choisit dans sa commode des dessous, achetés aussi sur un coup de tête et jamais portés. Une parure noire et violine avec de la dentelle, des bas auto-fixant noirs aussi. Rien à voir avec ses collants habituels et ses sages culottes blanches.
Elle ôta la robe, passa les dessous, remis la robe. Enfin, elle choisit dans le placard une paire d’escarpins noirs qu’elle avait achetés pour le mariage de sa cousine, il y a deux ans. Elle n’avait pas eu l’occasion de les reporter depuis, préférant les chaussures à talons plats.
Elle retourna se regarder dans le miroir de la salle de bain. Malgré ses craintes, les bas lui montaient haut sur les cuisses, ils ne se voyaient pas sous la robe assez courte. Les coutures de ses dessous non plus ne se voyaient pas sous la robe un peu moulante. La voilà rassurée. Elle se tourna à nouveau. Les talons et le voile noir, lui faisait de jolies jambes. On aurait même dit qu’elles étaient plus longues qu’avant.
Elle se trouva plutôt jolie ! Pas un top-modèle, mais jolie ! Elle se passa la main sur les fesses, son autre main caressa son ventre. Elle avait envie de se laisser aller à un petit plaisir. Mais, non, impossible, elle n’était pas encore prête et ne voulait pas être en retard au rendez-vous avec les filles. Sa main passa de son ventre à son sein. Elle sentit le téton se durcir sous l’effet de la caresse. Bon, un peu de retenu que diable. Il fallait encore qu’elle se maquille. Elle résista à ses pulsions.
Elle se maquilla devant sa glace, légèrement, comme à son habitude. Elle rajouta juste un peu de rouge sur ses lèvres. Elle rechaussa ses fines lunettes, sans qui elle n’était rien.
Elle termina par un coup de brosse et un peu de gel, pour discipliner ses mèches, afin de donner la touche finale.
Un dernier regard dans la glace, c’était plutôt réussi ! Ses pensées un peu lubriques la reprirent.
Ses mains glissèrent sur ses hanches. Cette fois, elle ne résista pas aux pulsions qui la titillaient. Elle releva le bas de sa robe sur ses hanches, dévoilant ses bas et sa culotte noire. Sa main glissa entre ses cuisses. Elle se caressa le sexe à travers la dentelle de sa culotte.
Julie, s’assit sur le bord de la baignoire derrière elle. Elle ôta la culotte et repris ses caresses, les jambes écartées face au miroir. Elle s’imagina un garçon devant elle le sexe dressé. Elle le prit dans sa bouche pour lui faire une fellation. Julie agrippa sa broche à cheveux restée près du lavabo à portée de main. Elle prit le manche dans sa bouche mimant la fellation qu’elle imaginait faire au garçon.
Le garçon l’avait relevée, retournée et prise en levrette. Julie s’enfonça le manche de la brosse dans le vagin et se mis à faire des vas et vient réguliers. Dans son rêve un autre garçon venait d’entrer en jeu. Il se plaça devant elle. Julie le suça à son tour, pendant que le premier continuait de la pénétrer.
Elle était maintenant complétement nue assise sur un des garçons, l’autre lui léchait les seins. Puis agenouillée devant eux, en train de les sucer tous les deux, puis … Un orgasme violent l’emporta et la laissa pantelante sans mouvement.
Elle reprit ses esprits et se trouva allongée sur le carrelage de la salle de bain, la brosse à cheveux toujours dans le vagin.
Des sentiments opposés l’habitaient : la honte de ce qu’elle venait de faire bien sûr. Elle n’avait pas pu résister à ses pulsions, elle avait agi comme une bête ! Mais aussi, le regret de ne pas avoir pu aller jusqu’au bout de son fantasme et de son scénario et d’imaginer ce que les deux garçons allaient lui faire ensuite. Enfin elle était inquiète. C’est la première fois, quelle déconnectait de la réalité et émergeait d’un trou noir ensuite. Elle se masturbait souvent, mais c’est la première fois que ça lui arrivait.
C’est la honte qui l’a emporté quand même. Se faire prendre par deux hommes ! Quelle idée ! Elle se nettoya l’entre-jambes avec une lingette, réajusta sa tenue et partit de chez elle. Cette fois, elle allait être en retard.
Elle qui était toujours en avance et la première aux rendez-vous, là elle fut la dernière arrivée.
Les réflexions de ses quatre amies l’ont rassurée : « Julie qu’est ce qui t’arrive ? » « Waaa t’es magnifique ! » Oh la la tu vas faire tourner la tête à tous les garçons ce soir ! » « On n’a pas l’habitude, mais ça te vas suuuuuuper bien ! »
Elle s’empourpra, bafouilla quelques mercis
- Bon Laurine, c’est quoi le programme alors ? Ça c’était Clarisse
- D’abord, on va boire un verre (ou deux), la soirée se terminera en boite ! Mais entre les deux, il y a la surprise !
- C’est quoi ! dis-nous !
- Non non vous verrez bien
- Dis-nous !
La soirée débuta dans un bar à cocktails. Julie sentait la chaleur monter à ses joues après son deuxième mojito.
Les quatre amies insistèrent auprès de Laurine pour découvrir ce qu’était la surprise après le bar :
- Bon OK, je vous dis !
- Ouiiiii !
- Que font les hommes quand ils font un enterrement de vie de garçon ?
- Ils picolent !
- Oui, mais encore ?
- Ils font la fête ?
- Oui … et …
- Ils draguent ?
- Mais encore ?
- Ils euh … vont voir les stripteaseuses ?
- Exactement et c’est ce qu’on va faire !
- Quoi ? Mais c’est sordide !
- Mais non, les filles, je ne vais pas vous emmener dans un bouge malfamé, où on va se faire violer ! On va aller dans un endroit classe. Un théâtre érotique en fait, qui a ouvert depuis quelques mois. J’ai trouvé ça sur internet. C’est classe, feutré et pas seulement fréquenté par des hommes
- il y a des femmes qui vont voir ça.
- Des couples en fait, je crois, mais en tout cas, on va se marrer.
- Pour moi c’est OK, dit Charline
- Pareil pour moi, dit Clarisse, et toi Amandine ?
- Bah écoute, pourquoi pas, ça peut être rigolo en effet !
- Julie ?
- Euh … Je … Je ne sais …
- Julie est d’accord aussi, la coupa Charline
- On y va du coup !
« Nous avons réservé une table pour cinq » dit Laurine à l’entrée du théâtre.
- Oui tout à fait, pour un enterrement de vie de jeune fille ! une table et une bouteille de champagne, suivez-moi, dit la femme qui les accueillies. C’était une jolie brune d’une quarantaine d’année, en tailleur.
Rien de sordide, à priori, Julie se rassura légèrement. Elle était anxieuse, limite apeurée par le programme. Elle ne s’était jamais imaginée venir dans ce genre d’endroit et ne savait vraiment pas à quoi s’attendre.
Elles traversèrent une salle que baignait une lumière tamisée. La scène éclairée empêchait de distinguer complètement les autres clients autour des tables. C’était plutôt des silhouettes. Beaucoup d’hommes, bien sûr, mais aussi des femmes dans le public. Cela rassura encore un peu plus Julie.
La femme les emmena jusque devant la scène. Leur table était sur la première rangée au premier plan. Une serveuse apporta un seau à champagne et des coupes. Elle ouvrit la bouteille et les servit.
Sur la scène, une fille ondulait sur une musique techno. C’était une grande blonde aux cheveux très courts. Elle mesurait au moins 1 mètre 80, Elle devait en être à la fin de son numéro, puisqu’elle ne portait plus rien. Elle était de dos et on pouvait voir ses fesses qui remuant en cadence avec la musique. Elle se retourna et les cinq filles découvrirent son sexe épilé et sa poitrine volumineuse. Un tatouage recouvrait le devant d’une de ses cuisses. La fille plaça une de ses mains devant son sexe, l’autre main et son avant-bras devant sa poitrine de manière à cacher ses parties intimes. La musique s’arrêta et la lumière s’éteignit. Ainsi se termina son numéro.
Quand la lumière revint, la scène était vide. Une voix féminine s’éleva de la sono :
- Merci Mallaury pour ce numéro très ….sexy ! C’est maintenant au tour de Carla de nous rejoindre sur scène ! Ah, avant que j’oublie, les clientes qui viennent de nous rejoindre pendant le numéro de Mallaury sont là pour l’enterrement de vie de jeune fille de l’un d’entre elles !
Quelques applaudissements se firent entendre dans la salle, suite à l’annonce. Les cinq filles se sentirent un peu gênées d’être ainsi au milieu de l’attention générale, mais finalement s’était sympa.
Une jolie brune, en tenue de soubrette entra en scène, Carla surement … En quelques minutes, elle fut nue se caressant les seins juste au bord de la scène au plus près des premières tables.
Blandine, une blondinette à couette et à tenue d’écolière lui succéda, puis Anissa une Shéhérazade tirée d’un conte des mille et une nuits. Les numéros sans être vraiment originaux, ils se ressemblaient tous, était quand même sympathiques et les filles étaient très jolies et bougeaient bien. Ce n’était pas seulement de simples stripteases, mais aussi des numéros de danse.
Même Julie se détendit enfin. En plus, la lumière tamisée leur apportait une certaine intimité.
Pour le numéro suivant, il fallut patienter, Le rideau de velours rouge s’était refermé et on entendit les bruits qui accompagnaient l’installation d’accessoires.
Le rideau s’ouvrit pour découvrir un fil tendu entre deux poteaux. La voix annonça Lindsay et son numéro d’équilibriste. Une jeune fille vêtue d’un tutu et tenant une ombrelle ouverte entra. Elle fit quelques pas de danse et quelques entrechats avant de s’approcher d’une échelle lui permettant de monter le long du poteau au niveau du fil. Elle s’engagea sur le fil tenant son ombrelle. Elle marcha le long du fil d’abord hésitante, puis avec grâce. Arrivée au milieu, elle se pencha le buste en avant et leva une d ses jambe en arrière. Elle se remit en équilibre sur ses deux pieds. Sa main libre passa dans son dos. Elle fit glisser une fermeture éclair et le tutu tomba sur ses chevilles. Elle leva un pied, puis l’autre. Le tutu tomba quelques mètres plus bas sur le sol. D’une main, elle ôta le soutien- gorge satiné, changeant l’ombrelle de main, pour le faire tomber au sol aussi. Elle se baissa, s’accroupi sur le fil, lâcha son ombrelle, tira sur l’élastique de sa petite culotte, la fit baisser jusqu’à ses cheville, puis écarta les cuisses face au publics. Elle se releva, comme pour le tutu, elle leva un pied pis l’autre pour se débarrasser de sa culotte. Elle déambulant vers la droite puis vers la gauche, toute nue sur son fil. Elle se retourna, se pencha en avant en présentant ses fesses au public et en les caressant. Elle se redressa, se remit de profil, tourna la tête vers le public, et dans un sourire rayonnant écarta doucement ses jambes de plus en plus. Elle était en train de faire un grand écart sur son fil … Nue … Le public applaudit. Elle descendit de son fil, fit une dernière révérence et quitta la scène. Ce numéro avait vraiment plu à Julie. La fille était belle, et douée. Ce n’était pas seulement un simple numéro de déshabillage. Il y avait une réelle dimension artistique.
La voix annonça le numéro suivant, Diane … et Cassandra ! Deux filles cette fois.
Une blonde et une brune entrèrent sur la scène. Elles portaient la même robe rouge vif, très courte. Elles se déshabillèrent en rythme. Il y avait une harmonie certaine dans leurs mouvements. Les robes, les sous-vêtements churent sur le sol au même moment. Quand elles furent nue, elles s’approchèrent l’une de l’autre. Leurs mains couraient sur le corps de l’autre.
Julie, qui n’avaient jamais été attirée par une autre fille, qui n’avait jamais réfléchis au fait qu’elle aurait pu l’être, fut complétement subjuguée par le spectacle de ces deux filles se caressant le corps. Elle lança un regard à ses amies, de peur qu’elles se rendent compte de son émoi. Pas de soucis, les quatre autres filles ne perdaient pas une miette du spectacle.
Diane et Cassandra étaient maintenant collée l’une à l’autre, chacune les mains posées les hanches de sa partenaire. Elles se frottaient le buste, le ventre et le bassin. Julie avait les yeux aimantés sur la scène. Deux filles ensemble, elle n’y avait jamais pensé, mais c’était plutôt joli … et même excitant ! Elle s’imagina même avec Diane, sa préférée des deux filles, à la place de Cassandra. La lumière s’éteignit au moment où les bouches de Diane et Cassandra se rejoignirent.
Les applaudissements (dont ceux de Julie) fusèrent. Par chance, le peu de lumière avaient masqué son trouble. Elle se rendit compte que sa main s’était posée sur sa cuisse sous la table. C’est la première fois qu’elle assistait à ce genre de spectacle, mais manifestement, ça l’émoustillait. Incroyable ! Elle n’aurait jamais cru ça. Le numéro lesbien, ça avait été le pompon. Ca l’avait même excitée. Ca restait soft, c’est surement pour ça qu’elle avait apprécié, se dit-elle. « C’était plutôt beau, ce n’est pas toi qui devient lesbienne, c’est l’esthétique qui t’as plu » se rassura-t-elle.
La voix retentie dans la sono :
- Alors attention ! Le clou du spectacle, voici la désirable Lou. Applaudissez Lou mesdames et messieurs. Une surprise attend une personne de l’assistance !! LOU !!
La lumière revint sur la scène vide. Enfin, presque vide, il y avait juste une chaise au milieu.
Une musique rock sortie des haut-parleurs (I love rock’n’Roll, so put another dime in the juke box baby). Lou émergea des coulisses. Aussitôt le projecteur se braqua sur elle. Le public découvrit une fille à la chevelure rouge, vêtue d’un blouson de cuir clouté sur un soutien-gorge, avec une jupe en cuir aussi très courte. Une ceinture cloutée autour de la taille, des bas résilles et des bottes complétaient la tenue.
Cette fille et son air sauvage, fit un drôle d’effet à Julie « les opposés s’attirent » se dit-elle. Puis, un peu horrifiée « qu’est-ce que tu racontes, tu n’es pas lesbienne !! Comment peux-tu être attirée par une fille».
Lou était maintenant au bord de la scène, les mains sur les hanches, les jambes légèrement écartées. Elle semblait dévisager les personnes du public.
La musique s’interrompit et la voix annonça « Lou, va venir choisir une personne parmi vous, pour l’accompagner sur scène ! ».
Lou descendit le quelques marches pour se retrouver au milieu des tables. La musique d’I Love Rock’n’roll reprit. Lou se dirigea vers une table, désigna un homme. Celui-ci fit mine de se lever. Lou lui tourna le dos et se dirigea vers une autre table. Des rires s’échappaient des tables. Les hommes semblaient lui dire « Moi, moi, moi ».
Elle désigna un autre homme à une autre table, il se leva. Cette fois, Lou ne se détourna pas. L’homme croyant à sa bonne étoile et tout fier, fit un pas en avant. Lou le repoussa et s’éloigna.
Le public criait, sifflait et battait des mains.
Lou s’approcha de la table des cinq amies. « Qu’est-ce qu’elle fait ? Il n’y a pas d’homme ici », pensa Julie. Lou fit le tour de la table, s’arrêta derrière Clarisse, posa sa main sur son épaule, puis s‘éloigna. Elle refit la même chose avec Laurine, la pris par la main et l’invita à se lever. Laurine, tout sourire (c’était sa fête après tout et l’alcool commençait à faire son petit effet sur elle) se leva. Au dernier moment, Lou lui lâcha la main, tendit le doigt vers Julie et dit haut et fort :
- C’est toi Baby qui m’accompagne sur la scène !
Julie se senti se décomposer complètement. Elle agita ses mains e en faisant « Non, non pas moi »
- Toi Baby, répondit Lou, le doigt toujours tendu.
Les cris reprirent de plus belle dans la salle. Ses quatre copines rigolardes claquaient des mains en criant « Julie, Julie ». Les autres personnes dans la salle reprirent en cœur « Julie, Julie, Julie » en applaudissant à leur tour.
Julie se savait plus où se fourrer. Elle aurait voulu partir dans un trou, telle une souris. Pour couronner le tout, le projecteur était maintenant braqué sur elle. Elle était en pleine lumière.
Lou fit le tour de la table, la pris par la main, l’attira. Julie perdit toute résistance, elle suivi le mouvement. Elle aurait voulu disparaitre, ne plus être là. Lou l’emmena vers l’escalier qui menait à la scène. La voix repris « Et maintenant le numéro de Lou …. Et de Julie ! » Les applaudissements reprirent de plus belle.
Julie dans un état second maintenant, semi-comateux gravit les marches et se retrouva à côté de Lou sur le devant de la scène. De là, la salle était dans la pénombre. Elle ne verrait pas les visages des gens qui la dévisageaient. C’était déjà ça. Le public était une masse anonyme qui remuait dans la faible lumière. Elle entendait les bruits, mais ne les voyait pas. Ça ne la rassura pas, mais ça atténua un peu son trac et sa honte. Parce que c’était vraiment la honte. Elle allait se couvrir de ridicule. Elle la godiche sur la scène, dans un numéro érotique en plus ! Avec une autre fille, pour couronner le tout ! « Mais oui au fait, je ne vais pas avoir à me déshabiller j’espère ! Ca je refuse ! Ce n’est même pas la peine ! »
La musique reprit : Queen, We will rock you.
Lou la reprit par la main et l’invita à s’asseoir sur la chaise toujours au milieu de la scène, face au public.
Lou se planta face à elle, écarta les pans de son blouson de cuir et se caressa les seins à travers le soutien-gorge. Julie les mains posée sur ses genoux, pensa d’un seul coup à sa robe, courte et à ses bas « j’espère que le public ne les voit pas de là où je suis !!! La honte, j’te jure, la honte ! Comme je suis en hauteur par rapport à eux, peut-être même qu’ils voient ma culotte » pensa-t-elle en collant ses cuisses l’une contre l’autre et en tirant sa robe vers le bas.
Lou avait fait tomber les manches du blouson le long de ses bras, découvrant ainsi son torse et ses seins bien droits et tendus. Elle fit glisser le blouson de cuir qui tomba au sol. Plusieurs tatouages ornaient son épaule, ses bras, son cou. Il y en avait même un qui dépassait du tissu du soutien-gorge sur son sein droit. Elle avait aussi un scorpion sur le ventre, une pince autour de son nombril.
Lou se retourna, plia les genoux de manière à mettre son dos au niveau des épaules de Julie. Julie pétrifiée ne bougea pas. Lou tourna la tête, et d’un geste du menton désigna son dos : « Vas-y, enlève le » lui dit-elle.
Julie comprit qu’elle devait enlever le soutien-gorge de la fille. Ses doigts cherchèrent l’agrafe et après avoir tâtonnée un peu libéra la poitrine de Lou. Elle écarta les bretelles sur ses épaules. Le public siffla et applaudit de plus belle quand les seins de Lou apparurent. Julie, quant à elle se concentrait sur les tatouages du dos de Lou, pour ne pas regarder ses fesses moulées dans la jupe en cuir plus bas qui remuait en rythme avec la musique (I am a passenger, d’Iggy Pop, avait remplacé Queen). Elle avait toujours autant honte d’elle et de la situation, mais elle se dit que cette fille, finalement ne la laissait pas indifférente. Son look, ses formes, son corps ….
- La jupe maintenant, lui glissa Lou, toujours de dos et en tournant à nouveau la tête vers elle.
Les mains de Julie, s’affairèrent autour du bouton de la jupe. Elle évitait de toucher les fesses de Lou.
- Dégrafe la ceinture, sinon, on ne va pas y arriver !
Suivant les directives de Lou, Julie passa ses mains autour de ses hanches, en évitant au maximum de toucher Lou. Ses doigts trouvèrent la boucle de la ceinture cloutée. Lou ondulait du bassin et se frottait aux avant-bras de Julie. La ceinture s’ouvrit enfin. Julie repassa ses mains à l’arrière de Lou et repris le déboutonnage. Le bouton sauta. Elle fit glisser fébrilement (ses doigts tremblaient légèrement), la fermeture éclair :
- Fait glisser la jupe, elle est serrée, elle ne tombera pas toute seule.
Julie fit glisser la jupe en cuir sur les hanches puis sur les cuisses de Lou. Arrivée aux genoux, elle tomba sur le sol. En, relevant le regard, elle vit qu’elle avait les fesses de Lou juste au niveau du nez.
« Quel cul ! » pensa-t-elle en regardant les fesses dans un petit string noir. Elle se reprit aussitôt laissant refluer la honte en elle. Mais l’excitation était bien là aussi. C’était indéniable !
« Born to be wild” de Steppenwolf retentit dans la sono.
La fille se retourna et lui fit face. Elle lui montra le string.
Elle allait devoir enlever le string de Lou. Elle approcha ses mains tremblotantes du minuscule dessous, agrippa l’élastique et le baissa vers le bas. Son regard s’aimanta sur le sexe épilé de Lou qu’elle découvrait. Des piercings brillaient sur les lèvres. Julie sentit sa culotte se mouiller sous sa robe. La situation l’excitait de plus en plus. Elle gagnait sur la honte, ça c’est sûr.
Lou était maintenant quasiment nue devant elle. Elle n’avait plus que ses bas résilles et ses bottes en cuir. Lou leva les bras, posa ses mains sur les seins de Julie, les caressa rapidement passa ses bras autour du cou de Julie et s’assis à califourchon sur ses cuisses. Elle maintenait ses fesses légèrement au-dessus en les bougeant, avant de les poser et de s’assoir sur Julie. Julie quant à elle était pétrifiée. Elle se rendait compte qu’elle mouillait de plus en plus, mais elle ne pouvait pas bouger.
- Prends-les, lui dit Lou
Machinalement, elle agrippa les fesses de ses deux mains. D’un seul coup, une pensée envahi son cerveau. Elle baissa le regard vers ses jambes. Oui, ses craintes étaient fondées. Quand Lou s’était assise sur ses cuisses, quand elle s’était frottée contre elles, ça avait remonté sa robe, et ses bas apparaissaient. Là, dans la position dans laquelle elle était, avec Lou qui se collait et se frottait à elle, impossible de baisser sa robe. Elle n’avait pas le choix. Les frottements de Lou sur ses cuisses eurent même pour effet e remonter encore plus la robe et de dévoiler ses cuisses jusqu’en haut.
Le visage de Lou était tout près du sien. « Est-ce qu’elle va m’embrasser ? » se dit-elle. Ça lui faisait peur, mais une partie d’elle-même ben cachée au fond, l’espérait.
Lou ne l’embrassa pas. Elle se releva et s’écarta de Julie. A peine, la fille relevée, Julie tira vivement sur le bas de sa robe essayant de cacher ses cuisses.
Lou la prit pas la main, l’invita à se lever de la chaise et l’amena sur le devant de la scène :
- C’est terminé, lui glissa-t-elle. Bravo, tu as bien joué le coup.
Julie les jambes flageolantes suivie Lou, qui se baissa en avant pour saluer le public. Elle attira Julie, la tenant toujours par la main, vers le fond de la scène et l’emmena dans les coulisses. La fille qui allait faire le numéro suivant, une grande blonde habillée en bavaroise attendait près du rideau. Elle fit un signe de la main à Lou et Julie.
Un ou deux techniciens passait dans les coulisses, une fille nue sortit d’une loge et s’engouffra dans une autre porte. Voilà l’envers du décor, se dit Julie.
Elle était soulagée que tout soit terminé. Par contre, au fond d’elle-même elle le regrettait presque. La pensée des fesses de Lou qui se frottaient contre elle était encore bien présente.
Lou qui ne lui avait pas lâché la main, se tournant vers elle et dans un grand sourire lui dit :
- Ca a été ? pas trop dur ?
- Euh … non... .non, enfin …
- Oui, je sais, ce n’est pas évident ! tu as été top en tout cas
- Ah, euh … oui …, bafouilla Julie en se rendant compte que Lou était toujours nue devant elle.
Son regard, malgré elle se porta sur les seins de Lou.
- Par contre, j’ai eu comme l’impression que ça ne t’as pas vraiment déplu tout ça ! je me trompe ?
- Euh, non … enfin si …
- Ne me la fait pas, tu as aimé !
- Co … comment …
- Tu sais, je sais voir quand je plais à une fille, et toi, tu ne sais pas masquer tes émotions
- Je … je
- Tu … tu … Viens, je vais te montrer deux ou trois trucs …
Lou la tira par la main, ouvrit une porte, la fit entrer, referma la porte derrière elles. Elles se retrouvèrent dans une espèce de remise qui contenait différents costumes de scène.
- C’est les costumes, dit timidement Julie
- Exactement, tout bon spectacle de strip tient dans la tenue que la fille porte au début. Il n’y a pas que le fait qu’elle soit à poil à la fin qui compte, il y a le contexte et l’effeuillage
- Ah oui !
- Mais, je ne t’ai pas amenée ici pour te faire visiter, lui dit Lou en la plaquant contre la paroi.
Elle colla son corps nu à celui de Julie, et approcha et posa sa bouche sur la sienne. La langue de Lou écarta les lèvres de Julie et s’enroula autour de la sienne. D’abord passive et suivant le mouvement, la langue de Julie répondit à celle vite de Lou.
Incroyable, elle roulait une pelle à une fille. Il y a encore quelques heures, elle n’avait jamais songé à ça. L’idée ne l’avait même pas effleurée de toute sa vie. Et là elle se laissait aller et en plus y prenait du plaisir. Elle était en train de rouler une pelle à une fille !!!! En plus qu’est-ce qu’elle embrasse bien !
Les deux bouches se séparèrent. Julie reprit son souffle, toujours collée au mur, le corps nu de Lou contre elle.
- Tu vois que c’est bon !
- Oui, oh Lou, viens, souffla Julie en approchant à nouveau sa bouche.
- Je ne m’appelle pas Lou mais Sabine en fait, Lou c’est mon nom de scène lui dit-elle en reprenant la bouche de Julie.
Cette fois le baiser fut nerveux, les langues se cherchaient, se trouvaient, se lâchaient, se retrouvaient. Sabine/Lou avait agrippé un sein de Julie dans le creux de sa main et le malaxait à travers la robe. Les deux mains de Sabine/Lou glissaient sur les flancs de Julie, puis sur ses hanches et le haut de ses cuisses. Elle agrippa la robe et la releva sur les cuisses de Julie, qu’elle dénuda. Sa paume se glissa sur le sexe de Julie :
- Tu es toute humide, dis-moi ! Je savais bien que je te faisais de l’effet !
Les mains de Sabine, remontèrent et passèrent dans le dos de Julie. Elle baissa la fermeture éclair de la robe et la fit glisser vers le bas.
Elle sortit un des seins de Julie du soutien-gorge, pinça le téton entre le pouce et l’index et le pris dans sa bouche.
Julie caressait le dos de Sabine fébrilement. Ses ongles s’enfoncèrent même dans la peau
- Ouille, lâcha Sabine
- Oh excuse-moi
- T’inquiète, j’aime bien quand on m’enfonce ses ongles dans la peau. J’ai juste été un peu surprise. Au moins, tu ne simule pas toi, tu es un vrai volcan, une petite chaudasse même !
Elles rirent toutes le deux.
- Retourne-toi, lui demanda Sabine
Julie se retourna vers le mur et posa ses mains à plat dessus. Sabine dégrafa son soutien-gorge et le fit tomber, s’accroupie et baissa sa culotte.
- Comme ça on est à égalité, on a plus que nos bas toutes les deux, lui dit-elle en lui embrassant les fesses.
- Si quelqu’un entrait, dit horrifiée Julie. Cette pensée venait de l’envahir
- T’inquiète j’ai mis le verrou, pas de risque.
Les mains de Sabine, couraient sur les mollets de Julie, elle embrassa en même temps ses cuisses, faisant ensuite courir sa langue à l’intérieur vers le haut du bas, à la recherche de la peau.
- Qu’est-ce que tu es belle !! tu caches vraiment de jolis trésors !
- Pas autant que toi ! souffla Julie
- On ne fait pas un concours, tu sais, tu es vraiment très belle, crois-moi. Écarte tes jambes, s’il te plaît.
Julie écarta ses jambes. La langue de Sabine s’insinua entre ses lèvres. Julie la sentit courir sur son sexe puis la bouche se poser dessus pour gouter son nectar. Un des doigts de Sabine titillait son clitoris.
- Attends, on va s’installer mieux que ça, dit Sabine.
Elle s’écarta de Julie, les mains toujours contre le mur, les cuisses écartées, le dos cambré. La tête tournée vers l’arrière pour voir ce que faisait Sabine.
Sabine farfouilla dans la remise et trouva une couverture qu’elle déplia et posa sur le sol.
- Allonge-toi, dit-elle à Julie
Julie se coucha sur le dos. Sabine lui écarté les cuisses et enfoui son visage entre. Julie senti la langue de sa partenaire fouiller entre ses lèvres et à l’entrée du vagin, puis remonter vers le clito, tourner autour, le sucer, revenir vers le vagin.
Julie se redressa légèrement et s’appuya sur ces deux coudes posés sur le sol. Ainsi, elle pouvait voir la chevelure rouge de Sabine s’agiter entre ses jambes. Sabine releva le visage et les regards des deux filles se rivèrent l’un à l’autre. Elle ne se lâchait pas des yeux. Julie ouvrit la bouche, ses gémissements se firent rauques, sa respiration saccadée.
Sabine releva la tête :
- Tu veux me faire un cuni toi aussi ?
- Euh, oui, … je …
- Tu sais tu n’es pas obligée ! Je me doute que c’est une première pour toi
- Si si, je veux te le faire !
- Attends, on va se mettre en 69, lui dit Sabine en se relevant et en se retournant.
Ses fesses se positionnèrent au-dessus du visage de Julie. Sabine se pencha en avant et repris ses succions sur Julie.
La bouche de Julie, d’abord hésitante se colla à l’entre-jambes de Sabine. La langue s’activa. Se n’était pas le plus académique des cunis, mais apparemment ça faisait son effet, vu les gémissements que poussait maintenant Sabine. Le goût et l’odeur de ce sexe féminin la ravissait en tout cas. A peu près le même goût que ses doigts lorsqu’elle se masturbait. Un vrai plaisir. Le cuni allait devenir une drogue pour Julie.
Un doigt de Sabine s’égara entre les fesses de Julie et fit pression sur sa petite rondelle. Le doigt massa, tourna autour, mais n’entra pas dans l’orifice. Julie le regratta presque, mais fut vite rassurée, quand le doigt se dirigea vers son vagin et cette fois le pénétra, d’une, puis de deux phalanges, puis entièrement.
Julie se délectait toujours du nectar de Sabine qui suintait sur les lèvres ouvertes. Sa bouche avait maintenant trouvé le clitoris et s’activait dessus. Elle s’enhardit en se risquant même à donner un petit coup de langue sur l’anus de Sabine. Elle retrouva le clitoris gonflé de sa partenaire.
Elles vinrent presque ’ensemble. Julie d’abord, puis Sabine. L’orgasme les cueillit et les emporta.
Elles se relâchèrent et restèrent toutes les deux empilée l’une sur l’autre, tête-bêche, pendant quelque secondes sans réagir.
Puis Sabine se releva, pris la main de Julie, la tira pour l’aider à se relever.
- Rhabille-toi, il est temps d’aller retrouver tes amies, avant qu’elles ne s’inquiètent
Tout en se rhabillant, Julie hésitait à prendre la parole. Sabine avait le dos appuyé contre le mur et la regardait un sourire au coin des lèvres.
Enfin Julie prit son courage à deux mains et se lança :
- On va se revoir ?
- Tu en as envie ?
- Oh oui, vraiment !
- Dimanche, je ne travaille pas, on peut passer la journée ensemble, voir la nuit !
- Oh oui ! Merci !
Une fois rhabillée, ce fut Julie qui cette fois pris l’initiative d’embrasser Sabine, plus tendrement cette fois.
- Mon dieu, je crois, que je suis en train de tomber amoureuse de cette fille, se dit-elle en elle-même
Ce qu’elle ignorait, c’est que Sabine, pensait la même chose au même moment ….
Julie rejoignit ses quatre amies dans la salle :
- Bon alors, qu’est-ce que tu faisais ? on s’inquiétait nous !
- Ben rien, Sabi… Enfin Lou m’a fait visiter les coulisse, les loges, m’a montré les costumes, tout ça, dit-elle en rougissant (mais ça ne se voyait pas dans la pénombre)
- Ah oui ? C’est cool ça !
- En tout cas, tu nous as surprises, vraiment. On n’aurait jamais cru que tu fasses ça
- Ah oui, bravo ! Perso, je ne sais pas si j’y serai allée !
- Merci les filles, mais franchement ce n’était pas facile, croyez moi, j’ai souffert !
- On veut bien te croire
- Tu t’en es super bien sortit en tout cas !
- Bon, les filles, on va danser maintenant, j‘en ai un peu marre d’ici, dit Clarisse, une des meneuses
- OK
- D’ac
- En route.
En quittant la salle, Julie lança un dernier regard vers la scène où deux filles commençant un numéro lesbien étaient en train de se déshabiller mutuellement.
Dimanche, elle passait la journée avec Sabine !
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11 avis des lecteurs et lectrices après lecture : Les auteurs apprécient les commentaires de leurs lecteurs
Les avis des lecteurs
Trop long ?
Jamais ! Jamais quand c'est si joliment écrit, sans vulgarité... Chacun sait que le désir s'accroît quand l'effet se recule...
Joli, donc, très joli, même. Le français est perfectible, c'est sûr, le style est excellent. Relis-toi mieux, Laeti !
Jamais ! Jamais quand c'est si joliment écrit, sans vulgarité... Chacun sait que le désir s'accroît quand l'effet se recule...
Joli, donc, très joli, même. Le français est perfectible, c'est sûr, le style est excellent. Relis-toi mieux, Laeti !
Je n'ai pas l'habitude de lire des textes mettants en scène une ou plusieurs femmes mais cette histoire, permettez-moi de dire que mes draps l'ont apprécié ^^ Tu ( Tutoyons nous si tu le permet ) as réussit à transmettre les émotions de Julie à travers ce texte, sa honte et son désir ce qui n'est pas des plus facile ! Je t'en félicite et je pense pouvoir dire que tu as gagné une nouvelle lectrice fidèle ( Pardonne mes fautes de Français veut-tu ^^ ). Biz"
Sept. 19, 2017. Comme John La Semelle apprécie les belles histoires, celle-ci lui a donné des envies. Merci.
J'ai adoré votre histoire ...
Un superbe récit très agréable à lire. Je ne comprends pas qu'on puisse trouver ce texte trop long. C'est précisément l'attente, qui émoustille le lecteur et accroît son attente et son plaisir (différé). Les moments de "chaude intimité", quand ils surviennent trop rapidement ou sont énoncés platement, sans contexte précis sont très barbants. J'aime beaucoup les épisodes lesbiens quand ils sont bien écrits. Comme c'est le cas ici. Un grand bravo encore à la narratrice.
Bonjour,
Merci pour ces encouragements. Je vais continuer !!
Désolée pour ce récit j'ai laissé passer quelques coquilles.
Pour le lecteur qui a trouvé ça trop long, c'est pas grave, peut être qu'une autre fois ça vous plaira. Après je m'efforce de placer un contexte dans mes histoires, une toile de fond, une intrigue. C'est ce qui fait que je prends du plaisir à les écrire mes histoires. Les scènes de sexe c'est toujours un peu la même chose, ça ne suffit pas à faire l'histoire, c'est presque un prétexte finalement. Y arriver crescendo, c'est ce qui me motive.
Merci encore,
Laeti
Merci pour ces encouragements. Je vais continuer !!
Désolée pour ce récit j'ai laissé passer quelques coquilles.
Pour le lecteur qui a trouvé ça trop long, c'est pas grave, peut être qu'une autre fois ça vous plaira. Après je m'efforce de placer un contexte dans mes histoires, une toile de fond, une intrigue. C'est ce qui fait que je prends du plaisir à les écrire mes histoires. Les scènes de sexe c'est toujours un peu la même chose, ça ne suffit pas à faire l'histoire, c'est presque un prétexte finalement. Y arriver crescendo, c'est ce qui me motive.
Merci encore,
Laeti
Beau récit, je ne suis pas lesbienne et pourtant ce texte m'a beaucoup excité, surement parce que je me retrouve en Julie...
ça donne envie d'essayer les plaisirs saphiques!
ça donne envie d'essayer les plaisirs saphiques!
trop long, abandon en cours de route
Je reconnais bien là Florence...
Un vrai délice de lecture
trop long, arrêt en cours de route