Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1151)
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 18-02-2018 dans la catégorie Dominants et dominés
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Titre de l'histoire érotique : La Saga des esclaves au Château du Marquis d'Evans (épisode N°1151)
Conte d'Halloween au Château - (suite de l'épisode précédent N°1150) -
Le fantôme de Marquis avait l’air d’apprécier cette fellation… Il devinait l’application qu’elle y mettait. Il sentait ses lèvres, sa langue. Il sentait l’humidité de sa bouche, sa chaleur. Il sentait aussi son souffle, chaud, rapide et saccadé. Il voyait sa poitrine se soulever à toute vitesse et devinait combien elle le désirait. Soudain, Carole sentit Sa main imposante se poser derrière sa tête sur ses cheveux. Il l'avait laissé œuvrer à sa guise un moment, maintenant il étant temps qu'il reprenne les choses en main, l'art de le sucer correctement comme il aimait. Il l'amena brusquement à prendre totalement son sexe dans sa bouche. Elle hoquetait, souffrant de haut-le-cœur, mais ne se débâtit pas, sentant au fond de son entre jambes un plaisir monté en elle. Il maîtrisait son corps à la perfection et savait qu’il saurait contenir son plaisir. Il éjaculerait quand il en aurait envie, quand il en aurait fini avec elle. Il voulait d’abord savourer les plaisirs de la bouche de la soumise.
- Va te mettre à quatre pattes sur le lit !, perçut-elle à nouveau dans sa tête.
Cette voix qui résonnait dans son esprit était froide et autoritaire mais ne criait pas. Carole obéit, sans réfléchir, trop excitée par la situation. Elle venait de sentir au fond de sa bouche la puissance de la queue du Maître, ce fameux Marquis mystérieux et d’une autre époque et qui sûrement à présent allait lui faire l'amour, allait la prendre, la posséder, prendre possession de son corps et lui montrer sa virilité et son désir en la possédant. Carole était donc à quatre pattes sur son lit, les yeux bandés, entièrement nue, offerte totalement au Maître, Monsieur le Marquis D'Évans qui se tenait debout derrière elle. Elle le désirait comme elle n’avait jamais eu envie de personne. Le spectre jouait avec ses orifices. Elle avait chaud, elle transpirait. Enfin, il s’enfonçait en elle, lui maintenant fermement ses hanches à pleines mains. Elle savourait sa queue qui la pénétrait lentement mais profondément, son ventre venant écraser ses lèvres gonflées. Carole se sentait pleine de lui, comblée physiquement, prise dans une immense vague de plaisir. Elle sentit une grosse différence par rapport à ses anciens partenaires qui eux avaient une verge possédant une chaleur (humaine) naturelle, alors que la volumineuse verge du fantôme était encore plus raide mais excessivement froide comme celle d’un mort (qu’il était d’ailleurs). Mais ce détail n’enlevait en rien l’excitation de Carole, bien au contraire, car elle était si longuement et si profondément pénétrée dans une cadence si effrénée à grands coups de boutoirs puissants que plus d’un vivant se serait déjà essoufflé !
Il la besognait avec ardeur et il prit très vite un rythme rapide, allant et venant profondément en elle avec ardeur, un geste mécanique, précis, mais sans égard. Elle s’agitait aussi, autant que possible, l'invitant à la prendre plus loin, plus fort, plus profond. Elle se retrouva vite haletante et gémissante, elle crispait ses mains sur le drap, criant son plaisir sans discrétion, elle perdait pied, débordée par cette excitation qui ne faisait que s’accentuer. Il la prenait désormais avec bestialité, glissant parfois sa main sous ses seins pour les malaxer, et pincer ses tétons. Il tirait sa tête en arrière en empoignant la queue de cheval de la belle et de son autre main il enfonçait ses doigts dans sa bouche. Il caressait et giflait sa joue. Il jouait avec ses sensations. Et puis il reprenait sa position, claquant son cul violemment, pour l’inciter à bouger plus vite sur sa queue…
Carole tentait d’étouffer ses cris, mêlant des ‘’oui ! Encore ! Encore !’’ à ses gémissements de chienne en chaleurs. Elle ne savait plus où elle en était, ni ce qu’elle faisait. Le Noble fantôme posa fermement sa main entre ses omoplates pour lui faire plier les coudes et poser les seins sur le lit. Elle était impudiquement cambrée, la croupe complètement offerte, il continuait à aller et venir en elle, encore plus rapidement, plus profondément, plus intensément. Ses mains agrippées à ses hanches lui faisaient mal, mais elle aimait sentir son emprise physique. Il la dominait de toute sa puissance. Il ne la lâchait que pour frapper ses fesses, bien plus fort qu’elle ne l’aurait pas imaginé, au-delà de la simple claque. Il lui faisait mal, elle sentait son cul rougir, sa peau chauffer, mais elle aimait ça, elle aimait tellement ça, que plus il frappait, plus elle mouillait … jusqu’à des fulgurants orgasmes successifs et ininterrompus la foudroyant sur le lit par multiples explosions de plaisirs jouissifs…
‘‘ - C'est à ce moment-là que je me réveillai brusquement et que je me redressai, toute en sueur. J'étais seule, toute nue sous les draps allongée dans le lit. Seule pour ce que j'en pouvais voir dans la clarté fantomatique que m'offrait la pleine Lune à travers les fenêtres de la vaste chambre… Rêve ou réalité ? Je n'aurais su le dire mais ce qui est certain, c’est que j’étais trempée de cyprine. Instinctivement, je glissai donc ma main vers mon sexe, faisant rouler mon majeur sur mon clitoris gonflé de désir et donc déjà tout humide, ce qui me procura un merveilleux frisson de plaisir dans tout le corps me remontant sur toute mon échine, me faisant gémir doucement... Mes désirs et fantasmes devenaient de plus en plus intenses, de plus en plus incontrôlables, ne pouvant m'empêcher de me caresser longuement jusqu'à l'orgasme. Trouver le sommeil cette nuit-là, fut dure, nuit hantée par des rêves érotiques et intenses... Si bien que quand le jour arriva et que les ombres se retirèrent effrayées par les feux de l'aurore, j'étais encore réveillée, ayant toujours cette impression angoissante que quelqu'un me regardait, me scrutait. Me levant, pour ramasser mes vêtements restés devant la porte, je trouvai une note ressemblant plus à un parchemin à demi enroulé, note écrite à la plume d’oie :
"Dieu seul sait combien je vous ai attendu... Ho, Ma douce, qu'il est dommage que vous ne soyez pas née à la même époque de ma grande splendeur, de mon vivant... ou encore que je ne sois plus de votre monde des vivants en ce jour... Vous êtes libre de partir... mais je vous demande de rester, je vous en prie, écoutez votre corps et votre coeur, plutôt que votre esprit... ne laisser pas la peur dictée vos actes... Je ne vous ferai aucun mal, vous protègerai et vous éduquerai en une bonne soumise heureuse et obéissante… à mes pieds…"
- Je devais me changer les idées, réfléchir, faire le point de la situation, alors je sortis faire un tour dans l'immense parc situé tout autour du Château. La pluie ayant fait place au soleil, qui avait fini par percer et chasser les nuages. L'air matinal chargé d'humidité à la brume demeurant me fit prémunir d'un plaide couvrant mes épaules tel un Challe, déniché dans l'une des grandes armoires buanderie du Château. Malgré les années passées, et ses plies marquées, la vieille couverture sentait bon la lavande, probablement du fait d'un bouquet ou petite bourse de tissu déposée jadis dans l'armoire pour parfumer l'ensemble et chasser mites et autre insectes nuisibles…’’
Carole s'aventura ainsi sur les chemins moussus étranglés et couverts depuis en grande partie par la pelouse redevenue sauvage haute et folle, où une multitude de végétations sauvages avait repris ses droits entre ronces et bosquets touffus, évitant les branches et feuilles mortes que les vents avaient arrachées aux arbres et emportées jusque-là, loin sur ce sol froid et humide. Heureusement qu'elle ne portait plus depuis longtemps des robes avec jupe longue comme quand elle était enfant, sans quoi elle aurait été en peine de se frayer un chemin. Quel dommage que cet endroit ne soit plus entretenu. La nature y ayant repris ses droits, il n'y avait plus grand-chose à voir. Les quelques parterres qui autrefois devaient égailler à foisons de fleurs et de buissons, n'étaient plus, disparus depuis fort longtemps sous l'envahissement des mauvaises herbes ou la croissance non surveillées d'arbustes. Si ce jardin avait été le sien, elle se serait attelée à lui rendre sa beauté d'antan. Petite, elle aidait sa mère à jardiner, même ses débuts d'adolescente rebelle ne l'avaient détourné de ce moment privilégié... Cet immense parc pouvait surement jadis compter sur nombre d'ouvriers assidus pour le garder propre. Hélas, Aujourd'hui, il n'y avait plus personne. Carole ne put s'empêcher de se pencher pour arracher une touffe d'herbe qui lui montait jusqu'à la taille...
Mais au moment elle se redressa, une légère brise vient lui caresser le visage, la faisant frissonner. Lui rappelant ce qu'elle avait éprouvé sa nuit érotique. Elle n'arrivait toujours pas à mettre des mots sur ce qu'elle avait vécu et ressenti dans ce petit salon, la nuit passée, totalement offerte à un spectre ! ... . Elle sourit alors en pensant à ce vieux film qu'elle avait vue sur la chaîne nostalgie... "ghostBuster" où l'un des acteurs ( Dan Aykroyd) rêve qu'il a une relation sexuelle avec un fantôme. Réalisant subitement que c'est exactement ce qui venait de lui arriver... une entité spectrale lui avait offert la plus fantastique jouissance de sa vie.
‘‘- Comme tu peux l'imaginer, reprit carole à l'intention de Sandra, j'étais dans l'expectative, ma raison me disait naturellement de m'enfuir loin de ce lieu hanté, loin de cette relation malsaine contre nature et intemporelle. Cependant, mon corps lui en désirait davantage, ne comprenant pas l'émotion d’excitation qui me gagnait lorsque je m'imaginais tels ses esclaves d'antan, toute nue enchaînée, menée sous les contraintes du fouet, sans droit à la parole, les yeux toujours baissés, agenouillée ou prosternée aux pieds des Maîtres. Ne m'expliquant pas moi-même, cette folie qui me faisait désirée d'être privée de liberté. Ce feu excitatif, qui brûlait tout au fond de mon bas-ventre à l'idée d'être asservie, soumise honteusement comme un animal, à la fois servante, Amante et jouet de plaisir et chienne en chaleurs entre les mains de cet homme, de ce fantôme Dominant… Pourquoi me sentais-je si tiraillée ? Pourquoi je faisais endurer cela à mon cœur ? Pourquoi ne pouvais-je assumer mes désirs et choisir d'y céder ? Étais-ce parce que la morale sociale réprimait ce genre de relation ? Et que l'Eglise condamnait ce genre de pratique qu’elle aurait jugé comme satanique ? …
‘‘ - … Qu'aimer être soumise et physiquement dominée par un homme en étant humiliée et flagellée par lui était une perversion aux yeux des gens de ladite société conformiste. Même si être une esclave de nos jours, dans une relation consentie, était moins pré justifiable qu'à une certaine époque. D'ailleurs pourquoi l'être humain acceptait et trouvait normal l'esclavage forcé et cruel à l'époque de la découverte de l'Amérique, alors qu'aujourd'hui, ils reprouvaient moralement toute forme d'asservissement, même celle désirée entre adultes consentent ? C'est à n'y rien comprendre… J'arrêtai là mes pensées, me retournant et contemplant la façade du Château, me demandant s'il était là, à l'une de ces fenêtres à m'observer ou bien ici tout prêt à quelques mètres de moi. Qui était-il ? Comment était-il mort ? Et surtout pourquoi hantait-il ce vaste Château ? Tant de questions qui ne trouveraient des réponses quand fouillant dans le passé historique de l'endroit, sur internet ou aux archives municipales, à la bibliothèque en ville. Bien décidée à trouver réponse à ces questions, je me hâtai de rentrer, ne remarquant pas l'une des rares tentures demeurées, se rabattre contre la fenêtre à l'étage…
‘‘- Tu comprends, il valait que je sache qui il était avant même d'envisager tout autre chose avec lui ! ", déclara Carole à Sandra…
(A suivre …)
Le fantôme de Marquis avait l’air d’apprécier cette fellation… Il devinait l’application qu’elle y mettait. Il sentait ses lèvres, sa langue. Il sentait l’humidité de sa bouche, sa chaleur. Il sentait aussi son souffle, chaud, rapide et saccadé. Il voyait sa poitrine se soulever à toute vitesse et devinait combien elle le désirait. Soudain, Carole sentit Sa main imposante se poser derrière sa tête sur ses cheveux. Il l'avait laissé œuvrer à sa guise un moment, maintenant il étant temps qu'il reprenne les choses en main, l'art de le sucer correctement comme il aimait. Il l'amena brusquement à prendre totalement son sexe dans sa bouche. Elle hoquetait, souffrant de haut-le-cœur, mais ne se débâtit pas, sentant au fond de son entre jambes un plaisir monté en elle. Il maîtrisait son corps à la perfection et savait qu’il saurait contenir son plaisir. Il éjaculerait quand il en aurait envie, quand il en aurait fini avec elle. Il voulait d’abord savourer les plaisirs de la bouche de la soumise.
- Va te mettre à quatre pattes sur le lit !, perçut-elle à nouveau dans sa tête.
Cette voix qui résonnait dans son esprit était froide et autoritaire mais ne criait pas. Carole obéit, sans réfléchir, trop excitée par la situation. Elle venait de sentir au fond de sa bouche la puissance de la queue du Maître, ce fameux Marquis mystérieux et d’une autre époque et qui sûrement à présent allait lui faire l'amour, allait la prendre, la posséder, prendre possession de son corps et lui montrer sa virilité et son désir en la possédant. Carole était donc à quatre pattes sur son lit, les yeux bandés, entièrement nue, offerte totalement au Maître, Monsieur le Marquis D'Évans qui se tenait debout derrière elle. Elle le désirait comme elle n’avait jamais eu envie de personne. Le spectre jouait avec ses orifices. Elle avait chaud, elle transpirait. Enfin, il s’enfonçait en elle, lui maintenant fermement ses hanches à pleines mains. Elle savourait sa queue qui la pénétrait lentement mais profondément, son ventre venant écraser ses lèvres gonflées. Carole se sentait pleine de lui, comblée physiquement, prise dans une immense vague de plaisir. Elle sentit une grosse différence par rapport à ses anciens partenaires qui eux avaient une verge possédant une chaleur (humaine) naturelle, alors que la volumineuse verge du fantôme était encore plus raide mais excessivement froide comme celle d’un mort (qu’il était d’ailleurs). Mais ce détail n’enlevait en rien l’excitation de Carole, bien au contraire, car elle était si longuement et si profondément pénétrée dans une cadence si effrénée à grands coups de boutoirs puissants que plus d’un vivant se serait déjà essoufflé !
Il la besognait avec ardeur et il prit très vite un rythme rapide, allant et venant profondément en elle avec ardeur, un geste mécanique, précis, mais sans égard. Elle s’agitait aussi, autant que possible, l'invitant à la prendre plus loin, plus fort, plus profond. Elle se retrouva vite haletante et gémissante, elle crispait ses mains sur le drap, criant son plaisir sans discrétion, elle perdait pied, débordée par cette excitation qui ne faisait que s’accentuer. Il la prenait désormais avec bestialité, glissant parfois sa main sous ses seins pour les malaxer, et pincer ses tétons. Il tirait sa tête en arrière en empoignant la queue de cheval de la belle et de son autre main il enfonçait ses doigts dans sa bouche. Il caressait et giflait sa joue. Il jouait avec ses sensations. Et puis il reprenait sa position, claquant son cul violemment, pour l’inciter à bouger plus vite sur sa queue…
Carole tentait d’étouffer ses cris, mêlant des ‘’oui ! Encore ! Encore !’’ à ses gémissements de chienne en chaleurs. Elle ne savait plus où elle en était, ni ce qu’elle faisait. Le Noble fantôme posa fermement sa main entre ses omoplates pour lui faire plier les coudes et poser les seins sur le lit. Elle était impudiquement cambrée, la croupe complètement offerte, il continuait à aller et venir en elle, encore plus rapidement, plus profondément, plus intensément. Ses mains agrippées à ses hanches lui faisaient mal, mais elle aimait sentir son emprise physique. Il la dominait de toute sa puissance. Il ne la lâchait que pour frapper ses fesses, bien plus fort qu’elle ne l’aurait pas imaginé, au-delà de la simple claque. Il lui faisait mal, elle sentait son cul rougir, sa peau chauffer, mais elle aimait ça, elle aimait tellement ça, que plus il frappait, plus elle mouillait … jusqu’à des fulgurants orgasmes successifs et ininterrompus la foudroyant sur le lit par multiples explosions de plaisirs jouissifs…
‘‘ - C'est à ce moment-là que je me réveillai brusquement et que je me redressai, toute en sueur. J'étais seule, toute nue sous les draps allongée dans le lit. Seule pour ce que j'en pouvais voir dans la clarté fantomatique que m'offrait la pleine Lune à travers les fenêtres de la vaste chambre… Rêve ou réalité ? Je n'aurais su le dire mais ce qui est certain, c’est que j’étais trempée de cyprine. Instinctivement, je glissai donc ma main vers mon sexe, faisant rouler mon majeur sur mon clitoris gonflé de désir et donc déjà tout humide, ce qui me procura un merveilleux frisson de plaisir dans tout le corps me remontant sur toute mon échine, me faisant gémir doucement... Mes désirs et fantasmes devenaient de plus en plus intenses, de plus en plus incontrôlables, ne pouvant m'empêcher de me caresser longuement jusqu'à l'orgasme. Trouver le sommeil cette nuit-là, fut dure, nuit hantée par des rêves érotiques et intenses... Si bien que quand le jour arriva et que les ombres se retirèrent effrayées par les feux de l'aurore, j'étais encore réveillée, ayant toujours cette impression angoissante que quelqu'un me regardait, me scrutait. Me levant, pour ramasser mes vêtements restés devant la porte, je trouvai une note ressemblant plus à un parchemin à demi enroulé, note écrite à la plume d’oie :
"Dieu seul sait combien je vous ai attendu... Ho, Ma douce, qu'il est dommage que vous ne soyez pas née à la même époque de ma grande splendeur, de mon vivant... ou encore que je ne sois plus de votre monde des vivants en ce jour... Vous êtes libre de partir... mais je vous demande de rester, je vous en prie, écoutez votre corps et votre coeur, plutôt que votre esprit... ne laisser pas la peur dictée vos actes... Je ne vous ferai aucun mal, vous protègerai et vous éduquerai en une bonne soumise heureuse et obéissante… à mes pieds…"
- Je devais me changer les idées, réfléchir, faire le point de la situation, alors je sortis faire un tour dans l'immense parc situé tout autour du Château. La pluie ayant fait place au soleil, qui avait fini par percer et chasser les nuages. L'air matinal chargé d'humidité à la brume demeurant me fit prémunir d'un plaide couvrant mes épaules tel un Challe, déniché dans l'une des grandes armoires buanderie du Château. Malgré les années passées, et ses plies marquées, la vieille couverture sentait bon la lavande, probablement du fait d'un bouquet ou petite bourse de tissu déposée jadis dans l'armoire pour parfumer l'ensemble et chasser mites et autre insectes nuisibles…’’
Carole s'aventura ainsi sur les chemins moussus étranglés et couverts depuis en grande partie par la pelouse redevenue sauvage haute et folle, où une multitude de végétations sauvages avait repris ses droits entre ronces et bosquets touffus, évitant les branches et feuilles mortes que les vents avaient arrachées aux arbres et emportées jusque-là, loin sur ce sol froid et humide. Heureusement qu'elle ne portait plus depuis longtemps des robes avec jupe longue comme quand elle était enfant, sans quoi elle aurait été en peine de se frayer un chemin. Quel dommage que cet endroit ne soit plus entretenu. La nature y ayant repris ses droits, il n'y avait plus grand-chose à voir. Les quelques parterres qui autrefois devaient égailler à foisons de fleurs et de buissons, n'étaient plus, disparus depuis fort longtemps sous l'envahissement des mauvaises herbes ou la croissance non surveillées d'arbustes. Si ce jardin avait été le sien, elle se serait attelée à lui rendre sa beauté d'antan. Petite, elle aidait sa mère à jardiner, même ses débuts d'adolescente rebelle ne l'avaient détourné de ce moment privilégié... Cet immense parc pouvait surement jadis compter sur nombre d'ouvriers assidus pour le garder propre. Hélas, Aujourd'hui, il n'y avait plus personne. Carole ne put s'empêcher de se pencher pour arracher une touffe d'herbe qui lui montait jusqu'à la taille...
Mais au moment elle se redressa, une légère brise vient lui caresser le visage, la faisant frissonner. Lui rappelant ce qu'elle avait éprouvé sa nuit érotique. Elle n'arrivait toujours pas à mettre des mots sur ce qu'elle avait vécu et ressenti dans ce petit salon, la nuit passée, totalement offerte à un spectre ! ... . Elle sourit alors en pensant à ce vieux film qu'elle avait vue sur la chaîne nostalgie... "ghostBuster" où l'un des acteurs ( Dan Aykroyd) rêve qu'il a une relation sexuelle avec un fantôme. Réalisant subitement que c'est exactement ce qui venait de lui arriver... une entité spectrale lui avait offert la plus fantastique jouissance de sa vie.
‘‘- Comme tu peux l'imaginer, reprit carole à l'intention de Sandra, j'étais dans l'expectative, ma raison me disait naturellement de m'enfuir loin de ce lieu hanté, loin de cette relation malsaine contre nature et intemporelle. Cependant, mon corps lui en désirait davantage, ne comprenant pas l'émotion d’excitation qui me gagnait lorsque je m'imaginais tels ses esclaves d'antan, toute nue enchaînée, menée sous les contraintes du fouet, sans droit à la parole, les yeux toujours baissés, agenouillée ou prosternée aux pieds des Maîtres. Ne m'expliquant pas moi-même, cette folie qui me faisait désirée d'être privée de liberté. Ce feu excitatif, qui brûlait tout au fond de mon bas-ventre à l'idée d'être asservie, soumise honteusement comme un animal, à la fois servante, Amante et jouet de plaisir et chienne en chaleurs entre les mains de cet homme, de ce fantôme Dominant… Pourquoi me sentais-je si tiraillée ? Pourquoi je faisais endurer cela à mon cœur ? Pourquoi ne pouvais-je assumer mes désirs et choisir d'y céder ? Étais-ce parce que la morale sociale réprimait ce genre de relation ? Et que l'Eglise condamnait ce genre de pratique qu’elle aurait jugé comme satanique ? …
‘‘ - … Qu'aimer être soumise et physiquement dominée par un homme en étant humiliée et flagellée par lui était une perversion aux yeux des gens de ladite société conformiste. Même si être une esclave de nos jours, dans une relation consentie, était moins pré justifiable qu'à une certaine époque. D'ailleurs pourquoi l'être humain acceptait et trouvait normal l'esclavage forcé et cruel à l'époque de la découverte de l'Amérique, alors qu'aujourd'hui, ils reprouvaient moralement toute forme d'asservissement, même celle désirée entre adultes consentent ? C'est à n'y rien comprendre… J'arrêtai là mes pensées, me retournant et contemplant la façade du Château, me demandant s'il était là, à l'une de ces fenêtres à m'observer ou bien ici tout prêt à quelques mètres de moi. Qui était-il ? Comment était-il mort ? Et surtout pourquoi hantait-il ce vaste Château ? Tant de questions qui ne trouveraient des réponses quand fouillant dans le passé historique de l'endroit, sur internet ou aux archives municipales, à la bibliothèque en ville. Bien décidée à trouver réponse à ces questions, je me hâtai de rentrer, ne remarquant pas l'une des rares tentures demeurées, se rabattre contre la fenêtre à l'étage…
‘‘- Tu comprends, il valait que je sache qui il était avant même d'envisager tout autre chose avec lui ! ", déclara Carole à Sandra…
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