Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°533) -
Récit érotique écrit par MAITREDOMINO [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 30-10-2015 dans la catégorie Dominants et dominés
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Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°533) -
Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°533) -
Dans le bureau, le commandant prend une mine contrariée ainsi le Marquis le trouve de bien mauvaise humeur.
- Eh bien Laurent, ça ne va pas ? Vous semblez préoccupé.
- Ah bonjour Edouard, asseyez-vous, je vous en prie. Pas préoccupé non, mais contrarié.
- Vanessa en est la cause ? Si c’est le cas, je peux arranger ça très rapidement, dit-Il le sourire aux lèvres.
- Si tous les pompiers étaient comme elle, je ne connaîtrais pas la contrariété. Non c’est à cause du colonel directeur du service départemental d’incendie.
- Ah ? C’est plus délicat pour intervenir, qu’a-t-il ?
- Il a une sainte-horreur des femmes gradées, aussi il use de son pouvoir pour favoriser les hommes. Son côté macho m’a toujours déplu.
- Comment ?
- Vanessa et un autre homme ont suivi une formation identique pour passer sergent, Vanessa en sort première, l’autre était à deux doigts d’être recalé, et n’ayant qu’une place de sergent, le colonel souhaite que ce soit l’homme, en dépit de mes recommandations.
- Ah, et il vous donne sa raison ?
- Il invoque l’ancienneté, mais l’ancienneté n’est pas un gage de qualité, sans compter que l’homme en question a été à maintes reprises mis en garde pour son manque de rigueur en intervention. Et j’ai les mains liées, il est mon supérieur, tout ce que je peux faire c’est acquiescer et faire monter en grade un incompétent.
- C’est pour cela que Vanessa était ici.
- Oui je voulais le lui annoncer en personne - Et elle l’a pris comment.
- Beaucoup trop bien, elle se résigne à supporter le machisme de nos dirigeants.
- Ne soyez pas si sévère avec vous-même, vous allez trouver une solution, j’en suis certain.
- Je ne pense pas malheureusement.
On frappe à la porte, le commandant invite la personne à entrer et Le Préfet fait son apparition.
- Monsieur Le Préfet comment allez-vous ? demande le commandant qui s’est levé pour l’accueillir.
- Messieurs, heureux de vous revoir.
Les trois hommes parlent un long moment de l’organisation des pompiers de l’importance des nouveaux locaux, des formations qui s’y déroulent, puis le commandant leur propose de commencer la visite. Ils visitent les nombreuses salles de formation, puis se dirigent vers le terrain de sport où ils trouvent Vanessa qui anime une séance pour son groupe de stagiaire. Ils restent un instant à l’écart observant le groupe en action sous les ordres de la jeune femme, ils courent sur un parcours, un sac de sable sur les épaules, enchaînant les obstacles. Soudain une jeune femme essoufflée s’arrête.
- Eh bien que fais-tu ? demande Vanessa sur un ton désapprobateur.
- Je suis fatiguée.
- Comme tout le monde, répond-t-elle sèchement.
- Oui mais ce sont des hommes, se justifie la jeune stagiaire.
- Et alors, je dois te faire un traitement de faveur parce que tu es une femme, tu as déjà un sac moins lourd à porter.
- Non, mais je pourrai avoir des épreuves un peu allégées.
- Et tu ne veux pas non plus une pause plus longue pour te remaquiller entre les cours ? Tu penses que le feu fait la différence entre un homme et une femme. Je ne rentre pas dans les flammes avec un pompier qui n’a pas le physique pour assurer, homme ou femme. Donc soit tu t’y remets immédiatement, soit tu abandonnes la formation, ponctue Vanessa sur un ton ne laissant pas de place à la négociation.
Sans dire un mot la jeune stagiaire repart tant bien que mal. Le Noble s’amuse de voir sa soumise si dominatrice. Le commandant fait signe à Vanessa, elle stoppe alors son groupe qui souffle de soulagement et les réunit pour saluer leur supérieur.
- Mon commandant, Monsieur Le Préfet, Monsieur Le Marquis d’Evans, dit la jeune femme en les saluant d’un signe de tête.
- Bien, bien, je vois que la formation se passe bien, bonjour Messieurs.
- Bonjour Mon Commandant, disent en cœur les stagiaires.
- J’espère que vous avez conscience que vous bénéficiez d’une structure de formation de dernier cri, je ne peux que vous encourager à en profiter pleinement. Je voulais remercier Monsieur Le Préfet pour les subventions qui ont permis de financer une partie de ces locaux, ainsi que Monsieur Le Marquis d’Evans pour ses dons si généreux. A vous maintenant de nous prouver que ces outils seront un plus pour améliorer vos compétences, nous ne vous dérangeons pas plus je sais que votre planning est chargé.
- Merci Mon Commandant, répondent les stagiaires.
Vanessa ne leur laisse pas une seconde de répits et les renvoie à leurs exercices, les trois hommes quittent le groupe et partent vers les locaux d’entraînement aux formations incendie.
- Je dois avouer que cette jeune femme m’avait déjà impressionné par sa prestance lors de la soirée en l’honneur de votre Compagnie, mais elle semble également très compétente dans les rôles que vous lui confiez Laurent. Sans compter qu’elle tient son groupe d’une main d’acier, je la verrai bien entrer dans notre Cercle pour corriger quelques esclaves indisciplinés, n’y avez-vous jamais songé ? interroge Le Préfet d’un ton espiègle….
Le Commandant sourit, il regarde son ami d’enfance d’un air interrogatif pour savoir s’il peut ou non dévoiler la double-vie de la jeune femme à leur ami…
- A vrai dire, elle appartient déjà à notre cercle, intervient Le Marquis d’Evans.
- Ah ? je ne l’ai encore jamais rencontré lors de vos légendaires soirées, est-ce récent ? répond surpris Le Préfet.
- Ce n’est pas très ancien, mais vous l’avez déjà rencontré, elle était masquée, elle n’a pas choisi le côté de la cravache que vous lui auriez attribué.
- Masquée ? Vous voulez dire qu’elle est votre dernière recrue, celle qui a servie de plateau repas lors de votre dernière soirée ? s’étonne Le Préfet.
- Vous êtes perspicace cher ami, Laurent a été plus long à le comprendre.
- Il faut dire que tout comme Charles je l’aurais plus facilement imaginé dans un rôle contraire, rétorque amusé Le Commandant. Mais pour l’avoir testé personnellement, je puis vous assurer qu’elle est à sa place aux pieds d’Edouard. Elle a en effet toute les qualités requises et tout le potentiel pour devenir une soumise parfaite…
Les trois hommes reprennent une conversation plus professionnelle :
- Mais, nous voici dans la maison de feu, laissez-moi vous faire la visite de ce bâtiment encore trop rare dans nos centres de formations.
Ainsi, ils visitent la maison faites de diverses pièces entièrement en bêton, sa particularité est de comporter une multitude de tuyaux de gaz qui se commandent à distance et permettent de recréer des conditions proches de la réalité du terrain. Ils découvrent également les nombreux couloirs équipés de machine à fumée, dans lesquels les pompiers s’exercent à évoluer sans visibilité à la recherche de victimes. Puis ils terminent leur visite par la fameuse cage, un véritable labyrinthe de grilles constitué de plusieurs étages dans lesquels les stagiaires équipés d’une bouteille d’air doivent trouver la sortie avant de vider leur réserve, dans des conditions de lumières et de chaleur proche d’un véritable incendie. Ils quittent le secteur formation pour retourner dans le bureau du commandant.
- Eh bien, voilà un bien bel outil, je suis heureux de sa réalisation, j’aimerais faire une inauguration officielle, avec les hauts responsables du Département et de la Région, ponctue le Préfet.
- Sans aucun souci, nous allons organiser cela, répond le commandant.
- Et j’aurai aimé que votre formatrice fasse la visite, est-ce dans ses cordes ?
- Vanessa est certainement la mieux placée pour intéresser ces hommes, s’amuse le commandant.
- Parfait, mon bureau va se charger de fixer la date, d’inviter les Elus et d’organiser la réception, à vous la charge de préparer la visite. Edouard vous serez des nôtres ?
- Si mon planning me le permet, c’est avec plaisir.
- En attendant que diriez-vous un dîner au restaurant ce soir, c’est moi qui invite, annonce Le Préfet.
Les deux amis se regardent, ils n’ont rien de prévu qui ne soit important à leur agenda respectif, ils acquiescent donc d’un signe de tête.
- Et si vous me le permettez Edouard, j’aimerais inviter votre nouvelle soumise, elle est d’une compagnie si agréable.
- Entendu, si son commandant peut la libérer pour la soirée, répond Le Noble.
- Je vais m’arranger pour qu’un de ses collègues la remplace.
Les trois hommes parlent encore un long moment, puis ils conviennent de l’horaire où Walter passera chercher chacun d’entre eux pour le dîner de ce soir, avant de se quitter pour vaquer à leurs obligations. Au moment de la pause déjeuner, le commandant va rejoindre Vanessa au réfectoire qui finit le repas avec son groupe.
- Caporal, puis-je vous voir en privée immédiatement, dit-il sur un ton très solennel.
- Bien entendu Mon Commandant, répond la jeune femme en se levant pour le suivre dans le couloir.
- Ce soir tu ne dînes pas avec ton groupe, Vincent te remplace pour la fin de la soirée, tu es invitée à dîner par Monsieur Le Préfet avec ton Maître et moi-même.
- Ah bon, s’étonne la jeune femme ne comprenant pas la raison de l’intérêt que lui porte Le Préfet.
- Oui, il a apprécié ta compagnie lors de la soirée au Château, il souhaite que tu te joignes à nous. Walter viendra nous chercher à 19h précise, tu te changeras dans la Rolls, il apporte une tenue.
- Et mon Maître va-t-Il avoir besoin de moi en tant que soumise, s’inquiète la jeune femme.
- Peut-être plus tard en te raccompagnant, Il décide des moments, tu le sais bien, pourquoi cette crainte soudaine ?
- Disons que je ne suis pas parfaitement lisse, j’avais prévue qu’Il ne ferait pas appel à moi durant la semaine de formation.
- Tu sais que tu dois toujours être apprêtée, qu’Il utilise tes services ou non, accuse le commandant dans le rôle de l’éducateur-Dominant.
- Oui je le sais, je me suis dit que ça n’aurait pas vraiment d’incidence si je ne m’en inquiétais pas cette semaine, désolée je n’aurai pas dû penser ainsi.
- Non effectivement tu n’aurais pas du penser ainsi, Il te laisse des libertés pour ne pas interférer avec ton travail, ne le Lui fais pas regretter cette confiance, tu ne dois pas oublier que tu Lui appartiens quelque soit le moment. Vas dans mon casier, tu trouveras de quoi te raser dans ma trousse de toilette.
- Merci, tu vas Lui en parler ?
- Pourquoi le ferais-je ? A toi de voir si tu penses qu’Il doit en être informé ou non…
Sans un mot de plus le commandant quitte la jeune femme pour retourner gérer les nombreux dossiers qui l’attendent. Vanessa a bien conscience qu’elle doit informer son Maître de son écart de conduite, même si elle l’aura réparé pour ce soir. Avant de rejoindre son groupe, elle sort son téléphone pour écrire un mail.
« Maître, j’ai bien pris note pour le dîner de ce soir, j’ai soudainement réalisé que mon sexe n’était pas parfaitement lisse comme vous l’exigez de Vos soumises, j’aurai corrigé cette erreur avant ce soir, mais je tenais à Vous présenter mes excuses pour avoir oublié que même sans nouvelle de Votre part, je Vous appartiens. Je Vous prie de bien vouloir sanctionner cet écart de conduite et je Vous assure que cela ne se reproduira plus. »
Le Marquis d’Evans ouvre le mail qu’Il vient de recevoir et sourit en y découvrant son contenu. Elle aurait pu taire cette erreur, mais elle a préféré rester fidèle à son engagement, Il apprécie sa nature si honnête et se dit qu’Il doit l’aider à se sentir soumise en dehors de sa présence au Château plutôt que de la sanctionner. Elle passe le reste de sa journée à organiser la formation tout en surveillant une quelconque réponse de son Maître, mais pas une seule nouvelle. Elle termine sa journée, laisse la main à son collègue avec les directives pour le reste de la soirée, et file dans sa chambre se préparer. Une fois prête, elle rejoint son commandant dans son bureau. Laurent la regarde, apprêtée, coiffée, maquillée, malgré l’uniforme et les rangers il la trouve magnifique, il s’approche d’elle, la prend tendrement dans ses bras et l’embrasse.
- Tu sais, je n’ai aucune idée de la tournure que va prendre cette soirée, peut-être va-t-elle rester purement professionnelle, mais dans le cas contraire je voulais m’assurer que tu n’es pas trop fatiguée, dit-il d’un ton inquiet.
- Le Grand Educateur s’inquiète pour une simple soumise, ironise-t-elle.
- Ne te moques pas, se vexe-t-il.
- Tu as raison, je suis désolée, je ne voulais pas te manquer de respect.
- Oublions, la voiture va nous attendre, viens.
Ils quittent les locaux et arrivent sur le parking au moment même où Walter gare la limousine. Le Majordome sort de la voiture et ouvre la porte à Vanessa et son chef, la jeune femme entre en première et découvre son Maître confortablement installé dans la banquette de cuir. Elle hésite un instant sur la conduite à tenir, mais Laurent qui entre derrière elle, la pousse au sol devant les pieds de son Maître, avant de s’installer dans la banquette lui faisant face, pendant que la voiture reprend la route…
(A suivre …)
Dans le bureau, le commandant prend une mine contrariée ainsi le Marquis le trouve de bien mauvaise humeur.
- Eh bien Laurent, ça ne va pas ? Vous semblez préoccupé.
- Ah bonjour Edouard, asseyez-vous, je vous en prie. Pas préoccupé non, mais contrarié.
- Vanessa en est la cause ? Si c’est le cas, je peux arranger ça très rapidement, dit-Il le sourire aux lèvres.
- Si tous les pompiers étaient comme elle, je ne connaîtrais pas la contrariété. Non c’est à cause du colonel directeur du service départemental d’incendie.
- Ah ? C’est plus délicat pour intervenir, qu’a-t-il ?
- Il a une sainte-horreur des femmes gradées, aussi il use de son pouvoir pour favoriser les hommes. Son côté macho m’a toujours déplu.
- Comment ?
- Vanessa et un autre homme ont suivi une formation identique pour passer sergent, Vanessa en sort première, l’autre était à deux doigts d’être recalé, et n’ayant qu’une place de sergent, le colonel souhaite que ce soit l’homme, en dépit de mes recommandations.
- Ah, et il vous donne sa raison ?
- Il invoque l’ancienneté, mais l’ancienneté n’est pas un gage de qualité, sans compter que l’homme en question a été à maintes reprises mis en garde pour son manque de rigueur en intervention. Et j’ai les mains liées, il est mon supérieur, tout ce que je peux faire c’est acquiescer et faire monter en grade un incompétent.
- C’est pour cela que Vanessa était ici.
- Oui je voulais le lui annoncer en personne - Et elle l’a pris comment.
- Beaucoup trop bien, elle se résigne à supporter le machisme de nos dirigeants.
- Ne soyez pas si sévère avec vous-même, vous allez trouver une solution, j’en suis certain.
- Je ne pense pas malheureusement.
On frappe à la porte, le commandant invite la personne à entrer et Le Préfet fait son apparition.
- Monsieur Le Préfet comment allez-vous ? demande le commandant qui s’est levé pour l’accueillir.
- Messieurs, heureux de vous revoir.
Les trois hommes parlent un long moment de l’organisation des pompiers de l’importance des nouveaux locaux, des formations qui s’y déroulent, puis le commandant leur propose de commencer la visite. Ils visitent les nombreuses salles de formation, puis se dirigent vers le terrain de sport où ils trouvent Vanessa qui anime une séance pour son groupe de stagiaire. Ils restent un instant à l’écart observant le groupe en action sous les ordres de la jeune femme, ils courent sur un parcours, un sac de sable sur les épaules, enchaînant les obstacles. Soudain une jeune femme essoufflée s’arrête.
- Eh bien que fais-tu ? demande Vanessa sur un ton désapprobateur.
- Je suis fatiguée.
- Comme tout le monde, répond-t-elle sèchement.
- Oui mais ce sont des hommes, se justifie la jeune stagiaire.
- Et alors, je dois te faire un traitement de faveur parce que tu es une femme, tu as déjà un sac moins lourd à porter.
- Non, mais je pourrai avoir des épreuves un peu allégées.
- Et tu ne veux pas non plus une pause plus longue pour te remaquiller entre les cours ? Tu penses que le feu fait la différence entre un homme et une femme. Je ne rentre pas dans les flammes avec un pompier qui n’a pas le physique pour assurer, homme ou femme. Donc soit tu t’y remets immédiatement, soit tu abandonnes la formation, ponctue Vanessa sur un ton ne laissant pas de place à la négociation.
Sans dire un mot la jeune stagiaire repart tant bien que mal. Le Noble s’amuse de voir sa soumise si dominatrice. Le commandant fait signe à Vanessa, elle stoppe alors son groupe qui souffle de soulagement et les réunit pour saluer leur supérieur.
- Mon commandant, Monsieur Le Préfet, Monsieur Le Marquis d’Evans, dit la jeune femme en les saluant d’un signe de tête.
- Bien, bien, je vois que la formation se passe bien, bonjour Messieurs.
- Bonjour Mon Commandant, disent en cœur les stagiaires.
- J’espère que vous avez conscience que vous bénéficiez d’une structure de formation de dernier cri, je ne peux que vous encourager à en profiter pleinement. Je voulais remercier Monsieur Le Préfet pour les subventions qui ont permis de financer une partie de ces locaux, ainsi que Monsieur Le Marquis d’Evans pour ses dons si généreux. A vous maintenant de nous prouver que ces outils seront un plus pour améliorer vos compétences, nous ne vous dérangeons pas plus je sais que votre planning est chargé.
- Merci Mon Commandant, répondent les stagiaires.
Vanessa ne leur laisse pas une seconde de répits et les renvoie à leurs exercices, les trois hommes quittent le groupe et partent vers les locaux d’entraînement aux formations incendie.
- Je dois avouer que cette jeune femme m’avait déjà impressionné par sa prestance lors de la soirée en l’honneur de votre Compagnie, mais elle semble également très compétente dans les rôles que vous lui confiez Laurent. Sans compter qu’elle tient son groupe d’une main d’acier, je la verrai bien entrer dans notre Cercle pour corriger quelques esclaves indisciplinés, n’y avez-vous jamais songé ? interroge Le Préfet d’un ton espiègle….
Le Commandant sourit, il regarde son ami d’enfance d’un air interrogatif pour savoir s’il peut ou non dévoiler la double-vie de la jeune femme à leur ami…
- A vrai dire, elle appartient déjà à notre cercle, intervient Le Marquis d’Evans.
- Ah ? je ne l’ai encore jamais rencontré lors de vos légendaires soirées, est-ce récent ? répond surpris Le Préfet.
- Ce n’est pas très ancien, mais vous l’avez déjà rencontré, elle était masquée, elle n’a pas choisi le côté de la cravache que vous lui auriez attribué.
- Masquée ? Vous voulez dire qu’elle est votre dernière recrue, celle qui a servie de plateau repas lors de votre dernière soirée ? s’étonne Le Préfet.
- Vous êtes perspicace cher ami, Laurent a été plus long à le comprendre.
- Il faut dire que tout comme Charles je l’aurais plus facilement imaginé dans un rôle contraire, rétorque amusé Le Commandant. Mais pour l’avoir testé personnellement, je puis vous assurer qu’elle est à sa place aux pieds d’Edouard. Elle a en effet toute les qualités requises et tout le potentiel pour devenir une soumise parfaite…
Les trois hommes reprennent une conversation plus professionnelle :
- Mais, nous voici dans la maison de feu, laissez-moi vous faire la visite de ce bâtiment encore trop rare dans nos centres de formations.
Ainsi, ils visitent la maison faites de diverses pièces entièrement en bêton, sa particularité est de comporter une multitude de tuyaux de gaz qui se commandent à distance et permettent de recréer des conditions proches de la réalité du terrain. Ils découvrent également les nombreux couloirs équipés de machine à fumée, dans lesquels les pompiers s’exercent à évoluer sans visibilité à la recherche de victimes. Puis ils terminent leur visite par la fameuse cage, un véritable labyrinthe de grilles constitué de plusieurs étages dans lesquels les stagiaires équipés d’une bouteille d’air doivent trouver la sortie avant de vider leur réserve, dans des conditions de lumières et de chaleur proche d’un véritable incendie. Ils quittent le secteur formation pour retourner dans le bureau du commandant.
- Eh bien, voilà un bien bel outil, je suis heureux de sa réalisation, j’aimerais faire une inauguration officielle, avec les hauts responsables du Département et de la Région, ponctue le Préfet.
- Sans aucun souci, nous allons organiser cela, répond le commandant.
- Et j’aurai aimé que votre formatrice fasse la visite, est-ce dans ses cordes ?
- Vanessa est certainement la mieux placée pour intéresser ces hommes, s’amuse le commandant.
- Parfait, mon bureau va se charger de fixer la date, d’inviter les Elus et d’organiser la réception, à vous la charge de préparer la visite. Edouard vous serez des nôtres ?
- Si mon planning me le permet, c’est avec plaisir.
- En attendant que diriez-vous un dîner au restaurant ce soir, c’est moi qui invite, annonce Le Préfet.
Les deux amis se regardent, ils n’ont rien de prévu qui ne soit important à leur agenda respectif, ils acquiescent donc d’un signe de tête.
- Et si vous me le permettez Edouard, j’aimerais inviter votre nouvelle soumise, elle est d’une compagnie si agréable.
- Entendu, si son commandant peut la libérer pour la soirée, répond Le Noble.
- Je vais m’arranger pour qu’un de ses collègues la remplace.
Les trois hommes parlent encore un long moment, puis ils conviennent de l’horaire où Walter passera chercher chacun d’entre eux pour le dîner de ce soir, avant de se quitter pour vaquer à leurs obligations. Au moment de la pause déjeuner, le commandant va rejoindre Vanessa au réfectoire qui finit le repas avec son groupe.
- Caporal, puis-je vous voir en privée immédiatement, dit-il sur un ton très solennel.
- Bien entendu Mon Commandant, répond la jeune femme en se levant pour le suivre dans le couloir.
- Ce soir tu ne dînes pas avec ton groupe, Vincent te remplace pour la fin de la soirée, tu es invitée à dîner par Monsieur Le Préfet avec ton Maître et moi-même.
- Ah bon, s’étonne la jeune femme ne comprenant pas la raison de l’intérêt que lui porte Le Préfet.
- Oui, il a apprécié ta compagnie lors de la soirée au Château, il souhaite que tu te joignes à nous. Walter viendra nous chercher à 19h précise, tu te changeras dans la Rolls, il apporte une tenue.
- Et mon Maître va-t-Il avoir besoin de moi en tant que soumise, s’inquiète la jeune femme.
- Peut-être plus tard en te raccompagnant, Il décide des moments, tu le sais bien, pourquoi cette crainte soudaine ?
- Disons que je ne suis pas parfaitement lisse, j’avais prévue qu’Il ne ferait pas appel à moi durant la semaine de formation.
- Tu sais que tu dois toujours être apprêtée, qu’Il utilise tes services ou non, accuse le commandant dans le rôle de l’éducateur-Dominant.
- Oui je le sais, je me suis dit que ça n’aurait pas vraiment d’incidence si je ne m’en inquiétais pas cette semaine, désolée je n’aurai pas dû penser ainsi.
- Non effectivement tu n’aurais pas du penser ainsi, Il te laisse des libertés pour ne pas interférer avec ton travail, ne le Lui fais pas regretter cette confiance, tu ne dois pas oublier que tu Lui appartiens quelque soit le moment. Vas dans mon casier, tu trouveras de quoi te raser dans ma trousse de toilette.
- Merci, tu vas Lui en parler ?
- Pourquoi le ferais-je ? A toi de voir si tu penses qu’Il doit en être informé ou non…
Sans un mot de plus le commandant quitte la jeune femme pour retourner gérer les nombreux dossiers qui l’attendent. Vanessa a bien conscience qu’elle doit informer son Maître de son écart de conduite, même si elle l’aura réparé pour ce soir. Avant de rejoindre son groupe, elle sort son téléphone pour écrire un mail.
« Maître, j’ai bien pris note pour le dîner de ce soir, j’ai soudainement réalisé que mon sexe n’était pas parfaitement lisse comme vous l’exigez de Vos soumises, j’aurai corrigé cette erreur avant ce soir, mais je tenais à Vous présenter mes excuses pour avoir oublié que même sans nouvelle de Votre part, je Vous appartiens. Je Vous prie de bien vouloir sanctionner cet écart de conduite et je Vous assure que cela ne se reproduira plus. »
Le Marquis d’Evans ouvre le mail qu’Il vient de recevoir et sourit en y découvrant son contenu. Elle aurait pu taire cette erreur, mais elle a préféré rester fidèle à son engagement, Il apprécie sa nature si honnête et se dit qu’Il doit l’aider à se sentir soumise en dehors de sa présence au Château plutôt que de la sanctionner. Elle passe le reste de sa journée à organiser la formation tout en surveillant une quelconque réponse de son Maître, mais pas une seule nouvelle. Elle termine sa journée, laisse la main à son collègue avec les directives pour le reste de la soirée, et file dans sa chambre se préparer. Une fois prête, elle rejoint son commandant dans son bureau. Laurent la regarde, apprêtée, coiffée, maquillée, malgré l’uniforme et les rangers il la trouve magnifique, il s’approche d’elle, la prend tendrement dans ses bras et l’embrasse.
- Tu sais, je n’ai aucune idée de la tournure que va prendre cette soirée, peut-être va-t-elle rester purement professionnelle, mais dans le cas contraire je voulais m’assurer que tu n’es pas trop fatiguée, dit-il d’un ton inquiet.
- Le Grand Educateur s’inquiète pour une simple soumise, ironise-t-elle.
- Ne te moques pas, se vexe-t-il.
- Tu as raison, je suis désolée, je ne voulais pas te manquer de respect.
- Oublions, la voiture va nous attendre, viens.
Ils quittent les locaux et arrivent sur le parking au moment même où Walter gare la limousine. Le Majordome sort de la voiture et ouvre la porte à Vanessa et son chef, la jeune femme entre en première et découvre son Maître confortablement installé dans la banquette de cuir. Elle hésite un instant sur la conduite à tenir, mais Laurent qui entre derrière elle, la pousse au sol devant les pieds de son Maître, avant de s’installer dans la banquette lui faisant face, pendant que la voiture reprend la route…
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