Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°721) - histoire érotique

Vanessa au Château – (suite de l'épisode précédent N°721) -
Les deux amis discutent tranquillement de divers sujets, les affaires de Monsieur Le Marquis, l’actualité politique et locale, les prochaines soirées D/s au Château…
- Laurent, la conversation est très agréable, comme toujours avec toi, mais les premiers Invités vont arriver, je vais me diriger sur le parvis du Perron pour les accueillir personnellement, souhaites-tu m’accompagner ?
- Merci Edouard, c’est gentil mais c’est ta Demeure, laquelle tu en es le digne héritier de tes illustres aïeuls ! Alors je vais rejoindre directement la Grande Salle de Réception.
- Entendu, souhaites-tu être le Maître de Cérémonie ce soir, comme tu devais l’être normalement via ce que nous avions convenu ensemble ?
- Je devais l’être avec Vanessa, ça avait une symbolique pour moi et ça en aurait eu une pour elle, mais aujourd’hui, je pense qu’avec tout le travail que Walter a fourni pour réorganiser cette soirée, c’est un honneur que tu pourrais lui faire. Qu’en penses-tu ? Inutile de te rappeler que pour Walter, comme pour nous tous, tu es notre Mentor… Et donc que toi, son patron et guide, tu lui proposes de piloter cette soirée, il en sera très honoré !
- Mais c’est une excellente idée qui ravira mon brave Walter certainement … Merci mon ami, je vais lui l’annoncer. Allons donc, il est l’heure !

Les deux amis se lèvent, et s’embrassent comme deux frères tellement leur amitié qui date depuis leur plus tendre enfance est bien ancrée en eux. Le Commandant se dirige directement vers la grande salle de réception où il découvre en tant que premier convive la mise en place imaginée par Walter. La longue table en chêne massif et joliment vernie aux pieds sculptés est dressée sur une longue nappe blanche pur coton et impeccablement repassée et brodée à la main aux Armoiries de la Famille des Evans. Cette table pour une trentaine de couverts avec évidemment la place du Maître des lieux en bout de table et celles du Commandant et du Préfet à ses côtés. Des chandeliers par ci-et-là donnent une atmosphère très chaleureuse à la grande pièce magnifiquement décorée comme elle l’a toujours été. En effet, ce décor royal s’est toujours perpétué dans le même et luxueux style Louis XVI depuis des générations. Sur un côté de l’estrade un orchestre se met en place, et quelques violons règles les dernières notes sur des musiques de chambre très douces.

L’autre partie expose quelques esclaves MDE dans diverses positions de soumission. L’un, un mâle, l’esclave Endymion MDE, est à genoux les mains derrière la tête tenant une cravache entre ses dents. Plus loin, une autre, la femelle Laïs MDE est en levrette présentant son postérieur, ses deux mains écartant largement ses fesses exposant ainsi son anus déjà grand ouvert, tel un véritable appel à la sodomie. Entre les deux, un troisième esclave un autre mâle, chien docile, est emprisonné dans un pilori, un martinet posé sur le creux de ses reins. Laurent connait très bien les esclaves MDE de son ami, et les pratiques régulièrement réalisées sur ceux-ci, mais la beauté de cette « exposition », cet immobilisme parfait, l’enchantent au plus haut point. Le Commandant a toujours très admiratif de son Noble ami d’enfance. De son côté Monsieur Le Marquis d’Evans a rejoint le Perron, où il retrouve Walter qui l’attend une des favorites du Maître des lieux à ses côtés. L’esclave femelle Phryné MDE est à quatre pattes, dans un immobilisme parfait, son cou porte un magnifique collier de métal argenté, et ses seins sont ornés de pinces reliées à une chainette d’argent brillant d’un éclat parfait.

- Monsieur Le Marquis, la voici préparée selon Votre volonté, lui dit le Majordome en lui tendant la laisse.
- Merci mon cher Walter … pour information, j’ai décidé que ce soir, car tu le mérites amplement, tu serais le Maître de Cérémonie, acceptes-tu ? interroge Le Marquis tout en attachant la laisse à sa ceinture.
- Monsieur, c’est un immense honneur que j’apprécie à sa juste valeur, j’espère que je saurai animer cette soirée selon Vos exigences.
- Je n’en doute pas le moins du monde, mon ami !... En attendant, les premières voitures arrivent, allons accueillir nos Invités.

Walter descend les marches du Perron avec fierté car il repense à ce moment-là, que parmi les célébrités de l’Histoire de France, le Roi Louis XVI et à un autre moment le Marquis de Sade en personne, ont jadis foulé ces marches de pierre. Le Majordome descend doucement d’un pas quasi majestueux, passant entre la haie d’honneur d’esclaves nus tous agenouillés de part et d’autres des marches, les mains dans le dos, la tête baissée. Il ouvre la porte de la première voiture pour faire descendre Monsieur Le Préfet et sa femme qui ce soir se présente en soumise. Le Préfet salut poliment Walter d’une chaleureuse poignée de mains, observe la décoration du Perron les yeux pétillants, et tend les clés à un esclave attendant derrière le Majordome pour qu’il aille garer son véhicule, comme celui-ci en est chargé selon le protocole. Monsieur Le Préfet monte doucement les marches, tout sourire, pour rejoindre son Noble ami, faisant attention à ce que sa soumise en quadrupédie parvienne à suivre le rythme.

- Mon Cher Charles, je suis heureux de vous recevoir, comment allez-vous ? s’exprime Le Maître des Lieux- Toujours bien, mon Cher Edouard lorsque je viens à une de vos magnifiques soirées, et le décor d’accueil laisse présager un excellent moment, comme vous en avez le secret pour que, comme d’habitude, tout soit parfaitement bien organisé !
- Oui Cher Ami, Walter s’est surpassé en peu de temps, je suis très satisfait… Mais, je vois que vous avez sorti votre chienne, sourit-il en désignant la femme du Préfet à ses pieds reliée à son Maître par une laisse accrochée à sa ceinture.
- Oui… C’est un grand honneur pour elle, comme à chaque fois, de venir dans Votre illustre Demeure… chienne, salue convenablement notre Hôte.

Sans attendre la femme à quatre pattes se penche sur ses mains et du bout de sa langue vient lécher les chaussures de grand luxe et parfaitement cirées de Monsieur le Marquis d’Evans avec un profond respect.

- Je vous en prie, je vous laisse rejoindre la grande salle de réception, annonce Le Noble une fois ses chaussures lustrées.

Le Préfet se dirige vers la salle pour retrouver Laurent, pendant que Le Maître des Lieux accueillent les autres Invités qui se suivent. Ce sont tous des Notables réputés, en effet il y a parmi eux, une duchesse, un grand professeur en cardiologie, un juge et deux avocats de renom, hommes et femmes d’affaires influents, rentiers, politiciens, Dominas et Dominants de renom dans ce monde D/s, etc… Tous sont impressionnés par le spectacle qui s’offre à eux dès le Perron, et entrent les yeux pétillants dans ce merveilleux Château dont la riche décoration rendrait dingue plus d’un conservateur de musées. Monsieur Le Marquis, ravi, fait savoir son contentement à son Majordome. Une fois les derniers Invités accueillis, Le Noble rejoint ses Convives dans la salle de réception, mais il ne prend pas immédiatement la parole, allant rejoindre ses amis Le Préfet et Le Commandant qui discutent dans un coin. Walter les rejoint quelques minutes plus tard, avec à sa suite, une autre favorite du Maître répondant au nom de Cypris MDE attachée à une laisse. Le Majordome s’approche du Commandant et lui tend la dragonne de cuir noir. Laurent surpris interroge des yeux son ami.

- Je sais qu’elle est une de Vos préférées, et je me suis dit que si le cœur vous en disait, elle pourrait être à vous ce soir et cette nuit.
- Edouard, j’apprécie ce présent, merci infiniment répond Laurent en prenant la laisse de Cypris MDE pour l’attacher à sa ceinture.

Les trois hommes reprennent leur discussion, sans s’occuper un seul instant des soumises qui attendent à quatre pattes à leurs pieds, leurs laisses reliées aux ceintures de ces Messieurs. Walter quitte le groupe d’amis pour rejoindre l’estrade sur laquelle il monte avec assurance et fierté. Il fait signe à l’orchestre d’esclaves musiciens de stopper la musique et demande l’attention de tous. Mais il n’a pas le charisme de Monsieur Le Marquis et il doit attendre quelques secondes pour obtenir le silence.

- Mesdames et Messieurs, bienvenus au Château de Monsieur Le Marquis d’Evans. J’espère que la soirée que nous vous avons préparée vous comblera. Le repas sera animé de diverses activités auxquelles vous pourrez participer, et évidemment à la fin de ce repas, les esclaves MDE seront à votre disposition, ainsi que les chambres équipées du Château pour ceux qui ne souhaitent pas repartir tard dans la nuit. Afin de participer aux activités, vous avez des boites sur la grande table à votre disposition, sur chaque boite y est décrite l’activité prévue, vous pouvez inscrire votre nom sur un bout de papier et le déposer dans la ou les boites qui vous intéressent. Nous effectuerons un tirage au sort pour chaque activité…
Tous applaudissent cette idée originale qui semble même surprendre Laurent qui a pourtant vécu pratiquement toutes les soirées D/s de son ami.

- … Je laisse maintenant la parole à Monsieur Le Marquis, annonce solennellement le Majordome.

Le Noble avance d’un pas assuré vers l’estrade, il y monte dans un silence de plomb, tous attendent son discours avec un grand respect et pour tous une profonde admiration.

- Mes amis, je suis heureux de vous accueillir une nouvelle fois en Ma Demeure, je suis désolé d’avoir dû changer le thème de cette soirée à la dernière minute, mais sachez que la soirée initialement prévue aura lieu ultérieurement et que vous serez bien évidemment tous les bienvenus. Je tiens à remercier Walter pour l’organisation rapide et je n’en doute pas réussie de cette magnifique soirée, n’hésitez pas à user et abuser de Mes esclaves, ils sont là pour ça et sont à votre disposition, conclut-il.

Le Noble claque des doigts, un esclave noir, à la carrure athlétique ayant juste un collier au cou et un court pagne en guise de cache-sexe laissant deviner une cage de chasteté, ouvre alors une porte laissant entrer une vingtaine d’esclaves tous seulement parés d’un collier de métal argenté portant les Armoiries des Evans. Ils se déplacent à quatre pattes et vont se placer à des points stratégiques bien définis de la salle, faisant onduler leur croupe à chaque mouvement. Monsieur Le Marquis descend de l’estrade en faisant signe à l’orchestre de reprendre, sous les applaudissements des Invités. Il rejoint ses amis alors que déjà beaucoup de curieux s’approchent de la grande table pour prendre connaissance des animations prévues… La soirée débute avec l’apéritif en soirée mondaine servi par des esclaves qui passent tête baissée, entre les convives, un plateau à la main, chaque plateau est maintenu aussi par des chainettes aux tétons et remontant autour du cou, leur autre main reposant dans le creux de leur reins. Les discussions vont bon train au sein des divers groupes qui se sont formés naturellement, le champagne haut de gamme du meilleur cru coule à flot et les convives dégustent les excellents petits fours au caviar et autres ingrédients de luxe préparés par Marie, s’amusant à pincer un téton ou fesser la croupe des esclaves destinés à les servir… Après une bonne heure, Walter invite les convives groupe par groupe à prendre place à table. Puis il monte de nouveau sur l’estrade, et les convives pressés de connaitre la suite des évènements font rapidement silence.

- Le temps que les entrées soient servies, je vous propose un spectacle avec un grand Maître qui maitrise à la perfection son Art.

Sur ces mots, une porte s’ouvre laissant apparaitre un grand ami du Marquis, c’est un corpulent asiatique répondant au nom de Maître Lee-Po-Tchang et il excelle avec brio son Art des cordes dans le fameux quartier chinois de Paris. Il est venu tout spécialement dans le Beaujolais pour cette soirée, initialement prévue avec Vanessa. Après le changement de programme, Walter n’a pas voulu déprogrammer cette venue qu’il avait prévu afin de faire une belle surprise pour son vénéré patron. Ce grand Maître maitrise à la perfection les techniques du shibari. Le Noble est très agréablement surpris, il ne s’attendait pas à cette venue ce soir, il sourit de bonheur sans intervenir laissant Walter mener cette cérémonie parfaitement bien agencée… Lee-Po-Tchang qui vient d’entrer, porte sur ses épaules des cordes rouges et noires, et à sa ceinture un couteau de chasse très tranchant, il traine à sa suite une des soumises du Marquis, qui n’est autre que … Carole la secrétaire du Commandant ! Carole est une femme brune à la peau très claire, à n’en pas douter, il l’a choisi pour les couleurs de son spectacle. Carole avait dit tantôt (voir l’épisode précédent) ‘au revoir’ au Commandant, mais celui-ci devine aisément qu’on lui a imposé de ne rien dire concernant sa présence à cette soirée afin laisser place à la totale surprise. L’homme fait signe à l’orchestre qui démarre une partition qu’il leur a exigé de jouer. Puis sur le rythme des violons, Lee-Po-Tchang commence à habiller de corde la jeune secrétaire, la mettant en scène dans différentes positions plus érotiques les unes que les autres. Entre chaque position, le Maître laisse le loisir aux Convives de prendre des photos, et d’admirer le corps offert et ligoté de la jeune femme. Après plus d’une demi-heure de prestation, il termine par une position encordée suspendue, en utilisant une chaîne descendant du plafond prévue à cet effet. Il laisse son modèle suspendu sous les applaudissements nourris de l’assemblée. Ensuite le Maître Lee-Po-Tchang monte sur l’estrade pour prendre la parole dans un parfait français juste teinté d’un léger accent chinois.

- Mesdames, Messieurs, vous venez de voir un Art qui demande des années de pratique. Pour ceux qui souhaitent le découvrir de manière plus approfondie, je vous conseille vivement de le faire accompagner, car mal maitrisé cet Art peut être très dangereux pour les modèles. Et s’il y a une règle à retenir, soyez toujours muni d’un couteau tranchant sous la main, même pour les meilleurs d’entre nous, une urgence nécessitant de délivrer rapidement notre modèle peut arriver sans prévenir.

Lee-Po-Tchang descend de l’estrade de nouveau sous les applaudissements de tous et va rejoindre Monsieur Le Marquis d’Evans qui se lève pour le saluer.

- Lee-Po, quelle agréable surprise de vous voir ce soir, et encore une parfaite démonstration de votre Art, comment allez-vous ?
- Très bien Edouard, je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui.
- Ah, mon cher Lee-Po ! Trop heureux de vous revoir, vraiment ! Bien, je comprends mieux la place vide à côté de Laurent, Walter s’était bien gardé de m’informer de votre venue. Superbe surprise ! Je suppose que vous êtes venu tout spécialement de la capitale pour être parmi nous ce soir, alors soyez en sincèrement remercié et pour cela je saurai vous dédommager financièrement et aussi physiquement c’est-à-dire que Mes esclaves sont à votre entière disposition, cela va de soi ! Je vous en prie, prenez place, dit-il désignant la place libre en se rasseyant lui-même.

Les entrées sont servies, Marie a préparé des succulentes noix de Saint-Jacques au Safran qui ravivent les papilles des convives. Tous discutent joyeusement en dégustant ce plat de choix, servis par des esclaves nus s’assurant que personne ne manque de rien. Parfois un esclave est tiré sous la table par les cheveux, pour soulager des bourses déjà trop pleines et reprend immédiatement sa place une fois le travail achevé. A la fin des entrées, Walter remonte sur l’estrade, et tous font silence, impatients de découvrir la nouvelle animation imaginée par le Majordome…
(À suivre…)