Adrien, l’amour fou – histoire complète (12)
Récit érotique écrit par Sylvainerotic [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-12-2021 dans la catégorie Entre-nous, les hommes
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Adrien, l’amour fou – histoire complète (12)
Ce long récit en 14 épisodes constitue une histoire complète d’« Adrien l’amour fou », que j’ai souhaité développer. J’ai juste apporté quelques changements minimum (couleur des cheveux d’Adrien, âge des personnages), mais l’idée est la même : les joies et les difficultés d’une relation amoureuse et sexuelle d’un couple avec une grande différence d’âge. Comme d’habitude, beaucoup de sexe aussi… et les photos des personnages disponibles sur demande.
Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.
Bonne lectureSylvain
==
Les semaines qui suivent sont très dures. Encore plus qu’après notre première rupture. Pas de tentative de se récupérer… Une rupture nette et franche.
Mais je suis dans le même état d’esprit que la dernière fois. Coupé en deux. Mon amour pour toi. Et ma naïveté, ma bêtise. Celle de croire que ça pouvait marcher, pour la deuxième fois. Non les relations avec une telle différence d’âge, ça ne peut pas marcher… Avec l’adolescent j’ai échoué, avec l’étudiant en école de commerce, j’ai échoué. Tu es une cible mouvante Adrien. Un être en formation, en devenir. Pas moi. J’ai plus de 40 ans. Je n’ai pas su concilier. On n’a pas su concilier.
Je m’en veux aussi de mon manque d’expérience, de mon incapacité à gérer notre relation, à faire des compromis. J’ai plus de 40 ans, mais je ne suis pas mature. Tu as été ma première relation vraiment sérieuse, et je n’ai pas su comment aborder ça. Sereinement. Trop jaloux. Trop pressé de construire quelque chose de durable… avec quelqu’un qui n’était pas prêt.
Quel gâchis !
L’année qui suit, je suis plus ou moins en dépression. Je perds mon enthousiasme, mon gout. Mes amis sont partagés. Beaucoup sont déçus pour moi. D’autres soulagés. Certains se lâchent : ils savaient que ça ne marcherait jamais avec toi… ça ne me fait pas avancer…Je m’efforce de t’oublier… de t’effacer un peu de ma mémoire.
J’essaie de retrouver un peu d’appétit sexuel. Je traverse une période un peu folle où je couche beaucoup, à gauche à droite. Parfois avec des mecs jeunes. Je fais même un plan a trois avec un couple de minets. Mais tout cela est sans lendemain, et ne me mène nulle part. Je reprends vite une vie sexuelle plus normale. Mais je ne cherche pas vraiment l’amour.
Petit à petit, le temps fait son œuvre. Je suppose que c’est une bonne chose… Je commence à reprendre gout à mon travail, à la lecture, je me refais des amis. Paris m’aide à me sentir à nouveau bien dans mes baskets.
Je commence à me refaire à l’idée d’une relation. Je me sens à nouveau prêt. Mais je ne me presse pas…
Un jour, je reçois une invitation pour un panel sur l’évolution des écoles de commerce. Ça tombe bien, j’ai écrit pas mal d’articles sur l’éducation récemment.
La salle est petite mais bien remplie, puis vite bondée. C’est plutôt dû à la taille de la salle. Mais c’est quand même une belle audience.
Les panelistes arrivent sur la scène… et c’est là que je te reconnais, avant même que celui qui va animer le débat ne te présente. Ma toute première réaction est « c’est pas vrai, ça recommence… » Au moment où je commençais à me remettre de notre rupture, te voilà accidentellement face à moi. C’est trop dur… Mon reflexe est de me lever et de quitter la pièce, mais c’est bondé, je suis au milieu, et je vais devoir déranger des dizaines de spectateur pour m’éclipser… sans discrétion en plus. Et puis j’ai promis à mon boss un compte rendu. Je n’ai pas le choix… Je vais donc devoir t’observer pendant 2 heures.
J’essaie de ne pas penser à notre histoire. De prétendre que je ne te connais pas. D’écouter le débat comme quelque chose de neutre, d’extérieur. Ta voix n’a pas changé… Tu restes jeune, mais en 4 ans tu fais bien sûr plus adulte. Dès le début, tu sais mettre l’audience dans ta poche. Tu es drôle, intelligent. Tu alternes l’humour et les réflexions pertinentes. Comment oublier à quel point tu es intelligent ? Tu livres des anecdotes intéressantes sur ton expérience…
Difficile de résister à ton charme… les choses me reviennent en tête… nos ruptures, mais aussi les bons souvenirs, plus nombreux. C’est un peu comme si un roman défilait dans ma tête… et ce roman, je l’aime bien. Je ris à tes blagues… je passe un bon moment.
J’ai réussi à surmonter l’émotion de te revoir. Je me sens apaisé. Après tout, je ne t’en ai jamais voulu. Nous ne sommes pas séparés dans une dispute. Juste sur un constat déchirant que ça ne marchait pas entre nous, que nous n’étions pas prêts, pas en phase sur le niveau que devait prendre notre relation.
J’attends que le public se disperse à la fin pour te dire un mot. Tu parais surpris de me voir. On se serre la main. Je te félicite pour ta prestation. Tu es gêné. Je t’explique ce que je fais ici. Je te promets que c’est une coïncidence ! Tu ris. On discute. C’est sincère. Ça fait longtemps après tout. De l’eau a coulé sous les ponts. Ce ne sont pas les anciens amants qui se retrouvent, mais les anciens amis. On n’évoque même pas notre relation, juste notre amitié.
- Tu veux prendre un verre ?
- Avec plaisir
Je n’ai rien du tout dans la tête. Et il est évident que toi non plus. On prend des nouvelles l’un de l’autre. Pas grand-chose de neuf de mon côté. Tu demandes comment vont mes parents. Ça me touche. Tu travailles dans une banque de ton côté. Sérieux. Tu as l’air rangé, posé. Comme tu l’as toujours été… sauf en école de commerce peut être. Je t’en fais la remarque. Ça te fait bien rire.
On ne parle pas du tout de notre relation. Je n’en ai pas du tout envie. Ça ne servirait à rien. Je suis content de savoir que tu es heureux. On se laisse nos numéros. A l’occasion… Je ne sais pas trop quoi penser. Mais tu me dis… Si à l’occasion, je veux voir une expo ou un film. Comme on aimait… et tu ajoutes « et c’est tout ». Je ris, « et c’est tout, d’accord »Tu m’appelles quelques semaines après. J’accepte une invitation. Je suis content de passer du temps avec toi, en tout bien tout honneur. J’aimerais qu’on soit ami, car ça serait une belle façon de boucler la boucle avec toi.
C’est amusant car c’est exactement ce que tu me dis ce jour-là… « on n’a pas su être amant, est ce qu’on ne se donnerait pas une chance d’être ami ? » … L’idée me plait. Après tout, on a toujours été ami… et les choses n’ont jamais été haineuses entre nous. Juste des différences d’attente, de maturité.
On se revoit donc de temps en temps. Et nos rencontres sont toujours aussi plaisantes. D’un côté tu n’as pas changé. Tu es toujours aussi intéressé, intellectuellement brillant. J’aime t’écouter. Mais tu es aussi beaucoup plus mature… tu es un homme maintenant. Un homme jeune, mais un homme. Tu n’es plus l’adolescent ni l’étudiant. Un autre homme… qui a tant en commun avec celui que j’ai connu avant.
Je constate aussi que nos conversations sont plus équilibrées qu’avant. Un homme avec un homme…J’aime passer du temps avec toi, et nous sommes maintenant redevenus amis.
Un soir, après un ciné, on fait une balade dans Paris. Un Paris romantique, avec ses lumières. On se confie un peu. Et doucement on se met à évoquer nos ruptures. Objectivement, sobrement. Sans passion, maintenant que le temps a passé. Un peu comme une thérapie. On comprend mieux le ressenti de l’un et de l’autre. La passion folle de ton coté lors du premier chapitre de notre histoire. L’incapacité à attendre alors que je voulais aller un peu plus lentement, après ton coming out dramatique. Tu ris en repensant à quel point c’était immature, intransigeant. Et moi, mon insécurité, la peur de m’engager… peut être qu’après tout je n’assumais pas encore notre relation… Et puis après nous être remis ensemble, comment j’étais devenu collant, te voulant toujours à mes côtés, alors que toi tu avais des besoins sexuels incontrôlables. Tu en es presque gêné… tu évoques à quel point te retrouver dans cette école de commerce parisienne aux côtés de tous ces autres garçons riches et quelque part plus matures et flambeurs que toi a été un choc. Tu confesses que tu t’es laissé influencer si souvent… Les heures passent… et Paris défile sous nos yeux. Notre dialogue est libérateur. Nous sommes tous les deux contents de pouvoir parler de tout ça de manière dépassionnée, de pouvoir rationaliser, en adultes, les raisons de nos échecs. Sans placer la responsabilité sur l’autre. En avouant chacun nos erreurs. C’est tellement apaisant…On se retrouve sur le pont des Arts, côte à côte, on regarde la Seine ensemble
- Tu es célibataire maintenant ?
- Oui, et toi ?
- Pareil- Mais je suis amoureux- Ah, c’est super, bravo… je suis content pour toi… qui est l’heureux élu ?
Tu ne réponds pas. Je tourne la tête. Tes yeux sont humides. Puis une larme commence à couler le long de ta joue. Je comprends. On regarde de nouveau la Seine, cote à cote
- Je n’ai jamais cessé de t’aimer… jamais
J’ai les yeux humides. Je me retourne et te prends dans mes bras. Tu pleures doucement contre mon épaule. Je pleure aussi. Je te caresse doucement les cheveux.
Oh mon dieu. Encore… Qu’est ce qui se passe ? Suis-je dans une comédie romantique… ou dramatique ? Je t’aime… je t’aime… comme un fou… je t’ai toujours aimé, adoré… depuis cette première fois où je t’ai vu entrer dans ma salle de classe. Je serre ton corps plus fort. Les choses sont-elles possibles entre nous ? On a échoué deux fois… aurais-je la force de recommencer. Mais je t’aime… je t’aime… je n’y peux rien.
Je comprends que tes larmes ne sont plus celles d’un ado impatient, ni d’un étudiant immature, mais celles d’un adulte malheureux, réellement amoureux, prêt à recommencer. Et cet adulte je l’aime. Ce n’est pas la même personne. Je ne recommence pas une relation avec un ex, mais avec quelqu’un de nouveau… que j’ai la chance de connaitre depuis longtemps, paradoxalement. Tu te détaches de mon épaule et me regarde dans les yeux.
- Tu crois que ça pourrait marcher entre nous ?
Je souris
- Peut-être… en tout cas j’ai envie d’essayer
Je te serre à nouveau dans les bras. Et j’embrasse tes cheveux.
- Il est tard, il vaut mieux que je rentre- Moi aussi
On s’embrasse sur les lèvres. Un baiser doux, plutôt bref. Comme un premier baiser.
- Bonne nuit Matthieu- Bonne nuit Adrien
Je suis content que l’on se quitte ainsi, sobrement sans consommer notre relation… en décidant de rentrer, tu me montres que le sexe n’est pas le moteur, mais la conséquence de notre amour…On passe le week end qui suit ensemble. Et je découvre ton appartement pour la première fois. Ça me plait… c’est à ton image… et on a les mêmes gouts. Montre-moi où et comment tu habites, je te dirai qui tu es.
Assis sur le canapé, on s’embrasse. D’abord doucement, puis plus passionnément. Pendant longtemps. Juste pour le plaisir de redécouvrir ta bouche, tes lèvres, de boire ta salive. Presque comme deux adolescents sur un banc public, comme chantait Brassens. Je ne veux pas me presser. J’ai une petite appréhension. Serais-je à nouveau à la hauteur ? Saurais-je encore te donner tout le plaisir dont tu as besoin, que tu mérites ?
Dans la chambre, c’est pourtant moi qui te déshabille. Tu en as envie. Ton corps a-t-il changé ? Doucement, je me rends compte que non. Toujours presqu’intégralement imberbe. Je note juste à peine quelques poils au milieu de ton sternum, et un filet sous ton nombril. C’est très sexy. Tes muscles sont légèrement plus dessinés, mais tu restes mince. Tout comme j’aime. Tu es maintenant tout nu devant moi. Tu bandes. Je touche ta peau, je te caresse, me réapproprie ce corps adoré. Tout est doux, presque comme avant. A ton tour de me déshabiller, et je n’ai pas beaucoup changé, malgré la cinquantaine qui approche. Tes lèvres se posent sur mon torse, lèchent mes seins. On s’embrasse en serrant nos corps nus l’un contre l’autre, les sexes viennent glisser contre les ventres. Les mains s’approprient les dos et les fesses, pour mieux sentir le corps de l’autre. Sa chaleur, sa douceur.
C’est moi qui suis le premier à descendre à genoux pour m’occuper de ta bite. D’abord la regarder. Puis passer ma langue dessus. Ramasser le précum salé. Ne pas la prendre en bouche tout de suite. D’abord laisser ma langue jouer, explorer, partout. Ta bite, tes couilles. Puis enfin je te prends en bouche. La chaleur de ta queue dans ma bouche. Avoir ton corps à l’intérieur du mien. Mais je ne cherche que ton plaisir. Je te regarde. Je t’aime. Je veux t’aimer avec ma bouche. Je te suce, tout en continuant à te caresser. C’est bon, tellement bon de te toucher de nouveau.
Je me redresse pour t’embrasser de nouveau, avec passion. La main sur ta nuque. Puis ma bouche descend dans ton cou. Tu murmures : « oh, je t’aime Matthieu, mon chéri, je t’aime comme un fou ». Ma bite se tend à chaque mot d’amour que tu prononces.
A ton tour de me sucer. Moi confortablement allongé sur le lit, toi sur le ventre, entre mes jambes. Vue imprenable sur la courbure de ton dos et de tes fesses. Ma main qui glisse sur toi. Ton sourire quand tu joues avec ma bite, la faisant rebondir contre ta langue. Ta langue qui descend sur mes couilles. On se met côte à côte en 69. Sucer et être sucé en même temps. Donner et recevoir du plaisir.
- Lèche-moi, Matthieu, je veux sentir ta langue…
Je te mets sur le dos jambes relevées et dépose un baiser sur ton anus. Ta rondelle superbe. Puis je lèche. Et tu gémis aussitôt. Rien n’a changé… tu es toujours aussi sensible. Je relève tes fesses avec mes mains, tes pieds glissent par-dessus ta tête. J’ai un accès total… pour mieux continuer à te donner du plaisir.
- Prends moi Matthieu, je te veux en moi… maintenant
Je glisse en toi, et relève tes mollets contre mes épaules. Je veux être complètement en toi, le plus profondément possible. Comme si après avoir été séparé si longtemps, il fallait que je compense.
- Oh mon amour, je t’aime, je t’aime tellement- Oh je t’aime Matthieu, fais-moi l’amour, continue
Mon bassin bouge régulièrement. La chaleur de ton corps autour de ma queue est tellement agréable. Je perds déjà un peu de foutre en toi. Je te prends ensuite en levrette. Tu continues à t’exprimer beaucoup, tes mouvements s’ajustent aux miens. Je me rends compte que rien n’a changé sexuellement entre nous. On s’entend toujours aussi bien de ce côté-là. J’observe et caresse ce dos et ces épaules nus. Tu te redresses. On s’embrasse du bout de la langue. Ma main branle ta queue plus bandée que jamais.
Tu es maintenant assis sur ma queue. Je te laisse prendre le contrôle et faire l’amour à ma bite. Je sens ton sphincter se contracter pendant que je caresse tes seins. Nos doigts explorent nos bouches
- Oh mon bébé tu es tellement beau
Je caresse tes petites fesses qui s’agitent.
On finit en missionnaire. Je veux jouir comme ça en te fixant dans les yeux. Nos fronts sont collés l’un à l’autre. Je me vois dans tes yeux.
- Je t’aime Adrien, je t’aime- Jouis avec moi, jouis
Tu finis par jouir de l’intérieur, comme tu adores, et j’explose en toi. Un orgasme long. Dans tes yeux, uniquement du plaisir, l’orgasme bien sûr, mais la joie que tu ressens à chaque fois que tu sens mon foutre couler en toi. Je reste longtemps en toi. Baisers et mots d’amour, jusqu’à débander…On reste nus, enlacés, enivres de ces retrouvailles sexuelles.
- J’espère que j’ai été à la hauteur- Tu as toujours été le meilleur- Vraiment ?
Tu m’embrasses
- Avec toi c’est spécial- Tu es prêt à être exclusif maintenant ?
Tu ris
- Oui, je crois que j’ai fait le tour de la question….
Je suis soulagé de savoir que sexuellement les choses peuvent marcher entre nous. Je caresse doucement ton torse et tes tétons
- Promets-moi de partager tes fantasmes… je veux être sûr que tu es pleinement satisfait- Ok… mais c’est être avec toi qui me satisfais- Bonne réponse… mais tu as peut-être toujours envie de faire l’amour 3 fois par jour- Nan… je suis vieux maintenant
Je ris. Toi aussi
- Deux fois seulement
Tu commences à m’embrasser.
Comme dans toutes mes histoires, les rapports sont non protégés. Dans la vraie vie, pensez à mettre des préservatifs.
Bonne lectureSylvain
==
Les semaines qui suivent sont très dures. Encore plus qu’après notre première rupture. Pas de tentative de se récupérer… Une rupture nette et franche.
Mais je suis dans le même état d’esprit que la dernière fois. Coupé en deux. Mon amour pour toi. Et ma naïveté, ma bêtise. Celle de croire que ça pouvait marcher, pour la deuxième fois. Non les relations avec une telle différence d’âge, ça ne peut pas marcher… Avec l’adolescent j’ai échoué, avec l’étudiant en école de commerce, j’ai échoué. Tu es une cible mouvante Adrien. Un être en formation, en devenir. Pas moi. J’ai plus de 40 ans. Je n’ai pas su concilier. On n’a pas su concilier.
Je m’en veux aussi de mon manque d’expérience, de mon incapacité à gérer notre relation, à faire des compromis. J’ai plus de 40 ans, mais je ne suis pas mature. Tu as été ma première relation vraiment sérieuse, et je n’ai pas su comment aborder ça. Sereinement. Trop jaloux. Trop pressé de construire quelque chose de durable… avec quelqu’un qui n’était pas prêt.
Quel gâchis !
L’année qui suit, je suis plus ou moins en dépression. Je perds mon enthousiasme, mon gout. Mes amis sont partagés. Beaucoup sont déçus pour moi. D’autres soulagés. Certains se lâchent : ils savaient que ça ne marcherait jamais avec toi… ça ne me fait pas avancer…Je m’efforce de t’oublier… de t’effacer un peu de ma mémoire.
J’essaie de retrouver un peu d’appétit sexuel. Je traverse une période un peu folle où je couche beaucoup, à gauche à droite. Parfois avec des mecs jeunes. Je fais même un plan a trois avec un couple de minets. Mais tout cela est sans lendemain, et ne me mène nulle part. Je reprends vite une vie sexuelle plus normale. Mais je ne cherche pas vraiment l’amour.
Petit à petit, le temps fait son œuvre. Je suppose que c’est une bonne chose… Je commence à reprendre gout à mon travail, à la lecture, je me refais des amis. Paris m’aide à me sentir à nouveau bien dans mes baskets.
Je commence à me refaire à l’idée d’une relation. Je me sens à nouveau prêt. Mais je ne me presse pas…
Un jour, je reçois une invitation pour un panel sur l’évolution des écoles de commerce. Ça tombe bien, j’ai écrit pas mal d’articles sur l’éducation récemment.
La salle est petite mais bien remplie, puis vite bondée. C’est plutôt dû à la taille de la salle. Mais c’est quand même une belle audience.
Les panelistes arrivent sur la scène… et c’est là que je te reconnais, avant même que celui qui va animer le débat ne te présente. Ma toute première réaction est « c’est pas vrai, ça recommence… » Au moment où je commençais à me remettre de notre rupture, te voilà accidentellement face à moi. C’est trop dur… Mon reflexe est de me lever et de quitter la pièce, mais c’est bondé, je suis au milieu, et je vais devoir déranger des dizaines de spectateur pour m’éclipser… sans discrétion en plus. Et puis j’ai promis à mon boss un compte rendu. Je n’ai pas le choix… Je vais donc devoir t’observer pendant 2 heures.
J’essaie de ne pas penser à notre histoire. De prétendre que je ne te connais pas. D’écouter le débat comme quelque chose de neutre, d’extérieur. Ta voix n’a pas changé… Tu restes jeune, mais en 4 ans tu fais bien sûr plus adulte. Dès le début, tu sais mettre l’audience dans ta poche. Tu es drôle, intelligent. Tu alternes l’humour et les réflexions pertinentes. Comment oublier à quel point tu es intelligent ? Tu livres des anecdotes intéressantes sur ton expérience…
Difficile de résister à ton charme… les choses me reviennent en tête… nos ruptures, mais aussi les bons souvenirs, plus nombreux. C’est un peu comme si un roman défilait dans ma tête… et ce roman, je l’aime bien. Je ris à tes blagues… je passe un bon moment.
J’ai réussi à surmonter l’émotion de te revoir. Je me sens apaisé. Après tout, je ne t’en ai jamais voulu. Nous ne sommes pas séparés dans une dispute. Juste sur un constat déchirant que ça ne marchait pas entre nous, que nous n’étions pas prêts, pas en phase sur le niveau que devait prendre notre relation.
J’attends que le public se disperse à la fin pour te dire un mot. Tu parais surpris de me voir. On se serre la main. Je te félicite pour ta prestation. Tu es gêné. Je t’explique ce que je fais ici. Je te promets que c’est une coïncidence ! Tu ris. On discute. C’est sincère. Ça fait longtemps après tout. De l’eau a coulé sous les ponts. Ce ne sont pas les anciens amants qui se retrouvent, mais les anciens amis. On n’évoque même pas notre relation, juste notre amitié.
- Tu veux prendre un verre ?
- Avec plaisir
Je n’ai rien du tout dans la tête. Et il est évident que toi non plus. On prend des nouvelles l’un de l’autre. Pas grand-chose de neuf de mon côté. Tu demandes comment vont mes parents. Ça me touche. Tu travailles dans une banque de ton côté. Sérieux. Tu as l’air rangé, posé. Comme tu l’as toujours été… sauf en école de commerce peut être. Je t’en fais la remarque. Ça te fait bien rire.
On ne parle pas du tout de notre relation. Je n’en ai pas du tout envie. Ça ne servirait à rien. Je suis content de savoir que tu es heureux. On se laisse nos numéros. A l’occasion… Je ne sais pas trop quoi penser. Mais tu me dis… Si à l’occasion, je veux voir une expo ou un film. Comme on aimait… et tu ajoutes « et c’est tout ». Je ris, « et c’est tout, d’accord »Tu m’appelles quelques semaines après. J’accepte une invitation. Je suis content de passer du temps avec toi, en tout bien tout honneur. J’aimerais qu’on soit ami, car ça serait une belle façon de boucler la boucle avec toi.
C’est amusant car c’est exactement ce que tu me dis ce jour-là… « on n’a pas su être amant, est ce qu’on ne se donnerait pas une chance d’être ami ? » … L’idée me plait. Après tout, on a toujours été ami… et les choses n’ont jamais été haineuses entre nous. Juste des différences d’attente, de maturité.
On se revoit donc de temps en temps. Et nos rencontres sont toujours aussi plaisantes. D’un côté tu n’as pas changé. Tu es toujours aussi intéressé, intellectuellement brillant. J’aime t’écouter. Mais tu es aussi beaucoup plus mature… tu es un homme maintenant. Un homme jeune, mais un homme. Tu n’es plus l’adolescent ni l’étudiant. Un autre homme… qui a tant en commun avec celui que j’ai connu avant.
Je constate aussi que nos conversations sont plus équilibrées qu’avant. Un homme avec un homme…J’aime passer du temps avec toi, et nous sommes maintenant redevenus amis.
Un soir, après un ciné, on fait une balade dans Paris. Un Paris romantique, avec ses lumières. On se confie un peu. Et doucement on se met à évoquer nos ruptures. Objectivement, sobrement. Sans passion, maintenant que le temps a passé. Un peu comme une thérapie. On comprend mieux le ressenti de l’un et de l’autre. La passion folle de ton coté lors du premier chapitre de notre histoire. L’incapacité à attendre alors que je voulais aller un peu plus lentement, après ton coming out dramatique. Tu ris en repensant à quel point c’était immature, intransigeant. Et moi, mon insécurité, la peur de m’engager… peut être qu’après tout je n’assumais pas encore notre relation… Et puis après nous être remis ensemble, comment j’étais devenu collant, te voulant toujours à mes côtés, alors que toi tu avais des besoins sexuels incontrôlables. Tu en es presque gêné… tu évoques à quel point te retrouver dans cette école de commerce parisienne aux côtés de tous ces autres garçons riches et quelque part plus matures et flambeurs que toi a été un choc. Tu confesses que tu t’es laissé influencer si souvent… Les heures passent… et Paris défile sous nos yeux. Notre dialogue est libérateur. Nous sommes tous les deux contents de pouvoir parler de tout ça de manière dépassionnée, de pouvoir rationaliser, en adultes, les raisons de nos échecs. Sans placer la responsabilité sur l’autre. En avouant chacun nos erreurs. C’est tellement apaisant…On se retrouve sur le pont des Arts, côte à côte, on regarde la Seine ensemble
- Tu es célibataire maintenant ?
- Oui, et toi ?
- Pareil- Mais je suis amoureux- Ah, c’est super, bravo… je suis content pour toi… qui est l’heureux élu ?
Tu ne réponds pas. Je tourne la tête. Tes yeux sont humides. Puis une larme commence à couler le long de ta joue. Je comprends. On regarde de nouveau la Seine, cote à cote
- Je n’ai jamais cessé de t’aimer… jamais
J’ai les yeux humides. Je me retourne et te prends dans mes bras. Tu pleures doucement contre mon épaule. Je pleure aussi. Je te caresse doucement les cheveux.
Oh mon dieu. Encore… Qu’est ce qui se passe ? Suis-je dans une comédie romantique… ou dramatique ? Je t’aime… je t’aime… comme un fou… je t’ai toujours aimé, adoré… depuis cette première fois où je t’ai vu entrer dans ma salle de classe. Je serre ton corps plus fort. Les choses sont-elles possibles entre nous ? On a échoué deux fois… aurais-je la force de recommencer. Mais je t’aime… je t’aime… je n’y peux rien.
Je comprends que tes larmes ne sont plus celles d’un ado impatient, ni d’un étudiant immature, mais celles d’un adulte malheureux, réellement amoureux, prêt à recommencer. Et cet adulte je l’aime. Ce n’est pas la même personne. Je ne recommence pas une relation avec un ex, mais avec quelqu’un de nouveau… que j’ai la chance de connaitre depuis longtemps, paradoxalement. Tu te détaches de mon épaule et me regarde dans les yeux.
- Tu crois que ça pourrait marcher entre nous ?
Je souris
- Peut-être… en tout cas j’ai envie d’essayer
Je te serre à nouveau dans les bras. Et j’embrasse tes cheveux.
- Il est tard, il vaut mieux que je rentre- Moi aussi
On s’embrasse sur les lèvres. Un baiser doux, plutôt bref. Comme un premier baiser.
- Bonne nuit Matthieu- Bonne nuit Adrien
Je suis content que l’on se quitte ainsi, sobrement sans consommer notre relation… en décidant de rentrer, tu me montres que le sexe n’est pas le moteur, mais la conséquence de notre amour…On passe le week end qui suit ensemble. Et je découvre ton appartement pour la première fois. Ça me plait… c’est à ton image… et on a les mêmes gouts. Montre-moi où et comment tu habites, je te dirai qui tu es.
Assis sur le canapé, on s’embrasse. D’abord doucement, puis plus passionnément. Pendant longtemps. Juste pour le plaisir de redécouvrir ta bouche, tes lèvres, de boire ta salive. Presque comme deux adolescents sur un banc public, comme chantait Brassens. Je ne veux pas me presser. J’ai une petite appréhension. Serais-je à nouveau à la hauteur ? Saurais-je encore te donner tout le plaisir dont tu as besoin, que tu mérites ?
Dans la chambre, c’est pourtant moi qui te déshabille. Tu en as envie. Ton corps a-t-il changé ? Doucement, je me rends compte que non. Toujours presqu’intégralement imberbe. Je note juste à peine quelques poils au milieu de ton sternum, et un filet sous ton nombril. C’est très sexy. Tes muscles sont légèrement plus dessinés, mais tu restes mince. Tout comme j’aime. Tu es maintenant tout nu devant moi. Tu bandes. Je touche ta peau, je te caresse, me réapproprie ce corps adoré. Tout est doux, presque comme avant. A ton tour de me déshabiller, et je n’ai pas beaucoup changé, malgré la cinquantaine qui approche. Tes lèvres se posent sur mon torse, lèchent mes seins. On s’embrasse en serrant nos corps nus l’un contre l’autre, les sexes viennent glisser contre les ventres. Les mains s’approprient les dos et les fesses, pour mieux sentir le corps de l’autre. Sa chaleur, sa douceur.
C’est moi qui suis le premier à descendre à genoux pour m’occuper de ta bite. D’abord la regarder. Puis passer ma langue dessus. Ramasser le précum salé. Ne pas la prendre en bouche tout de suite. D’abord laisser ma langue jouer, explorer, partout. Ta bite, tes couilles. Puis enfin je te prends en bouche. La chaleur de ta queue dans ma bouche. Avoir ton corps à l’intérieur du mien. Mais je ne cherche que ton plaisir. Je te regarde. Je t’aime. Je veux t’aimer avec ma bouche. Je te suce, tout en continuant à te caresser. C’est bon, tellement bon de te toucher de nouveau.
Je me redresse pour t’embrasser de nouveau, avec passion. La main sur ta nuque. Puis ma bouche descend dans ton cou. Tu murmures : « oh, je t’aime Matthieu, mon chéri, je t’aime comme un fou ». Ma bite se tend à chaque mot d’amour que tu prononces.
A ton tour de me sucer. Moi confortablement allongé sur le lit, toi sur le ventre, entre mes jambes. Vue imprenable sur la courbure de ton dos et de tes fesses. Ma main qui glisse sur toi. Ton sourire quand tu joues avec ma bite, la faisant rebondir contre ta langue. Ta langue qui descend sur mes couilles. On se met côte à côte en 69. Sucer et être sucé en même temps. Donner et recevoir du plaisir.
- Lèche-moi, Matthieu, je veux sentir ta langue…
Je te mets sur le dos jambes relevées et dépose un baiser sur ton anus. Ta rondelle superbe. Puis je lèche. Et tu gémis aussitôt. Rien n’a changé… tu es toujours aussi sensible. Je relève tes fesses avec mes mains, tes pieds glissent par-dessus ta tête. J’ai un accès total… pour mieux continuer à te donner du plaisir.
- Prends moi Matthieu, je te veux en moi… maintenant
Je glisse en toi, et relève tes mollets contre mes épaules. Je veux être complètement en toi, le plus profondément possible. Comme si après avoir été séparé si longtemps, il fallait que je compense.
- Oh mon amour, je t’aime, je t’aime tellement- Oh je t’aime Matthieu, fais-moi l’amour, continue
Mon bassin bouge régulièrement. La chaleur de ton corps autour de ma queue est tellement agréable. Je perds déjà un peu de foutre en toi. Je te prends ensuite en levrette. Tu continues à t’exprimer beaucoup, tes mouvements s’ajustent aux miens. Je me rends compte que rien n’a changé sexuellement entre nous. On s’entend toujours aussi bien de ce côté-là. J’observe et caresse ce dos et ces épaules nus. Tu te redresses. On s’embrasse du bout de la langue. Ma main branle ta queue plus bandée que jamais.
Tu es maintenant assis sur ma queue. Je te laisse prendre le contrôle et faire l’amour à ma bite. Je sens ton sphincter se contracter pendant que je caresse tes seins. Nos doigts explorent nos bouches
- Oh mon bébé tu es tellement beau
Je caresse tes petites fesses qui s’agitent.
On finit en missionnaire. Je veux jouir comme ça en te fixant dans les yeux. Nos fronts sont collés l’un à l’autre. Je me vois dans tes yeux.
- Je t’aime Adrien, je t’aime- Jouis avec moi, jouis
Tu finis par jouir de l’intérieur, comme tu adores, et j’explose en toi. Un orgasme long. Dans tes yeux, uniquement du plaisir, l’orgasme bien sûr, mais la joie que tu ressens à chaque fois que tu sens mon foutre couler en toi. Je reste longtemps en toi. Baisers et mots d’amour, jusqu’à débander…On reste nus, enlacés, enivres de ces retrouvailles sexuelles.
- J’espère que j’ai été à la hauteur- Tu as toujours été le meilleur- Vraiment ?
Tu m’embrasses
- Avec toi c’est spécial- Tu es prêt à être exclusif maintenant ?
Tu ris
- Oui, je crois que j’ai fait le tour de la question….
Je suis soulagé de savoir que sexuellement les choses peuvent marcher entre nous. Je caresse doucement ton torse et tes tétons
- Promets-moi de partager tes fantasmes… je veux être sûr que tu es pleinement satisfait- Ok… mais c’est être avec toi qui me satisfais- Bonne réponse… mais tu as peut-être toujours envie de faire l’amour 3 fois par jour- Nan… je suis vieux maintenant
Je ris. Toi aussi
- Deux fois seulement
Tu commences à m’embrasser.
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