COLLECTION ADULTÈRE. Dans la cabine de mon tracteur (1/2)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION ADULTÈRE. Dans la cabine de mon tracteur (1/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 27-07-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION ADULTÈRE. Dans la cabine de mon tracteur (1/2)
Bonjour, du sexe, il y en a dans toutes les professions, qui pourrait penser que dans l’agriculture on puisse baiser à des moments et des endroits insolites.
Je m’appelle Max, du moins c’est le petit nom que me donne mon épouse que j’aime plus que tout au monde.
Je l’aime, car épouser un type qui travaille 14 heures par jour et jusqu’à 18 en ce moment lorsqu’il fait beau, il faut de la constance.
Quand je vois la galère pour les copains, je me dis que j’ai eu de la chance.
Ils disent que le bonheur est dans le pré, ce fut le cas lorsque j’ai rencontré Louise, ma cadette de deux ans et que je l’ai couchée sur la prairie alors qu’elle passait en vélo.
Il était midi et un cagnard pas possible nous frappait depuis des jours.
Il y a vingt ans, nos engins de travail étaient loin d’être sophistiqués, comparés à ceux que nous possédons à l’heure actuelle.
Bien que ce soit cette sophistication qui ait été à l’origine ce qui m’est arrivé et que je pratique l’adultère.
Il y a vingt ans, donc, lorsque le foin était à faucher, il fallait aller vite et j’emmenais ma glacière afin d’éviter de rentrer et de perdre du temps.
Ce foin, comme tout le monde le sait, sert à nourrir nos vaches que j’avais en tout petit nombre lorsque je me suis installé en reprenant le fermage d’un vieil agriculteur.
Je venais de m’assoir, mon mouchoir imbibé d’eau fraiche posé sur ma tête les quatre coins noués, quand je l’ai vu descendre la légère côte de la fraîche, nom loin de s’inventer par cette chaleur.
Il y avait un léger virage avant mon arbre et mon champ.
Elle m’a vu a été étonnée et a semblé paniquer.
La première chose que j’ai vue de Louise, c’est sa petite culotte lorsqu’elle a quitté la route pour partir dans une haie qui par chance était faite de sureaux et non d’aubépines.
Je me suis précipité et autres chances, plus de peur que de mal, juste un genou écorché avec un peu de sang.
Je l’ai aidée à se relever et le courant est passé entre nous.
Coup de foudre ou électricité statique lorsque nos doigts ont été proches, la petite décharge que nous avons ressentie m’a permis de la faire venir sous mon arbre pour boire un verre d’eau fraîche.
Louise était en vacances chez sa grand-mère à qui elle avait emprunté ce vélo pour faire une promenade.
Lorsque je parle du bonheur étant dans le pré, la plupart de ces agriculteurs cherchant l’âme sœur habitent dans des trous perdus.
Ma ferme est en Saône et Loire et de remembrement en remembrement nous avons augmenté nos parcelles à travailler au détriment des haies qui ont permis notre rencontre.
Après avoir bu directement à la bouteille, car ignorant cette rencontre quand j’ai préparé ma glacière, c’était le seul moyen de partager l’eau.
Me regardant avec de beaux yeux bleus, Louise m’a fait cette réflexion.

- Je connaitrai vos pensées en buvant derrière vous.

Le « vous » nous l’avons oublié le lendemain quand elle est venue me rejoindre près du Bois Maudit où je savais que je serais.
Bois Maudit pas pour tout le monde, car c’est dans le foin que je venais de former en boudins avant de passer ma lieuse le soir même que nous avions roulé.
J’avais déjà emballé des jeunes femmes à la fête du village, mais j’étais puceau lorsque sa petite culotte aperçut la veille l’a quittée, j’étais l’homme le plus fort de notre planète.
Fort pendant les quinze jours ou mon sexe est entré en elle sans qu’à aucun moment je me pose la question si elle avait une contraception.
C’est en septembre au temps des labours qu’un soir, j’ai vu une voiture s’arrêter.
Notre séparation avait été une déchirure, je lui avais promis de lui acheter une bague pour l’été suivant.
De la voiture en est descendue un couple et Louise, qui se tenait tête baissée.

- Monsieur Max, Maxim je suppose !
- Non, Maxence, mais vous pouvez m’appeler Max, comme tout le monde.
- Maître Carl et ma femme Clotilde huissier de justice à Paris.

Hormis les quelques dettes que j’avais faites pour m’installer et un léger retard sur une traite ou deux, pourquoi un huissier de justice surtout venant de Paris se trouvait devant moi ?
La réponse était dans la présence de Louise.
Si du retard, il y en avait, c’était Louise qui avait constaté que nos ébats avaient été fructueux.
J’ai éteint l’incendie qui aurait pu embraser ma ferme par une omelette que j’ai préparée avec des œufs frais venus de mon poulailler et un coffre plein de légume que nous avons cueilli dans mon potager.
En prime, j’ai assommé un beau lapin mal et je lui ai fait sa toilette comme on m’avait appris à le faire depuis mon plus jeune âge.
J’ai cru que celle que je devais appeler belle-maman aurait besoin de bouche-à-bouche.

En plus, on l’a compris, le mois suivant, pour la première fois cette année-là, je suis monté à la capitale pour épouser Louise.
Je me suis senti un peu con dans ce costume acheté pour la circonstance.
Il doit toujours être au grenier bouffé par des kyrielles de mites, car ce fut la seule fois que j’en ai mis un.

Neuf mois plus tard, elle m’apportait le bonheur de ma vie lorsqu’à la maternité de l’hôpital des hospices de Beaune, je coupais le cordon de mon fils Sylvain.
Il a été suivi de Livia et de Jeanne, nos jumelles nous permettant de fermer la porte à toutes maternités, une ferme et trois enfants suffisant à notre bonheur.

Seize ans plus tard, je suis dans mon tracteur de la dernière génération, avec GPS incorporé.
Il me permet presque de dormir à l’intérieur climatisé de sa cabine en faisant des bottes de foin rondes.
Je travaille sur la parcelle au bas de la côte de fraîche, source de mon bonheur, dont la superficie a triplé et où les haies dont celle de sureaux ont disparu.

J’ai déjà mis en bottes la moitié de la parcelle lorsque j’arrête mon tracteur entendant un grand bruit.
Rapidement je constate que c’est une salade au niveau du cardan reliant le tracteur à la lieuse qui en est la cause.
Modernisme, car dans le temps j’aurais dû rentrer à la ferme laissant la lieuse sur place alors que là, j’ai mon portable.

- Allo, « Méca Service », pouvez-vous me dépanner ?

La secrétaire de la société où j’ai un contrat de dépannage en tout lieu et à toute heure me dit qu’un technicien va venir.
Je pense que l’on va m’envoyer Jacques, celui qui vient généralement.
Grâce aux coordonnées de mon GPS, il va me rejoindre le plus tôt possible.
Comme je l’ai dit, ma parcelle est plus du triple que celle que je travaillais lorsque j’ai vu Louise pour la première fois.
Une heure plus tard, une heure qui va peut-être se retrouver primordial suivant la durée de l’intervention, car le ciel est en train de s’obscurcir de plus en plus rapidement.
Un orage se prépare venant de la côte chalonnaise.
Je vois une voiture descendre la côte et stopper près de l’arbre toujours là.
Hélas la vie va vite et depuis bien longtemps j’ai oublié de sortir ma glacière.
Dans ma cabine, j’ai un petit frigo et la clim, je mange frais sans m’arrêter, le Tupperware que Louise m’a préparé avec amour.
À midi, des lentilles en salade avec des petits morceaux de Morteau et une grosse part de baba au rhum qu’elle réussit comme toutes ses pâtisseries.
Sans oublier un morceau de chèvre fraie, qu’elle fait après avoir trait nos vingt biquettes qu’elle a voulu que je lui achète, les enfants grandissants, elle avait tendance à s’ennuyer.
Je sais depuis 16 ans, j’ai pris un peu de bide à l’approche de la quarantaine malgré le travail physique que je pratique.

« Méca Service », à 500 mètres je suis trop loin pour pouvoir lire, mais ce sont les couleurs du logo que j’aperçois.
Je m’attends à voir Jacques descendre, mais j’ai l’impression que c’est une autre personne que l’on m’a envoyée.
Dans sa côte bleue, vêtement de travail que Jacques porte chaque fois qu’il vient principalement faire un travail préventif de mon matériel.
Côte, oui, mais magnifique crinière rousse, celle d’une jeune femme inconnue.
Je vais au-devant d’elle, elle porte un masque dû à la pandémie.

- Bonjour, Mélanie, vous êtes Max !
Jacques m’a parlé de vous, je viens de l’avoir au téléphone pendant que je venais.
Il est mon cas contact et est à l’isolement sept jours depuis hier.
- Votre cas contact, avez-vous attrapé cette saloperie ?
- Oui, je suis loin d’en être fière, j’ai accepté de me rendre dans une soirée avec des jeunes de mon âge et nous avons fait un cluster.
Mais tout va bien, je suis tranquille, je viens de finir mon isolement, c’est pour vous que je porte mon masque.

Vingt ans tout au plus ou vingt-deux maxi, mais à part sa magnifique crinière rousse dans sa côte fermée par deux fermetures à glissière, permettant de l’ôter rapidement, rien de féminin en elle.
Je suis de mauvaise foi, ses yeux d’un vert profond comme la mer que j’ai vu l’hiver dernier quand le temps me permettait de regarder la télé.

- Je suis en stage de formation à Méca Service, je suis lyonnaise et je suis venue voir ce qui vous arrive.
- Dépêchons, je crois que l’on va ramasser.

Nous approchons, elle regarde.

- Je vois, c’est le croisillon qui a cassé, j’en ai dans ma voiture, je vais aller en chercher un neuf.
Par contre, j’ai aussi un nouveau modèle qu’on installe bien plus robuste et garantie dix ans.

À ce moment, un éclair zèbre le ciel et le tonnerre arrive deux secondes après.
La pluie commence à tomber, de plus en plus drue.

- Je vais à ma voiture, je remonterai quand l’orage sera passé.
- Surtout pas, ces 500 mètres pourraient vous être fatals, vous seriez à découvert, on ignore où la foudre va frapper.
Montons dans ma cabine, grâce aux pneus, nous serons isolés.

Elle referme sa trousse de travail qu’elle avait amené avec elle de sa voiture.
Lorsqu’elle monte près de moi, elle est trempée.
Un éclair, le tonnerre, un halo vert nous entoure, nous venons d’être foudroyé !
Elle me tombe dans les bras.

- J’ai peur, on va mourir...

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