COLLECTION BOURGEOISE. Une bourgeoise aux deux facettes. Épisode 2 (2/5) - histoire érotique

Je m’appelle Josiane X, en ce moment, Josyane Alba, même prénom, mais, nom différent, c’est normal, c’est mon nom d’emprunt lorsque je suis l’autre.
Alba vient de récupérer sa voiture dans un box.
Une Ford Mustang customisée, pétant le feu, au volant de laquelle elle rejoint la fac de Nanterre où elle sait pouvoir rencontrer Louis, le jeune garçon, dont elle doit savoir s’il est homo ou hétéro.
3 000 € c’est le prix que m’a fait passer son père en liquide.
Les deux mille restants, lorsque je lui ferai mon rapport sur la sexualité de son fils.
Comme à mon habitude, sous l’identité de Josiane avec un I, j’ai rejoint Josyane avec un Y, qui est la seule des deux à avoir la possibilité d’effectuer une telle mission.
Par chance, Louis est là pour attendre son bus à la même heure et à une semaine d’intervalle.
Cette semaine m’a été nécessaire pour peaufiner mon personnage, ce qu’Alba sait très bien faire.
J’ai pris l’habitude de tout vous dire.
Ça fait trois jours que j’ai loué cette chambre d’hôtel.
Trois jours que, chacun de ces jours, j’amène de quoi me divertir comme Alba sait si bien le faire derrière le dos de Josiane son autre facette qui ferme les yeux sur ce qu’elle est capable de faire.
Mes journées sont intenses, les restos du cœur ou les rendez-vous le matin, pas trop tôt.
Josiane aime prendre son temps lorsqu’elle se réveille.
Mon petit déjeuner dans son lit, une tasse de café et deux biscottes, Josiane tient à sa ligne.
Mon petit déjeuner et bain préparés par Marie, la bonne.
Quelle horreur, pour une femme de mon éducation, il faudrait dire, « femme de service » ou bien pire, « technicienne de surface », ma mère se retournerait dans sa chambre si elle était encore de ce monde.
Marie, la bonne, m’a préparé mon bain avec mes produits adoucissants ma peau à des prix que je ne veux même pas y penser.
J’aime passer mon savon à la rose sur mon corps de longs moments.
Hélas, ma mission passe avant tout et Josiane ne doit pas retarder Josyane outre mesure.
Deux kilomètres et en marinière et jeans Gauthier, petites sandales aux pieds.
Un taxi m’amène devant le centre des restos dans lequel je vais rester jusqu’à 14 heures, avant qu’un autre taxi vienne me prendre pour que je franchisse le sas de mes armoires.

• Bonjour Josiane, puis-je t’aider à fermer ces paquets de sacs à distribuer à chaque personne demain ?

Ça, c’est Sofiane le comptable, une véritable plaie.
Alba aimerait peut-être, sous ses airs de vieux beau avec ses cheveux grisonnants, il pourrait lui plaire.
Mais à Josiane, l’autre facette de moi, j’ai assez de Jean-Philippe dans cette catégorie, surtout que je suis une femme fidèle à son rang plus qu’à son mari.
Il serait comte ou marquis, duc, je n’ose même pas y penser, je regarderais à deux fois avant de lui dire non.
Mais un vulgaire comptable, je suis trop bien pour lui.
J’aurais pu envoyer Josyane, mais je voulais que de ce côté du miroir, ce soit moi qui sois reconnu et non l’autre moi.
Bref, tant que je n’ai pas rendu mon rapport au père de Louis, je devrais supporter de me faire draguer par ce manant.
Heureusement l’après-midi devant me libérer vient d’arriver, Josyane a réussi à embarquer Louis à bord de sa Mustang et arrive avenue Hugo à Rueil-Malmaison.

• Chez toi ou à mon hôtel ?

C’est direct, mais c’est comme ça que je suis lorsque j’enfile la peau de Josyane Alba.

• À ton hôtel, j’aurais honte de t’emmener dans ma chambre mansardée.
• Tu sais, j’ai été jeune, je sais ce qu’est une chambre d’étudiant en bordel !

Bon point pour lui, il n’a pas refusé de me suivre dans ma chambre, il serait homo, il aurait esquivé pour éviter de se retrouver seule avec moi.
Certes la mienne est faite, je suis assez longtemps absente à être l’autre, pour que le service de nettoyage ait fait le lit dans lequel j’ai cogité les informations glanées.

• Josyane, assez rigolé, dis-moi combien mon daron te paye pour lui dire si je suis hétéro ou homo ?

La tuile, j’ai été découverte, j’ignorais que Louis avait des doutes sur ce que son père pensait de lui.
Je décide de prendre le taureau par les cornes.

• J’ai touché 3 000 et 2 000 à la livraison du renseignement.
Je prends un risque, mais celui qui me prendra pour un perdreau de l’année n’est pas encore né.

Je sais, vous pensez qu’Alba, si elle est trompée, va trucider le père de Louis.
Et peut-être aussi Louis qui sait un peu qui je suis.
Pour qui, me prend-on, j’ai prouvé que j’aime tuer, sous la peau de Josyane, mais je ne suis pas un être dénué du moindre sentiment.
J’aime tuer, mais j’aime aussi baiser, Josiane ne ferait pas tout ce qu’elle fait au resto du cœur, emmerdée par ce connard de comptable au risque de sa manucure pour rien.
Je m’avance vers Louis, presque à le toucher.
Et si je te demandais de choisir ce que je dois lui dire !
Je lui fais confiance sur les 2 000 restants.
À ton tour, tu peux me faire confiance, j’ai envie que tu me sautes.
Louis me prend par la taille et me plaque contre lui, sa main venant se poser sur mon pantalon en vrai cuir, là, pas en skaï.
Je sens sa verge qui va m’apporter bien du plaisir, je le sens.
Je parlais de tuer, pourquoi me priver de cette bite, ayant certainement très peu servi vu l’âge du garçon.
C’est moi qui l’embrasse avec une galoche qui ferait bander le dernier des eunuques, ce que je pense Louis n’est pas.
Je lui ouvre sa chemise, torse imberbe.
J’aime les torses velus, véritable nounours, mais la salope que je suis lorsque je suis l’autre me plait aussi.

• Tu fais de la musculation !
• Oui, c’est pour cela que mon père croit que je suis pédé.
Je lui ai dit que j’allais retrouver un copain à la salle que je fréquente.
Il en a déduit que j’étais homo.
• Eh ! le serais-tu ?
• Je vais te montrer, je vois que tu n’as pas froid aux yeux.
Ainsi lorsque tu verras mon père, tu choisiras ce que, tu dois lui dire et ainsi, tu auras gagné les 3 000 € qu’il t’a promis.

Louis m’empoigne assez fortement, ce que j’apprécie, Jean-Bernard me traitait assez vertement lorsqu’il me baisait.
Or, aller dans un club sado pour me faire rudoyer, la deuxième facette de moi, ne se sent pas de franchir ce pas.
C’est là un point de faiblesse entre mes deux moitiés, mais là, je suis servie, Louis me pèle comme une orange et sans le moindre scrupule m’encule.
Par chance, Josyane aime ce genre de rudesse et c’est rapidement qu’elle emplit la chambre de ses cris à quatre pattes sur la moquette, endroit où Louis a décidé de me sodomiser.
Je mets du temps à réaliser qu’il m’a quitté, me laissant dans l’expectative.
Est-il mâle ou femelle, moi je sais ce que je suis une salope qui vient de gagner 3 000 € en se faisant enculer.
Louis m’a planté là, après m’avoir planté le cul, me laissant dans le doute de qui il est vraiment.

• Bonjour, Jacques, j’ai la réponse à votre question.
Soyez sans crainte, votre fils va bien, vous pouvez dormir sur vos deux oreilles !
• Voici, les 2 000 que je vous avais promis contre ce renseignement, je préfère savoir que d’être dans le doute.
• Et si ces 2 000 €, je vous en faisais cadeau, mais en les gardant avec moi et que nous baisions ensemble, vous seriez partant, moi, je le suis !

Après le fils, le père.
Lui aussi est hétéro et c’est avec délectation, qu’une fois que je lui mets une capote avec ma bouche, la déroulant avec ma langue.
Alba est prête pour subir une nouvelle saillie.
Ce que le fils ne m’a pas apporté en, seulement m’enculant, c’est le père qui me l’apporte en me prenant la chatte.
L’autre face de moi, va pouvoir retourner à la maison de quartier s’occuper de plus pauvre qu’elle.
Regardez, deux rencontres avec deux hommes, qui plus est, père et fils et aucun mort, Alba redevient Josiane et tout est dit, jusqu’à plusieurs jours plus tard à la maison de quartier.

• Sofiane, lorsque j’arrivais à notre dépôt de distribution, un homme m’a remis ce paquet, pour le responsable administratif des restos.
Je vous le remets.
• Attendez, Josiane, regardons ce qu’il contient.
Mon Dieu, 5 000 € en liquide, il y a encore des gens ayant le cœur sur la main, je vais tout de suite les mettre en banque et au 28 septembre, je les inscrirai dans nos livres de comptes !

Au début de mon propos, j’ai dit aimer vérifier la droiture des associations que, par l’intermédiaire d’Alba, je soutiens en leur donnant le fruit de son travail.
Deux jours plus tard, en l’absence de Sofiane, Josiane se rend dans son bureau et contrôle les livres de comptes.
28 septembre, la date est bonne, colonne des dons 50 €.
Là, ça représente, 4 950 € qui semblent avoir disparu.
Mais je veux en avoir le cœur net, j’arrive à déposer 1 000 € de mon compte personnel que je vois lui être remis par Edwige, la responsable du centre.
Sofiane, ne se sachant pas épié, emmène le paquet dans son bureau.
Deux jours plus tard, un coup d’œil au livre, 30 septembre, 10 € dans la colonne liquide.
990 € dans sa poche…
Sofiane trafique les comptes et a accaparé, presque la totalité de ce qui revenait au resto après le travail d’Alba.
Sans compter les 1 000 € de mon compte personnel pour prouver son incurie et qu’i a aussi détourné.

• Bonsoir Sofiane, me permettez-vous d’entrer ?
• Josiane, je savais qu’un jour ou l’autre, vous craqueriez.
Depuis que je te côtoie, j’attends ce moment où tu me diras « oui. »
Je pensais que ça se passerait dans mon bureau, entre, tu es ici chez toi.

Quelle erreur, Sofiane vient de faire entrer Alba dans son logement.
Le loup dans la bergerie.
Il est tellement imbu de sa personne et de sa séduction, qu’il semble ne pas remarquer le changement de look de celle qui pénètre chez lui…