COLLECTION BOURGEOISE. Une bourgeoise aux deux facettes. Épisode 2 (3/5) - histoire érotique

Je m’appelle Josiane X, en ce moment, Josyane Alba, même prénom, mais le nom est différent, c’est normal, c’est mon nom d’emprunt lorsque je suis l’autre.
Alba vient s’occuper de Sofiane, n’ayant pas hésité à détourner les dons anonymes des restos du cœur.

Sofiane fait entrer le loup dans la bergerie, prenant Josyane avec un Y pour Josiane avec un I.
Pourtant, la tenue, bon chic, bon genre, qu’elle portait habituellement au centre de collecte des restos du cœur aurait dû l’interpeller.
Le tailleur Dior, remplacé par des jeans basket, en fait une tout autre femme.
La perruque cachant ses cheveux blonds par une coupe à la garçonne, rousse, change énormément son style de femme.

Sa salle, sa chambre, quel bonheur, un lit à barreaux.
Sofiane, n’a pas été étonné que celle qu’il se voit déjà baiser fasse rouler derrière elle une valise.

• Et si nous jouions ensemble, moi aussi, j’ai espéré ce moment et j’ai même amené de quoi nous amuser !
Me permets-tu de t’attacher les mains.
As-tu déjà baisé les mains liées sans la possibilité de faire le moindre mouvement ?
Aimerais-tu qu’ayant enlevé son imper, Alba s’occupe de toi ?
Regarde, je suis en cuir, prête à te dominer !
Si tu refuses, je referme ma valise et basta, jamais, tu ne retrouveras une occasion de baiser avec moi.

C’est con un homme lorsqu’il croit être maître de la situation.
Sofiane n’échappe pas à la règle et se retrouve attaché sur son lit par des menottes à chaque main, l’attachant sur son lit.
Alba, une nouvelle fois, était passée de Josiane avec un I en franchissant les armoires reliant les deux chambres à celle, ayant un Y.
Elle a choisi une tenue de cuir la transformant en louve prête à mordre le premier salopard venu.
Et là, elle en tient un beau, assez con pour s’être fait attacher à la merci de sa vengeance.

• Par où commencer, quel supplice vais-je t’infliger, vieux salopard.
• Josiane, je t’en supplie, je ne comprends pas à quel jeu tu veux me faire jouer.
C’est vrai, depuis que l’on s’est rencontrés la première fois, je te drague, tu es entièrement à mon goût.
Mais je vais te faire une confidence, la tenue que tu portes aujourd’hui, je la préfère à celle que tu mets en dame patronnesse, lorsque tu viens nous aider.

Je monte sur le lit et je m’assieds à califourchon sur son ventre.
Je devrais dire à hauteur de ses couilles.
Il a dû sentir que le jeu que je veux lui faire jouer, est tout autre que celui qu’il espérait lorsqu’il a accepté de se faire attacher.
En plus d’être con, il me facilite le travail en possédant un lit à barreaux facilitant la pose des menottes.
Pire, il fait chaud aujourd’hui, les pans de son peignoir se sont ouverts lorsque je me suis assise sur sa verge, au-dessous il est en maillot de bain.
Il a dû passer un peignoir lorsque j’ai sonné, ça le change du costume trois-pièces qu’il aborde au resto se donnant un air de respectabilité.
Sa verge, on peut en parler, sans la voir, je sens qu’elle est dans l’incapacité de satisfaire une louve comme moi, mais j’ai ce qu’il faut dans ma valise pour remédier à ce problème.

• Voyons voir ce qu’il y a dans cette valise !

Je saute du lit, je la prends et l’ouvre sur le lit à côté de ce que j’appellerais ma victime.
Victime de sa cupidité et non victime expiatoire livrée à plus fort que lui.

• Une paire de ciseaux, j’aime les paires de ciseaux !
Aimes-tu les paires de ciseaux Sofiane ?

Avant qu’il n’ait le temps de s’exprimer sur l’amour qu’il a des ciseaux, d’un coup sec, je coupe l’entrejambe de son maillot faisant apparaitre sa verge.

• Mais qu’est-ce qu’ont à là, un escargot tout mou et plutôt riquiqui, un petit-gris alors que je n’aime que les gros, ceux de Bourgognes !

Avec les ciseaux, je soulève sa verge, mais avant un autre coup sec et le maillot passe de vie à trépas.
Regardez que pour moi, tuer, c’est lorsque c’est indispensable.
J’ai épargné Louis et son père Léon.
De plus, à ce moment de notre histoire, Sofiane est toujours bien de ce monde, je suis loin d’avoir fini de m’amuser.

• T’as vu comme il coupe bien, je les ai affutés pendant des heures en pensant à toi !
Tiens, veux-tu voir que je dis toujours la vérité, mon cher petit comptable, minable, petit comptable qui vole les pauvres !

Avec mon ciseau, je soulève délicatement sa verge et je la prends entre les deux mâchoires coupantes.

• Veux-tu que j’appuie, tu as vu comme il coupe bien, à moins que tu me dises où tu as caché l’argent que tu as volé au centre ?
• Quel argent, de quoi vous parlez, Josiane, vous devez vous tromper.
• Premièrement, je vois que tu me vouvoies, vous avez fini d’être familier avec celle à qui vous pensiez avoir ouvert.
Moi, je te tutoie, car c’est moi qui ai les ciseaux et que tu es entièrement à ma merci !
• Au secours, aidez-moi, j’ai affaire à une folle.
Au secours !
• Mais c’est qu’il est vilain ce garnement, il croit que Josyane va le laisser ameuter le quartier !
Je vais remédier à ça, je pensais que tu serais raisonnable.

Je pose le ciseau là où il est, ça lui fait une petite entaille qui se met à saigner.
Dans ma valise, je prends une boule à bouche, que j’ai récupérée à Montmartre.
Avec Jean-Bernard, nous avions ce genre de matériel lorsque nous jouions à des jeux ou mes cris auraient ameuté tous le quartier.
Tout ce qui est dans ma valise, je l’ai rapporté à ma nouvelle adresse afin de remplir ma valise qui va me servir, pour maîtriser ce fils de pute, bien que je ne connaisse pas cette pute.

• Voilà, il peut la mordre, fini les cris d’orfraie, passons aux choses sérieuses.
Je vois à ton regard apeuré que tu comprends un peu mieux la situation où tu te sois mis en détournant, presque la totalité des sommes que ma copine Josiane t’a apportés pour les mettre dans les comptes.
Tiens, cette boule me fait penser que tu aimerais peut-être un peu de plaisir, moi j’en ai envie !
Je me souviens de mon premier amant, Jean-Bernard, il venait de me dépuceler et je vais te faire une confidence, je sais que la police a toujours le dossier ouvert.
• Avec Jean-Bernard, nous venions de braquer notre première banque.
Il m’a baisé comme une reine au retour de cette première expédition.
Mais je gueulais comme tu le faisais si fort qu’il m’a mis une boule comme celle-là dans ma bouche.
C’est sûrement la même, qui sait, je l’ai certainement mordu avant toi !
Mais dis-moi, au lieu des ciseaux, ta bite aimerait-elle que je lui redonne de la vigueur ?
Avant de te la couper, pourquoi ne pas en profiter un peu ?
Veux-tu que je te suce avant de monter pour te soulager une première fois ?
Je vois, je continue mon monologue, tu fais non de la tête, pourquoi si tu savais comme je suce bien, ton escargot va reprendre de la vigueur !
Ah oui, j’ai compris, tu dis non, car tu penses qu’après t’avoir baisé, je vais te tuer !

Sofiane fait « oui » de la tête.

• Que crains-tu mon bijou, nous avons tout notre temps, nous verrons tout au bout de la soirée !
L’autre moi, la blonde aime se coucher de bonne heure, à moins que moi, j’aille fêter la récupération du fric que tu as piqué avec des mecs à grosse queue qui me défonceront.

Sans attendre de réponse, je prends son escargot tout chaud avec ma main et je le mets dans ma bouche.

Escargot, escargot tout chaud,
Dans l’huile, il fait dodo,
Sa coquille brille, c’est rigolo,
Il rêve de pluie et de cadeaux.
Petit cornichon trempé d’ail,
Roule, roule sur la paille,
Ses antennes dansent dans le vent,
Chantonnant l’air gaiement.
Quand le soleil fait briller la route,
Escargot sort, il écoute,
Le chant des oiseaux, la fête commence,
Dans le jardin, tout le monde danse !
Escargot, escargot tout chaud,
Dans l’huile il fait dodo,
Bonne nuit, petit héros,
Sous la lune, il dort bien haut.

Mais voilà qu’une goutte d’huile
Glisse sur sa coquille,
Escargot glisse, tout chatouille,
Sur la feuille, il se tortille.
Hop ! Un saut dans l’eau claire,
Fini l’huile, vive la rivière.
Il nage, il rit, tout propret,
Sous les étoiles, il disparaît.

Cette comptine, je la chante dans ma tête en suçant Sofiane, qui malgré la peur qui se lit sur son visage, reprend de la vigueur.
C’est maman qui nous la chantait à Josiane et à moi pour nous endormir, j’avais déjà un dédoublement de ma personnalité qui s’est accentuée avec la puberté.
Sofiane est peut-être un affreux salopard, lorsqu’il bande, la salope que je deviens en enfilant le costume d’Alba, va se payer bien du plaisir, j’en suis certaine…