COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (2/5) - histoire érotique

L’opération demande de notre possibilité d’union avec Patou, celle que j’appelle « mon petit bouchon » s’est bien déroulée, du moins je pense que c’est une réussite.
Comment en douter lorsque je vois la bague que je viens de lui offrir, briller à son doigt ?
Je n’aurais pas l’outrecuidance de parler du prix qu’elle m’a coûté, même pour moi, jeune homme issu du peuple.

Les explications que Christine donne nous éclairent sur les événements qui ont précédé.
Lorsque Christine est arrivée à l’hôtel et qu’elle a su que nous étions partis.
Elle a attendu notre retour et nous a vus monter dans notre chambre avec nos nouveaux amis rencontrés dans l’Orient exprès.
Lorsqu’ils ont quitté notre hôtel, assise dans le hall, elle les a suivis lorsqu’ils sont partis vers leur propre hôtel.
Christine avait été mise au courant de notre rencontre avec le couple par Mona qu’elle avait eue au téléphone après notre arrivée.
Avant qu’ils entrent à leur hôtel, elle les a abordés et après ses explications nos amis ont tout compris.
Christine a appelé l’hôtel et Mona Lisa les a rejoints pour dîner.
À l’heure prévue, ils étaient tous là, mais nous étions tellement attentionnées parce que nous vivions et la foule autour de nous, que nous n’avons rien vues.

Je prends le téléphone pour appeler ma maman.
Les deux femmes réveillonnent en amoureuses.
Je leur explique que j’ai abandonné l’idée de partir dans la marine sans rentrer dans les détails de la manière dont j’y suis arrivé.
Je leur annonce que je viens de me fiancer avec Patricia, mon joli « Pompon » et bien sûr je leur souhaite un joyeux Noël.

• Attends mon cœur, je vais moi aussi souhaiter un joyeux Noël à ta maman.

Elle se parle et elle me repasse le combiné.

• Nous viendrons vous voir à notre retour, encore un joyeux Noël, le mien est radieux.
• Non venez nous voir chez nous à mon atelier, je vous monterais la jolie bague que Christophe m’a offerte.

Bien sûr c’est Patou qui lance l’invitation, me montrant tout l’amour qu’elle me porte.
Dimanche prochain, elles viendront à l’atelier nous voir étant rentrées de leur propre réveillon.
J’appelle aussi Chantal et Malaurie.
Pat souhaite leur parler et les invite personnellement à nos fiançailles parisiennes dimanche.
Patricia regarde la lettre de la marine qu’elle a gardée dans sa main.

• Christophe, que veut dire P4.
• C’est simple, je suis fou.
• Enfin, je ne suis pas seule à te le dire mon cœur.

Christophe récupère la lettre et la regarde.

• Tu voulais t’engager.
• Oui pour cinq ans mais ma rencontre avec Patou ont changé mes envies.
• Pourquoi n’as-tu pas simplement envoyé une lettre, tes parents n’avais signé qu’un pré-engagement.
• Je suis plus malin, je suis aussi dispensé du service militaire.
• Bien vue, j’ai été deux ans en Algérie.
Demande à Jacqueline part où nous sommes passés, nous étions déjà ensemble à cette époque.
• Mais, je vais épouser un fou, vous ne vous rendez pas compte.
Reprend ta bague !

Une fois de plus, Patricia a le dernier mot, mais son immense sourire dément sa dernière affirmation, surtout qu’elle ne fait aucun geste pour la retirer de ses doigts.
Nous éclatons tous de rire, je remplis les verres.
Quel beau Noël !
J’en profite pour poser des questions.

• Puisque, nous en sommes aux confidences, Mona Lisa, que t’est-il arrivé sur la gondole ?
• J’ai sauvagement été agressé par deux femmes hystériques.

Ceci dit avec son accent chantant italien, mettant une touche de fraicheur dans cette relation montant entre nous.
Nous partons d’un nouvel éclat de rire.

• Jacqueline, dit leurs, on n’a rien fait sous la couverture.
• Patou qui t’a parlé de couverture ?
• Bon, je suis prise, sans le vouloir, ma main s’est posée sur sa cuisse.
Sa robe courte était relevée.
Mona-Lisa a posé sa main sur la mienne et la guider un peu plus haut.
Sa petite culotte était toute mouillée et mes doigts l’ont caressé.
J’ai senti qu’ils n’étaient plus seuls, Jacqueline m’avait rejointe.
Mais, c’est Mona Lisa qui a tout fait, en ce qui me concerne, je voulais simplement me réchauffer la main sur sa cuisse.

Tout ceci dit non loin de cette place qui se vide, les gens rejoignant leur lieu de réveillon, c’est par la fenêtre que je vois ce lieu magique qu’est la place Saint-Marc.
Dix, vingt, cent ans de bonheur au fond de ma tête je me fais une promesse de revenir avec mon cœur dont je serais encore amoureux malgré les vicissitudes de ma vie.
À ce moment, j’ai une pensée émue pour mon papa.
C’est la première fois, là encore dans ma tête, que j’ai une pensée pour lui, l’ai-je assez aimé de son vivant ?
Mes yeux se brouillent, Pat doit s’en apercevoir.

• Tu sembles grave, d’un coup mon amour, une mauvaise pensée t’aurait-elle traversé ?
• Tu as raison, mais passons à autre chose, ma vie vient de s’éclairer, pourquoi l’obscurcir !

Patou me tend ses lèvres, comment refuser un baiser de celle qui en me disant « oui » a donné un virage à 180° à ma vie.
Je décide de changer de sujet, je reviens sur la balade en gondole.

• Le plus drôle, c’est la tête de ton petit copain Lisa.
Déjà sur le bateau à notre arrivée lorsque sans le vouloir, je t’ai reçu dans mes bras et que ton sein s’est retrouvé dans ma main, j’ai cru qu’il allait venir me casser la figure.
• Détrompez-vous, il a toujours espéré me faire venir dans ses bras, mais j’ai toujours refusé, je préfère ceux de Christine.

Sur les fesses, Christine qui est ma maîtresse avant que je ne connaisse mon petit « pompon » est adepte des plaisirs féminins avec Lisa.
Ce que je n’avais pas fait attention, c’est que depuis que nous sommes dans la chambre, les deux femmes sont très proches.
Christine assise sur l’accoudoir de la bergère se trouve à côté d’elle.
Elle se penche et elles s’embrassent tendrement.
Certainement pas un baiser de cinéma ou pour faire joli, une vraie galoche avec la langue et qui dure une éternité jusqu’à ce que les deux femmes soient dans l’obligation de reprendre leur souffle.

• Eh ! bien mon chéri, je crois que ma marraine et notre amie Lisa viennent de te donner une leçon de baiser amoureux et langoureux, prend en de la graine.
• Pourquoi dans ces situations il faut toujours que ce soit l’homme qui trinque ?
Voulez-vous que nous fassions un concours du plus long baiser, ma chérie ?
Je suis sûr que ce sera toi qui perdras, mon amour ne se mesure pas à la longueur de mon baiser ?
• Christine, première querelle d’amoureux, pourtant ils étaient si beaux sur cette place !

Je suis à deux doigts de répondre à Mona Lisa, mais je me tais, depuis que je fréquente autant de femmes que depuis ma rencontre avec Ophélie et Samy.
Je sais avant il y a eu Malaurie, prof d’anglais et d’autres femmes, mais moins que depuis la rencontre que mon amie Ophélie m’a fait faire en me faisant rencontrer Christine.
Se taire en présence de femmes, surtout des femmes amoureuses et surtout la mienne, je fais bien Christine reprend la parole me soulageant d’un poids.

• Pat, je repars demain avec vous, j’ai réservé un compartiment, Lisa vient avec moi à Paris et va m’aider à la boutique.
Il y a longtemps que nous parlions de vivre ensemble.
Quand Christophe m’a demandé d’organiser le voyage pour sa demande en mariage avec toi prunelle de mes yeux, j’ai tout de suite vu un signe du destin.
Je dois reconnaitre que je réservais ma réponse à notre amour, car je me sentais une obligation envers ton papa et toi Patou.
J’étais la seule personne entièrement autonome, je ne te remercierais jamais assez Christophe d’être venue me soulager dans cette tâche, tu t’y prends à merveille.
Mais reprenons notre vie en souriant, Patou, je t’aime, Christophe je t’aime, je vous aime tous, surtout toi ma Lisa chérie.

Les deux femmes toujours très proches recommencent à s’embrasser, mais moins longtemps que précédemment.
Christine redresse sa tête et de nouveau s’adresse à nous.

• J’ai appelé Lisa et pour la fin d’année, elle m’a fait ce cadeau de venir vivre avec moi à Paris.

Leur baisés de nouveau devient langoureux.

• Maintenant que vous savez, viens, retournons à ton appartement, je vais te montrer ce que tu fais de moi chaque fois que je suis dans tes bras !


Les deux femmes nous embrassent chacune leur tour.
Christine s’attarde sur les joues de Pat.
Lisa lui prend la main et regarde sa bague avant de suivre Christine qui quitte la chambre.
Moi qui fais l’amour à Christine régulièrement, je sais qu’elle aime les femmes car Ophélie me l’a dit.
Elle savait-elle de ces amours entre ces deux femmes et mer l’aurait-elle caché ?
Mais je n’aurais jamais pensé que même si elle aime ma bite, sa préférence va à la fente de cette petite Italienne légèrement plus jeune qu’elle.

Christophe et Jacqueline veulent finir de fêter leurs dix ans de mariage en tête à tête.
Eux aussi nous embrassent et reprennent le chemin de leur hôtel, seul, je suis enfin seul avec mon petit pompon…