COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (30/30)

Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (30/30)
• La voiture de madame est avancée !
Ses bagages et les miens sont dans le coffre, montez, gentille damoiselle !
Je dis, damoiselle, c’est ce qui se fait à notre époque lorsqu’une jeune femme n’a pas encore eu sa bague au doigt.
Enfin, je sais, je parle souvent de mon inculture, mais je sais que c’est au temps des chevaliers que l’on parlait de damoiselle.
Lorsque je parle de bague, c’est d’alliance que je parle.
Je lui ai déjà offert une bague de fiançailles à Venise et pour enfoncer le clou la même à Paris.
En partouze, cette deuxième preuve de mon amour s’est terminée en partouze dans l’atelier de ma petite.
Même Madeleine, la doyenne de notre soirée, nous a montré qu’elle avait de beaux restes en se faisant prendre sur notre lit en double pénétration par deux des trois légionnaires à grande barbe qu’elle avait fait venir.
À ce que j’ai appris, ça semble fréquent de la voir se faire sauter par deux de ces mastodontes venus d’ailleurs, puisque cette soirée fait suite à la nuit de la Saint-Sylvestre.
C’est cette nuit-là que j’ai appris que Madeleine était loin d’être la vierge effarouchée que je pensais qu’elle était.
Contaminer tout un régiment, du moins un certain nombre, avant que Christine ne l’arrête, en faisant ce qu’il faut pour la faire soigner.
Madeleine avait réussi cet exploit, car celui qui était son fiancé était mort au combat à Ði?n Biên Ph?.
Dans un premier temps, elle avait voulu voir le lieu où il avait vécu avant d’aller se faire trouer la peau pour une patrie autre que la sienne.
Sur place en Algérie, elle avait rencontré une autre de ces bêtes de guerre qui ignorait qu’il était malade et lui avait transmis une blémo… quelque chose.
Cette blémo…, enfin chaud de pisse, c’est plus facile pour moi de m’en souvenir.
Elle en avait infecté une grande partie du camp de Sidi-bel-Abbès en Algérie où ces légionnaires étaient cantonnés.
Bref, Madeleine est loin d’être un perdreau de l’année, comme le disait mon père.
Mon père, qui on le sait, a eu bien du mal à supporter la trahison de maman, qui plus est avec Isis, une femme d’un âge identique.
Découvrir sur le tard que sa femme était une lesbienne, je comprends qu’il se soit donné un bain forcé dans la Marne, non loin de l’endroit où ils avaient vécu.
Que se passerait-il si je découvrais que je suis pédé, après notre mariage ?
Patou le supporterait-elle ?
Je parle de « pédé, » car là encore mon inculture me trahit.
Je sais que l’on définit ces rapports entre hommes d’un autre mot, homosapience, si je me souviens bien, mais ces mots sont si difficiles à mémoriser qu’il se peut que je confonde avec un autre.
Ce dont je suis sûr, c’est pour maman.
Au début je parlais de « gouines. »
En parlant avec Patou, elle m’a dit que ce sont des lesbiennes, on voit qu’à son contact je progresse.
Pourquoi, dis-je, « la voiture de madame est avancée ? »
C’est à la suite de son travail acharné, le sol de l’atelier étant jonché de croquis qu’elle a déchirés au fur et à mesure où elle portait sur une toile les esquives qu'elles avaient faites lors de nos divers moments tels que Venise ou l’Orient express.
Sa blouse a terminé couverte de peinture.
J'essayais de suivre discrètement son travail, remplissant les poubelles de tubes de gouache qu’elle jetait à chaque fois que l’un d’eux était vide.
Je lui posais, là encore discrètement, des assiettes avec quelques victuailles, qu’elle mangeait machinalement.
J’ai reçu l’épicier sans qu’il vienne lui aussi la déranger, je prenais les paniers à l’entrée sans qu’il ne sonne l’attendant devant malgré le froid de l’hiver.
La porte que, par chance, j’ai graissée, n’étant plus un risque qu’elle ne la dérange.
• Voilà, ce matin, commence l’expo à la galerie qui m’a proposé d’en exposer 30, dont celle que je viens de finir et qui m’a épuisé.
Chéri, sors la Rolls, nous partons en voyage pour que je récupère de ce moment de création.
J’ai ouvert les grandes portes qui servaient lorsque c’était seulement un garage.
J’ai fait descendre la voiture du pont, je me suis installé au volant et je l’ai sortie.
J’ai fait rentrer la Porche à sa place et j’ai commencé à charger cette merveille de voiture.
Après la soirée mémorable, j’avais mis la casquette de lieutenant de marine sur le siège avant.
C’est lorsque je l’ai vu que l’idée m’est venue du jeu du chauffeur de madame.
À l’arrière, elle pourrait tout à loisir s’étendre pour dormir.
Les valises chargées, pour ma part, un simple sac de sport, Patou voulant que nous fassions du shopping à Royan, destination de nos vacances.
C’est avec délice que j’ai tourné la clef de contact, bien que ce fût assez rapide. Conduire ce bolide anglais, je devrais dire cette œuvre d’art de fabrication anglaise, ce fut l’un de mes meilleurs moments depuis que je connais ma petite.
Dès qu’elle est montée à l’arrière sans plus se poser de question, elle s’est endormie aussi profondément qu’à son dernier délire créatif après son retour de l’hôpital.
Par chance, ayant anticipé que cela arriverait, j’ai préparé un plaid que je lui étale sur ses jambes.
Après les avoir retrouvés, comme par miracle, il serait malheureux qu’elles prennent froid et qu’elles retombent dans leur léthargie.
Je ne suis peut-être pas très instruit, mais je sais lire une carte lorsqu’une nouvelle fois j’évoque mon père.
Lorsque nous partions en vacances, c’est moi qui m’installais à la place du mort et qui lisait la carte et qui le dirigeait.
C’est con de repenser à ça.
Si c’est moi qui le guidais, c’était après que ma chère maman ayant voulu le faire, nos vacances ont failli être terminées alors qu’elles venaient juste de commencer quelques années plus tôt.
Je comprends aujourd’hui qu’il devait déjà y avoir de l’eau dans le gaz et que l’erreur de direction n’était qu’un prétexte.
Il me faut prendre l’autoroute A 10, aussi connue sous le nom d’autoroute « d’Aquitaine. »
Il a été mis en service à partir de 1960, avec des ouvertures progressives de tronçons tout au long des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui en mars 68.
Cette infrastructure a transformé les déplacements entre Paris et le sud-ouest, facilitant l’accès vers des destinations prisées comme la région de Royan.
Justement, c’est facile, il me permet de sortir de Paris en récupérant la porte d’Orléans, Royan étant notre but.
C’est à cette entrée, qu’une jeune femme se tient sous la pluie sur le bord de la route. Quelle idée de partir en vacances au mois de mars en plein hiver !
Dans ses mains, une pancarte en carton, « bordeaux. »
Une année, j’ai fait du stop, je sais la galère que c’est d’attendre au bord de la route en levant son pouce.
Qui plus est sous la pluie, attendant qu’un hypothétique conducteur veuille bien s’arrêter, en ayant pitié d’elle.
• Je conduis ma patronne à Royan, nous pouvons vous rapprocher !
• Votre patronne semble en écraser, vous êtes sûr que comme chauffeur c’est de votre ressort de prendre la décision de charger une autostoppeuse avec elle.
• Donnez-moi votre sac à dos, le coffre est plein, je vais le mettre à côté de moi et vous monterez à l’arrière à côté de madame !
Une fois assise, étalez sur vous le plaid, ça vous évitera une pneumonie
Elle enlève son vêtement de pluie, me le donne, je le mets par terre.
Ma caquette toujours visée sur ma tête, la jeune femme ayant pris place, nous pouvons repartir.
Comme je lui ai suggéré, je la vois qui étale le plaid sur elle.
Tout se passe normalement au début, je vois Patou dormir, dans le rétro, je sais que si nous avions un accident dans ce moment de récupération, elle ne verrait rien.
• Je m’appelle Azalée, et toi !
• Euh ! Firmin et ma patronne, Pat ou Patou !
• Comme la jeune peinte à la mode, elle lui ressemble un peu, j’en ai vu des photos sur des magazines chez ma coiffeuse !
• Pourquoi tu chuchotes, ma patronne rien ne pourrait la réveiller lorsqu’elle dort, si tu savais la bamboula qu’elle a faite hier pour fêter son départ en vacances, tu serais étonnée ?
• Merde, tu as décroché le job idéal.
• Mais dit moi, comment connais-tu cette jeune peinte que tu dis à la mode ?
• Je fais les beaux-arts, je vais à Bordeaux chez mes parents, car ça va péter à Paris, tu vas voir ce que je te dis.
• Tu es madame Soleil, celle qui prédit l’avenir à la radio ?
• Un peu, mais ce sont certaines réunions se tenant dans le Quartier Latin qui me le font dire, la Sorbonne commence à être en ébullition.
C’est toujours un haut lieu de contestation.
Parmi les leaders, il y a un Franco-Allemand qu’ils appellent Dany le rouge.
Je joue mon jeu, inutile de lui dire que nous sommes du même quartier, nous aussi.
On joue, le rôle me plait, pourquoi l’arrêter en lui avouant la vérité.
Dans mon rétro, je vois Patou qui semble s’être réveillée sans le faire voir à sa voisine.
Un petit clin d’œil me le confirme, je sens que ma petite salope va avoir envie de s’amuser avec notre passagère, comme elle sait si bien le faire et avec qui j’ai entamé le jeu.
Patou se redresse, retombe sur le côté, ce n’est pas peintre qu’elle devrait être, mais Marlène, la grande, au nom impossible à se souvenir.
Deux fois, elle refait cette première manœuvre avant d’un coup de laisser tomber sa tête sur l’épaule d’Azalée.
Un temps, Azalée hésite à la repousser, mais Patou est tenace et de façon plus que naturelle, je vois sa main se déplacer sous la couverture pour venir se poser sur le pantalon qu’elle porte.
• Firmin, qu’est-ce que je fais, ça devient gênant, ta patronne me caresse la cuisse, peux-tu lui dire d’arrêter !
Parler et conduire, je dois faire attention, mais par chance la circulation est fluide par cette journée froide, maintenant que nous nous éloignons de la capitale.
• Tu sais, ma patronne est une gouine, laisse-toi faire, son précédent chauffeur a été viré, car il lui a fait une réflexion sur ses façons d’agir !
Patou doit s’amuser autant que je m’amuse.
• Dis, Azalée, as-tu déjà eu des rapports avec une autre femme ?
Ma patronne est mignonne, prend des initiatives, toi aussi.
• Tu veux que je te dise que j’ai eu des rapports avec d’autres femmes, mais c’est très indiscret, Firmin.
C’est peut-être indiscret, mais Azalée pose sa main sur celle de Patou, qui la prend et la pose sur son propre sein.
Son si mignon joli sein que j’aurais plaisir à faire rouler sous ma langue si j’étais en mesure de le faire.
Une autre chose, elle a gobé le nom de Firmin que je lui ai donné, on va pouvoir continuer à jouer.
• Oh oui, Firmin, continuez, votre main est si douce,
Incroyable, Patou joue pleinement le jeu, elle veut faire croire à Azalée qu’en dormant, elle rêve que c’est moi qui m’occupe d’elle.
Firmin, elle a entendu lorsque je me suis donné ce nom.
J’ignore pourquoi je l’ai fait, ce prénom fait peut-être plus chauffeur de maître avec ma casquette.
Je maitrise bien la Rolls, hélas, nous sommes non loin de Tours, ce tronçon d’autoroute s’arrête, nous reprenons la nationale.
Sur la carte que j’ai achetée à la maison de la presse Boulevard Saint-Michel, j’ai v vu ceux déjà terminés, je vais en retrouver un, un peu plus loin.
Encore combien d’années avant que nous puissions faire de Paris à Bordeaux sans nous arrêter, sauf pour faire le plein ?
« Dieu seul le sait et il est loin d’être bavard, » c’est comme cela que mon père disait lorsque je lui posais une question et qu’il n’avait pas la réponse.
• Firmin, pouvez-vous tourner votre rétroviseur, s’il vous plait.
La salope, l’immonde salope, elle veut me priver de ce qui va suivre, la salope…
Ses bagages et les miens sont dans le coffre, montez, gentille damoiselle !
Je dis, damoiselle, c’est ce qui se fait à notre époque lorsqu’une jeune femme n’a pas encore eu sa bague au doigt.
Enfin, je sais, je parle souvent de mon inculture, mais je sais que c’est au temps des chevaliers que l’on parlait de damoiselle.
Lorsque je parle de bague, c’est d’alliance que je parle.
Je lui ai déjà offert une bague de fiançailles à Venise et pour enfoncer le clou la même à Paris.
En partouze, cette deuxième preuve de mon amour s’est terminée en partouze dans l’atelier de ma petite.
Même Madeleine, la doyenne de notre soirée, nous a montré qu’elle avait de beaux restes en se faisant prendre sur notre lit en double pénétration par deux des trois légionnaires à grande barbe qu’elle avait fait venir.
À ce que j’ai appris, ça semble fréquent de la voir se faire sauter par deux de ces mastodontes venus d’ailleurs, puisque cette soirée fait suite à la nuit de la Saint-Sylvestre.
C’est cette nuit-là que j’ai appris que Madeleine était loin d’être la vierge effarouchée que je pensais qu’elle était.
Contaminer tout un régiment, du moins un certain nombre, avant que Christine ne l’arrête, en faisant ce qu’il faut pour la faire soigner.
Madeleine avait réussi cet exploit, car celui qui était son fiancé était mort au combat à Ði?n Biên Ph?.
Dans un premier temps, elle avait voulu voir le lieu où il avait vécu avant d’aller se faire trouer la peau pour une patrie autre que la sienne.
Sur place en Algérie, elle avait rencontré une autre de ces bêtes de guerre qui ignorait qu’il était malade et lui avait transmis une blémo… quelque chose.
Cette blémo…, enfin chaud de pisse, c’est plus facile pour moi de m’en souvenir.
Elle en avait infecté une grande partie du camp de Sidi-bel-Abbès en Algérie où ces légionnaires étaient cantonnés.
Bref, Madeleine est loin d’être un perdreau de l’année, comme le disait mon père.
Mon père, qui on le sait, a eu bien du mal à supporter la trahison de maman, qui plus est avec Isis, une femme d’un âge identique.
Découvrir sur le tard que sa femme était une lesbienne, je comprends qu’il se soit donné un bain forcé dans la Marne, non loin de l’endroit où ils avaient vécu.
Que se passerait-il si je découvrais que je suis pédé, après notre mariage ?
Patou le supporterait-elle ?
Je parle de « pédé, » car là encore mon inculture me trahit.
Je sais que l’on définit ces rapports entre hommes d’un autre mot, homosapience, si je me souviens bien, mais ces mots sont si difficiles à mémoriser qu’il se peut que je confonde avec un autre.
Ce dont je suis sûr, c’est pour maman.
Au début je parlais de « gouines. »
En parlant avec Patou, elle m’a dit que ce sont des lesbiennes, on voit qu’à son contact je progresse.
Pourquoi, dis-je, « la voiture de madame est avancée ? »
C’est à la suite de son travail acharné, le sol de l’atelier étant jonché de croquis qu’elle a déchirés au fur et à mesure où elle portait sur une toile les esquives qu'elles avaient faites lors de nos divers moments tels que Venise ou l’Orient express.
Sa blouse a terminé couverte de peinture.
J'essayais de suivre discrètement son travail, remplissant les poubelles de tubes de gouache qu’elle jetait à chaque fois que l’un d’eux était vide.
Je lui posais, là encore discrètement, des assiettes avec quelques victuailles, qu’elle mangeait machinalement.
J’ai reçu l’épicier sans qu’il vienne lui aussi la déranger, je prenais les paniers à l’entrée sans qu’il ne sonne l’attendant devant malgré le froid de l’hiver.
La porte que, par chance, j’ai graissée, n’étant plus un risque qu’elle ne la dérange.
• Voilà, ce matin, commence l’expo à la galerie qui m’a proposé d’en exposer 30, dont celle que je viens de finir et qui m’a épuisé.
Chéri, sors la Rolls, nous partons en voyage pour que je récupère de ce moment de création.
J’ai ouvert les grandes portes qui servaient lorsque c’était seulement un garage.
J’ai fait descendre la voiture du pont, je me suis installé au volant et je l’ai sortie.
J’ai fait rentrer la Porche à sa place et j’ai commencé à charger cette merveille de voiture.
Après la soirée mémorable, j’avais mis la casquette de lieutenant de marine sur le siège avant.
C’est lorsque je l’ai vu que l’idée m’est venue du jeu du chauffeur de madame.
À l’arrière, elle pourrait tout à loisir s’étendre pour dormir.
Les valises chargées, pour ma part, un simple sac de sport, Patou voulant que nous fassions du shopping à Royan, destination de nos vacances.
C’est avec délice que j’ai tourné la clef de contact, bien que ce fût assez rapide. Conduire ce bolide anglais, je devrais dire cette œuvre d’art de fabrication anglaise, ce fut l’un de mes meilleurs moments depuis que je connais ma petite.
Dès qu’elle est montée à l’arrière sans plus se poser de question, elle s’est endormie aussi profondément qu’à son dernier délire créatif après son retour de l’hôpital.
Par chance, ayant anticipé que cela arriverait, j’ai préparé un plaid que je lui étale sur ses jambes.
Après les avoir retrouvés, comme par miracle, il serait malheureux qu’elles prennent froid et qu’elles retombent dans leur léthargie.
Je ne suis peut-être pas très instruit, mais je sais lire une carte lorsqu’une nouvelle fois j’évoque mon père.
Lorsque nous partions en vacances, c’est moi qui m’installais à la place du mort et qui lisait la carte et qui le dirigeait.
C’est con de repenser à ça.
Si c’est moi qui le guidais, c’était après que ma chère maman ayant voulu le faire, nos vacances ont failli être terminées alors qu’elles venaient juste de commencer quelques années plus tôt.
Je comprends aujourd’hui qu’il devait déjà y avoir de l’eau dans le gaz et que l’erreur de direction n’était qu’un prétexte.
Il me faut prendre l’autoroute A 10, aussi connue sous le nom d’autoroute « d’Aquitaine. »
Il a été mis en service à partir de 1960, avec des ouvertures progressives de tronçons tout au long des années 1960 et jusqu’à aujourd’hui en mars 68.
Cette infrastructure a transformé les déplacements entre Paris et le sud-ouest, facilitant l’accès vers des destinations prisées comme la région de Royan.
Justement, c’est facile, il me permet de sortir de Paris en récupérant la porte d’Orléans, Royan étant notre but.
C’est à cette entrée, qu’une jeune femme se tient sous la pluie sur le bord de la route. Quelle idée de partir en vacances au mois de mars en plein hiver !
Dans ses mains, une pancarte en carton, « bordeaux. »
Une année, j’ai fait du stop, je sais la galère que c’est d’attendre au bord de la route en levant son pouce.
Qui plus est sous la pluie, attendant qu’un hypothétique conducteur veuille bien s’arrêter, en ayant pitié d’elle.
• Je conduis ma patronne à Royan, nous pouvons vous rapprocher !
• Votre patronne semble en écraser, vous êtes sûr que comme chauffeur c’est de votre ressort de prendre la décision de charger une autostoppeuse avec elle.
• Donnez-moi votre sac à dos, le coffre est plein, je vais le mettre à côté de moi et vous monterez à l’arrière à côté de madame !
Une fois assise, étalez sur vous le plaid, ça vous évitera une pneumonie
Elle enlève son vêtement de pluie, me le donne, je le mets par terre.
Ma caquette toujours visée sur ma tête, la jeune femme ayant pris place, nous pouvons repartir.
Comme je lui ai suggéré, je la vois qui étale le plaid sur elle.
Tout se passe normalement au début, je vois Patou dormir, dans le rétro, je sais que si nous avions un accident dans ce moment de récupération, elle ne verrait rien.
• Je m’appelle Azalée, et toi !
• Euh ! Firmin et ma patronne, Pat ou Patou !
• Comme la jeune peinte à la mode, elle lui ressemble un peu, j’en ai vu des photos sur des magazines chez ma coiffeuse !
• Pourquoi tu chuchotes, ma patronne rien ne pourrait la réveiller lorsqu’elle dort, si tu savais la bamboula qu’elle a faite hier pour fêter son départ en vacances, tu serais étonnée ?
• Merde, tu as décroché le job idéal.
• Mais dit moi, comment connais-tu cette jeune peinte que tu dis à la mode ?
• Je fais les beaux-arts, je vais à Bordeaux chez mes parents, car ça va péter à Paris, tu vas voir ce que je te dis.
• Tu es madame Soleil, celle qui prédit l’avenir à la radio ?
• Un peu, mais ce sont certaines réunions se tenant dans le Quartier Latin qui me le font dire, la Sorbonne commence à être en ébullition.
C’est toujours un haut lieu de contestation.
Parmi les leaders, il y a un Franco-Allemand qu’ils appellent Dany le rouge.
Je joue mon jeu, inutile de lui dire que nous sommes du même quartier, nous aussi.
On joue, le rôle me plait, pourquoi l’arrêter en lui avouant la vérité.
Dans mon rétro, je vois Patou qui semble s’être réveillée sans le faire voir à sa voisine.
Un petit clin d’œil me le confirme, je sens que ma petite salope va avoir envie de s’amuser avec notre passagère, comme elle sait si bien le faire et avec qui j’ai entamé le jeu.
Patou se redresse, retombe sur le côté, ce n’est pas peintre qu’elle devrait être, mais Marlène, la grande, au nom impossible à se souvenir.
Deux fois, elle refait cette première manœuvre avant d’un coup de laisser tomber sa tête sur l’épaule d’Azalée.
Un temps, Azalée hésite à la repousser, mais Patou est tenace et de façon plus que naturelle, je vois sa main se déplacer sous la couverture pour venir se poser sur le pantalon qu’elle porte.
• Firmin, qu’est-ce que je fais, ça devient gênant, ta patronne me caresse la cuisse, peux-tu lui dire d’arrêter !
Parler et conduire, je dois faire attention, mais par chance la circulation est fluide par cette journée froide, maintenant que nous nous éloignons de la capitale.
• Tu sais, ma patronne est une gouine, laisse-toi faire, son précédent chauffeur a été viré, car il lui a fait une réflexion sur ses façons d’agir !
Patou doit s’amuser autant que je m’amuse.
• Dis, Azalée, as-tu déjà eu des rapports avec une autre femme ?
Ma patronne est mignonne, prend des initiatives, toi aussi.
• Tu veux que je te dise que j’ai eu des rapports avec d’autres femmes, mais c’est très indiscret, Firmin.
C’est peut-être indiscret, mais Azalée pose sa main sur celle de Patou, qui la prend et la pose sur son propre sein.
Son si mignon joli sein que j’aurais plaisir à faire rouler sous ma langue si j’étais en mesure de le faire.
Une autre chose, elle a gobé le nom de Firmin que je lui ai donné, on va pouvoir continuer à jouer.
• Oh oui, Firmin, continuez, votre main est si douce,
Incroyable, Patou joue pleinement le jeu, elle veut faire croire à Azalée qu’en dormant, elle rêve que c’est moi qui m’occupe d’elle.
Firmin, elle a entendu lorsque je me suis donné ce nom.
J’ignore pourquoi je l’ai fait, ce prénom fait peut-être plus chauffeur de maître avec ma casquette.
Je maitrise bien la Rolls, hélas, nous sommes non loin de Tours, ce tronçon d’autoroute s’arrête, nous reprenons la nationale.
Sur la carte que j’ai achetée à la maison de la presse Boulevard Saint-Michel, j’ai v vu ceux déjà terminés, je vais en retrouver un, un peu plus loin.
Encore combien d’années avant que nous puissions faire de Paris à Bordeaux sans nous arrêter, sauf pour faire le plein ?
« Dieu seul le sait et il est loin d’être bavard, » c’est comme cela que mon père disait lorsque je lui posais une question et qu’il n’avait pas la réponse.
• Firmin, pouvez-vous tourner votre rétroviseur, s’il vous plait.
La salope, l’immonde salope, elle veut me priver de ce qui va suivre, la salope…
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