COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (44/45)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (44/45) Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-11-2025 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION HOMME FEMME. Le pompon. Tome II (44/45)
« Deux kilomètres à pied, ça use, ça use ».

Je marche, quelques voitures passent alors que je suis sous la pluie et le vent venant certainement de la mer.
Au début, je faisais signe aux voitures, mais comme personne n’avait la gentillesse de s’arrêter, il est vrai qu’avant que nous crevions, la radio a parlé d’un autostoppeur agressant les automobilistes le prenant à leur bord.

« Trois kilomètres à pied, ça use, ça use. »

• Tu montes !
• Oui merci !
• Pauvre con, si tu voyais ta gueule !

Oui, ça, c’est un pauvre con qui se croit drôle lorsque les gens sont dans la merde.
Regarde ta bagnole rouge avec ton aile blanche, apprends à conduire au lieu de te foutre de ma gueule.

« Quatre kilomètres à pied, ça fatigue les pieds. »

• Vous montez !
• Inutile, mais merci, je suis à cent mètres de la station d’essence où je vais faire réparer ce pneu.
Mais encore merci pour votre obligeance.

Pas de chance, quelqu’un de serviable non loin de Poitiers sur cette nationale 10 pas encore entièrement autoroute en ce fin de mois de mars 1968.
Avec Patou, aurais-je la chance de le voir terminé surtout si la vie nous apporte de beaux enfants et que nous décidions d’aller leur montrer la mer.
Lors de notre voyage, vers Marennes, avec mon amour, nous sommes passés par la station balnéaire de Saint-Palais, il nous serait possible d’acquérir une villa non loin de la mer.
La plage déserte à cette époque de l’année semble être un joli terrain de jeu pour des enfants en bas âge.
Avec mes gains au casino et la vente des toiles de Patou, après notre mariage, une telle acquisition nous serait facile à réaliser.
Mais, je sais la difficulté qui est la nôtre, Pat était encore il y a quelques jours une infirme vivante sur son fauteuil roulant.
Il va falloir que je discute avec ses médecins d’une éventuelle grossesse, alors qu’à ce jour, ils étaient très réservés sur une probable maternité !
Être redevenue un bipède, refait-elle de ma future épouse, une mère aimant les enfants ou au moins un les ayant mis au monde.
Ces pensées me permettent de franchir les quelques mètres me séparant de cette station dans laquelle j’espère faire réparer mon pneu.

• Mon mari est parti en intervention avec la dépanneuse, un carambolage a eu lieu en amont de Poitiers, entre une voiture rouge et un camion.
Le conducteur de la voiture y a laissé la vie, se retrouver sous le camion, rouler à vive allure, souvent ne pardonne pas.
Je vous sens épuisé, asseyez-vous près de moi sur ma chaise, pendant que je sers les clients, les tronçons d’autoroute nous apportant de plus en plus de clients.
Posez votre roue, que vous serrez sur votre cœur.
Dans l’état dans lequel votre pneu se trouve, personne ne vous le volera, il va rejoindre, le tas de pneus hors-service, qui se forme à l’arrière de notre garage !

Je m’assieds, la jeune femme est serviable.
Assis, ma roue à mes pieds, je récupère, surtout que je suis trempé.
Je prends conscience qu’étant pressée de la faire réparer pour reprendre au plus vite notre route, j’ai abandonné Patou au milieu de nombreux hommes privés de femmes, peut-être depuis des mois.
Il est vrai qu’Amed m’a dit qu’ils étaient des gentlemen, ça me rassure notamment lorsqu’une voiture s’arrête, derrière ma vitre je vois Paola servir ses clients, deux enfants jouant à l’arrière.
Le voyage leur semble probablement long, ils ont environ une dizaine d’années.
Paola m’a donné son nom comme je lui ai donné le mien.
Je me souviens de voyage avec mes parents, compter les voitures d’une certaine couleur ou les voitures ayant une plaque avec des départements 94, ça me barbait rapidement.
Le dépannage s’éternise et le temps est interrompu lorsque des automobilistes, étant servis, viennent à la caisse pour payer en liquide ou en chèque le plein de leur voiture.
Paola est une jolie femme, j’ai même le plaisir de voir sa petite culotte, bleue ce soir, lorsqu’elle se baisse pour chercher un rouleau de papier pour sa caisse enregistreuse.
Mon instinct de chasseur me fait penser que c’est peut-être une invite et qu’elle espère que je la prenne comme une chienne.
On sait que je suis capable de tout lorsqu’il s’agit de tirer un coup et de saillir cette chienne qui sûrement s’offre à moi.
Le moment semblant calme, elle se rend dans l’arrière-boutique, une bonne odeur de café arrive à mes narines.
Je suis à deux doigts de la rejoindre, j’ai un peu séché et j’ai les couilles en feu, mais elle ressort avec à sa main, une cafetière en verre contenant du café.
Deux gobelets en carton, les premiers que je vois, bien que je pense qu’ils ont été inventés il y a bien des années.
Toujours le manque de connaissances de ma part, j’aurais dû emmener Robert se promener avec moi, mais mon pneu était déjà assez lourd et la pluie n’aurait rien arrangé.
Robert, même petit, n’est qu’un livre en papier.
Paola, toujours entre deux clients, me demande si je suis seul !
Aurait-elle un coup de cœur pour moi, elle aussi, comme Vanille, Chantal ou Malaurie ?
Voudrait-elle un petit coup vite fait bien fait pour qu’à Poitiers comme à Paris je lui laisse des traces de mon passage ?

• Voici mon mari, j’entends la dépanneuse qui revient, mince, dans quel état est cette bagnole, il y a peu de chances que le conducteur en ait réchappé.

La voiture qui se trouve sur la plateforme n’a de nom que ce que l’on veut lui donner.
Une crêpe, une véritable crêpe, mais un détail me saute aux yeux.
Rouge avec une aile blanche.
Le destin a frappé ce connard qui s’est foutu de ma gueule lorsque je portais ma roue.
Sans pour autant pleurer sur cet individu n’ayant que de la haine pour ses semblables, je suis triste de la mort d’un homme.

• Bonsoir ma chérie, je suis encore tout chamboulé, c’est le premier mort que je vois depuis que nous avons repris cette station, un café, quelle bonne idée.
De ton côté, je vois que tu es en bonne compagnie.
Mon Dieu, c’est la merde, votre pneu est naze et je crois que je n’ai pas ce type dans ceux que j’ai dans mes stocks.
Un 7.00-21 pouces, votre voiture est-elle anglaise ?
• Oui, une Rolls-Royce Phantom de 1930 !
• Je vois, elles étaient généralement équipées de pneus à chambre à air, de type diagonal, avec une taille courante autour de 7.00-21 pouces.
Ce pneu est monté sur ces jantes à rayons classiques, typiques de l’époque et du style luxueux de la marque.
Vous avez de la chance de posséder une telle voiture !

Je vois que le mari mécano connaît bien son boulot, mais pourquoi s’étendre sur la propriétaire de cette voiture.
Je suis épuisé et je me fiche des pneus en diagonale.
Patou m’attend au bungalow, au milieu d’ouvriers maghrébins, en manque de femme, du moins je le suppose.
Malgré que je me sois dépêché, les kilomètres parcourus, ont fait tourner la pendule et s’il est incapable de réparer à cause du type de pneu, je suis dans une merde noire.

• J’ai peut-être une idée !
Hier matin, j’ai changé les pneus d’une voiture ayant environ ces caractéristiques.
L’un était dans l’état du vôtre et les trois autres, moins abimés, mais le proprio a voulu que je lui pose quatre pneus neufs que j’avais fait venir de Poitiers.
Je vais aller dans le tas, si j’en retrouve un, je pourrai le monter sur votre jante et vous pourrez aller jusqu’à Poitiers, voir plus loin.
Vous vous en ferez mettre un neuf ou en meilleur état.

Mon sauveur, je suis à deux doigts de lui faire une bise sur le cul lorsque je le vois revenir avec ma roue, la poussant et la roulant.
Enfin, une bise sur le cul, j’ai déjà sucé Luc, le mari de Claude par inadvertance prenant sa verge pour le clito surdimensionné de notre amie trans.
Que Paola me présente le sien et je ne dis pas que je suis prêt à embrasser cette petite culotte bleue, qu’elle a eu le plaisir de me montrer en cherchant sous son comptoir un rouleau de sa caisse enregistreuse.

• Combien je vous dois ?
Je vais rejoindre ma voiture et mon amie se trouvant au bungalow des ouvriers au début du tronçon qu’ils sont en train de construire.
• Vous avez fait le parcours à pied, vous avez bien du courage, montez dans ma camionnette, je vais vous y conduire.

Lorsqu’il parle de camionnette, je pense au camion où se trouve la voiture accidentée.
Lorsque je la longe, une coulée de sang me montre la rudesse et l’état dans lequel doit être le chauffeur dont j’ai parlé après qu’il se soit fiché de ma gueule.

• Non, celle de devant, celle dont nous nous servons avec ma femme pour venir travailler, nous avons une maison Lusignan.

J’ignore où se trouve Lusignan, bien que je ferais bien un détour pour dire deux mots à Paola en tête à tête, mais Yvon son mari serait-il satisfait que sa femme se fasse monter par l’un de ses clients.
Dans ces provinces, encore retirées, l’autoroute, allant les désenclaver, les mœurs parisiennes de libertinage, sont-elles arrivées jusqu’à eux ?
J’en doute !
Alors sans me poser plus de questions, je monte dans la petite camionnette garée quelques mètres plus loin.

• Je vois votre voiture malgré la pluie, je vais vous remonter votre roue, ça me fera plaisir, vous êtes très sympathique.
• Vous ne voulez vraiment pas que je vous défraie pour votre déplacement et votre gentillesse !

Sans absolument prendre ça au pied de la lettre, je repense encore au petit cul de Paola.
En réalité, j’ai une obsession, la roue montée et la camionnette repartie, je me dirige vers le bungalow.
La porte est fermée, je l’ouvre et là le spectacle est d’un tout autre ordre que j’aurais pu imaginer…

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