COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (16/32) - histoire érotique

(Où va pouvoir s’arrêter Marie, notre nonne, dans la découverte de la sexualité ?
XVI, c’est un bon chiffre, bien que s’était celui de notre roi Louis, après que le peuple lui ait coupé la tête.
Attaquons-le, nous verrons si la guillotine va entrer de nouveau en service.)

M’endormir dans un Jacuzzi, c’est l’exploit que je réalise au matin d’une journée bien remplie.
Mise en ordre des papiers de maman, travail aidé par Jade, déplacement de meubles afin de regrouper ceux que je pense garder et ceux que les compagnons d’Emmaüs vont emporter.
Nous avons même trouvé un prie-Dieu que maman mettait devant son armoire pour prier sa sainte cachée dans son placard de chambre.
Pute et bigote, jusqu’à me faire épouser celui dont j’ai accepté l’anneau, me privant de bien des plaisirs de la chair pour une jeune femme comme moi.
Je sais, la luxure et ces plaisirs, c’est un péché véniel, l’un des péchés capitaux définis par la tradition chrétienne.
(I.a) Parmi eux, on trouve la luxure, que l'on associe souvent à une indulgence excessive dans les plaisirs charnels.
Toutefois, elle n'est qu'un fragment de ces travers humains que l'on condamne comme des obstacles à la vertu et à l'élévation spirituelle.
Les sept péchés capitaux sont l'orgueil, l'avarice, l'envie, la colère, la luxure, la gourmandise et la paresse.
Chacun symbolise une faiblesse humaine qui détourne l'individu de la voie juste et du salut.
Ils ont servi de fondement à de nombreuses réflexions philosophiques, artistiques et religieuses, soulignant la lutte intérieure de l'esprit face aux tentations.
Dans un monde contemporain, où les valeurs se redéfinissent, ces péchés résonnent toujours, bien que leur interprétation évolue.
La luxure devient une quête insatiable de connexion, l'avarice se manifeste par une accumulation sans fin, et la paresse prend la forme d'une déconnexion de la réalité.
Ces péchés, loin d'être des reliques du passé, continuent d'explorer les failles de l'âme humaine, une invitation à la réflexion et au dépassement de soi. (Fin de l’I.a)

La luxure est une notion bien définie de ces pêchers.
À ce jour, tout au long de mes années de couvent, c’était celui que j’aurais classé en dernier si l’on m’avait demandé de les classer.
J’aurais placé en tête la paresse, car je vais être franche, même au père François, j’ai omis de lui en parler.
Combien de fois ai-je entendu la cloche tinter pour l’heure du levé et sachant que nous devons nous réunir dans le réfectoire trente minutes après, je reste couchée grattant dix minutes de sommeil.
C’est souvent l’hiver, nos cellules sont chauffées, mais pas l’eau de nos cuvettes prévue pour que nous nous lavions.
Au risque de sentir mauvais, du moins pas très bon, je retarde l’heure de mon lever.
Je pourrais l’avouer au père François, mais là encore la paresse fait son œuvre.
Il m’infligera des Ave et des Pater alors qu’une grande partie de notre temps nous le passons à prier Dieu, pourquoi en rajouter.
Depuis que j’ai roulé vers Carmaux, la luxure, je l’ai plus que testé, la paresse, va de mise, aucune prière ne soit venue ponctuer ma vie de débauche.
L’avarice, j’ai réussi à l’éviter.
J’aurais pu trouver à vendre les meubles de maman, mais le petit pécule que la mère supérieure m’a octroyé est bien au chaud dans la poche de ma robe de nonne.
Même au garage de Franck, il m’a fait gratte un plein d’essence.
Lorsque j’ai eu ma panne de cardan, j’avais contrôlé ma jauge.
Elle était à la moitié et après l’avoir récupéré, le plein avait été fait, ce qui m’avait permis d’éviter de lez faire avant d’arriver chez maman ?
La gourmandise, oui aussi, je ne me suis pas fait prier lorsque Jade m’a invité au restaurant de prendre du pain pour saucer mon assiette alors que la part servie m’avait largement rassasié.
C’était surtout le pain, tout frais, j’en ai abusé.
Au carmel, la sœur chargée de le confectionner, en fait toujours pour qu’il soit presque rassis lorsqu’il arrive sur notre table à côté de l’assiette de soupe de légumes.
Pour le reste, l’orgueil, je crois que j’y échappe.
La colère ?
Combien de fois me suis-je rebellé à ce que l’on m’a imposé.
Prenez au club privé, Virginie est venue me chercher au bar alors que j’étais avec Jade, je l’ai suivi sans un mot encore moins de colère.
J’aurais plutôt rajouté un pêcher aux sept énumérés, la soumission, je l’ai été avec maman, lorsqu’elle recevait ses clients et que Tonton bonbons, m’en sortait de sa poche pour que je le laisse sauter tranquillement maman.
Lorsqu’elle orientait mes choix en me parlant continuellement de la sainte qu’elle disait vénérer.
Je me suis même laissé enfermer dans son couvent afin qu’elle puisse dire fièrement.
« Moi une pute, comment le pourrais-je avec une fille qui a épousé le fils de Dieu ! »
Dans ce cas, ce qu’elle oublierait de dire c’est à quoi ça sert d’avoir dans sa table de nuit une boîte en carton avec cent capotes.
Elles auraient peut-être servi à faire des ballons un peu comme les bonbons de Tonton, qu’elle aurait donnés aux enfants du quartier pour en faire des bombes à eau.
Peu plausible, maintenant je sais à quoi une capote peut être utile, j’en ai trois dans la poche de mon petit short, ras ma craquette. !
Sophie, Lionnel, Jade, Romain, bien qu’il ne m’ait pas touché et Virginie, j’ai été une soumise à tous.
Une grande partie par mon reniement comme Judas Iscariote.
Les autres en omettant de leur dire que je suis une nonne.
Seulement avec Jade, j’ai été franche.
Il faut dire qu’elle savait que je suis nonne lorsque je l’ai rencontré au cimetière, puisque j’avais mes habits austères, ma croix et ma coiffe.
Mais que dire de nos jeux lesbiens et sexuels ?
Ils étaient aussi empreints d’une prise de décision mutuelle, en connaissance de cause.
Certes, lors de ma venue au « club privé, » j’étais loin de l’avoir prévue et je n’ai rien fait pour me sauver lorsqu’elle m’y a fait entrer.
Bref, je suis bien réveillée, alors je saute de l’eau toujours bouillonnante et laissant des marques d’eau derrière moi, je vais décrocher.

• Marie, Jade à l’appareil, je t’appelle, j’espère que je ne te réveille pas !
• Non, je me baignais dans le Jacuzzi, j’ai même mis de l’eau partout.
• Rien de bien grave, c’est du carrelage, avec ces temps chauds, ça va vite sécher.
Je t’appelais chez moi, car j’ai oublié de te demander si tu avais un portable, si oui, je n’avais pas ton numéro.
Tu es bien rentrée, c’est bien là, le principal.
Je voulais te dire, que Moustafa est divin, j’ai joui comme jamais je n’avais joui.
Sa femme est partie avec ses enfants en vacances une semaine et elle rentre dans deux jours, il veut que nous en profitions, pour continuer à nous éclater.
Pour ta part, je pense qu’hier nous avons fait le plus gros du travail.
Tu dois te souvenir que tu as rendez-vous à la banque pour solder les comptes de ta maman à 17 heures, voici mon numéro de portable, 06 .., as-tu noté ?
J’y retourne, je te dis que Moustafa est insatiable, je suis à la porte de sa salle de bain, je le vois allongé sur son lit, sa queue est tendue.
Je vais te faire une confidence, c’est mon premier circoncis.
Il m’a dit que sa femme petite avait été excisée par sa mère et ce qu’il aimait avec moi c’est de me faire jouir avec sa bouche en s’occupant de son clitoris.
Je lui ai dit de quitter sa femme, pour lui seul la répudiation est possible, mais malgré sa carence de clitoris, il l’aime et il aime ses enfants.
• Et c’est pour cela qu’il profite de son absence pour rencontrer des salopes comme toi, qui jouisse dès que l’on titille son clitoris.
• Tu as tout compris, une bête je te dis.

L’excision, là encore je connais, nous avons sœur Murielle, noir de peau qui nous a parlé de ce qu’elle avait subi elle aussi petite par sa mère qui lui avait fait enlever son clitoris pour sa foi.
Elle s’était fait baptiser dans la foi chrétienne et entrée dans les ordres en Afrique puis chez nous car elle avait des problèmes avec les fortes chaleurs.
Avec cette canicule qui sévit maintenant en France, elle est servie, même à Lisieux.

Inutile d’attendre une formule d’au revoir, Jade a raccroché, je sais maintenant que chattes ou bites, même circoncite, en feu ça n’attend pas.
Je suis rêche le temps du coup de téléphone de Jade.
Je la vois, comme si j’y étais, sa chatte coulissée le long du madrin de Moustafa, qu’elle s’est choisie.
Je retourne au lit, paresse quand tu nous tien.
« Ave maria, pleine,… » je dors déjà alors que je pensais faire quelques prières avant que mes yeux ne se ferment.

15 Heures, merde, pardon, mince, réveillons-nous et habillons-nous, par chance le C.I.T, banque de maman est à deux pas, inutile même de prendre ma voiture.
Je suis en tenue décontract, toujours celle de la fille de Franck qui doit aussi connaitre les bites circoncite au Maroc.
Le banquier n’a pas besoin de savoir que j’ai épousé le fils de Dieu.

J’attends quelques minutes, une femme vient vers moi, aucun doute lorsqu’elle m’apostrophe.

• Marie Joufflon, madame votre mère avait un compte chez nous, veuillez me suivre dans mon bureau.
• Virginie, à quels jeux joues-tu, nous nous sommes quittés il y a quelques heures, c’est ta fonction qui t’empêche de me reconnaitre ?
• Encore une fois, c’est insupportable, votre mère avait beau être notre cliente, si la nuit dernière vous vous êtes fait baiser par ma jumelle en présence de son mari, bien vous en face.
Pour ma part, vos saloperies avec Pierre mon mari, nous n’en avons rien à faire, nous avons une sexualité normale comme il a été dit lorsque le curé nous a unis.
Moi c’est Magalie pour vous servir et seulement pour vous servir après le décès de votre mère.
Même pas le respect des morts, votre maman décède et vous vous roulez dans la fange et la luxure.
• Oui, Magalie, vous avez raison, mais dans les écrits il est dit « aimez-vous les uns les autres, » c’est ce que j’essaye de faire même si cela vous déplait !
Est-ce ici que je m’assieds ?
• Je m’excuse si j’ai été agressive, nos parents nous ont élevés dans le respect de l’autre et je pense que Romain, même si c’est un malade ou un taré va trop loin dans ce qu’il impose à ma sœur.
Cette sotte, lui est soumis plus que de raison, mais parlons du dossier de succession de votre mère au niveau de notre banque.
Madame votre mère avait un compte, j’ai regardé, il est très peu approvisionné, mais elle avait aussi un coffre à l’année que je vais pouvoir ouvrir avec vous.
Il me faut une pièce d’identité et la clef pour ouvrir le coffre.
Une pièce d’identité, mon permis de conduire cela fera l’affaire !

Je sais que cette pièce est sans mon voile, sur la photo que j’avais été faire il était dit sans lunette ou signe distinctif.
J’avais ôté mon voile, on me voit tête nue, rousse comme je le suis réellement.

• Pour la clef du coffre c’est un autre problème…