COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (23/32) - histoire érotique

(Chapitre XXIII… je n’ai plus de mot, Marie est surprenante dans sa découverte de sa sexualité.)

Qui vient dîner ce soir ?

Je n’en sais rien, Jade est énigmatique sur ce sujet, je me demande si j’ai bien fait de parier mon prie-Dieu, bien que je n’en aie pas grand-chose à faire, même à Lisieux.
Depuis que je suis entrée au couvent avant de prononcer mes vœux, je n’avais pas ce genre de meuble dans ma cellule !
Certes, le sol en béton me tale les genoux lorsque je pris près de mon lit, mais souffrir n’est-ce pas en soi me rapprocher de notre sauveur ?
Je chasse une idée malsaine me traversant le cerveau, lorsque Claude m’a enculé, ceci étant ma première fois, j’ai eu mal.
Était-ce pour plaire au très haut que j’ai accepté cette épreuve sans me révolter de cette pratique alors que j’ignorais à ce jour qu’elle existait et se pratiquait entre les hommes et les femmes.
Qui vient dîner ce soir, une voiture s’arrête, je vais découvrir qui Jade a invité.

• Marie, va ouvrir, je mets la macédoine au frigo avec le jambonneau !

Je suis dans la salle, je mettais le couvert.

• Bienvenue, madame !
• Marie, tu ne me reconnais pas, c’est vrai les lunettes et ma coiffure, ça prête à confusion.
• Mais oui, je vous reconnais, oui, oui, oui…
• Suzanne la patronne du « Red Club. »

Ses lunettes au club, elle portait des lunettes blanches avec de gros globes ronds.
Là, elles sont à fines montures dorées.
Ça lui donne un air bien plus respectable que derrière son bar.
Quant à ses cheveux coiffés avec un petit chignon au bar, alors que devant moi, ils tombent en cascade sur ses épaules.
Deux têtes et deux personnages bien différents l’une respectable, l’autre plus provocateur.
La tenue aussi, guêpière à balconnet au bar sur des bas résille et des hauts talons, rouge comme la raison sociale de bar.
Chaussures identiques noires et une petite robe à fleurs, certainement avec un soutien-gorge à balconnet ses seins étant mis en valeur de façon identique qu’au club.

• Marie, dis-moi, comment s’est passé ton voyage afin de ramener Claude, le fils de Charles, l’un de mes clients habituels, tu le connais, vous avez passé une partie de la soirée ensemble l’autre soir.
Est-il arrivé à bon port sans en mettre plein ta voiture !
Le père est repassé alors que j’allais fermer, tu ne l’as pas vu, il m’a dit se dépêcher de rentrer lorsque je lui ai dit que son fils avait pris la biture de sa vie.
• Non, je suis rentrée à cause de l’orage qui montait.
• Marie, ce n’est pas beau de mentir.

Je suis piégée, à vouloir trop mentir ou au moins ne pas dire, moi qui étais la probité même depuis le début de ma vie, comme une fuite en avant depuis que j’ai quitté notre couvent, je les accumule.

• Allons rentrer mon prie-Dieu, où vais-je pouvoir le mettre ?

Je vois clairement que Jade se fiche ouvertement de ma tête, mais je n’ai aucun moyen de prouver quoique ce soi, elle a raison, ça me servira de leçon, de ne jamais parier.

• Ma chère, on lui dit, ou on la laisse mourir idiote !
• Je l’ignore, Marie à toi de choisir, veux-tu que l’on te dise pourquoi tu étais perdante d’avance où tu préfères tout ignorer ?

Bien sûr, je préfère savoir, mais Jade semble vouloir parler alors pourquoi demander des explications.

• Avec Suzanne, nous sommes de vieilles amies depuis l’enfance.
Elle a tourné dans les soirées et les nuits lubriques et moi, je suis devenue prof des écoles pour enfants boutonneux.
Nous sommes amantes depuis notre adolescence, mais moi, j’ai besoin de queue étant bi.
Le club est fermé les lundis, mardis et mercredis sauf jours fériés.
Nous nous retrouvons pour dîner et passer une soirée agréable.
Ce matin, je l’ai eu au téléphone pour confirmer que je la voyais ce soir afin de faire les courses.
Elle m’a parlé de Claude, de sa biture pour le jour de ses dix-huit ans et que tu l’avais raccompagné.
Si j’ai parié, c’est que j’étais certaine de gagner, car ce que tu as pu faire avec ce garçon, ça correspondait à la période où tu n’avais pas d’alibi, orage obligé.
Ton prie-Dieu, je l’ai gagné les dés étant pipés, tu peux le garder, il est à toi et d’ailleurs, je ne verrais pas d’endroit où le mettre, ma maison en meublé moderne.
Une idée et s’il allait dans ton club Suzanne !
• Met dis-moi Jade, je m’aperçois que tu me fais mettre cinq couverts sur table, Suzanne, toi et moi, ça fait trois, vous attendez deux personnes de plus ?

Je vois qu’elles se moquent de moi, c’est au moment où je m’aperçois des cinq assiettes que le bruit d’une voiture se garant devant la maison de Jade se fait entendre.

• Va ouvrir, tu verras bien, tu auras réponse à ta question.
• Tonton bonbons, c’est toi et avec Claude.
Je sais que vous vous connaissez tous, j’ai l’air d’une parfaite idiote.
• Mais non, Marie, voici une bouteille de rosé de Carmaux, elle était au réfrigérateur à côté du lait que tu as bu dans un bol la nuit dernière.
Claude, dit un grand merci à Marie, la nonne lubrique qui t’a déniaisé la nuit dernière après le bain qu’elle t’a fait prendre.

Je suis piégée, le « père et le fils », pardon, je blasphème ça peut m’être reproché lors du jugement dernier.
Le jugement dernier, dans ses écrits Mathieu l’un des apôtres hors Judas Iscariote, nous lisons souvent ses textes lors de nos repas.
La nourriture de notre corps et la nourriture de notre cerveau, était intimement liée au sein de notre couvent.
« Était, » même lui j’en parle au passé, pourtant après toutes ces expériences diverses, retrouver sa quiétude lors les heures prochaines ne peut être qu’un seul de mes objectifs à me fixer.
Mais d’abord, il va me falloir dîner avec mes amants et ma maîtresse.
Une nouvelle fois, il va falloir que cela s’arrête et que je devienne sœur Marie de la sainte Trinité.
Une fois encore, même le nom que j’ai pris abandonnant Joufflon, « la Trinité, » le père, le fils et le « Saint-Esprit. »
Tout ceci est bien loin depuis ma panne de voiture et tout ce qui s’en est ensuivi.

• Marie, c’est vrai que tu es une bonne sœur, mon père m’a dit cela lorsqu’il est rentré peu de temps après que tu es partie sans me dire que tu partais.
Et pourquoi lorsque tu as ouvert, tu as appelé mon père, Tonton bonbons ?
• Arrête de poser des questions à Marie, remercie là de t’avoir ramené dans sa voiture avec tous les risques que cela comportait dans l’état dans lequel tu t’étais mis Claude.

J’ai un sursis, Suzanne est venue à mon secours, nous passons à table, Charles d’un côté, Claude de l’autre.
Je sais que Tonton bonbons n’est pas dupe de pour qui il m’a pris, le solde des 500 € étant encore dans mon sac.

• Et si nous allions dans le Jacuzzi, Jade, j’étais venue pour ça !

Avant que je n’aie le temps de me poser des questions, Suzanne se lève de table, enlève ses vêtements et monte dans le bain bouillant, Jade l’avait démarré avant le repas.
Jade la suit, me laissant seule avec les deux hommes.

Nous avons bu deux bouteilles de rosé, Jade en ayant au réfrigérateur.
Deux, non, quatre, je les vois sur le meuble derrière elle, je m’étais arrêté à deux.
Pendant le repas, j’ai repoussé les mains de mes deux voisins.

• Jade ou sont les toilettes.
• Ne va pas être malade, derrière toi deuxième porte.
• Non, Jade, j’ai fait attention, je n’ai bu qu’un verre de rosé.

Claude me quitte, dans le Jacuzzi, Suzanne à l’un des tétons de Jade dans sa bouche, les femmes sont bien amantes.
Je suis seule avec Tonton bonbons.

• Marie, je t’ai préparé une enveloppe, presque tous les garçons perdent leur pucelage avec une pute.
Claude, comme moi ne manque pas à la règle, lorsque les gars sont arrivés pour enlever les meubles, j’avais envie de te baiser.
Je t’ai mis quelques grosses coupures, pour que tu sois à nous, mon fils et moi ce soir, viens, on va le récupérer et aller dans la chambre de Jade, je sais où elle se trouve.

Je devrais me sauver en courant, mais les mains sur mes cuisses même si elles ne se sont pas touchées, m’ont émoustillé.
Deviendrai-je comme ma mère, demain, je vais dire à Jade que je rentre à Lisieux, elle n’aura qu’à donner les cartons restant au secours populaire et les clefs à l’agence de la place ou maman louaient.
Une dernière nuit et retour à ma vie de nonne.
Il faudra que j’analyse pourquoi depuis que Lionnel m’a fait découvrir la puissance d’une verge dans ma chatte, mon corps semble gérer mes émotions ?
La chambre, un lit, deux hommes étant père et fils, que vais-je découvrir avec eux ?
Est-ce pour cela que j’accepte qu’ils me prennent dans leurs bras…