COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (4/6) - histoire érotique

(Quatre fois, chapitres IV de l’histoire de Marie pensant initialement la boucler dans une histoire de la collection histoire courte.)

• Bonsoir à tous, je suis heureuse de vous accueillir à la fin de cette nouvelle journée qui s’est avérée aussi chaude que notre journée d’hier aux Montagnes bleues.
Je voudrais saluer tout spécialement les Boulay qui sont arrivés dans l’après-midi portant bien leur nom.
Non, Yollande, inutile de tirer le bras de Désiré ton mari, il était impossible que je loupe cette vanne sur votre nom.
Je sais les anciens savent qu’il l’est interdit de vanner sur deux sujets !
Les noms des nouveaux et les grandeurs des quéquettes des hommes.
Reconnaissez que c’était là encore très tentant vu le microscope qu’il faut pour voir celle de Désiré.
Arrête Yollande, ceux des anciens qui sont ici, mais tu connais la suite Yollande.
Isabelle, offre un cocktail de bien venu à chaque membre de la famille Boulay, de toute façon, le camping des Montagnes bleues vous l’aurait offert quand même, c’est compris dans les prestations.
J’ai assez parlé, Bip-Bip, reprend le micro, je te paye assez chère pour animer les soirées de notre camping !

Ce sont tous en cœur que les personnes étant resté pour la soirée hurle le nom du camping.
Isabelle apporte un plateau avec de nombreux verres.
Blonde, elle aussi, a les seins à l’air comme moi, mais avec une petite culotte identique pour tous le personnel de service.
Je suis satisfaite, Sophie qui vient de faire ce discours sur les Boulay.
Certainement ceux qui ont été à la base du quiproquo sur la réservation de leur bungalow, semblent m’avoir épargné de ses vannes à trois balles qui semblent faire rire la plupart des clients.

• Merci Sophie, de me rendre le micro.
Bip-bip, mais il semblerait que tu aies oublié de nous présenter l’autre nouvelle de la soirée !
J’ai nommé Marie, la jolie rousse, comme toi, assise à ta table et qui s’est goinfrée de noix de Saint-Jacques…
• À la normande.
• C’est bien, vous avez bien retenu la leçon que je vous ai, bip-bip…
• Bip-bip…
• Faite.

Bip-Bip, c’est Lionnel le cuistot.
Il a troqué sa toque contre un costume de scène couleur locale, nu comme un ver, me montrant pour la première fois ce que la nature lui a, bip-bip, c’est contagieux, bip-bip, offert.
Merde, pardon, encore une obligation d’aller à confesse dès mon retour, Dieu seul le sait et comme certains disent, mais ce serait un blasphème, il n’est pas bavard.
Mais bon, a vu de nez, 20 bons centimètres comparés à monsieur Désiré Boulay, qui doit développer 2 à 3 centimètres…
Mais qu’est-ce que je dis et dire que j’ai dit à Franck avant de venir que j’espère que ce camping ne soit pas un bordel, c’est tout comme.

• Allez, Marie, vient me rejoindre, tu vas lancer ce soir le karaoké que je vous avais annoncé à la soirée d’hier, bip-bip…
• Bip-bip.
• Vous êtes doué en bip-bip.
• Bip-bip.
• Stop, on ne va pas passer la soirée à faire bip-bip.
• Bip-bip.

Lionnel fait un geste avec ses doigts qu’il se muselle, c’est vrai qu’à ce petit jeu on va y passer la soirée ce qui m’arrangerait bien.

• En attendant que notre belle amie monte sur scène, je vous rappelle que demain soir, ce sera soirée Slow avec la présence des « Fanfarons » orchestre de notre village.
Je vous rappelle aussi et c’est à son horreur, avec comme chanteuse Yvonne Dubief, la mairesse grâce à qui le village peut s’enorgueillir d’avoir le seul camping communal de France naturiste, bip-bip…
• Bip-bip.

Lionnel, Bip-Bip, me tend sa main, je me vois obligée de me lever montrant à tous les présents, ma nudité, du moins celle du haut de mon corps.

• Bien, que connais-tu comme chanson, je suis sûr que Serge saura la retrouver et projeter sur l’écran avec les paroles que nous pourrons voir, bip-bip…
• Bip-bip.

Une nouvelle fois tous en cœur.
Je suis à deux doigts de lui dire, l’Ave Maria de Gounod ou de Jean-Sébastien Bach bien sûr.

• Je vais t’aider, que dirais-tu de « petite Marie » de Cabrel, ça collerait bien avec ton nom.

Certes, j’ai déjà écouté cette chanson et c’est là que je les étonne tous.
J’entame le morceau dès que les paroles apparaissent et je vais au bout du morceau sans me soucier que mes seins suivent le rythme de la musique.

• Une autre, une autre…

C’est l’effervescence dans le resto et sur la scène.

• Que diriez-vous du lac du Connemara ?
• Sardou, Sardou, Sardou.

Je fais un véritable tabac, jusqu’à la fin de la chanson, même en prononçant les mots et noms irlandais difficiles dans cette chanson.

• Merci Marie, bip-bip…
• Bip-bip.
• C’est qu’elle me piquerait mon boulot, si je n’y prends pas garde.
Merci Marie, qui veut venir chanter, Boulay, ça te dit de venir me rejoindre.
• Ça suffit, monsieur de nous prendre pour vos têtes de turcs, Désiré, vient, venez les enfants, nous allons nous coucher.
• Yollande tu me fais chier, si nous sommes pris pour les têtes de Turc du camp, c’est à cause de toi, qui a voulu une nouvelle fois vouloir péter plus haut que ton cul.
Tu as voulu annuler la réservation au profit d’un gîte dans le village ou pour finir, tu as refusé d’y rester, car il y avait trois marches à monter avec ton gros cul.

En colère, le père Désirée, Yollande se lève, sans que les deux enfants esquissent le moindre geste vers le bungalow source du litige.
Comme moi, elle porte une culotte qui enserre son gros fessier.

• Putain ça fait du bien excusez ma femme, il y a des années qu’elle me casse les couilles, les enfants bouchez-vous les oreilles, les couilles et ma queue, regardez ce qu’il en reste.
• Bip-bip, Isabelle un verre sur mon compte pour Désiré qui vient de fendre l’armure.
Je le comprends, avec une femme aussi casse couille que la tienne, il y a des années que je l’aurais balancé dans la piscine en espérant qu’elle s’y noie.
Bip-bip, non inutile de répété bip-bip, mais c’est dans mon contrat de détendre l’atmosphère lorsque des tensions surviennent, bip-bip !
• Bip-bip.
• Vous êtes indécrottable, Désiré que vas-tu nous chanter ?
• « Les roses blanches » de Berthe Silva
• Berthe Silva, tu as vraiment envie de plomber l’ambiance, « les roses blanches, » la chanson qui fait pleurer le monde entier.
• Humour, Bip-bip.
• Bip-bip.
• Humour, non mes enfants et moi allons vous chanter du IAM, « je danse le Mia. »
Mia ma fille, bien que nous soyons parisiens nous la chante toute la journée et nous avons pris l’habitude de chanter ce rap marseillais en famille.

Les enfants 15 à 16 ans, suivent leur père et il commence.
C’est Mia qui commence le rap suivi du frère Hugo que j’ai là aussi entendue malgré que ce genre de musique, chez nous, ce sont plutôt les chants liturgiques, est très peu jouée dans nos couvents.
Je suis comptable et approvisionneuse de notre communauté, il est fréquent en roulant dans la voiture m’ayant fait défaut, je démarre la radio lorsque je me déplace comme je le faisais aujourd’hui.
Bien sûr, je suis incapable de mettre des paroles lorsque le morceau démarre, mais cet air « du Mia » me dit quelque chose.
Les enfants sont nus enfin, les adolescents sont nus et contrairement à moi, semblent se trouver dans cette nudité comme des poissons dans l’eau.

• Marie, tu viens, Lionnel a repris la situation en main, je me lève tôt demain et quelques heures de sommeil seraient les biens venus.

Le trio tient la salle en haleine, il chante en trio, se relayant au fil des paroles, c’est vrai que depuis le départ de la mère l’atmosphère semble s’être apaisée sur scène et dans la salle.
Je suis Sophie, moi aussi bien satisfaite d’aller fermer mes yeux, la journée et même la fin de journée ont été rudes et stressantes.
Il fait nuit, les lampadaires du camp se sont allumés, j’arrive à la voiture même s’il y a quelques mètres à faire pour rejoindre la réception.

• Sophie, est-ce que tu peux nous conduire jusqu »au bungalow des Boulay, tu as poussé le bouchon un peu loin et j’ai peur qu’elle ne fasse une connerie.
• Tu as raison, mère Thérésa, j’allais te le proposer, inutile d’être réveillé en pleine nuit, je reconnais qu’il m’arrive sur scène de me lâcher un peu fort lorsque je tiens mon public, comme Bip-bip.
• Bip-bip.
• Tu es conne, mais Lionnel a emprunté ce nom entendu dans « les bronzés » et comme ce n’est pas une marque déposée et que ça marche, il en profite à fond pour animer les soirées de la saison.

Je suis à deux doigts de finir par ces deux mots, qui ont envahi ma tête depuis que Lionnel repris par le public les a prononcés.
Je suis, même dans ma tête obligée d’éviter de me les remémorer, elles risqueraient de tourner en boucle et m’empêcher de dormir, même si je suis crevée, trop d’émotion nouvelle en une seule journée.

• Regarde, il y a de la lumière dans la chambre, je pense qu’elle est là.
Allons la voir, surtout pour te faire excuser, je pense que la séparation d’un couple n’était pas ton objectif, même si tu me prends pour mère Thérésa.

Suis-je moi-même si franche du collier que ça moi qui sers sainte Thérèse et non mère Thérésa ?…