COLLECTION LES ROUSSES. Panne de voiture dans le centre de la France (6/6) - histoire érotique

(Six, VI chapitres pour une histoire que je pensais courte, VI je l’espère pour votre bon plaisir, du moins je le crois.)

Peut-on m’appeler sœur Teresa, moi qui ai caché à toutes les personnes travaillant ou étant clients du camping naturiste ou je me suis presque réfugié que je suis une femme d’église !
Je me retrouve dans cette situation après un cardan qui a flanché sur ma vieille 4L ?
Sœur Teresa, moi qui suis sœur au carmel entretenant la mémoire de Sainte-Thérèse de Lisieux, parti sur les routes rejoindre ma mère à Carmaux qui est malade.
Dès que j’ai franchi la porte et les murs entourant ce camp où les gens aiment revenir à l’âge des cavernes et vivre même leurs parties génitales à tous les vents, je pense ce soir que j’ai eu tout faux.
Que puis-je faire, sinon avancer dans le temps, que se passerait-il si j’annonçais, « je suis une none, une bonne sœur si vous préférez !
Surtout depuis que je viens d’envoyer ma culotte aux oubliettes pour montrer à Yollande, madame Boulay et qu’il y avait une autre voie que celle centré sur sa seule petite personne.
Je dois avancer coute que coute.
Du moins le temps que la réparation se fasse et reprendre ma route, en ayant récupéré chez Franck le garagiste ma robe et mon voile me cachant mes beaux cheveux roux bien que je sois obligé de les avoir à la garçonne.

• Sophie, va dans la salle de bains et couche toi, c’est toi qui es tenu de te lever tôt pour gérer ce camping, ce qui me semble une charge ardue pour une femme seule.
• Merci Marie, mais j’ai l’habitude et il me faut peu d’heures de sommeil pour retrouver toute ma tonicité, Glad…
Bon, parlons d’autre chose, Gladys, c’est une page tournée.

Je vois très bien que celle qui pour une obscure raison, elle élude ce qui s’est passé, ce n’est pas à moi de rouvrir la plaie qui semble encore trop vive.
Comme l’on dit, le temps efface ce qui a ouvert une plaie entre deux êtres qui je le pense s’aimait.
Amour féminin rejeté par l’église, église que moi-même je dois taire par la position que j’ai prise en enfilant les affaires de Létitia la fille de Frank.
La place libérée, je prends la place, je lave, pardon, mon intimée, donc personnelle.
Mon premier réflexe, pendant que Sophie se douchait, ça a été de sortir de mon sac, la chemise de nuit que j’y ai mise lorsque j’ai préparé mes affaires afin de venir ici.
Je l’ai rangé précipitamment dans mon sac lorsque j’ai une nouvelle fois conscience de la différence entre les vêtements que ceux que j’ai osé qualifier de pute avec cette chemise d’un autre âge cachant la féminité des bonnes sœurs.
Marie, regarde le nez que Dieu t’a mis au milieu de ton visage, dit plutôt que tu apprécies de plus en plus d’être nue.
Surtout que couché en chien de fusil, Sophie semble dormir toujours aussi peu vêtu que je le suis lorsque je prends place à ses côtés à la place qui m’est réservée dans notre lit.
La lune est là et je peux distinguer, mes yeux s’étant acclimaté à l’obscurité relative, sa jolie bouche et ces yeux qui sont bien ouverts alors que je pensais les trouver fermés à dormir.

Quelques secondes et qui d’elle ou de moi, ou les deux avances leurs têtes pour que nos bouches se rejoignent et que nos langues se mêlent ?
Comme je l’ai dit, même si je feignais de l’ignoré.
Dans leurs cellules, une sœur rejoignant une autre sœur, devait faire pareille que nous.
Lorsque Sophie prend mon sein dans sa main.
Entre mes jambes se doit être l’un des volcans éteints du Massif Central où le camping et le village se trouve qui se réveille en moi et je m’embrasse comme le feu dans la cheminée de la maison de ma mère à Carmaux.
Je pourrais dire que d’entrée je trouve les gestes justes afin de rendre à mon amante les plaisirs qu’elle m’apporte.
Ce serait mentir, donc pêcher envers celui qui m’avait donné cette alliance et qui va me poser problème dès mon retour à Lisieux.
À moins que je trouve un prêtre à Carmaux pour me donner ma pénitence en de nombreux « notre Père » et « je vous salue Marie pleine de grâce. »
Au diable, tient, je savais qu’à un moment de mon manque de décisions prises ou non prises, je verrais le bout de sa queue venir me rappeler qui je suis réellement.
Comment retranscrire dans ces lignes ce que je ressens, je sais que c’est jouissance lorsque ses doigts s’égarent dans ma toison puis ma fente qu’à ce jour j’ai réussi à cadenasser à double tour ?
Dois-je me traiter de conne lorsque Sophie ayant quitté ma bouche, place sa tête que je sens écarter mes cuisses, venir me lécher consciencieusement semblant apprécier le liquide que mon corps est capable de lui accorder ?
Tu dois reconnaitre, dans les nuages où tu es parti que le plaisir que la langue de ta jolie maîtresse aussi rousse que tu es rousse, à un endroit précis de ta chatte, te les fais atteindre.
Sophie t’aspirant dans sa bouche.
Je voudrais lui rentre la pareille, mais elle remonte à mon niveau, se remettant en chien de fusil se remet à dormir.
Combien de temps, je la regarde, surtout ses jolies lèvres, zozoter au passage de l’air que ses poumons relâchent.
Pour la première fois depuis que cette scène improbable pour moi a commencé, j’ai du mal à respirer.
Sans bruit je me lève pour boire un verre d’eau.
La porte de la cuisine donnant sur la terrasse est ouverte, je sors mon verre à la main et dans la balancelle placée près d’une table, je m’installe pour reprendre mes esprits.
Comme je l’ai dit, les voies du seigneur sont impénétrables.
Pourquoi me fait-il voir que depuis que ma voiture est tombée en panne bien d’autres directions s’offre à moi pour continuer ma vie ?
C’est à ce moment que j’entends du bruit venant de la piscine, j’ai dû m’endormir et rêver car j’ai beau écouté, tout semble calme.
Petite, avant d’entrer au carmel, j’ai appris à nager, la chaleur, l’amour et l’eau sont un mélange qui font appel à mes envies.
Je pose mon verre sur la table et me rapproche de l’eau pour un bain qui peut calmer bien des choses en moi !
Un pied, deux pieds, l’eau est fraiche, mais c’est agréable vu la chaleur de la nuit.
La cruche en pierre qui cache son eau de l’autre côté de la piscine doit être le bruit que j’ai entendu fonctionnant vingt-quatre heures sur vingt-quatre afin de fileter l’eau de la piscine et qu’elle soit toujours propre à la baignade.
Mon Dieu que c’est bon, la cruche est le point ou on peut se baigner sans avoir pied. Je m’en approche et lorsque je suis à deux doigts de faire une crise cardiaque, de l’ombre une forme s’en détache et nage vers moi.

• Marie, toi aussi l’idée d’un bain de minuit t’a traversé l’esprit par ces grandes chaleurs !
Pour ma part je viens souvent me reposer après le spectacle.

C’est drôle de nager en rond à la lumière du seul lampadaire éclairant ce coin du camping certainement par sécurité la piscine étant un lieu dangereux sans la surveillance du couple de maîtres nageur présent tout au long de la saison.
La piscine est interdite hors de ces heures, mais qui pourrait avoir à redire à, j’allais dire les deux que Lionnel doit avoir par-dessus la tête d’entendre après son spectacle.

• L’eau est bonne à cette heure…

Nous sommes si prêts l’un de l’autre et est-ce lui ou moi qui en nageant s’est rapproché du bord ou nous avons pied !
C’est assis au fond là où les baigneurs peuvent entrer dans l’eau sans aucune marche que je me retrouve dans les bras de mon Apolon, cuistot et maître d’ambiance des soirées du camp.

« Monsieur pour qui me prenez-vous, je suis une none et je suis mariée à Jésus, passez votre chemin. »

Cette phrase, je la pense, mais pourquoi la dire, alors que les bras puissants de Lionnel viennent m’enserrer et que malgré la faible lumière ses yeux dardent dans les miens.
Je viens d’avoir une expérience lesbienne avec Sophie et dans la même nuit, même si ce n’est pas encore fait.
Je vais connaitre, du moins je l’espère la queue qui vient d’atterrir, non pas encore, hélas, c’est la phrase qui ce dit lorsqu’il vous arrive une chose inattendue, l’opération du Saint-Esprit.

• Ça te dérange de tromper ton mari, sinon j’arrête !
Tu me plait énormément, je serais prêt à tout pour te faire l’amour, mais nous avons assez brisé de couple ce soir, pour éviter d’en briser un autre cette nuit.

(I.a) Judas Iscariote : le disciple controversé de Jésus, trahison et rédemption dans l'histoire biblique.
Pourquoi le nom de cet apôtre du Christ me vient-il à l’esprit ?
Peut-être, car je mens à Lionnel en lui disant « non » alors que dans ma tête je pense « oui .»
Judas Iscariote est sans doute l’un des personnages les plus énigmatiques et controversés de la Bible.
Membre des douze apôtres choisis par Jésus, son nom est aujourd’hui synonyme de trahison dans l’imaginaire collectif.
Pourtant, son histoire est complexe et continue de susciter des débats parmi les théologiens, les historiens et les croyants.

Judas Iscariote était l’un des douze apôtres qui accompagnaient Jésus dans son ministère.
Son surnom, « Iscariote », pourrait faire référence à son origine, la ville de Kerioth en Judée, ou bien indiquer son appartenance à un groupe politique appeler les sicaires, connus pour son opposition à l’occupation romaine.
Judas était le trésorier du groupe des apôtres.
Il était chargé de gérer l’argent destiné aux œuvres et aux besoins du ministère de Jésus.
Ce rôle lui conférait une certaine confiance de la part des autres disciples, bien que les Évangiles insinuent qu’il aurait parfois abusés de cette position.

L’épisode le plus marquant de la vie de Judas est sa trahison envers Jésus.
Comme moi je le trahis en disant « non » à Lionnel, mon couple ne sera pas brisé et ma bouche après celle de Sophie sera la deuxième, coup sur coup à venir sur la mienne.
Ma langue ou encore la sienne tourne dans nos bouches, ma chatte s’enflammant de nouveau alors qu’à ce jour elle était restée sage.
Pense à Judas Iscariote, ça pourrait t’aider à refuser d’aller plus loin et de rentrer sagement auprès de Sophie.
Selon les Évangiles, il aurait vendu son maître pour trente pièces d'argent, un montant symbolique qui renvoie à la valeur d’un esclave dans l’ancien Testament.
Judas aurait livré Jésus aux autorités religieuses, qui cherchaient à l’arrêter pour mettre fin à son influence croissante.
La trahison s’est concrétisée au moment où Judas a signalé Jésus à ses accusateurs par un baiser, un geste d’identification dans l’obscurité du jardin de Gethsémani.
Ce geste, devenu le « baiser de Judas », est désormais associé à la duplicité et à la perfidie.
Ne suis-je pas entrain de donner le baiser de Judas à Lionnel lorsque ma main branle le membre de Lionnel qui n’en a pas besoin ?…