COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Ramires (1/2)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
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Récit libertin : COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Ramires (1/2) Histoire érotique Publiée sur HDS le 25-06-2021 dans la catégorie Entre-nous, hommes et femmes
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COLLECTION RÊVE ET RÉALITÉ. Ramires (1/2)
Je m’appelle Ramires, pourquoi, c’est en réalité Georges !
Peut-être mes origines kabyles, papa ayant fait la guerre d’Algérie, que la France certifiait que c’était du simple maintien de l’ordre.
Dix ans de légion avant de trouver un petit boulot d’ouvrier, monteur sur chaîne chez Renault à Billancourt.
Maman, infirmière à Sarcelles, il l’a épousé et je suis venu au monde.

À ce jour, je suis boxeur professionnel, j’ai 28 ans et nous avons deux enfants, la prunelle de mes yeux avec Susy.
J’avais 22 ans quand j’ai rencontré Susy qui venait de prendre une place de serveuse, dans le café près de la salle où je m’entraîne.
Nous avons eu le coup de foudre et rapidement vu que Jules arrivait sans chichis, je l’ai épousé pour le meilleur et surtout pour le pire.
Le pire, mon palmarès, 25 combats, 24 défaites dont 19 par Ko et une victoire le sommet de ma carrière à ce jour.
Ma victoire, je l’ai obtenue, en esquivant le sing du Taureau des Batignolles qui m’aurait mis Ko et qui par chance a tapé le poteau en fer du coin du ring.
Fracture de la main à la première reprise et jet de l’éponge de son manager à l’annonce de la deuxième reprise.

Je suis fière de mon fils Jules et de Sab, ma fille 2 ans.
Après chaque combat, Susy me ramasse à la petite cuillère et me réconforte, malgré les maigres bourses que je lui ramène.
Heureusement, qu’elle a gardé son travail, on peut dire que c’est elle qui élève nos enfants et fait bouillir la marmite.

• Aie, Susy, fait attention, j’ai mal partout.
Oui, suce-moi, grâce à ma coquille, c’est le seul endroit où la douleur est supportable.

Susy, c’est une bonne fille du peuple, si je veux et que je sois remis du dernier Ko, elle se donne sans retenue, sans être une salope, elle aime ce que j’aime et c’est bien ainsi.
Cette semaine, je pars en camp pour l’entraînement de Rocco, notre maître à tous les boxeurs de seconde zone.
Avec deux autres gars nous serons ses partenaires d’entraînement afin qu’il prépare son championnat d’Europe.
Un champion d’Europe dans notre salle, ce sera la fierté de notre ville de Sarcelles où nous sommes restés avec ma chérie.
Préparé les copains, ça fait un peu d’argent même si en 6 ans, j’ai là encore subi 3 Ko malgré le casque, il est dit que j’ai le foie fragile.

« Tac, tac », pied droit, « Tac, Tac » pied gauche, Tac, tac, tac » croisé de corde.
Monsieur Amed, mon manager depuis mes débuts m’a à la bonne et me trouve toujours des combats de deuxième zone pour que je me fasse un peu de fric.
Il me dit, que j’ai le meilleur jeu avec la corde à sauter de sa salle.
Monsieur Amed, c’était le copain de papa, ils avaient un rêve, retourner au bled.
Papa avec maman, ils l’ont fait, mais c’est au Maroc qu’ils sont aller retrouver leur soleil, comme ils disaient, me laissant seul en France.
Seul, non avec Susy qui m’aide à manger mes pâtes pour ma ligne, j’ai tendance à faire du gras dès que je mange la moindre sucrerie.

« Tac, tac » samedi j’ai un combat à Marseille, 1 000 € contre un boxeur classé 60e français alors que moi je suis 32e.
Susy est là derrière monsieur Amed avec mes enfants pour assister à la première victoire par Ko de son champion de mari.
Du moins, c’est la cote que me donne le journal l’Équipe, me voyant gagnant avant la limite.
Résultat Ko, le plus rapide de l’histoire, juste le temps de se dire bonjour en 8 secondes, le plus rapide de l’histoire de la boxe de notre pays.
Lorsque je suis au sol, oui, c’est ce petit con qui a gagné, même pas le respect des anciens.

Je suis au sol, comptant mes dents quand on me parle dans ma tête parmi les étoiles que je connais si bien.

« Ramires, tu veux devenir un champion à 28 ans, il est temps. »

Mon cerveau embué doit répondre oui, bien sûr, car la voix continue.

« 10 combats, pas un de plus, 10 combats, tu seras au sommet.
10 combats, pas un de plus, sinon... »

Ce sinon il est dit sur un ton si menaçant que je pourrais avoir peur, mais toujours dans ma tête, je dis « d’accord ».
Le temps de me remettre, principalement avec mes enfants, avec qui je joue et ma femme qui continue à me soutenir en me donnant du plaisir tout en en prenant, le temps qu’un contrat me soit proposé.
« Tac, tac », « Tac, tac » je redouble de travail à l’entraînement quand monsieur Amed vient me parler.

• L’adversaire du champion de France dans ta catégorie des lourds légers est incapable de boxer samedi à Bercy, la fédé te propose de le remplacer.

Le champion de France, c’est Yann, le petit con qui m’a privé de ma seule victoire que je devais avoir dans ma carrière.
Cote de l’équipe, 2 sur 10 pour ma victoire.
C’est à la pesée la veille du combat que, pour la première fois je montre mes muscles.
Je le fixe si fortement que je le vois baisser les yeux, vexé il essaye de me décrocher une droite que j’esquive obligeant les officielles à nous séparer.
Quand je rentre dans la salle, il y a 10 000 personnes, le combat principal c’est Rocco contre le numéro un cubain pour un combat permettant au gagnant de réunir toutes les ceintures.
Toutes les télés sont là, c’est nous qui débutons la soirée.
Susy comme à son habitude est venue m’embrasser 10 minutes avant mon combat dès que monsieur Amed m’a mis mes bandages.
J’entre sifflé par les amateurs de boxes dans la salle qui savent que je suis un tocard.

« Dans le coin bleu, ceinture rouge, Ramires, 26 combats 25 défaites, 1 victoire. »

Oui, mon dernier Ko m’a valu ma 25e défaite, mais j’y crois, je suis chand bouillant malgré les sifflets qui redoublent.

« Dans le coin rouge, short argenté, Yann champion de France sortant et qui remet son titre en jeu, Yann, 6 combats, 6 Ko en moins de trois rounds. »

Nouveaux regards assassins, l’arbitre nous rappelle, les règles nous tenons nos regards.

• Boxe.

Uppercut.

« Est, vainqueur par Ko, le plus rapide de la boxe française en moins de 6 secondes et nouveau champion de France, Ramires. »

Qui disait que je suis un tocard, la foule est debout, je suis portée en triomphe.
Je suis de retour dans ma loge, la ceinture autour de la taille.

• Monsieur Ramires, pouvez-vous me signer un autographe.

C’est la jeune femme qui présentait la pancarte des rounds.
Une, elle en a présenté une se baissant pour rentrer entre les cordes me montrant sa poitrine plus que généreuse.
Une vraie bombe, moi qui ai toujours boxé dans des salles de secondes zones où les nanas du cru était loin d’être Miss France.

• Monsieur Amed, vous pouvez dire à Susy qu’elle rentre avec les enfants, nous allons aller boire une petite coupe de champagne.

Une coupe avec l’équipe de monsieur Amed et Paola, la jeune femme voulant une signature.
Une signature, c’est dans la chambre mis à ma disposition pour un combat de cette importance que je finis la nuit.
Je suis en pleine forme, surentrainé pour ce combat et même pas fatigué par mon temps passé sur le ring.

• Suce salope, je vais te sauter comme la belle salope que tu es, tu aimes la queue du champion de France.

Je suis lyrique et je la sexe de la meilleure façon que ce soit.
Pour la première fois, je trompe Susy.
Après trois jours, je reprends le chemin de la maison, Susy est au boulot et le soir lorsqu’elle rentre, pas un mot de reproche.
Il faut dire que sur la table, elle a trouvé le chèque avec beaucoup de zéro, mon fixe, plus ma participation aux entrées qui était dans mon contrat identique à celui que j’ai remplacé.
Dans huit jours, c’est Noël et pour la première fois depuis leur naissance, le sapin illuminé que j’ai installé est rempli de cadeaux à son pied.
Est-ce pour me faire pardonner, mais Susy peut passer à son doigt, la bague de fiançailles en diamant que je lui avais promis...

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Histoire sexe : Une rose rouge
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