COLLECTION TABOU. Les Mimosas (7/7)
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 16-05-2018 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION TABOU. Les Mimosas (7/7)
J’ai fini l’avant-dernière partie de mon livre, Olga me laisse tranquille, sa grossesse avançant elle semble inquiète, elle est devenue très silencieuse.
De mon côté, cette paix que j’espère définitive me permet de passer de bons moments très tendres avec Blandine, attention, quand nous avons des rapports, elle aime me dominer.
J’ai pris l’habitude qu’elle vienne me sucer pour m’aider à bander, je ne vais pas faire le fanfaron, l’âge me rattrape, alors quand elle m’enjambe me plongeant en elle, me laisser faire, c’est un régal.
Un point positif dans nos rapports, Blandine étant ménopausée, il n’est pas nécessaire de faire attention comme dans ma jeunesse, je devrais dire notre jeunesse où les filles prenaient rarement de la contraception, nous étions anxieux tous les vingt-huit jours en attendant leurs règles.
Un jour, elles n’ont pas débarqué et Kevin est né, j’ai assumé surtout que sa maman savait baiser, elle était avide de sexe et quand elle m’a quitté, j’ai changé de philosophie.
Les femmes mariées, les femmes des autres, impeccables, vous les sautez et vous partez, vous revenez une fois, deux fois, quand vous avez trouvé la chatte très accueillante, trois fois et basta le vingt-huitième jour, c’est le mari qui en a le souci, vont-elles être là.
Dans ma jeunesse, la maladie honteuse de nos années le sida n’existait pas, nous baisions sans capote, comme je baise Blandine, sans oublier Olga, pour qu'elle est son enfant.
Pour trouver ces femmes chaudes du cul, c’était facile, elles venaient à ma banque, dans mon bureau, elles accouraient vers moi me suppliant de leur faire un prêt.
Attention, jamais d’attaque sexiste dans le cadre de mon travail, mais retrouvaille dans divers lieux dont la salle de sport.
Courir sur un tapis, alors que dans notre région nous pouvons courir à l’air libre, leur paraît moderne alors je faisais moderne et je les accompagne, neuf fois sur dix, les confidences qu’elles m’ont faites me permettent de finir dans le lit de leur mari.
Maintenant, j’aspire à ma quiétude et à finir mon bouquin.
« Les traces du passage des soudards sont effacées, du moins je le croyais, la vie de notre communauté reprend son rythme malgré les combats qui se déroulent dans tout le sud du pays.
J’ai remplacé les deux contremaîtres en engageant un homme nouveau dans la région, il avait débarqué d’un bateau depuis peu, l’autre a été John, un noir, celui qui avait aidé Nat à sortir Tom de sa case pour l’amener vers le fouet fatidique.
Je pensais que la vie était redevenue normale jusqu’au jour où Adel et moi, mettons au monde un enfant neuf mois plus tard, Thomas pour moi et Adélaïde pour mon amie, c’était le prénom de Mama.
Nous avons vécu notre vie en dirigeant la plantation, nous avons été les premières à libérer nos esclaves en 1863, ils sont tous restés sur la plantation, mais avec une paye d’hommes et de femmes libres.
On aurait pu s’étonner que mon fil et la fille d’Adel soit métis, mais la transformation du pays était en marche, inéluctablement, j’ai fait taire les commentaires déplacés, dans nos années, quelques billets étaient aussi efficaces que des coups de fouet.
J’ai gardé mes liens avec Adel, j’ai respecté la mort de Nat comme Adel celle de Thomas, nous n’avons pas pour autant laissé notre sexualité à la porte de notre chambre.
Nous avons été le premier couple de lesbiennes dirigeant une plantation, plus aucun homme n’a partagé notre couche.
Thomas atteignait ses vingt ans, j’allais souvent me promener près de la rivière ou avec mère et Nat nous avions été surpris par père, ce jour-là, il était parti avec son contremaître faire l’achat de l’esclave en remplacement de Tom, qu’il avait contribué à faire mourir.
Le contremaître nous a avoués qu’à quelques lieux d’ici, il s’était aperçu qu’il avait laissé son portefeuille avec les billets nécessaire à son achat.
Au lieu de reprendre le chemin normal, il l’avait vu tourné vers le gué évitant le pont en bois bien plus long, mais dangereux pour lui, un jour en le franchissant, Tonnerre avait eu peur de l’eau et l’avait projeté dedans.
À quoi tient une vie, du moins une fin de vie, en prenant le risque de faire franchir le gué à Tonnerre, il était tombé sur moi entièrement nu me faisant sauter par Nat et mère dans la même tenue se faisant caresser la chatte.
Je venais souvent par le gué l’eau étant presque inexistante à cette époque de l’année, quant au détour du chemin ou père nous était apparu celant notre destin, je les ai vus, Thomas était nu et Adélaïde aussi.
Ils jouaient dans un trou plus profond que les autres à s’asperger, mais surtout elle lui sautait au cou, je voyais la verge de mon fils s’allonger, nul doute qu’il était le fils de Nat, vu l’engin que nous lui avions fait.
La fille d’Adel de son côté avait oublié de me montrer, ou bien ai-je feint de voir, la jolie poitrine qui lui était poussée et les poils bouclés très noirs de sa chatte.
Elle a fini par lui sauter au cou, nos enfants m’ont montré que j’en avais fait beaucoup avec Nat, la petite m’a montré qu’il était possible de se faire pénétrer debout en enroulant ses jambes autour de la taille d’un amant.
La force de mon fils qui la soulevait la tenant sous ses fesses la refaisant tomber sur sa hampe, a fait de moi la maman la plus heureuse du monde.
La nature était à eux, quand elle s’est mise à hurler son plaisir se croyant seule avec mon fils au milieu de cette rivière, je retrouvais les cris qu’Adel et moi avions poussés quand les huit hommes s’étaient occupés de nous.
Le soir, j’expliquais tout à Adel, je dois reconnaître que la vue de nos enfants copulant m’avait mise en forme et comme ma petite maîtresse savait suivre mes désirs, je lui ai fait entrer l’intégralité de ma main dans sa fente pendant qu’elle en faisait de même pour moi.
Nous qui étions sur la réserve côtés sonores en temps normal, nos enfants dormant dans les chambres de l’autre côté du couloir, ce soir-là, nous avons fait un concours avec eux à celles ou ceux qui jouiraient le plus fort.
Tout a été officiel quand Thomas a épousé Adélaïde, tous les planteurs de la région et parmi eux, ceux qui nous avaient aidé à diversifier nos plantations après la disparition des chênes dus à la maladie en plantant du tabac.
En 1895, mon fils a été élu sénateur de notre état, il fait ma fierté, mais aussi celle d’Adel, n’est-il pas aussi un peu son fils, car comme toute femme de mon rang, allaiter un enfant est trop fatigant et c’est elle qui les a nourris tous les deux.
Mon lait, c’est avec sa bouche qu’elle me la fait passer, deux fois par jour, je lui offrais ma poitrine pour qu’elle me soulage.
Du temps de nos esclaves, il y avait toujours une Mama parmi eux, c’est la femme de John, qui l’est devenu, la femme de Tom la formait avant sa mort connaissant les plantes qui guérisses, elle m’en donnait pour faire disparaître le lait sans que ma silhouette ne se déforme le moins du monde.
Nous savions qu’il y avait un risque que nos deux enfants aient été fécondés par le même père pendant cette nuit d’orgie, mais les enfants étant métissés, les risques étaient minimes.
Moi, femme blanche ayant un petit métis, j’étais sûr que c’était Nat qui m’avait fait cadeau de son sperme alors qu’Adel l’avait été obligatoirement par l’un des blancs, nous ne leur en avons jamais parlés, ce moment de notre vie est resté au fond de nos mémoires.
Adel est morte en 1900, elle n’est plus là pour voir nos enfants diriger notre pays à Washington, j’étais absente au moment où Thomas a prêté serment sur la Bible, ayant du mal à me déplacer sur ma fin de vie.
Je passe mon, temps dans le fauteuil à bascule de mon père sur ma terrasse fumant ma pipe.
À la mort d’Adel, le vide qu’elle a créé en moi m’a poussé à fumer, j’ai choisi la pipe, je trouvais ça plus élégant pour la femme que je suis, même si je ne dirige plus notre exploitation laissant cela à des gens plus jeunes.
C’est dans ce fauteuil que j’ai écrit le mot FIN sur ma vie en 1931, trente et un an après celle qui j’avais connu les affres de la guerre de sécession. »
C’est fait, j’ai fini mon livre, quelque temps plus tard, mon fils m’appelle afin de venir à la clinique, il y avait un problème.
Il refusait de m’en parler au téléphone.
J’ai rejoint la clinique, une infirmière me conduit à la chambre d’Olga.
• Papa, j’ignore ce qu’il m’arrive, Olga a disparu, deux heures après avoir accouché, personne ne sait ou elle est voici ton petit-fils.
Je me penche sur le berceau, il est tout mignon, mais d’un noir profond, j’appelle Blandine à la rescousse qui éclate de rire quand elle voit mon petit-fils, Kevin a fait le nécessaire pour que nous puissions l’emmener après avoir appris à le changer.
Deux jours plus tard, je recevais une lettre postée de Bordeaux.
- Beau-papa, j’ai fait une bêtise que je ne suis pas assez forte pour assumer, vous aviez peut-être remarqué qu’un cirque est passé dans notre commune, je suis allée voir le spectacle l’après-midi.
La vedette en était un clown noir, un vrai noir, il était beau, il ressemblait à Omar Sy, aussi grand et aussi beau, j’étais au premier rang, il est venu me chercher pendant son numéro et je suis allé dans le rond de lumière.
Nous avons fait un tabac, j’étais obnubilé, nous sommes sorties après avoir salué les spectateurs applaudissant à tout rompre, il m’a proposé de me faire voir sa roulotte, bêtement, je l’ai suivi.
Il est devenu pressant et j’ai cédé, il m’a couché sur son lit, a arraché ma culotte et sa verge est venue en moi.
Quand j’ai arrêté de venir chez vous, j’avais pris conscience d’avoir fait une bêtise, j’attendais la naissance de mon fils avec anxiété, quand le médecin accoucheur l’a mise sur mon ventre, la catastrophe était là.
Je serais dans l’incapacité d’assumer mon erreur aussi j’ai préféré disparaître, Kevin voulait un enfant, je lui offre celui là, adieu.
Je vous aimais bien beau-papa, soyez heureux avec Blandine, c’est une femme remarquable.
Signé Olga.
J’ai fait voir la lettre à Blandine, en femme de tête elle a pris les dispositions nécessaires, surtout que j’ignorais qu’il y avait rapprochement entre Clémence sa fille et Kevin mon fils depuis l’inauguration de ma piscine.
C’est elle qui élève celui qui n’est en rien mon petit-fils en région parisienne avec ses filles et l’enfant qu’elle attend de Kevin.
Il a été nommé directeur adjoint de l’une des plus grosses agences de notre banque, je suis fière, il a pris du plomb dans la tête.
C’est dans la piscine de Blandine que tout ce petit monde vienne voir papy gâteau comme ils m’ont surnommé.
Pour ma part, je vis chez elle, j’ai fait couper mon terrain par un géomètre, un paysagiste a planté une haie de cyprès sépare mon chalet de ma maison offert à Olga et Kevin que j’ai vendues.
Je vois toujours les mimosas dans la plaine quand j’écris de la terrasse, mon chalet étant resté mon lieu d’écriture, j’y vais assez tard, car je tiens à honorer ma douce.
Quant à mon livre, j’avais payé 3 200 € pour que mon éditeur en imprime 3 000 exemplaire, j’en ai vendu 38 et encore Blandine et Kevin en ont acheté un.
Mon éditeur satisfait de mon idée veut le tirer à 4 000 exemplaires, il aura comme titre « Une vie après la retraite dans les mimosas. »J’oubliais, je viens de lui envoyer un chèque de 5 000 €, il faut croire en ce que nous aimons et ce que nous faisons.
De mon côté, cette paix que j’espère définitive me permet de passer de bons moments très tendres avec Blandine, attention, quand nous avons des rapports, elle aime me dominer.
J’ai pris l’habitude qu’elle vienne me sucer pour m’aider à bander, je ne vais pas faire le fanfaron, l’âge me rattrape, alors quand elle m’enjambe me plongeant en elle, me laisser faire, c’est un régal.
Un point positif dans nos rapports, Blandine étant ménopausée, il n’est pas nécessaire de faire attention comme dans ma jeunesse, je devrais dire notre jeunesse où les filles prenaient rarement de la contraception, nous étions anxieux tous les vingt-huit jours en attendant leurs règles.
Un jour, elles n’ont pas débarqué et Kevin est né, j’ai assumé surtout que sa maman savait baiser, elle était avide de sexe et quand elle m’a quitté, j’ai changé de philosophie.
Les femmes mariées, les femmes des autres, impeccables, vous les sautez et vous partez, vous revenez une fois, deux fois, quand vous avez trouvé la chatte très accueillante, trois fois et basta le vingt-huitième jour, c’est le mari qui en a le souci, vont-elles être là.
Dans ma jeunesse, la maladie honteuse de nos années le sida n’existait pas, nous baisions sans capote, comme je baise Blandine, sans oublier Olga, pour qu'elle est son enfant.
Pour trouver ces femmes chaudes du cul, c’était facile, elles venaient à ma banque, dans mon bureau, elles accouraient vers moi me suppliant de leur faire un prêt.
Attention, jamais d’attaque sexiste dans le cadre de mon travail, mais retrouvaille dans divers lieux dont la salle de sport.
Courir sur un tapis, alors que dans notre région nous pouvons courir à l’air libre, leur paraît moderne alors je faisais moderne et je les accompagne, neuf fois sur dix, les confidences qu’elles m’ont faites me permettent de finir dans le lit de leur mari.
Maintenant, j’aspire à ma quiétude et à finir mon bouquin.
« Les traces du passage des soudards sont effacées, du moins je le croyais, la vie de notre communauté reprend son rythme malgré les combats qui se déroulent dans tout le sud du pays.
J’ai remplacé les deux contremaîtres en engageant un homme nouveau dans la région, il avait débarqué d’un bateau depuis peu, l’autre a été John, un noir, celui qui avait aidé Nat à sortir Tom de sa case pour l’amener vers le fouet fatidique.
Je pensais que la vie était redevenue normale jusqu’au jour où Adel et moi, mettons au monde un enfant neuf mois plus tard, Thomas pour moi et Adélaïde pour mon amie, c’était le prénom de Mama.
Nous avons vécu notre vie en dirigeant la plantation, nous avons été les premières à libérer nos esclaves en 1863, ils sont tous restés sur la plantation, mais avec une paye d’hommes et de femmes libres.
On aurait pu s’étonner que mon fil et la fille d’Adel soit métis, mais la transformation du pays était en marche, inéluctablement, j’ai fait taire les commentaires déplacés, dans nos années, quelques billets étaient aussi efficaces que des coups de fouet.
J’ai gardé mes liens avec Adel, j’ai respecté la mort de Nat comme Adel celle de Thomas, nous n’avons pas pour autant laissé notre sexualité à la porte de notre chambre.
Nous avons été le premier couple de lesbiennes dirigeant une plantation, plus aucun homme n’a partagé notre couche.
Thomas atteignait ses vingt ans, j’allais souvent me promener près de la rivière ou avec mère et Nat nous avions été surpris par père, ce jour-là, il était parti avec son contremaître faire l’achat de l’esclave en remplacement de Tom, qu’il avait contribué à faire mourir.
Le contremaître nous a avoués qu’à quelques lieux d’ici, il s’était aperçu qu’il avait laissé son portefeuille avec les billets nécessaire à son achat.
Au lieu de reprendre le chemin normal, il l’avait vu tourné vers le gué évitant le pont en bois bien plus long, mais dangereux pour lui, un jour en le franchissant, Tonnerre avait eu peur de l’eau et l’avait projeté dedans.
À quoi tient une vie, du moins une fin de vie, en prenant le risque de faire franchir le gué à Tonnerre, il était tombé sur moi entièrement nu me faisant sauter par Nat et mère dans la même tenue se faisant caresser la chatte.
Je venais souvent par le gué l’eau étant presque inexistante à cette époque de l’année, quant au détour du chemin ou père nous était apparu celant notre destin, je les ai vus, Thomas était nu et Adélaïde aussi.
Ils jouaient dans un trou plus profond que les autres à s’asperger, mais surtout elle lui sautait au cou, je voyais la verge de mon fils s’allonger, nul doute qu’il était le fils de Nat, vu l’engin que nous lui avions fait.
La fille d’Adel de son côté avait oublié de me montrer, ou bien ai-je feint de voir, la jolie poitrine qui lui était poussée et les poils bouclés très noirs de sa chatte.
Elle a fini par lui sauter au cou, nos enfants m’ont montré que j’en avais fait beaucoup avec Nat, la petite m’a montré qu’il était possible de se faire pénétrer debout en enroulant ses jambes autour de la taille d’un amant.
La force de mon fils qui la soulevait la tenant sous ses fesses la refaisant tomber sur sa hampe, a fait de moi la maman la plus heureuse du monde.
La nature était à eux, quand elle s’est mise à hurler son plaisir se croyant seule avec mon fils au milieu de cette rivière, je retrouvais les cris qu’Adel et moi avions poussés quand les huit hommes s’étaient occupés de nous.
Le soir, j’expliquais tout à Adel, je dois reconnaître que la vue de nos enfants copulant m’avait mise en forme et comme ma petite maîtresse savait suivre mes désirs, je lui ai fait entrer l’intégralité de ma main dans sa fente pendant qu’elle en faisait de même pour moi.
Nous qui étions sur la réserve côtés sonores en temps normal, nos enfants dormant dans les chambres de l’autre côté du couloir, ce soir-là, nous avons fait un concours avec eux à celles ou ceux qui jouiraient le plus fort.
Tout a été officiel quand Thomas a épousé Adélaïde, tous les planteurs de la région et parmi eux, ceux qui nous avaient aidé à diversifier nos plantations après la disparition des chênes dus à la maladie en plantant du tabac.
En 1895, mon fils a été élu sénateur de notre état, il fait ma fierté, mais aussi celle d’Adel, n’est-il pas aussi un peu son fils, car comme toute femme de mon rang, allaiter un enfant est trop fatigant et c’est elle qui les a nourris tous les deux.
Mon lait, c’est avec sa bouche qu’elle me la fait passer, deux fois par jour, je lui offrais ma poitrine pour qu’elle me soulage.
Du temps de nos esclaves, il y avait toujours une Mama parmi eux, c’est la femme de John, qui l’est devenu, la femme de Tom la formait avant sa mort connaissant les plantes qui guérisses, elle m’en donnait pour faire disparaître le lait sans que ma silhouette ne se déforme le moins du monde.
Nous savions qu’il y avait un risque que nos deux enfants aient été fécondés par le même père pendant cette nuit d’orgie, mais les enfants étant métissés, les risques étaient minimes.
Moi, femme blanche ayant un petit métis, j’étais sûr que c’était Nat qui m’avait fait cadeau de son sperme alors qu’Adel l’avait été obligatoirement par l’un des blancs, nous ne leur en avons jamais parlés, ce moment de notre vie est resté au fond de nos mémoires.
Adel est morte en 1900, elle n’est plus là pour voir nos enfants diriger notre pays à Washington, j’étais absente au moment où Thomas a prêté serment sur la Bible, ayant du mal à me déplacer sur ma fin de vie.
Je passe mon, temps dans le fauteuil à bascule de mon père sur ma terrasse fumant ma pipe.
À la mort d’Adel, le vide qu’elle a créé en moi m’a poussé à fumer, j’ai choisi la pipe, je trouvais ça plus élégant pour la femme que je suis, même si je ne dirige plus notre exploitation laissant cela à des gens plus jeunes.
C’est dans ce fauteuil que j’ai écrit le mot FIN sur ma vie en 1931, trente et un an après celle qui j’avais connu les affres de la guerre de sécession. »
C’est fait, j’ai fini mon livre, quelque temps plus tard, mon fils m’appelle afin de venir à la clinique, il y avait un problème.
Il refusait de m’en parler au téléphone.
J’ai rejoint la clinique, une infirmière me conduit à la chambre d’Olga.
• Papa, j’ignore ce qu’il m’arrive, Olga a disparu, deux heures après avoir accouché, personne ne sait ou elle est voici ton petit-fils.
Je me penche sur le berceau, il est tout mignon, mais d’un noir profond, j’appelle Blandine à la rescousse qui éclate de rire quand elle voit mon petit-fils, Kevin a fait le nécessaire pour que nous puissions l’emmener après avoir appris à le changer.
Deux jours plus tard, je recevais une lettre postée de Bordeaux.
- Beau-papa, j’ai fait une bêtise que je ne suis pas assez forte pour assumer, vous aviez peut-être remarqué qu’un cirque est passé dans notre commune, je suis allée voir le spectacle l’après-midi.
La vedette en était un clown noir, un vrai noir, il était beau, il ressemblait à Omar Sy, aussi grand et aussi beau, j’étais au premier rang, il est venu me chercher pendant son numéro et je suis allé dans le rond de lumière.
Nous avons fait un tabac, j’étais obnubilé, nous sommes sorties après avoir salué les spectateurs applaudissant à tout rompre, il m’a proposé de me faire voir sa roulotte, bêtement, je l’ai suivi.
Il est devenu pressant et j’ai cédé, il m’a couché sur son lit, a arraché ma culotte et sa verge est venue en moi.
Quand j’ai arrêté de venir chez vous, j’avais pris conscience d’avoir fait une bêtise, j’attendais la naissance de mon fils avec anxiété, quand le médecin accoucheur l’a mise sur mon ventre, la catastrophe était là.
Je serais dans l’incapacité d’assumer mon erreur aussi j’ai préféré disparaître, Kevin voulait un enfant, je lui offre celui là, adieu.
Je vous aimais bien beau-papa, soyez heureux avec Blandine, c’est une femme remarquable.
Signé Olga.
J’ai fait voir la lettre à Blandine, en femme de tête elle a pris les dispositions nécessaires, surtout que j’ignorais qu’il y avait rapprochement entre Clémence sa fille et Kevin mon fils depuis l’inauguration de ma piscine.
C’est elle qui élève celui qui n’est en rien mon petit-fils en région parisienne avec ses filles et l’enfant qu’elle attend de Kevin.
Il a été nommé directeur adjoint de l’une des plus grosses agences de notre banque, je suis fière, il a pris du plomb dans la tête.
C’est dans la piscine de Blandine que tout ce petit monde vienne voir papy gâteau comme ils m’ont surnommé.
Pour ma part, je vis chez elle, j’ai fait couper mon terrain par un géomètre, un paysagiste a planté une haie de cyprès sépare mon chalet de ma maison offert à Olga et Kevin que j’ai vendues.
Je vois toujours les mimosas dans la plaine quand j’écris de la terrasse, mon chalet étant resté mon lieu d’écriture, j’y vais assez tard, car je tiens à honorer ma douce.
Quant à mon livre, j’avais payé 3 200 € pour que mon éditeur en imprime 3 000 exemplaire, j’en ai vendu 38 et encore Blandine et Kevin en ont acheté un.
Mon éditeur satisfait de mon idée veut le tirer à 4 000 exemplaires, il aura comme titre « Une vie après la retraite dans les mimosas. »J’oubliais, je viens de lui envoyer un chèque de 5 000 €, il faut croire en ce que nous aimons et ce que nous faisons.
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