COLLECTION ZONE ROUGE. Inspecteur Martine Durand. Les filles d’Olaf (15/16) - histoire érotique

• Inspecteur Martine Durand, vous avez demandé à me parler en tête à tête avant que je vous remette la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement de la police nationale.
Je n’ai pas pour habitude de me faire dicter mes rendez-vous, mais mes services m’ont rapporté les risques que vous avez pris pour confondre un brigand international à Bordeaux, sous couverture.
Mes services m’ont rapporté que vous aviez pris d’énormes risques qui vous donnent le droit, ce jour, de recevoir les honneurs que je vous réserve.
C’est pourquoi je vous reçois pendant 30 minutes, pas une de plus, pour que vous m’expliquiez pourquoi cette demande un peu circonspecte.
• Monsieur le ministre, je suis dans une situation plus que précaire après ce que j’ai découvert.
• Expliquez-vous, ça m’intéresse !
• Voilà, vous voyez cette clef USB, elle contient ma vie ou ma mort.
• Pourquoi pouvez-vous dire cela, votre vie ou votre mort, vous n’allez pas un peu loin ?
• Non, deux choses l’une, soit vous êtes l’un des protagonistes de ce que j’ai découvert et la mère de famille que je suis, demain, vous donnerez les ordres pour que je disparaisse énigmatiquement !
Souvenez-vous du ministre noyé dans 20 centimètres d’eau le visage tuméfié, il y a de nombreuses années.
• C’était une autre époque, celle des barbouzes près a tout pour garder des secrets, mais surtout le pouvoir.
• Ne perdons pas de temps, soit, vous faites le nécessaire lorsque je vous aurais remis cette clef, soit je suis morte et ça j’en suis pleinement consciente.
• Vous êtes puéril, Martine, permettez que je vous appelle Martine !
• Oui Gérard, en quoi je suis puéril Gérard, expliquez-vous ?
• Un appel et dans moins de trois secondes, vous serez maintenue au sol et cette clef sera mienne sans le moindre chantage que vous pourriez me faire.
• Gérard, croyez-vous que je sois une oie blanche ou une conne.
La clef que vous avez devant vous, n’est pas la bonne.
Celle qui va vous prouver que lorsque j’ai continué ma mission ce que j’ai découvert va bouleversée la planète entière, vous propulsant prochain président en 2027.
La vraie, vous l’aurez, sauf à accepter deux choses, je vais prendre des risques et si je me trompe, adieu.
Voici ce que je veux pour que je vous dise là où elle est.

Voilà, avez-vous déjà joué à « pile ou face ? »
Vous jetez la pièce en l’air.
Soit elle retombe côté pile, soit sur côté face, impossible qu’elle retombe sur la tranche et vous refuse une réponse claire.

• Martine Durand, par les pouvoirs qui me sont conférés par monsieur le Président de la République, nous vous décorons de la médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement de la police nationale !

Si je reçois cette médaille devant tous les responsables de la police nationale, dont Robert Lyon, Fred Leroy et Anatole Lupin.
Avec en plus le commissaire Pierre Cheval du commissariat de la préfecture de Mâcon, c’est que le ministre a accepté mes deux conditions.
Ainsi, j’ai pu lui remettre après avoir été chercher la bonne clef USB.
Elle était déjà sur place, dans la pharmacie des hospices.
Au moment où j’ai négocié, je l’avais déjà caché dans un pot de potassium de cette belle pharmacie des hospices de Beaune.
C’est facile lorsque l’on est inspecteur de montrer sa carte, de venir lorsque le public est parti en disant que votre fonction vous oblige à une dernière tournée de vérification avant la venue du ministre.
Vous êtes accompagné d’un autre inspecteur de votre commissariat, Sumatra, notre spécialiste en informatique et tous ce qui pourrait nous être utile dans nos enquêtes.
Sumatra, est un véritable roi du gadget en vous fournissant des objets jouant contre les tuants.
Il crédibilise votre venue et votre inspection, c’est le seul à qui vous avez pleinement conscience qu’il ne vous trahira pas, il vous a déjà tellement aidé dans cette mission avec la technique qu’il vous a apportée.
S’il vous avait trahi, vous ne seriez même pas revenue de Bordeaux, vous seriez en train de vous faire bouffer par les poissons de l’Atlantique.

• Messieurs, voici mes ordres, attention les poissons que nous devons attraper son armée avec des Kalachnikovs qui vont vous déchiqueter si leurs balles vous atteignent.
Messieurs les plongeurs, nous attendrons que vous soyez en place autour de l’embarcation.
J’ai pensé à tout, l’un des malfrats à bord risquerait d’essayer de se sauver en sautant à l’eau.
Messieurs les gardes côtes, vous arriverez pour encercler le yacht que nous devons intercepter et votre rôle sera de le bloquer s’il essaye de fuir en appareillant.
D’un côté votre mission sera facilitée par la passe du port de Saint-tropez étant très peu large.
Nous aurions pu nous réunir dans la nouvelle gendarmerie, mais le film que nous sommes censés tourner à pour cadre l’ancienne gendarmerie, ça va nous permettre d’être près chacun à notre poste des 6 heures du matin.
Les quelques badauds qui pourraient trainer sur le port, capitaine vous et vos hommes vous aurez moins de cinq minutes pour les mettre en retrait avant notre assaut.
Tout le monde a compris mes ordres, l’inspecteur Sumatra sera mon bras droit.
Vous exécuterez ses ordres au même titre que ceux que je vous donnerais.

Tout se met en place, à la seconde près je suis au pied de la passerelle relevée du yacht d’Olaf.
Oui, c’est bien lui que je vais arrêter à la seconde près où il aura rendu les armes.
Je sais, connaissant trop bien le bonhomme ainsi que Dimitri et Hamed ses portes flingues, que tout ne va pas être simple, malgré que nous avons essayé de penser à toutes les situations possibles.
Ils vont se défendre, même jusqu’à en mourir, car il va savoir en me voyant diriger la manœuvre que la salope que je suis est prête à tous, plus que lui, pour le mettre en cabane.
Je prends mon porte-voix.

• Olaf, c’est l’inspecteur Martine Durand avec un « D ».
Venez les mains en l’air sur la plage arrière et rendez-vous, vous êtes cernés de toute part.
Si vous n’exécutez pas mes ordres, je vais monter à bord avec mes hommes et vous êtes sûr qu’à un contre dix vous serez massacré.
Vous allez enfin rendre des comptes à la justice surtout pour les meurtres de deux filles que vous avez noyés en mer.

J’entends deux rafales de Kalachnikovs simultanées, Dimitri et Hamed ont dû tirer en l’air depuis la cabine pour nous intimider, mais il m’en faut plus pour me faire reculer.
Il se met à hurler.

• Sale pute, je savais que tu jouais avec moi à Bordeaux, messieurs ses collèges policiers, savez-vous que votre Martine Durand avec un « D » comme elle dit, a vendu son cul pour moi.
J’ai toutes les preuves dans mon coffre à bord de mon yacht, ne tirez pas, je vais me rendre et vous les donner.
• Stop, Hamed évite de sauter par-dessus bord, même sous l’eau j’ai des hommes et regarde sur ton polo, la petite tache rouge qui se promène à hauteur de ton cœur.
Un pas de plus et mon tireur d’élite placé sur le toit, te plantera une balle dont tu ne te remettras pas, veux-tu jouer le jeu à qui perd gagne !

Hamed lève les bras après avoir posé son arme sur le pont avant de s’avancer jusqu’à la plage arrière.
Bien sûr, je ne suis pas kamikaze, je suis derrière une plaque de protection pour arme lourd de la police m’évitant qu’il ne m’envoie un pruneau et que ce soit moi qui meure malgré mon gilet pare-balles.

• Hamed, tu fais descendre la plage arrière et tu descends jusqu’au quai les bras bien levés.
• Inspecteur, c’est moi le capitaine du bateau, je me rends avec Dimitri nous sortons les bras en l’air, nous préférons la vie même en prison.

Nous sommes sur nos gardes, je fais bien, j’ai le temps de voir Dimitri sauter à l’eau.
Il n’a certainement pas cru qu’il était attendu.
Depuis qu’Olaf est venu prendre ses quartiers d’été à Saint-Tropez, nous surveillons son yacht avec la plus grande discrétion depuis que j’ai reçu l’autorisation de diriger les manœuvres d’arrestation.
Un point positif, Gérard était du bon côté de ce que j’ai découvert avec l’aide de Sumatra.
Nous savions qu’ils sont bien tous les quatre à bord, du moins je le crois, car au moment où ils sortent une femme se trouve avec eux.
Solène, la copine de Berlin, un moment j’ai un instant de doute, mais lorsque Christine m’a emmené elle était là et aurait dit à Olaf que je l’avais trahi en disparaissant.
Ce peut elle que la vigie que j’avais fait mettre en place, ne l’ait pas vue monter à bord.
C’est un point que je devrais éclaircir.

• Bandes de traites, voilà pour…

Coups de feu venant de l’intérieur du yacht, couchant sur place les trois personnes se trouvant sur la plage arrière, Solène, Hamed et le commandant.
Mais en même temps des tirs depuis la position des tireurs d’élite.
Ils étaient trois, trois balles au cœur tuant définitivement pour l’éternité celui qui gravait au fer rouge, ses filles par deux colombes inversées.
Bien sûr je constate ce tir précis lorsque nous sommes à bord, l’intervention étant une pleine réussite.
Des balles avaient ricoché sur notre protection nous protégeant, aucun blessé parmi les forces de l’ordre.
Un médecin de la police judiciaire dépêché de Paris avec ses hommes monte à bord et constate les décès.

• Martine, la femme a reçu une balle dans le poumon, elle est en vie, c’est la seule et je réserve mon diagnostic !
Nous allons l’évacuer en priorité, j’ignore si nous pourrons la sauver.

J’ai mal pour elle, surtout qu’avant d’intervenir, Marc est revenu de sa mission à Paris.
Claire sa sœur est à l’hôpital des hospices de Beaune en traitement pour les addictions à la drogue, même pour ceux qui sont sous l’emprise du crack.
Il serait dommage d’avoir sauvé sa jumelle sans pour autant sauver sa sœur.
Mais c’est là vie, j’ai bien pris mes risques moi aussi tout au long de cette mission.

• Martine, envoie des hommes, je suis là au pied du quai.
Celui qui a sauté, je l’ai récupéré au bout de mon poignard de plongeur d’élite.
Il avait lui aussi un couteau à la main, c’était de la légitime défense lorsqu’il s’est empalé sur ma lame.

Et de trois, non cinq, Olaf en a tué deux et presque tué Solène et Victor, le plongeur a eu le quatrième et les tireurs d’élite, le chef de cette bande de pourris.
Comme je l’ai dit, côté force de l’ordre zéro mort et surtout zéro blessé.
Je me trompe, un blessé, Victor qui lorsqu’il a reçu Dimitri sur lui, après son plongeon, le poids de son corps s’empalant sur sa lame, lui a foulé le poignet.
L’un des secouristes prévus en cas de grabuge le bande.
Voilà, je suis à bord, je vais attaquer la deuxième phase de ce que j’aie demandé à celui que j’appelle amicalement Gérard.
Ne m’a-t-il pas laissé en vie et dirigé l’arrestation, même mort ou vif d’Olaf.
À bord je fais intervenir quelqu’un dont c’est le métier et dont nous reparlerons dans le prochain chapitre de nos aventures…