COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II. Suite et fin (10/10)

- Par l'auteur HDS CHRIS71 -
Récit érotique écrit par CHRIS71 [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II. Suite et fin (10/10) Histoire érotique Publiée sur HDS le 28-10-2019 dans la catégorie Dans la zone rouge
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COLLECTION ZONE ROUGE. Mes origines allemandes. Saison II. Suite et fin (10/10)
Je vais être direct, pas de remise en tête du chapitre précédent.
Mamy Marlène est morte il y a trois jours.
Quand maman a crié « maman » d’une voix que je n’avais entendu, je suis sortie de mon trou noir où je me cachais pour entendre ses aventure de jeunesse.
Dans la salle, mamy avait la tête dans son assiette.
Papa avait déjà le téléphone posé sur le meuble à la main et appelais les pompiers.
Moins de 10 minutes et ils étaient là.
Impossible de la ranimer.
Malgré les trois bouteilles vides qu’ils ne pouvaient pas n’avoir vu.
Le médecin appelé non plu et le permis d’inhumer a été signé.
Les pompes funèbres sollicités ont ramené son corps chez elle.
J’ai aidé maman à l’habiller.
Pour cela il a fallu la déshabillé et là j’ai eu le choc de ma vie.
De la base de son cou jusqu’à ses genoux mamy est tatoué.
Dans son dos un grand aigle.
Ailleurs des têtes de morts et autre dessins tous noirs aucune couleur.

- Maman qu’est ce que cela veut dire, pourquoi mamy est tatouée du cou aux genoux ?
Et tous des tatouages noirs ?
- Évite les questions, tu ne sais pas le quart voire le dixième que mamy a vécu.
Ces tatouages, ils ont été faits aux États Unis dans sa jeunesse avant que nous ne revenions en France et que je vienne au monde.
- Tu semble en savoir plus que tu en dit.
Ça fait deux jours que je l’écoute raconter sa vie jusqu’à ce que tu cris « maman » et que je vienne voire qu’elle était morte.
Si tu sais quelques choses dit le moi.
- Elle est allée rejoindre le chirurgien à Houston quelques temps après la guerre.
Elle l’a trouvé marié avec deux enfants.
Elle aurait rencontré un « Eagle » avec lequel elle aurait fait en moto la route 66.
C’est là qu’elle s’est fait tatouer cet aigle dans son dos et tous ses motifs sataniques.
Mais je n’en sais pas beaucoup plus je n’étais pas née.
Après elle a eu sa période Hippie à San Francisco.
Les hommes qui composaient leur bande de motards ayant été décimé par la guerre du Vietnam.
Elle a voulu s’enrôler mais elle se droguait dans ses années là et l’armée n’a pas voulu d’elle.
Alors elle est revenue en France.
À rencontrer ton grand père et nous sommes là toutes les deux.

Je sais qu’elle en sait plus, mais je connais maman, elle ne m’en dira pas plus.
Si j’insiste elle risque de se souvenir que dans son récit mamy m’a fait comprendre que mon père n’est pas mon père et mon frère non plus.
Quelques jours plus tard j’hérite du violon de mamy avec 20 000 francs et un document me faisant propriétaire d’un terrain de 2 000 mètres carrés situé à la frontière entre la France et l’Allemagne.
Le notaire n’a pas pu en dire plus, mamy ne lui avait rien dit de plus.

La vie a avancé depuis la mort de grand-mère.
Chaque année je suis la seule à venir fleurir sa tombe.
J’ai reçu le violon.
Quand j’ai ouvert le couvercle de son étui, une lettre de mamy Marlène me donnant une adresse rue de Madrid pour que je fasse réparer son instrument qui l’avait suivi toute sa vie.
L’argent devais servir à ça.
Le luthier a su réparer les traces laisser par la balle que j’ai fait monter en collier et qui ne me quitte jamais autour de mon cou.
Sauf l’étui que je décide de laisser dans l’état.
C’est quand pour mes dix sept ans que je me suis fait tatouer un aigle dans le dos.
C’est avec le tatoueur jeune homme guère plus vieux que moi que j’ai perdu mon pucelage.
Une seule ombre au tableau maman qui s’était mise à picoler nous disant que la mort de sa mère l’avait déstabilisé.
Une seule ombre à ce qui aurait pu être une vie idyllique, mes études que j’avais en horreur et maman avec qui j’avais de plus en plus de mal à cohabiter.
Heureusement je prends des cours de violon car dans sa lettre mamy avec l’argent voulait que j’apprenne à jouer.
En plus je me concentre sur l’allemand pensant que cela allait me servir.

- Bon anniversaire ma fille qui m’aurait dit qu’un jour j’aurais une fille aussi grande que toi.
Ça s’arrose.
Mais dit moi, pourquoi cette tenue de marcheurs avec ces chaussures ?
- Parce que je suis majeur et que je te quitte, merci papa d’avoir été un gentil père.
Même si tu resteras dans mon cœur toujours mon papa, je sais que ce ne sont pas tes spermatozoïde qui ont fécondé maman.
- Où pars-tu ?
- Retrouver les traces de la jeunesse de mamy Marlène.
Un jour je l’ais juré.

Voilà c'est comme ça que j’ai pris la route avec le sac à dos que j’avais préparer en cachette.
Marche, marche, marche.
Nuit dans un squat à Namur en Belgique.
Il y a déjà deux garçons qui font la route inverse.
J’avais perdu mon pucelage sur le siège de mon tatoueur.
J’apprends à sucer pendant que l’autre me prend en levrette.
Karl prend la place de Gunter et honore ma bouche pendant que son copain me prend à son tour.
Je jouis pour la première fois avec des garçons d’âge mûre.
Au matin quand je me réveille un mot « merci ».
Je reprends mon sac et mon violon marchant à mon rythme, j’arrive à la frontière.
À Roetgen je trouve mon terrain.
Je comprends pourquoi mamy a acheté ce coin d’Allemagne à deux pas de la frontière à l’orée d’une ferme.
Deux tombes bien entretenue.
Dessus, deux noms. Ingrid sur l’une, Herta sur l’autre.
Les deux fuyardes mortes sur la frontière.

- Suchen Sie nach etwas ?
- Vous chercher quelques choses ?

Malgré l’âge, Hilde a gardé son visage d’ange dont parlait mamy Marlène.
Nous allons dans sa ferme, je comprends un bout de la vie de cette femme qui devait être ravissante à l’âge de la guerre.

- Quand les balles ont sifflé, j’ai vu Herta prendre une balle dans la poitrine et je suis tombée avec elle.
Ça m’a protégé.
J’ai vu Marlène nous dépasser et s’écrouler à quelques mètre de la lisière dont les coups étaient partis.
J’ai fait la morte, j’ai vu deux ombres emmener Marlène.
Un peu plus tard, j’ai senti qu’on me tirait me ramenant vers l’Allemagne.
La peur de mourir a fait que je suis restée cachée dans ma ferme du moins celle de mon mari jusqu’à la fin de ce conflit de merde.
Lolita, si j’avais eu le courage de ramper jusqu’à la lisière de la liberté j’aurais vécu la vie de ta grand-mère aux États-Unis ou en France.
Au lieu de ça, j’ai vécu une vie de fermière trimant des heures entières après que j’ai épousé Otto le fils de Gunther le vieillard qui était venu me récupérer.
J’ai eu deux enfants qui dirige le pays maintenant.
Mon fils a deux garçons dont l’un de ton âge et ma fille vie avec Greta, elle est lesbienne comme je l’ai été une partie de ma vie.
- Je suis propriétaire de ce bout de terre où mon arrière-grand-mère est enterrée.
- Je sais, Marlène me téléphonais souvent après sa visite et où je lui ais vendu ce lopin de terre si chère à notre cœur.
Sans ces deux femmes qui y sont enterrées rien de ma vie et de la tienne n’aurait eu lieu.
Apprendre que Marlène est partie avant moi et que c’est toi qui hérites, me fait plaisir.
Elle m’a toujours dit avoir une petite fille lui ressemblant beaucoup et en laquelle avait toute confiance pour la survie de son âme.
Comme l’âme de son violon qu’elle voulait que tu hérites.
- Je l’ai fais réparer et j’ai appris à en jouer, c’est pour cela que je vais à Berlin.

J’ai joué, Hilde pleurait.
Mon répertoire terminé, j’ai repris ma route quelques heures plus tard.
Sur le chemin, j’ai retrouvé la ferme à la grosse Olga.
Elle avait brûlé un soir d’orage et il ne restait que des ruines repris par la végétation.
Je n’ai pas vu de voiture bleu brûlé ainsi que les deux croix, c’est normal après guerre ils ont dû rejoindre un cimetière voisin.
Et puis je suis arrivée devant une grande baptiste que j’aurais reconnu entre mille.
C’était là que mes aïeules avaient tapinés.
Moi pendant deux mois je me suis occupée des enfants de la colonie de vacances qui peuplait cette grande maison.
Je dînais avec le directeur devenue mon amant et qui voulait m’épouser.
Mais ce n’était pas mon but, bien que tous les jours la grande salle du réfectoire où les filles à soldat étaient réunies ont recommencer à entendre les notes du violon ayant sauvé la vie à grand-mère.
Le dernier enfant monté dans un car, je suis montée avec eux.
Ces enfants ayant pris l’air pure retournaient à Berlin pour retrouver leurs immeubles et leurs écoles sans jamais avoir su que des filles de leur pays avaient été vendu à des hommes pour la gloire de leur chef.

Berlin, ça fait deux ans que j’y habite.
J’ai une double vie, dans la journée cours de violon et le soir jusqu’à minuit, l’Eros Center voisin de mon domicile où je gagne ma vie grâce aux bites de bons pères de familles étant devenus des monstres pour la gloire de leur pays et d’un seul homme, mais qui avec moi sont de vrais agneaux.
Est-ce les récits de mamy Marlène qui m’ont aidé à franchir le pas, nul ne le saura car je ne dirais à personnes qu’une petite partie de ma vie par facilité pour attendre mon but, j’ai écarté les cuisses pour satisfaire tous ceux qui veule de moi contre de l’argent.

Je vais devoir vous quitter, dans une heure je passe mon audition pour entrer dans l’orchestre symphonique de Berlin.
J’ai déjà joué avec, le chef d’orchestre fait de l’œil au joueur d’une des grosses caisses.
Si je suis définitivement retenue pour être simple violon en son sein, je redeviens une gentille petite fraulein blonde sans lunette alors qu’à l’Éros je suis brune à lunette.
Surtout qu’Heinrich le fils d’Otto fils de Hilde la poupée de grand-mère est là.
Nous couchons déjà ensemble et il loue ma façon de me donner à lui.
Je l’ai sondé, il ignore tout de la jeunesse de sa propre grand-mère.
Pourquoi s’il m’épouse faisant de moi une honorable femme de mon pays d’adoption lui dirais-je tous ce qui s’est passé dans nos pays ?
Je sais, je suis propriétaire de 2 000 mètres de notre pays.
S’il le faut je saurais lui expliquer qui est enterré dans ces deux tombes.

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