De vrais amis - histoire érotique

Deux couples d'amis décident de partir en vacances ensemble. Ils se connaissent depuis quelques années. Jamais, un geste déplacé, ni une parole vexante ne viennent troubler leur amitié. Pourtant, Mathilde et Georges sont beaucoup plus âgés, surtout plus posés que Justine et Marc, qui eux, un peu fou, fou, croquent la vie par les deux bouts.
Ils s'entendent comme larron en foire, la différence d'âge, ne pose pas de problèmes.

Une fois arrivé au petit Mas qu'ils ont loués dans le sud de la France, ils font le tour du propriétaire, avant de déballer leurs affaires. Une fois les vêtements rangés, comme il n'est pas tard, ils décident de faire un tour dans les rues piétonnières de ville qui ne se trouve pas loin. Les hommes mettent des shorts, pour les femmes le choix est plus difficile, avant de descendre, elles essayent plein de tenues avant d'enfiler une jupe et un corsage aérés.

Enfin, les quatre bras dessus bras dessous déambulent dans les rues étroites de la petite ville balnéaire. Les femmes imposent aux hommes le lèche-vitrine, qui rapidement, on en marre. Ils s'arrêtent à une terrasse de café et pendant que les hommes sous un olivier prennent un verre, les femmes continuent leur shopping. Les deux hommes regardent le déhanchement félin de leur compagne qui s'éloignent. Marc se pince les lèvres et dit en sirotant son verre :

Elle est vraiment belle Mathilde, tu ne dois pas t'ennuyer avec mon cochon hein !


Georges en souriant répond :

-Oui, je dois dire que c'est une femme admirable, mais une piètre amante !

Il ajoute :

-Puisque nous sommes dans les confidences et la tienne ?


Marc sourit et dit :

-Oh la vache, il ne faut pas lui en promettre, c'est une vorace !


Georges sourit et réplique :

-C'est vrai, elle a l'air speed, la mienne et plus calme, voire un peu coincée !


Marc demande en riant :

-Vous ne vous êtes jamais posé la question de faire l'amour à plusieurs, de voir ta femme prendre du plaisir avec d'autres personnes, cela ne te tente pas ?


Georges semble un peu gêné, mais répond :

-Bien sûr que j'ai déjà pensé à ça, mais comment la persuader, je n'oserai jamais lui proposer un truc pareil, comment elle réagira, Dieu seul le sait !


Marc se fait plus audacieux :

-Moi, je me la taperai bien Mathilde, elle a tout là où il faut !


Georges dodeline de la tête en restant un moment dubitatif et demande :

-Et vous, vous faites des échanges de partenaire ?

-Non, mais je lui en parle souvent, elle ne semble pas opposée à cette idée, je crois même que cela excite ma cochonne !

Enfin les deux femmes sont de retour, elles prennent place à la table et commandent un verre. Georges dévisage Mathilde, il se fait un film, il l'imagine prise par plusieurs hommes, et dans son imagination, il l'entend gémir. Il pousse de nombreux soupirs avant de revenir à la réalité.

Marc sort pleins de blagues, les femmes rient aux éclats, en buvant leur verre. Mais il est temps de rentrer, pendant que les hommes s'occupent à cuisiner, les femmes dressent la table sous l'olivier, elles ne cessent de rire, elles sont remontées à bloc. Soudain, elles se poursuivent, en riant comme des enfants. Comme Justine et plus véloce que Mathilde, elle la rattrape facilement. Les deux femmes roulent sur le sol, les éclats de rires font sourirent leurs deux compagnons. Enfin, Georges siffle la fin de la récréation. Les deux femmes se relèvent, leur corsage largement ouvert laisse voir une partie de leur poitrine. Elles se rajustent comme elles peuvent.


Marc fait un clin d'œil à Georges, qui lui répond par un sourire. Marc dit à l'oreille de son ami :

-Elles sont vachement excitantes, nos beautés, tu ne crois pas Georges !

Georges en poussant un gros soupir réplique :

-À qui, le dis-tu, oh oui, sans être vulgaire, je dirai même qu'elles sont vraiment baisables, je crois que si j'aurai le choix, elle y passerait toutes les deux !


Marc éclate de rire et répond avec humour :

-Oh mon cochon, tu te dévergondes, il te les faut toutes les deux !

L'apéro est souvent répété, le repas se passe merveilleusement bien, mais la route fut longue, la fatigue se fait ressentir. Chaque couple regagne sa chambre. Il fait tellement lourd que Georges est nu sur son lit, Mathilde est allongée à côté de lui, en nuisette sans rien dessous. Georges en regardant le plafond demande :

-Ma chérie comment tu trouves nos amis, en particulier Marc ?

Mathilde est surprise par la question et répond :

-Ils sont formidables, je les adore !

Georges insiste :

-Oui, mais Marc ?

Elle répond :

-Il est très sympathique, et en plus, il est beau garçon, ce qui ne gâche rien !


Georges très insistant ajoute :

-Et si l'envie de te courtiser lui prenait, quelle serait ta réaction !

Mathilde se redresse sur le lit, elle prend appuie sur ses coudes et regarde son mari en fronçant les sourcils. Elle dit :

-Mais mon chéri, il pourrait être notre fils, mais que vas-tu imaginer !


Georges répond avec quelques trémolos dans la voix :

-Je veux juste savoir si tu coucheras avec lui si tu en avais l'occasion !


Mathilde, embarrassée par une telle question, répond :

-Mais quelle drôle de question, je ne t'ai jamais été infidèle, et tu sais que moi sexuellement, je ne suis pas une flèche, comme tu aimes à me le répéter, donc rassure-toi, il ne pourra jamais y avoir quelque chose avec Marc ou qui que ce soit d'ailleurs mon chéri !

Georges semble déçu par la réponse de sa femme, il dit simplement :

-Eh bon !


Mathilde l'apostrophe :

- Oh, je suis sûre que vous avez déjà parlé de ça entre vous !


Comme Georges n'est pas menteur, il répond :

-Pour être honnête, oui, on en a parlé un peu, je dois dire que tu lui plais bien, et qu'il te ferait, d'après ses dires, grimper aux rideaux !

Mathilde se laisse retomber sur le lit, elle semble avoir reçu un uppercut. Georges embrasse sa femme et éteint la lumière. Mathilde mal à l'aise demande :

- Je te pose la question à l'envers, et si je couchais avec lui quelle serait ta réaction !

Sans se démonter, Georges répond :

-Hum rien que d'y penser, cela m'excite ma chérie, j'imagine sa verge, voyager dans ton corps et toi,
qui gémir de plaisir sous ses coups de reins !

Mathilde ne dit plus un mot. Elle cherche un sommeil qui ne vient pas, Taraudée par les propos de son mari, elle se tourne et se retourne dans son lit, en soupirant de nombreuses fois. Enfin, elle s'endort que très tard. Le lendemain matin, Georges et Marc ont déjà préparé le petit déjeuner. Ils attendent que ces dames veuillent bien apparaitre.

C'est Justine qui se lève la première. Suivit de près par Mathilde. Les deux s'étirent comme des félins, les yeux de Mathilde sont cernés par le manque de sommeil, quant à ceux de juste par une nuit torride d'amour. C'est encore en nuisette que les deux femmes prennent place autour de la table qui est encore dressée sous l'olivier.