Déchéance
Récit érotique écrit par Tamalou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Histoire érotique Publiée sur HDS le 17-12-2021 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Déchéance
-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --
Bérengère Martin n'a même pas regardé la luxueuse limousine garée juste à côté de sa voiture. Il faisait une chaleur moite, elle était pressée, alors elle est montée dans sa voiture sans lambiner. Elle devait rentrer chez elle, ranger ses commissions, et se changer pour partir travailler. Elle était serveuse dans un restaurant de 17H à 23H. Et il était déjà 15H45.
Elle a chaussé ses lunettes de soleil avant de démarrer sa vieille bagnole. Pendant qu'elle manœuvrait sa petite auto rouge, elle a entendu un sinistre grincement. Elle stoppa sa voiture et regarda autour d'elle. Son pare-chocs était appuyé contre la portière de la limousine. Bérengère a dégagé son auto de cette mauvaise manœuvre, puis elle est descendue pour constater les dégâts.
Il y avait une grande estafilade sur la luxueuse limousine. D’un coup d’œil circulaire, elle a constaté qu’aucun propriétaire de voiture de luxe ne se précipitait pour l’étrangler, alors elle est remontée dans sa voiture, et elle est partie.
Bérengère savait qu’elle ne devait pas agir ainsi, qu’elle aurait dû attendre le propriétaire, ou lui laisser un mot. Mais, tout en réprimant un frisson de culpabilité, elle décida qu’elle n’avait pas le temps, et qu’un type qui peut s’offrir une bagnole de ce prix a les moyens de payer la réparation. Elle quitta le parking en oubliant presque immédiatement ce regrettable incident.
Quelques minutes plus tard, Raymond Ramallah sortait de la boutique du tailleur asiatique, juste à côté du supermarché. Élégant, même s’il trouvait étonnant que le meilleur tailleur de la région se soit installé dans ce petit coin de banlieue. Le soleil brillait sur ses lunettes à effet miroir et sur son crâne rasé. Raymond était un colosse qui se mouvait avec assurance et arrogance. Les gens s'écartaient de son chemin, et il trouvait cela naturel. Il était évident aux yeux de tous que c’était un homme de pouvoir.
Raymond faisait parti d’un cercle de relations. Son vrai métier, c’était avocat. Mais pas le petit avocat qui traîne dans les prétoires de banlieue. Ses clients étaient des gens très riches, qui faisaient des affaires dans divers horizons de la pègre. Les membres de cette communauté appréciaient son efficacité liée à ses relations.
Il pouvait convaincre un tribunal que ses clients, des trafiquants de drogue, étaient simplement de jeunes victimes de la société. Ou mettre en relation des personnalités locales aisées, pour se procurer de la drogue, ou du sexe avec des mineurs, garçons ou filles, ou des placements d’argent plus fructueux qu’à la banque.
Raymond était un type intelligent, et il avait fait des études de droit. Mais il avait grandi dans le quartier chaud de la ville. Il connaissait la réalité de la rue. Il avait la connaissance des lois, mais aussi celle des règles de la pègre. Et il savait naviguer entre les deux.
En sortant ses clés de sa poche, il remarqua la griffure sur la portière de sa toute nouvelle voiture. Il se baissa pour l’examiner de plus près. La blessure était profonde. Le métal était enfoncé et la peinture arraché. Mâchoire serrée, Raymond s’est relevé pour examiner les alentours. Son regard s’éclaira en voyant le réseau de caméras de vidéosurveillance.
Raymond poussa un soupir de soulagement. Le fils de pute qui avait rayé sa voiture neuve allait le payer très cher. Quelques minutes plus tard, à l’aide d’un gros pourboire, il avait l’enregistrement des évènements de la dernière heure sur ce maudit parking.
Rentré chez lui, Raymond visionna la vidéo. La femme qui conduisait la petite auto rouge avait de longs cheveux blonds, de belles jambes bronzées, et un cul fabuleux. L’ensemble mis en valeur par un short moulant. Une féminité fascinante à contempler.
Un éclat de soleil brilla sur son alliance lorsqu'elle tendit la main vers la portière de sa voiture. Raymond voulait tout savoir de cette mignonne petite salope qui avait rayé sa belle voiture. Il sourit intérieurement, il savait exactement comment lui faire payer le prix approprié.
Il attrapa son téléphone et appela son bureau : "Marie, appelez le concessionnaire et demandez-lui de livrer une voiture de remplacement au bureau. Je la veux dans une heure. Il emportera la mienne en échange. Quoi ? Non, un idiot l'a cabossée. Appelez-moi un détective, ouais, Marcus. Je veux tout savoir sur le propriétaire de la voiture immatriculée TW_069_QU. Je veux son pedigree complet. Sur lui et sur sa femme. Je le veux d'ici la fin de semaine. Vous avez tout noté ? Bon, Janice, la nouvelle réceptionniste est présente ? Bien, qu’elle m’attende dans mon bureau, j'ai besoin de me détendre."
Il raccrocha, rasséréné, en pensant aux gros nichons de la nouvelle réceptionniste.
Une semaine plus tard … Laurianne Vétillard s'est examinée une dernière fois avant de sortir de la voiture. Coiffure, maquillage, vêtements, tous les codes de la femme d’affaires étaient parfaitement respectés. Ce qui n'était certainement pas une tenue normale pour Laurianne. Elle s'assura de la présence dans son sac de la petite fiole que Raymond lui avait remise. Elle était prête pour sa mission.
Elle monta les marches de la petite maison de banlieue, vérifia l’exactitude de l'adresse. Laurianne entendit de la musique en frappant à la porte. La porte s'ouvrit et une jolie blonde se tenait là.
"Bonjour. Je suis Laurianne Vétillard du cabinet d'avocats Ramallah S.A. J'ai besoin de vous poser quelques questions ..."
"C’est que … je suis très occupée. De quoi s'agit-il ?"
"L'un de nos clients est accusé d'un délit de fuite. L'un des témoins a donné un numéro d'immatriculation qui correspond à votre voiture, en précisant que vous aviez assisté à toute la scène. J'ai vu votre voiture là-devant, il était clair que ce n’est pas une Peugeot grise. Si je pouvais obtenir votre témoignage, cela contredirait la version du témoin, et aiderait notre client."
Bérengère réfléchit un instant, puis dit : "Je suppose que j'ai un peu de temps, entrez, nous allons voir cela ensemble."
Les deux jeunes femmes s’installèrent à la table du séjour. Laurianne sortit un bloc-notes pour noter les réponses de Bérengère. Depuis combien de temps elle avait cette auto, si les plaques avaient été changées, et où elle était la semaine dernière. Après une dizaine de minutes, Bérengère a demandé à Laurianne si elle voulait un café. Laurianne soupira. Elle avait craint que Bérengère ne le propose jamais.
Bérengère servit le café, et les questions continuèrent. Laurianne a bu sa première gorgée de café, elle a fait une grimace, et elle a demandé : "Je suis désolée, je suis pénible. Pourrais-je avoir un peu de lait, s'il vous plaît ?"
Pendant que Bérengère fouillait dans le réfrigérateur, Laurianne vida la fiole de liquide dans le café de Bérengère. "Mission terminée. Raymond sera content, et j’aurai ma récompense !" pensa-t-elle.
Le liquide s’est dissout dans le café. Une drogue puissante et disponible sur le marché parallèle. Outil d’hypnose, il fausse le jugement, provoque des amnésies temporaires, et rend le sujet docile. Une nouvelle drogue du viol, beaucoup plus efficace que toutes celles connues.
Bérengère s'est réveillée ce soir-là quand Gregory est rentré du travail. Elle était groggy et confuse. Les détails de sa journée étaient obscurs. Quelques fragments, tôt ce matin. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était au lit, couchée de si bonne heure.
Greg lui a demandé : "Comment était ta journée ?"
"Oh, bien. Enfin, je suppose..." répondit Bérengère, sonnée. "J’ai dû être piquée par un insecte, ou un truc du genre. Je suis vraiment fatiguée."
Greg se glissa dans le lit et se blottit contre Bérengère. "Je suppose que ton amant t'a épuisée, coquine" la taquina-t-il en pelotant ses formes lascives.
Bérengère a ronronné : "Pas mon amant. Un régiment entier de beaux mecs au garde-à-vous qui m’ont baisée toute la journée !" Elle se blottit contre Greg et se rendormit aussitôt.
Le lendemain matin, après sa toilette, habillée d’une légère robe d'été, Bérengère a vérifié le calendrier pour la troisième fois. Elle avait réussi à perdre toute une journée. C'était un peu effrayant. L’agenda disait que Greg travaillait tôt et qu'elle travaillait tard ce jour-là. "Cela me laisse le temps de faire mon ménage !"
En milieu de matinée, on frappa à la porte. Un livreur apportait une enveloppe épaisse. Revenue dans sa cuisine, Bérengère a ouvert l'enveloppe. Elle contenait une vidéo sans marquage, une petite enveloppe, et une note manuscrite qui disait : "Regardez la vidéo avant d'ouvrir cette petite enveloppe."
Intriguée, Bérengère est allée dans le salon pour visionner la vidéo dans le lecteur. Elle s'assit du bout des fesses sur le canapé pour voir de quoi il s’agissait. Au début, Bérengère a pensé que ce pourrait être une continuation des jeux sexy qu’affectionnait Greg. Gregory et Bérengère aimaient fantasmer avec des scénarios de relations adultérines. Souvent avec des hommes noirs. Sur internet, Greg recherchait des histoires salaces. De jeunes femmes blanches avec des amants noirs. Ils rejouaient la scène, et Bérengère interprétait le rôle de la jeune femme. Parfois, quand ils allaient dans un club, Greg demandait à Bérengère lequel des hommes présents elle aimerait baiser. Elle aimait lui désigner un black bon danseur.
"Cette cassette est une continuation des jeux de Greg. Il a trouvé une vidéo porno avec un grand black qui démonte une petite salope blanche, et il me l’envoie pour m’exciter."
Un frémissement de plaisir trouble parcourut Bérengère lorsque l’image apparut. Greg avait bien fait les choses. Un bel étalon noir, bien habillé, assis dans un décor de bureau coûteux. Il regardait la caméra avec une telle intensité que Bérengère avait l'impression qu'il la scrutait ouvertement. Elle sentit ses tétons se durcir sous l'intensité du regard.
Puis, l’homme a parlé : "Bonjour Bérengère. Je m'appelle Raymond." Surprise, Bérengère sursauta et appuya sur pause. Greg s'était donné à fond dans cette vidéo fantastique. Il avait dû embaucher un acteur pour faire cette vidéo juste pour elle. Elle a frémi. C'était tellement excitant d'être mariée avec un gars aussi imaginatif. Bérengère croisa les jambes, serrant bien fort en sentant la pression dans sa chatte humide. Elle respira un grand coup et appuya sur lecture.
La voix grave a reprit : "J'espère que tout va bien. C'est inhabituel, mais avec un peu de patience, vous allez tout comprendre." Il souriait, se voulait rassurant. Ses dents blanches contrastaient avec sa peau d’ébène. Bérengère frissonna.
"Vous avez fait des erreurs, récemment. Vous m'avez causé beaucoup de contrariété. Mais je peux être un homme juste. Je vais vous donner l'opportunité de vous racheter. Avant d'entrer dans les détails de votre châtiment, je vais vous montrer votre forfait."
Bérengère fronça les sourcils, cela ne ressemblait pas à quelque chose de sexy. Cela ne ressemblait à aucun des scénarios torrides de Greg. Ce type paraissait imposant et sévère. Confuse, elle regarda la vidéo cheminer.
"Premièrement, Bérengère, vous avez été négligente." La vidéo montrait à présent l’image d'un parking. Une image un peu granuleuse de vidéosurveillance. "J'ai un peu contrasté l’image pour que vous puissiez voir clairement ce qui nous intéresse. Il vous suffit de regarder la partie en surbrillance dans l'image."
L'image s'assombrissait légèrement. Bérengère se pencha en avant pour mieux voir l’ovale qui restait éclairé. Il était centré sur les portes du supermarché. Bérengère pensa brièvement que cela ressemblait au centre commercial où elle faisait ses courses.
Puis elle se vit sortir du magasin et traverser le parking. Lorsqu'elle sortit du champ de la caméra, l’image d’une autre caméra a prit le relais. Celle-ci était centrée sur sa voiture. Bérengère avait un bloc de glace qui se formait dans son estomac. Elle savait ce qui allait suivre.
Bérengère se regardait monter dans sa voiture, manœuvrer et accrocher la luxueuse limousine. Elle grimaça en voyant la grosse voiture trembler. Elle se vit descendre de voiture, constater les dégâts, regarder d'un air coupable autour d’elle, puis quitter le parking. Bérengère savait que ce n'était pas un jeu sexuel de Greg, destiné à l’émoustiller. C'était un type important et énervé. Elle savait qu'elle avait de vrais ennuis.
"Comme les caméras de vidéosurveillance ne le montrent pas très bien, j'ai filmé une petite vidéo des dégâts que vous avez causé à ma voiture neuve." La voix menaçante de Raymond égrenait les faits d’un ton neutre. "Le concessionnaire m’a fait un devis de quatre mille euros."
La vidéo montrait la rayure qui partait de l’aile avant jusqu’à la porte arrière. La tôle était creusée et la peinture arrachée. Le pli brillait au soleil. Quatre mille euros ! Bérengère savait que ni Greg ni elle n’avaient l’argent. Ça sentait mauvais. Ça puait. Elle se sentait mal et appuya sur pause pour réfléchir.
Que faire ? En réfléchissant, elle se souvint que Raymond avait dit qu'il pouvait être juste. Peut-être qu’il était assez riche pour se moquer de l'argent. Peut-être qu'il voulait juste son repentir accompagné d’excuses sincères. S'accrochant à ce peu d'espoir fou, Bérengère a appuyé sur lecture.
De nouveau, le visage de Raymond : "D'abord, vous conduisez comme une patate. Votre petite voiture est très maniable. Vous pouviez sortir de cette place de stationnement facilement. Mais ensuite, vous avez aggravé votre cas en étant malhonnête. Vous avez fui vos responsabilité en démarrant sans même laisser un mot d’excuse. Vous avez été très stupide, Bérengère."
Bérengère serrait les poings de frustration. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû partir. Elle s’en voulait. Mais elle s’en voulait surtout de s’être fait prendre. Elle avait été stupide. Ce salopard allait lui faire payer. Raymond a ensuite sermonné Bérengère en détaillant ses différentes infractions et incivilités.
Puis il se pencha en avant, son regard la transperçait : "Bérengère, vous n’êtes pas une bonne personne. Mais, dans mon immense mansuétude, je peux être indulgent. Dans la petite enveloppe, il y a le moyen de me contacter. Si vous réagissez immédiatement, je pourrais trouver un moyen de vous faire pardonner."
La vidéo s’est arrêtée. Bérengère a éteint le téléviseur. Elle a déchiré la petite enveloppe. Elle n'a trouvé qu'un numéro de téléphone imprimé sur un bristol. Elle resta figée un moment, essayant de se calmer pour rassembler ses idées et l’appeler. Tremblante, elle saisit son téléphone et composa le numéro. Elle est tombée sur un répondeur. Au signal, elle composa son propre numéro de téléphone et raccrocha. Elle a commencé à faire les cent pas en réfléchissant à ce qu’elle allait dire pour s’excuser.
Bérengère a sursauté lorsque la sonnette de l’entrée a retentit. Elle devait se débarrasser de l’importun avant que Raymond ne la rappelle. Elle ouvrit la porte pour se trouver nez à nez avec une grande femme élégante : "Oui ?"
"Mme Martin, je suis Laurianne Vétillard. Raymond m’envoie vous chercher."
Bérengère était médusée. Par la vitesse de la réaction, mais aussi parce que cette Laurianne Vétillard lui semblait familière : "Je .. euh .. Comment ? Quand ?" balbutia-t-elle.
Laurianne a brandi un bip : "Raymond m'a demandé d'attendre son signal près de chez vous ce matin. Et de venir vous chercher quand vous aurez appelé. Vous devez me remettre la vidéo et le bristol. Et nous pourrons y aller. Prête ?" Elle lui montrait une limousine noire garée dans la rue.
"Non. Heu ! Je veux dire. Laissez-moi un instant pour me préparer. Quand serai-je de retour ? Je travaille cet après-midi." Demanda Bérengère.
"Raymond s'occupe de tout. Vous avez une journée de congé. Personne ne vous attends aujourd’hui. Prenez vos affaires et venez. Vous êtes très bien, ce n'est qu'une réunion d’information."
Bérengère ne portait qu’une légère robe d’été. Ses longs cheveux étaient juste tirés en arrière dans un chignon bas. "OK, je prends mon sac et je viens." Bérengère espérait que tout cela se réglerait avec des excuses sincères.
Le trajet était court. Bérengère n’a pas pu engager une conversation avec Laurianne, malgré tous ses efforts. Laurianne a simplement dit que Raymond lui expliquerait tout. Bérengère a profité du trajet en limousine pour préparer ses excuses.
La voiture s'est arrêtée dans les sous-sols d'un grand immeuble de bureaux du centre ville. Le chauffeur leur tenait la porte. Laurianne a guidé Bérengère vers un ascenseur qui nécessitait une clé spéciale pour démarrer. À l'intérieur de l'ascenseur, le bouton du 16° étage s’est allumé quand elles entrèrent. Le sentiment de piège qui se refermait autour de Bérengère nourrissait son anxiété. Elle s'inquiétait de ne pas pouvoir satisfaire Raymond avec des excuses, et qu'il finisse par porter plainte contre elle.
Une très belle jeune fille, avec une poitrine magnifique, était assise à la réception lorsqu’elles sortirent de l'ascenseur. Laurianne a dit : "Bonjour Janice, voici Mme Martin. Elle vient voir M. Ramallah."
"Bien sûr, il est prévenu, et il l'attend. Laissez-moi la vidéo et le bristol. Marie est prévenue, elle vient vous chercher" informa la réceptionniste.
Une femme entre deux âges est arrivée un instant plus tard. Elle était petite, très fine, avec des cheveux noirs et des yeux verts pétillants, presque hypnotiques : "Bonjour Mme Martin. Je suis Marie, l'assistante de M. Ramallah. Suivez moi. M. Ramallah vous attends."
Elle a guidé Bérengère dans le couloir jusqu'à une lourde porte insonorisée. La main sur la poignée, elle s’est tournée vers Bérengère : "Ne vous inquiétez pas. Raymond n’est pas aussi méchant qu’il en a l’air. Si vous savez le charmer, tout ira bien."
Sentant une vague de soulagement parcourir son corps, Bérengère adressa un sourire de remerciement à sa nouvelle amie. Marie ouvrit la porte et s’effaça pour la laissa entrer : "M. Ramallah, voici Bérengère Martin. Je serai à mon bureau." Et Marie referma la porte derrière Bérengère en partant.
Raymond leva les yeux vers l’arrivante : "Bonjour, Bérengère. Heureux de faire votre connaissance."
Il se leva et fit le tour du bureau pour serrer la main de Bérengère. Elle tremblait de crainte et d’excitation. Sa grande main noire engloutit la sienne. Sa main était énorme et sa poigne puissante. Il l’emmena vers un canapé dans l’angle de la pièce : "Puis-je vous offrir une boisson? Café, thé ?"
"Non merci, M. Ramallah, tout va bien." La voix de Bérengère était fluette. Elle se sentait écrasée en face de ce géant. Elle était effarouchée et dominée par sa prestance.
Raymond s'assit sur une chaise proche du canapé : "Je suis content que vous ayez répondu favorablement à ma demande. J'espère que cela signifie que nous pourrons nous entendre afin de résoudre ce problème sans passer par des procédures désagréables."
"Oh, je l'espère aussi !" renchérit Bérengère, et elle se lança sans attendre dans sa tirade d’excuse qu’elle avait préparée en venant : "Je me suis mal comportée, j’en suis désolée, et je tiens à vous présenter mes plus sincères excuses pour le tort que je vous ai causé. J'aurais dû être plus attentive, et je n'aurais jamais dû m’enfuir après avoir heurté votre voiture. J’aimerais tellement arranger les choses. Mais je n'ai pas d'argent pour vous dédommager." Bérengère espérait sincèrement que ses excuses suffiraient à contenter le riche et puissant homme d’affaires.
"Je vous remercie pour vos excuses. Je pense que c’est un bon début, Bérengère." Le colosse s’appuya contre son dossier et croisa une cheville sur son genou. Ce mouvement pressa son pantalon contre son aine, dévoilant un gros renflement, juste sous les yeux de Bérengère.
"Ma grand-mère était une vieille dame très stricte, et elle m'a appris que la phrase « je suis désolé » n'était que la première étape des excuses."
L'estomac de Bérengère se tordait d’angoisse. Que voulait-il ? Où cela menait-il ?
"Elle m’a appris qu'une excuse comportait trois étapes. Premièrement, l’aveu de culpabilité. Je pense qu’en venant ici, vous avez reconnu votre responsabilité. Deuxièmement, il doit y avoir une expression de tristesse et de regrets, lorsque vous avez causé du tort à quelqu'un. Quelqu’un de pointilleux pourrait estimer que vous regrettez surtout de vous être fait prendre."
Raymond fit une pause, laissant la pression croître : "Mais je ne suis pas pointilleux. Je crois en la bonté des gens. Je suis prêt à croire en votre sincérité."
Bérengère faillit s'évanouir de soulagement. Les choses allaient s’arranger. Elle sourit à Raymond, un sourire enjôleur, pour l'encourager à continuer.
"La troisième et dernière partie des excuses, selon ma grand-mère, était une tentative de réparer ce qui n'allait pas. Vous avez dit que vous ne pouviez pas me dédommager financièrement, et tout de suite, les réparations de ma voiture. Bien sûr, il faut aussi tenir compte de l'inconvénient d'avoir à la faire réparer. Bien que j'apprécie une offre de paiements échelonnés, hebdomadaires ou mensuels, vous devez comprendre que je suis un avocat, pas un banquier. Je ne pense pas que cela puisse fonctionner. "
Bérengère sentit les larmes lui monter aux yeux : "Mais je n'ai pas la possibilité ..."
Raymond se pencha en avant : "C'est ici que je peux être flexible. Je suis prêt à vous laisser rembourser votre dette envers moi. Je vous donnerai un emploi ici, au bureau. Dans cet accord, je garde la moitié de votre salaire, jusqu'à ce que vous m’ayez remboursé. Je sais ce que vous gagnez aujourd’hui dans votre emploi de serveuse, je suis prêt à doubler votre salaire. De cette façon, vous gagnerez pareil."
Bérengère était stupéfaite. Doubler son salaire. C’était incroyable. Extravagant : "Pourquoi feriez-vous une chose pareille, M. Ramallah ? Il me semble que cet accord n’est pas équitable pour vous !"
"Mais il le sera, Bérengère." Raymond souriait avec assurance. Il décrocha le téléphone pour demander à Laurianne de les rejoindre : "Je tirerai une grande satisfaction de cet accord. Le travail que vous pourrez faire pour moi m'apportera une grande consolation."
Laurianne Vétillard est entrée dans le bureau, et s'est dirigée vers Raymond : "Montre à Bérengère ce que tu fais de mieux, Laurianne." Laurianne s'agenouilla entre les jambes écartées de Raymond, dégrafa son pantalon, et sortit avec précautions sa grosse bite noire. Elle l'a caressée tendrement. Elle jeta un coup d'œil à Bérengère, lui fit un clin d'œil, puis elle se pencha pour prendre la bite de Raymond dans sa bouche.
Bérengère restait pétrifiée, médusée. Elle ne pouvait pas concevoir une chose pareille. Cette jeune femme, bien mise, se livrait en spectacle comme une vulgaire prostituée. Mieux, elle se livrait à fond, gobant le maximum du grand barreau de chocolat. Elle y mettait de l’ardeur autant que de la technique. Sa peau claire contrastait avec le brun sombre de la bite. Bérengère voyait l'éclat de sa salive sur la peau. Laurianne était bruyante, ne simulait pas son plaisir d’œuvrer sur ce sexe qu’elle adorait.
Bérengère ne savait plus quelle attitude adopter. L’instant d’avant, elle discutait avec un homme d'affaires dans son bureau, l’instant suivant, elle était le public d'un tournage porno. Et des pornos, Greg lui en avait montré quelques uns, en lui disant : "Prends-en de la graine !" Mais des filles aussi bonnes suceuses que Laurianne, il y en avait peu.
Ses émotions s’entrechoquaient. Sans être prude, elle était choquée par ce qu’elle voyait. La surprise, ajoutée au poids de son éducation sociale, la tenue d’une femme en public, les échanges interraciaux, tout cela la désorientait. En même temps, c'était fascinant, érotique, et sensuel. Laurianne méritait l'or pour son ardeur. Pas de taquineries, pas de léchouilles molles. Sa main malaxait les bourses, pendant que sa bouche coulissait de la base jusqu’au gland. Ses joues creusées montraient clairement qu’elle lui aspirait jusqu’à la moelle épinière. Bérengère sentit un frisson d’envie la parcourir. C'était si proche des fantasmes de Greg.
Raymond n’a pas tenu bien longtemps. La présence d’une Bérengère haletante, les yeux exorbités y était sûrement pour beaucoup. La bouche de Laurianne se figea sur sa bite. Sa glotte montait et descendait dans sa gorge tandis qu’elle avalait le précieux nectar. Bérengère n'avait jamais rien vu de tel. Enfin, Raymond se détendit, souriant. Laurianne le suça encore un peu, pour drainer les dernières gouttes.
Puis elle se leva et regarda Bérengère droit dans les yeux. Elle sourit, la commissure de ses lèvres pulpeuses étaient pleines de mousse blanche. Elle a léché ses lèvres avec délectation. Puis elle a soigneusement remis le pénis en détumescence de Raymond dans son pantalon. Enfin, elle a quitté la pièce sans un mot.
Raymond regardait Bérengère qui suivait des yeux Laurianne quittant la pièce : " Tu comprends Bérengère, ce que j’appelle une grande satisfaction ?" Bérengère était sous le choc en comprenant ses intentions. Il voulait lui faire payer les dommages subis par du sexe. C'était facile d'imaginer des fantasmes coquins, dans son lit avec Greg. OK, regarder œuvrer Laurianne sur la bite de Raymond l’avait excitée. Mais pour faire les choses elle-même, pas question. Ça allait bien trop loin.
"M. Ramallah, je ne sais pas quel genre d’entreprise vous dirigez ici, et franchement, je m'en fiche. Je suis une femme mariée et fidèle. J'ai été élevée avec certaines valeurs. Je me respecte et je respecte mon mari. Les dommages causés à votre voiture, croyez bien que je les regrette. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous dédommager, du mieux que je pourrais. Ce que vous me proposez, c’est mal, et je n’y participerai pas. Désolée !"
Bérengère se leva pour partir. Raymond a saisi une télécommande : "Une dernière chose, avant de partir, Bérengère, vous voudrez peut-être regarder cela." Il pointa la télécommande vers un téléviseur installé dans la bibliothèque en face de son bureau.
Bérengère a eu une faiblesse dans les genoux. Elle restait figée sur place. À l’écran, une nouvelle vidéo de la caméra de surveillance dans le parking. Cette fois, Bérengère était accompagnée d’une personne non identifiable, debout à côté de sa voiture. Un jeune noir s'est approché de Bérengère et lui a remis de l'argent. En retour, Bérengère s’est penchée dans sa voiture, en a sorti une pochette et l'a tendue au gamin. Il fit alors demi-tour et s'éloigna. Il y avait une dizaine de « transactions » réunies sur la vidéo.
Bérengère était terrassée. Elle n'avait aucune idée de la manière dont cette vidéo avait été tournée. Elle n'avait jamais rien fait de tel, mais c'était clairement elle dans la vidéo. On pouvait voir la plaque de la voiture, c'était la sienne. Bérengère vendant de la drogue à des enfants sur le parking du supermarché. Bérengère se tourna, balbutiante vers Raymond : "Mais .. comment ? Jamais ..."
"Oui, Bérengère, tu l’as fait. Comme le prouve la vidéo. Tu ne t’en souviens pas, c’est tout. Une vidéo comme ça, entre les mains des Stups … Et deux ou trois gamins qui jureront que tu es leur dealer habituel. Tu vois, Bérengère, tu as besoin de moi, et j’ai besoin de toi. Mieux vaut être raisonnable ..."
Raymond se leva et rejoignit Bérengère. Il était beaucoup plus grand qu'elle. Lorsqu'il s'approcha d'elle, elle leva son visage pour le regarder. Son cœur battait la chamade, son esprit était un amas de pensées confuses. Il se tenait tout contre elle. Sa fragrance l’entêtait. Pas de parfum ni d’eau de toilette, juste une forte odeur de mâle viril qui la prenait aux tripes.
Raymond lui a dit : "Je sais que tu es un peu perturbée en ce moment, Bérengère." Il l’enlaça et lui caressa la joue du revers de la main : "Je vais te laisser une journée pour réfléchir. Laurianne viendra te chercher demain et te ramènera ici. Nous parlerons alors des détails de cet accord."
Raymond attira fermement Bérengère contre lui. Elle sentait cette grosse protubérance se presser contre son ventre. Il saisit Bérengère sous le menton pour l’embrasser. Elle résista au début, mais il la força dans une menace silencieuse. Elle a ouvert la bouche et l’a laissé l’embrasser profondément. Sa langue sondait sa bouche, caressait sa langue, il suçait ses lèvres. Les genoux de Bérengère se liquéfiaient. Raymond l’a soutenue pour qu’elle ne tombe pas.
Il acheva de l’embrasser et l’accompagna jusqu'à la porte : "Nous savons tous deux quelle sera ta réponse, n’est-ce pas, Bérengère. Mais je te laisse réfléchir." La porte refermée, Bérengère l'entendit rire.
Le retour à la maison, dans la limousine, était brumeux. Désorientée, confuse, Bérengère était sous le choc. Sa peur et ses inquiétudes initiales, concernant le fait de réparer les dommages causés à la limousine étaient loin. La vidéo la montrant en train de dealer avec des gamins était plus préoccupante. Mais l’attitude de Raymond et de Laurianne, s’exhibant devant elle comme dans un porno ! Et il exigeait qu’elle se comporte de même. À l’insu de son mari. Le pire, c’est ce qu’elle avait ressenti au fond de son ventre quand il l’avait embrassée en se pressant contre elle. Bérengère monta les marches en titubant jusqu'à sa porte d'entrée, plus émoustillée qu’offusquée.
Quand elle fut apaisée, elle appela son patron. Il lui confirma que Raymond Ramallah était le nouveau propriétaire du restaurant. Il l’a félicitée pour sa promotion, et lui souhaita bonne chance. Bérengère marmonna un remerciement écœuré et raccrocha le téléphone. Il la tenait. Elle était prise au piège.
Ce soir-là, Greg a été agréablement surpris de trouver Bérengère à la maison en rentrant du travail : "Chérie, tu n’es pas au travail ! Tu n’es pas rétablie?"
Bérengère était assise sur le canapé, les jambes repliées sous elle, vêtue d’un vieux T-shirt de Greg : "Non, ils ont changé l'horaire. Je suis partie tôt."
Elle suivit Greg dans la chambre et le regarda se changer. Quand il fut en sous-vêtements, elle se blottit derrière lui et se pressa contre son corps dénudé. C'était si bon, si rassurant. Elle l’enlaça et caressa sa poitrine. Bérengère a poussé Greg sur le lit, l’a aidé à retirer son slip. Il s’est assis sur le bord du lit. Elle s'est agenouillée entre ses jambes, et elle a posé sa bouche sur sa bite.
Les yeux fermés, elle revoyait la bouche de Laurianne avaler le sexe sombre de Raymond. En évoquant cette scène dans son esprit, Bérengère a sucé la bite de Greg. Caressant ses bourses avec ses mains pendant qu'elle pompait et suçait avec sa bouche, elle cherchait à le faire jouir. Comme Laurianne, elle se déchaînait sur l’objet de son désir. Mais dans son imagination, c’est Raymond qu’elle suçait, pas Greg.
Ses efforts ont rapidement été récompensés. Greg n’a pas résisté longtemps. Il s’est cambré en arrière et elle a senti sa bouche s’emplir de sperme. Bérengère ralentit sa succion, mais continua doucement à égoutter son membre sensible.
"Putain ! T’es incroyable ! Merveilleuse ! Qu'est-ce qui a provoqué ça ?" Demanda Greg.
Bérengère lui sourit : "Tu avais l'air tendu. J'ai pensé soulager ton stress."
"Rappelle-moi de rentrer plus souvent tendu à la maison."
Bérengère se releva et fit passer le T-shirt par-dessus sa tête. Elle se tenait nue devant Greg. Il glissa une main à l'intérieur de sa cuisse et frotta son pubis trempé. Bérengère frissonna de désir. Il glissa l’index dans sa chatte tout en caressant le clitoris avec son pouce. C'était suffisant. Bérengère est venue de ce simple contact. Elle repensait à la sensation et au goût de la langue de Raymond, pendant que Greg masturbait sa petite chatte. Exultante et tremblante, elle s’abandonnait à son premier orgasme de la soirée.
Cette nuit-là, après une séance marathon au lit, Bérengère ne dormait pas, les yeux grands ouverts dans la pièce sombre, en écoutant Greg dormir. C'était une chose de fantasmer et de jouer aux jeux érotiques qu'ils imaginaient. Prétendre qu'elle sortait tout juste des bras de son amant, inventer des scénarios, c’étaient des activités ludiques et sans risques.
Se dépraver en dehors des liens du mariage était une toute autre histoire. La monstruosité des demandes de Raymond effrayait Bérengère. Elle ne pouvait pas espérer l’aide de Greg en lui confessant cette histoire. Comment pourrait-elle lui expliquer et lui faire croire qu'elle était droguée, et qu’elle n'avait aucun souvenir d'avoir vendu de la drogue à des enfants. Elle devait trouver le moyen de se sortir seule de cette galère.
Bérengère tournait et retournait cette énigme dans sa tête, sans parvenir à trouver une solution satisfaisante. Fatiguée, elle s’assoupit, mais ses pensées dévièrent vers la grosse bite noire de Raymond, à cette émotion trouble qu’elle avait ressentie lorsqu’il l’avait pressée contre son ventre, à cette bouche vorace qui avait dévorée la sienne.
Le lendemain matin, Bérengère se sentait décontenancée, comme étourdie, en remplissant les divers papiers et formulaires liés à son changement d’emploi. Tout semblait si normal. Même si les énormes avantages qu’on lui offrait étaient liés à son acceptation de l’offre de Raymond. Et les évènements de la veille, dans le bureau de Raymond, étaient présents dans son esprit à chaque instant.
Bérengère savait que Raymond exigeait des relations sexuelles complètes. Elle ne comprenait pas pourquoi cette perspective l’émoustillait. Elle était terrifiée et excitée. En même temps. C’était une bonne épouse, fidèle et dévouée. C’était une fille « sérieuse » qui n’avait eu que peu d’aventures avant le mariage. Son mari l’avait eue vierge, ce qui est rare de nos jours.
Les jeux érotiques de Greg l’avaient dévergondée, ils lui avaient ouvert l’esprit sur le sexe interracial, lui faisant ressentir de l’intérêt pour Raymond, et cela l’effrayait. Bérengère a été tirée de ses pensées salaces par le retour de Laurianne Vétillard, qui a rangé les papiers dans un classeur. Elle dévisagea Bérengère, l’examina des pieds à la tête, en secouant la tête :
"Chérie, nous avons un code vestimentaire ici, et tu devras t’y conformer. En début d’après-midi, nous irons t’acheter des tenues adaptées à ta nouvelle fonction. Ensuite, nous avons rendez-vous à l’institut de beauté pour quelques soins et te faire coiffer. Mais d'abord, tu as rendez-vous avec Raymond à 10H."
Bérengère a regardé sa montre, il était déjà 9H45. Elle avait quinze minutes pour arrêter ça. Peut-être gagner du temps, repousser d’un jour ou deux, le temps de trouver une échappatoire, comment sortir de ce merdier. Laurianne l'a accompagnée jusqu’à la salle d'eau, en lui demandant de s’apprêter. Bérengère s’examinait dans le miroir, scrutant son apparence. La tenue "business" qu'elle avait achetée au supermarché était correcte, mais clairement sommaire. Sa coiffure, son maquillage étaient sobres et discrets. Elle avait tout fait pour minimiser sa sensualité naturelle.
Elle se dévisageait sans complaisance. Elle cherchait le moyen de se sortir de ce guêpier. Elle le voulait de toutes ses forces. Mais, en même temps, il y avait ce bruissement de papillons au fond de son ventre qui l’émoustillait. Le picotement humide de sa chatte augmenta lorsqu'elle se souvint de la sensation que lui procurait le renflement de Raymond se pressant contre son ventre, hier après-midi.
Bérengère détourna rapidement les yeux, effrayée de voir la lubricité de son regard dans le miroir. Elle s'est rafraîchie, a retouché son maquillage, puis elle a rejoint Laurianne dans le couloir. Laurianne l’accompagna vers le bureau de Raymond. En passant devant le bureau de la réceptionniste, Bérengère vit que Janice la dévisageait avec un sourire narquois. «Oh, mon Dieu ! Elle le sait ! Ils savent tous. Ils savent que je suis conduite là-dedans pour être saillie.» Pensait-elle. Elle rougit en baissant les yeux.
Laurianne ouvrit la porte du bureau de Raymond. Bérengère s’avança à l'intérieur. Raymond était absent. Laurianne a installé Bérengère sur le canapé. Elle s'assit à côté de Bérengère, et lui prit la main pour lui expliquer que Raymond serait de retour bientôt :
"Ne t'inquiète pas, ma chérie. Tout va bien. Cesse de trembler comme si tu allais à l’abattoir."
Du bout des doigts, elle remit en place une mèche égarée sur la joue de Bérengère. Puis elle se pencha tout contre Bérengère : "Raymond est homme merveilleux. Tu verras, tu vas être heureuse" murmura-t-elle à l'oreille de Bérengère. Elle conclut en déposant un baiser léger sur la joue de Bérengère, geste innocent et sexy. Laurianne quitta la pièce en refermant la lourde porte derrière elle, laissant Bérengère se morfondre dans une anxiété grandissante.
Quelques minutes plus tard, une porte dérobée s'ouvrit et Raymond entra. Il traversa le bureau et s'assit à son bureau en ignorant sciemment la présence de Bérengère. Il a passé un bref coup de téléphone. Bérengère attendait, assise du bout des fesses, tendue, inquiète et aussi, d'une certaine manière, désireuse.
Raymond, songeur, fixa son attention sur Bérengère. Elle se tenait là, comme un lapin figé dans la lueur des phares. Il sentait des frémissements dans son pantalon. Raymond devinait qu’il allait passer un bon moment. Il se dirigea vers Bérengère et se tint droit devant elle, la dominant de toute sa stature. Il était vêtu tout simplement d’une chemise de soie blanche, et d’un pantalon noir maintenu en place par des bretelles en cachemire peintes à la main. La classe en toute discrétion !
Il se pencha sur elle, saisit son menton et leva doucement le regard de Bérengère vers le sien. Son regard pénétrant la traversait. Bérengère avait l'impression qu'il pouvait lire dans son esprit rien qu’en la fixant. Bérengère tremblait d’émotion. Elle sentait ses mamelons se crisper, ses tétons s’ériger. Elle avait honte de la trahison de son corps.
Raymond lui a dit : "Détends-toi, Bérengère. Pas de règle, pas de contrainte, pas de peur. Je ne te forcerai pas à franchir l'étape suivante. Pour moi, ta dette est payée."
Bérengère était complètement déconcertée. Elle se pensait piégée, captive. Contrainte et violée. C'est exactement ce qu'elle pensait devoir subir. C'était ce qu'elle avait prédit depuis son arrivée. Elle s’était habituée à cette idée, elle se sentait déçue. Trop difficile à gérer. Elle s’est mise à pleurer.
Raymond en voyant ses larmes, su qu'il avait gagné la partie : "Je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai une tonne de paperasses qui m’attend" a-t-il déclaré. "J’ai besoin d’une pipe pour me détendre, maintenant. Peu importe qui me la fait. Toi ou Laurianne. Choisis. Si tu ne veux pas, appelle Laurianne. Sinon, tu sais faire."
Bérengère se figea, interloquée. C'était le moment de vérité. Que pouvait-elle faire? Elle se pencha en avant pour attraper le téléphone. Elle demanda à la réceptionniste : "Laurianne Vétillard, s'il vous plaît"
Elle leva les yeux vers Raymond, debout devant elle. Laurianne prit la ligne. À cet instant, le regard de Bérengère se posa sur le renflement dans le pantalon de Raymond. Elle l’a vu frémir, Juste une petite secousse : "Oui, Laurianne. M. Ramallah demande ..." Elle regardait la bosse grossir dans le pantalon : "C'est bon. Peu importe. Je pense que je peux m'occuper de ça moi-même."
"Je suis sûr que tu peux, chérie. Amuse-toi bien. Quand tu auras fini, nous irons déjeuner, et ensuite nous ferons les magasins." répondit Laurianne.
Bérengère reposa le téléphone sur son socle. Puis, lentement, avec ses doigts tremblants, elle avança la main pour dégrafer le pantalon de Raymond. Le sang lui montait aux joues et aux oreilles. Son cœur battait la chamade dans sa cage thoracique. Sa vision s'est resserrée, au point que tout ce qu'elle pouvait voir, c’étaient ses mains et la fermeture éclair. Le temps semblait s'arrêter.
La fermeture éclair enfin baissée, elle glissa la main dans son pantalon. Elle sortit son membre à moitié tendu et le soupesa. C'était lourd dans sa main. Rien de commun avec celui de Greg. Elle le caressa doucement du bout du doigt pour en apprécier la texture. Bérengère ressentit une pointe d’émotion quand elle le vit tressaillir sous sa caresse. Avec une main soutenant doucement sa bite, Bérengère a été repêcher ses bourses gonflées dans son pantalon. Elle ne pouvait tenir d’une seule main les deux testicules. Elle était totalement fascinée par la taille, la couleur et la texture du sexe de Raymond.
Bérengère a remarqué le liquide spermatique qui suintait du méat. Elle s’approcha pour humer la fragrance musquée. Une odeur virile, capiteuse, si différente de celle de Greg. De penser à Greg lui rappela les nombreuses fois où elle avait fait cela pour son mari. Une vague de culpabilité la submergea. Les larmes lui montaient aux yeux. Comment pouvait-elle faire ça ? Et pour ne rien arranger, sa chair réagissait à cette situation. Elle sentait ses tétons se dresser, sa chatte était moite de désir. Quel genre de salope était-elle ?
Bérengère a commencé à sucer la bite érigée de Raymond, tout en lui caressant les couilles. Elle sentait le gland heurter le fond de sa gorge sur le coup descendant. Elle sentait la couronne accrocher l'intérieur de ses lèvres lorsqu'elle remontait. Le pré-sperme envahissait sa bouche, se mêlait à sa salive. Sa langue s’agitait pour caresser l’énorme gland. Elle caressait à présent la hampe d’une main, l’autre pressait alternativement les bourses pendantes.
Elle essayait de gober le maximum de l’immense pieu. Elle continua ainsi jusqu'à ce qu'elle le sente poser ses mains sur sa nuque pour la maintenir en place. Il la retenait à mi-chemin, et elle a ovalisé ses lèvres autour de sa bite, pendant que Raymond lui baisait la bouche. Très peu de temps après, elle a ressenti la pulsation du sperme jaillissant de sa bite, et la contraction de ses couilles alors qu’il giclait dans sa bouche. Elle a continué à le sucer et à le caresser longtemps après qu'il ait joui.
Raymond s'est retiré de la bouche de Bérengère, gémissante de passion. À cet instant, elle réalisa où elle était, et ce qu'elle venait de faire. La culpabilité et la honte la saisirent de nouveau. Et si Greg l'apprenait ? Comment avait-elle pu faire ça ? Bérengère frémissait, confrontée à sa culpabilité dans un moment d’intense excitation sexuelle. Assise au bord du canapé, les yeux baissés, elle ne pouvait pas dévisager l'homme qu’elle venait de servir.
Raymond regardait l’épouse infidèle qui venait de lui faire une pipe sensationnelle. Cette petite était une affaire. Sa bouche, c’était de la soie, du velours. Il a rajusté et boutonné son pantalon, puis il a quitté la pièce sans un mot. Quand il fut calmé, il téléphona à Laurianne pour lui expliquer ce qu'il voulait exactement pour Bérengère.
Ce soir-là, sa nouvelle garde-robe très sexy cachée au fond de son placard, Bérengère a raconté à Greg que le nouveau propriétaire du restaurant lui avait offert une promotion. Il avait remarqué son sérieux et ses compétences, et il voulait lui donner l’opportunité d’évoluer. Elle allait travailler dans les bureaux, près de lui, pour le seconder. Bérengère a expliqué qu'elle était allée au salon de beauté l’après-midi pour se faire coiffer afin qu'elle ait l'air d’une femme d’affaires.
Greg était heureux de l’opportunité et de la nouvelle coiffure. Bérengère était encore plus belle. Après le dîner, il se tenait derrière Bérengère et l’embrassait dans le cou, pendant qu'elle faisait la vaisselle. Les baisers furent vite enrichis de caresses. Laissant la vaisselle dans l'évier, il entraîna Bérengère dans la chambre. Greg ne pouvait pas attendre, et Bérengère était en feu ce soir-là.
Dans le lit, Bérengère a fait quelque chose d'un peu exceptionnel. Habituellement, elle était passive, laissant à Greg l’initiative des évènements. Mais là, elle poussa Greg sur le dos pour lui chevaucher le visage. Puis, une fois bien excitée, elle glissa en arrière et s'empala sur sa bite palpitante. Elle a agité ses hanches en se penchant pour embrasser la bouche de Greg. Cela n'a pris que quelques minutes avant qu'ils aient tous les deux des orgasmes bruyants.
Dans l’obscurité, Bérengère écoutait la respiration de Greg ralentir, tandis qu’il s’enfonçait dans un sommeil profond. Son esprit était rempli de culpabilité et de honte. Ce soir, le sexe avec Greg avait été génial, mais tout le temps, elle n’avait pensé qu’à la grosse bite noire de Raymond. Elle aurait aimé être phénoménale avec Greg, comme pour se faire pardonner, mais le sexe avec Raymond polluait ses pensées. Elle s'est endormie en pleurant.
Au cours des semaines suivantes, Bérengère fut une épouse parfaite à la maison avec Greg, et la pire salope au travail avec Raymond. Sauf exception, Raymond utilisait son corps plusieurs fois par jour au bureau. Parfois, il n'avait que peu de temps, juste assez pour qu’elle le suce. Mais quand il la baisait, c’était fantastique. Bérengère se donnait complètement à son amant. Elle se livrait au sexe, pleinement, dans un abandon total. Il a utilisé tous ses orifices, lui donnait la fessée, la baisait devant Laurianne et devant Janice.
En fin de journée, Bérengère rangeait, nettoyait et rentrait à la maison comme une bonne secrétaire. Greg ne savait rien de sa vie professionnelle. Tout ce qu'il savait, c'était que la paye était bonne, et que sa petite femme chérie était de plus en plus sexy et resplendissante. Bérengère était devenue plus directive au lit ces derniers temps. Tous les soirs, elle prenait des initiatives qui comblaient Greg. Il ne comprenait pas d’où venait ce feu qui brûlait à l’intérieur de Bérengère, mais toutes ces nouveautés le ravissaient, et rendait sa vie et ses nuits très agréables.
Un matin, Raymond a appelé Bérengère dans son bureau. C’était fréquent, aussi elle venue tout de suite, complaisante et radieuse. Mais Raymond n’était pas seul, ce jour-là. Interloquée, elle s'est arrêtée sur le seuil de la porte, confuse. Raymond l'a invitée à entrer pour la présenter à son client, M. Gaume.
Bérengère salua poliment M. Gaume, sans comprendre le but de sa présence ici. Mais ce type puait le fric, cela se voyait à ses vêtements, mais aussi dans son attitude altière.
"Je racontais à M. Gaume quel atout incroyable tu es devenue pour mon cabinet, Bérengère" a déclaré Raymond. Les deux hommes ont échangé un sourire complice : "Je veux que tu lui montres ce que tu fais de mieux."
Bérengère restait figée, surprise. Jamais Raymond n’avait exprimé la possibilité de la partager. Elle hésitait, décontenancée : "Tu veux que je fasse à M.Gaume, le … tu sais quoi ?"
Raymond se leva et s’approcha de Bérengère. Il colla sa bouche contre son oreille, et lui murmura : "Fous-toi à genoux, et suce sa bite comme tu sais si bien le faire, salope. Maintenant !"
Docile, Bérengère a obéi. Bientôt, M. Gaume vidait ses couilles dans sa bouche. Bérengère a passé la majeure partie de sa journée à baiser les deux hommes dans la salle de repos attenante au bureau de Raymond. Elle n’a pas reçu l’aide de Laurianne ou de Janice, et elle a dû s’offrir jusqu’à l’épuisement des deux compères.
À la fin de la journée, son corps portait les stigmates de ses activités sexuelles. Sur les seins, sur les fesses, les traces des coups reçus bleuissaient. Dans le cou un suçon, et plus bas, à côté du sein, une trace de morsure. Sa chatte rasée était béante depuis qu’ils y étaient entrés ensemble.
C’était la première fois que Bérengère se livrait à deux hommes à la fois. Cette nouveauté l’a excitée et l'a emportée au-delà de toute raison. Pour la première fois, ses sentiments de culpabilité et de honte inspirés par son comportement dévergondé l’ont laissée tranquille. Du moins pendant qu’elle était en mains.
Parce que maintenant, chez elle, dans l’intimité de sa salle de bains, alors qu’elle examinait les traces que lui avait laissé la fougue des deux hommes, elle s’inquiétait. Elle devait absolument dissimuler les marques de sa journée de débauche avant le retour de Greg. Elle pouvait maquiller les plus visibles avec du fond de teint, s’offrir à lui en nuisette, dans le noir. Pour sa chatte rasée, elle ne se faisait pas de soucis, il allait adorer, il lui avait suffisamment réclamé.
Greg ouvrit la porte d'entrée et entendit la douche couler. Il a souri. La petite stagiaire, toute la journée, au travail, portait un haut moulant et une mini-jupe. Il avait passé la majeure partie de sa journée à reluquer ses jambes et ses gros nichons. Greg était en forme pour s'amuser avec sa femme.
Il monta à pas de loup pour se déshabiller dans sa chambre et rejoindre Bérengère dans la salle de bains. Quand il ouvrit la porte, Bérengère était devant son miroir, en train d'examiner les traces de sa trahison. Elle leva les yeux vers Greg, surprise, pétrifiée, en réalisant qu’elle était démasquée.
Le sourire de Greg restait figé sur son visage pendant qu'il contemplait sa femme nue. Elle n'avait pas assez de mains pour cacher toutes les marques qui apparaissaient sur son corps. Il voyait ses traces, mais cela n'avait aucun sens. Il la dévisagea. Elle se cachait le visage dans ses mains. Il regardait les stigmates bleuissant. Comment sont-ils arrivés là ? Puis il remarqua son pubis rasé. Sa chatte était boursouflée et distendue. Il n'y avait aucun doute sur ce qui avait mis sa femme dans cet état-là.
Bérengère pensait qu'elle voulait mourir, à défaut de pouvoir se cacher dans un trou de souris. La culpabilité et la honte prenaient des proportions énormes. Elle avait trompé son mari. L'avait bafoué. Elle l’avait fait cocu. Son comportement lui avait fait rompre les liens sacrés du mariage :
"Greg ! S'il te plaît, laissez-moi t’expliquer ..."
Greg était toujours pétrifié dans l'embrasure de la porte, nu. Il était hébété en comprenant que sa femme était allée voir ailleurs. Se faire baiser par quelqu’un d’autre, et pas que baisée, d’ailleurs, à en juger par les traces qu’elle portait sur son corps. Mais qui pouvait faire ça à une femme ? À sa femme ? Et pourquoi ?
Trop de questions se bousculaient dans sa tête, l’exclamation de Bérengère le tira de son immobilisme, il aurait voulu parler, il ouvrit la bouche mais aucun son n’est sorti. Bérengère vint se blottir tout contre Greg et l’enlaça : "Bébé, laisse-moi t'expliquer. J'ai besoin de ton aide. J'ai besoin de toi." Et elle se mit à pleurer.
Sa femme en pleurs, pelotonnée nue contre lui, ranima Greg. Il emmena sa femme en sanglots de la salle de bain jusqu’au lit, dans la chambre. Ils s'assirent sur le lit, et il la tint un moment dans ses bras, le temps qu’elle se calme. Puis, lentement, Bérengère a commencé à expliquer ses turpitudes.
Elle n'a oublié aucun détail. Elle lui a même décrit ses contradictions psychiques, le fait d'aimer le sexe brutal et d'en être mortifiée, et une certaine attirance fascinante pour les hommes de couleurs. Bientôt, la bite de Greg a commencé à s’éveiller. Comme il était nu, Bérengère n’a eu aucun mal à s’apercevoir de l’intérêt de Greg pour ses aventures.
Fine mouche, sachant que Greg était intéressé par les histoires de sexe interracial, elle a commencé à changer la teneur de son récit, en accentuant les détails scabreux. Bientôt, Greg repoussait Bérengère sur le dos et s’insinuait entre ses cuisses écartées. Une fois ce moment d’égarement passé, alors que le couple reprenait son souffle, Bérengère s’est soulevée sur un coude pour reprendre son récit.
Elle voulait profiter de ce moment de grâce propice au pardon pour vider son sac, tout dire, et blanchir sa conscience. Tandis qu’elle lui narrait ses errements par le menu, en ajoutant un peu de fourberie féminine, Greg regardait les marques de fièvre sexuelle sur la peau de sa femme.
Il pouvait facilement imaginer les mains et la bouche du colosse noir sur sa femme. Le choc causé par la trahison de sa femme était oublié. Sa raison vacillait, remplacée par la luxure. Greg repoussa Bérengère penchée sur lui et lui monta dessus.
Dans l’esprit de Greg, ne subsistait que l'image mentale de Raymond en train de baiser Bérengère. Cela l’excitait au-delà de toute espérance. Sa bite glissait entre les lèvres de sa chatte comme un piston huilé dans les nimbes. Bérengère a commencé à jouir presque immédiatement. Greg voulait la punir, lui faire mal, mais cette rage sexuelle emportait sa femme dans un délire érotique, et il n’a pas pu tenir longtemps.
Tandis qu'ils reprenaient leur souffle, s’enlaçaient sur le lit et s’embrassaient, Greg expliqua son excitation causée par le récit de Bérengère. Il a parlé de son fantasme de la voir dans les bras d’un autre homme, en particulier un homme noir. Ils avaient pimenté leurs sexe d’histoires inventées, mais la réalité l’emportait bien au-delà des histoires les plus salaces.
Bérengère était soulagée. Greg comprenait et acceptait ses désirs contradictoires. Peu importe qu’elle l’ait trompé, peu importe la honte de son comportement, cela augmentait l’excitation qui animait ses pulsions de salope.
Greg a accepté qu’elle continue son travail chez Ramallah & Co. Mieux, elle pouvait se livrer à tous les hommes qu’elle désirait, accepter toutes les dépravations qu’elle souhaitait. Une seule condition. Tout raconter, tous les détails scabreux de sa journée, le soir dans le lit, tout dire à son mari chéri.
Bérengère Martin n'a même pas regardé la luxueuse limousine garée juste à côté de sa voiture. Il faisait une chaleur moite, elle était pressée, alors elle est montée dans sa voiture sans lambiner. Elle devait rentrer chez elle, ranger ses commissions, et se changer pour partir travailler. Elle était serveuse dans un restaurant de 17H à 23H. Et il était déjà 15H45.
Elle a chaussé ses lunettes de soleil avant de démarrer sa vieille bagnole. Pendant qu'elle manœuvrait sa petite auto rouge, elle a entendu un sinistre grincement. Elle stoppa sa voiture et regarda autour d'elle. Son pare-chocs était appuyé contre la portière de la limousine. Bérengère a dégagé son auto de cette mauvaise manœuvre, puis elle est descendue pour constater les dégâts.
Il y avait une grande estafilade sur la luxueuse limousine. D’un coup d’œil circulaire, elle a constaté qu’aucun propriétaire de voiture de luxe ne se précipitait pour l’étrangler, alors elle est remontée dans sa voiture, et elle est partie.
Bérengère savait qu’elle ne devait pas agir ainsi, qu’elle aurait dû attendre le propriétaire, ou lui laisser un mot. Mais, tout en réprimant un frisson de culpabilité, elle décida qu’elle n’avait pas le temps, et qu’un type qui peut s’offrir une bagnole de ce prix a les moyens de payer la réparation. Elle quitta le parking en oubliant presque immédiatement ce regrettable incident.
Quelques minutes plus tard, Raymond Ramallah sortait de la boutique du tailleur asiatique, juste à côté du supermarché. Élégant, même s’il trouvait étonnant que le meilleur tailleur de la région se soit installé dans ce petit coin de banlieue. Le soleil brillait sur ses lunettes à effet miroir et sur son crâne rasé. Raymond était un colosse qui se mouvait avec assurance et arrogance. Les gens s'écartaient de son chemin, et il trouvait cela naturel. Il était évident aux yeux de tous que c’était un homme de pouvoir.
Raymond faisait parti d’un cercle de relations. Son vrai métier, c’était avocat. Mais pas le petit avocat qui traîne dans les prétoires de banlieue. Ses clients étaient des gens très riches, qui faisaient des affaires dans divers horizons de la pègre. Les membres de cette communauté appréciaient son efficacité liée à ses relations.
Il pouvait convaincre un tribunal que ses clients, des trafiquants de drogue, étaient simplement de jeunes victimes de la société. Ou mettre en relation des personnalités locales aisées, pour se procurer de la drogue, ou du sexe avec des mineurs, garçons ou filles, ou des placements d’argent plus fructueux qu’à la banque.
Raymond était un type intelligent, et il avait fait des études de droit. Mais il avait grandi dans le quartier chaud de la ville. Il connaissait la réalité de la rue. Il avait la connaissance des lois, mais aussi celle des règles de la pègre. Et il savait naviguer entre les deux.
En sortant ses clés de sa poche, il remarqua la griffure sur la portière de sa toute nouvelle voiture. Il se baissa pour l’examiner de plus près. La blessure était profonde. Le métal était enfoncé et la peinture arraché. Mâchoire serrée, Raymond s’est relevé pour examiner les alentours. Son regard s’éclaira en voyant le réseau de caméras de vidéosurveillance.
Raymond poussa un soupir de soulagement. Le fils de pute qui avait rayé sa voiture neuve allait le payer très cher. Quelques minutes plus tard, à l’aide d’un gros pourboire, il avait l’enregistrement des évènements de la dernière heure sur ce maudit parking.
Rentré chez lui, Raymond visionna la vidéo. La femme qui conduisait la petite auto rouge avait de longs cheveux blonds, de belles jambes bronzées, et un cul fabuleux. L’ensemble mis en valeur par un short moulant. Une féminité fascinante à contempler.
Un éclat de soleil brilla sur son alliance lorsqu'elle tendit la main vers la portière de sa voiture. Raymond voulait tout savoir de cette mignonne petite salope qui avait rayé sa belle voiture. Il sourit intérieurement, il savait exactement comment lui faire payer le prix approprié.
Il attrapa son téléphone et appela son bureau : "Marie, appelez le concessionnaire et demandez-lui de livrer une voiture de remplacement au bureau. Je la veux dans une heure. Il emportera la mienne en échange. Quoi ? Non, un idiot l'a cabossée. Appelez-moi un détective, ouais, Marcus. Je veux tout savoir sur le propriétaire de la voiture immatriculée TW_069_QU. Je veux son pedigree complet. Sur lui et sur sa femme. Je le veux d'ici la fin de semaine. Vous avez tout noté ? Bon, Janice, la nouvelle réceptionniste est présente ? Bien, qu’elle m’attende dans mon bureau, j'ai besoin de me détendre."
Il raccrocha, rasséréné, en pensant aux gros nichons de la nouvelle réceptionniste.
Une semaine plus tard … Laurianne Vétillard s'est examinée une dernière fois avant de sortir de la voiture. Coiffure, maquillage, vêtements, tous les codes de la femme d’affaires étaient parfaitement respectés. Ce qui n'était certainement pas une tenue normale pour Laurianne. Elle s'assura de la présence dans son sac de la petite fiole que Raymond lui avait remise. Elle était prête pour sa mission.
Elle monta les marches de la petite maison de banlieue, vérifia l’exactitude de l'adresse. Laurianne entendit de la musique en frappant à la porte. La porte s'ouvrit et une jolie blonde se tenait là.
"Bonjour. Je suis Laurianne Vétillard du cabinet d'avocats Ramallah S.A. J'ai besoin de vous poser quelques questions ..."
"C’est que … je suis très occupée. De quoi s'agit-il ?"
"L'un de nos clients est accusé d'un délit de fuite. L'un des témoins a donné un numéro d'immatriculation qui correspond à votre voiture, en précisant que vous aviez assisté à toute la scène. J'ai vu votre voiture là-devant, il était clair que ce n’est pas une Peugeot grise. Si je pouvais obtenir votre témoignage, cela contredirait la version du témoin, et aiderait notre client."
Bérengère réfléchit un instant, puis dit : "Je suppose que j'ai un peu de temps, entrez, nous allons voir cela ensemble."
Les deux jeunes femmes s’installèrent à la table du séjour. Laurianne sortit un bloc-notes pour noter les réponses de Bérengère. Depuis combien de temps elle avait cette auto, si les plaques avaient été changées, et où elle était la semaine dernière. Après une dizaine de minutes, Bérengère a demandé à Laurianne si elle voulait un café. Laurianne soupira. Elle avait craint que Bérengère ne le propose jamais.
Bérengère servit le café, et les questions continuèrent. Laurianne a bu sa première gorgée de café, elle a fait une grimace, et elle a demandé : "Je suis désolée, je suis pénible. Pourrais-je avoir un peu de lait, s'il vous plaît ?"
Pendant que Bérengère fouillait dans le réfrigérateur, Laurianne vida la fiole de liquide dans le café de Bérengère. "Mission terminée. Raymond sera content, et j’aurai ma récompense !" pensa-t-elle.
Le liquide s’est dissout dans le café. Une drogue puissante et disponible sur le marché parallèle. Outil d’hypnose, il fausse le jugement, provoque des amnésies temporaires, et rend le sujet docile. Une nouvelle drogue du viol, beaucoup plus efficace que toutes celles connues.
Bérengère s'est réveillée ce soir-là quand Gregory est rentré du travail. Elle était groggy et confuse. Les détails de sa journée étaient obscurs. Quelques fragments, tôt ce matin. Elle ne comprenait pas pourquoi elle était au lit, couchée de si bonne heure.
Greg lui a demandé : "Comment était ta journée ?"
"Oh, bien. Enfin, je suppose..." répondit Bérengère, sonnée. "J’ai dû être piquée par un insecte, ou un truc du genre. Je suis vraiment fatiguée."
Greg se glissa dans le lit et se blottit contre Bérengère. "Je suppose que ton amant t'a épuisée, coquine" la taquina-t-il en pelotant ses formes lascives.
Bérengère a ronronné : "Pas mon amant. Un régiment entier de beaux mecs au garde-à-vous qui m’ont baisée toute la journée !" Elle se blottit contre Greg et se rendormit aussitôt.
Le lendemain matin, après sa toilette, habillée d’une légère robe d'été, Bérengère a vérifié le calendrier pour la troisième fois. Elle avait réussi à perdre toute une journée. C'était un peu effrayant. L’agenda disait que Greg travaillait tôt et qu'elle travaillait tard ce jour-là. "Cela me laisse le temps de faire mon ménage !"
En milieu de matinée, on frappa à la porte. Un livreur apportait une enveloppe épaisse. Revenue dans sa cuisine, Bérengère a ouvert l'enveloppe. Elle contenait une vidéo sans marquage, une petite enveloppe, et une note manuscrite qui disait : "Regardez la vidéo avant d'ouvrir cette petite enveloppe."
Intriguée, Bérengère est allée dans le salon pour visionner la vidéo dans le lecteur. Elle s'assit du bout des fesses sur le canapé pour voir de quoi il s’agissait. Au début, Bérengère a pensé que ce pourrait être une continuation des jeux sexy qu’affectionnait Greg. Gregory et Bérengère aimaient fantasmer avec des scénarios de relations adultérines. Souvent avec des hommes noirs. Sur internet, Greg recherchait des histoires salaces. De jeunes femmes blanches avec des amants noirs. Ils rejouaient la scène, et Bérengère interprétait le rôle de la jeune femme. Parfois, quand ils allaient dans un club, Greg demandait à Bérengère lequel des hommes présents elle aimerait baiser. Elle aimait lui désigner un black bon danseur.
"Cette cassette est une continuation des jeux de Greg. Il a trouvé une vidéo porno avec un grand black qui démonte une petite salope blanche, et il me l’envoie pour m’exciter."
Un frémissement de plaisir trouble parcourut Bérengère lorsque l’image apparut. Greg avait bien fait les choses. Un bel étalon noir, bien habillé, assis dans un décor de bureau coûteux. Il regardait la caméra avec une telle intensité que Bérengère avait l'impression qu'il la scrutait ouvertement. Elle sentit ses tétons se durcir sous l'intensité du regard.
Puis, l’homme a parlé : "Bonjour Bérengère. Je m'appelle Raymond." Surprise, Bérengère sursauta et appuya sur pause. Greg s'était donné à fond dans cette vidéo fantastique. Il avait dû embaucher un acteur pour faire cette vidéo juste pour elle. Elle a frémi. C'était tellement excitant d'être mariée avec un gars aussi imaginatif. Bérengère croisa les jambes, serrant bien fort en sentant la pression dans sa chatte humide. Elle respira un grand coup et appuya sur lecture.
La voix grave a reprit : "J'espère que tout va bien. C'est inhabituel, mais avec un peu de patience, vous allez tout comprendre." Il souriait, se voulait rassurant. Ses dents blanches contrastaient avec sa peau d’ébène. Bérengère frissonna.
"Vous avez fait des erreurs, récemment. Vous m'avez causé beaucoup de contrariété. Mais je peux être un homme juste. Je vais vous donner l'opportunité de vous racheter. Avant d'entrer dans les détails de votre châtiment, je vais vous montrer votre forfait."
Bérengère fronça les sourcils, cela ne ressemblait pas à quelque chose de sexy. Cela ne ressemblait à aucun des scénarios torrides de Greg. Ce type paraissait imposant et sévère. Confuse, elle regarda la vidéo cheminer.
"Premièrement, Bérengère, vous avez été négligente." La vidéo montrait à présent l’image d'un parking. Une image un peu granuleuse de vidéosurveillance. "J'ai un peu contrasté l’image pour que vous puissiez voir clairement ce qui nous intéresse. Il vous suffit de regarder la partie en surbrillance dans l'image."
L'image s'assombrissait légèrement. Bérengère se pencha en avant pour mieux voir l’ovale qui restait éclairé. Il était centré sur les portes du supermarché. Bérengère pensa brièvement que cela ressemblait au centre commercial où elle faisait ses courses.
Puis elle se vit sortir du magasin et traverser le parking. Lorsqu'elle sortit du champ de la caméra, l’image d’une autre caméra a prit le relais. Celle-ci était centrée sur sa voiture. Bérengère avait un bloc de glace qui se formait dans son estomac. Elle savait ce qui allait suivre.
Bérengère se regardait monter dans sa voiture, manœuvrer et accrocher la luxueuse limousine. Elle grimaça en voyant la grosse voiture trembler. Elle se vit descendre de voiture, constater les dégâts, regarder d'un air coupable autour d’elle, puis quitter le parking. Bérengère savait que ce n'était pas un jeu sexuel de Greg, destiné à l’émoustiller. C'était un type important et énervé. Elle savait qu'elle avait de vrais ennuis.
"Comme les caméras de vidéosurveillance ne le montrent pas très bien, j'ai filmé une petite vidéo des dégâts que vous avez causé à ma voiture neuve." La voix menaçante de Raymond égrenait les faits d’un ton neutre. "Le concessionnaire m’a fait un devis de quatre mille euros."
La vidéo montrait la rayure qui partait de l’aile avant jusqu’à la porte arrière. La tôle était creusée et la peinture arrachée. Le pli brillait au soleil. Quatre mille euros ! Bérengère savait que ni Greg ni elle n’avaient l’argent. Ça sentait mauvais. Ça puait. Elle se sentait mal et appuya sur pause pour réfléchir.
Que faire ? En réfléchissant, elle se souvint que Raymond avait dit qu'il pouvait être juste. Peut-être qu’il était assez riche pour se moquer de l'argent. Peut-être qu'il voulait juste son repentir accompagné d’excuses sincères. S'accrochant à ce peu d'espoir fou, Bérengère a appuyé sur lecture.
De nouveau, le visage de Raymond : "D'abord, vous conduisez comme une patate. Votre petite voiture est très maniable. Vous pouviez sortir de cette place de stationnement facilement. Mais ensuite, vous avez aggravé votre cas en étant malhonnête. Vous avez fui vos responsabilité en démarrant sans même laisser un mot d’excuse. Vous avez été très stupide, Bérengère."
Bérengère serrait les poings de frustration. Elle savait qu'elle n'aurait pas dû partir. Elle s’en voulait. Mais elle s’en voulait surtout de s’être fait prendre. Elle avait été stupide. Ce salopard allait lui faire payer. Raymond a ensuite sermonné Bérengère en détaillant ses différentes infractions et incivilités.
Puis il se pencha en avant, son regard la transperçait : "Bérengère, vous n’êtes pas une bonne personne. Mais, dans mon immense mansuétude, je peux être indulgent. Dans la petite enveloppe, il y a le moyen de me contacter. Si vous réagissez immédiatement, je pourrais trouver un moyen de vous faire pardonner."
La vidéo s’est arrêtée. Bérengère a éteint le téléviseur. Elle a déchiré la petite enveloppe. Elle n'a trouvé qu'un numéro de téléphone imprimé sur un bristol. Elle resta figée un moment, essayant de se calmer pour rassembler ses idées et l’appeler. Tremblante, elle saisit son téléphone et composa le numéro. Elle est tombée sur un répondeur. Au signal, elle composa son propre numéro de téléphone et raccrocha. Elle a commencé à faire les cent pas en réfléchissant à ce qu’elle allait dire pour s’excuser.
Bérengère a sursauté lorsque la sonnette de l’entrée a retentit. Elle devait se débarrasser de l’importun avant que Raymond ne la rappelle. Elle ouvrit la porte pour se trouver nez à nez avec une grande femme élégante : "Oui ?"
"Mme Martin, je suis Laurianne Vétillard. Raymond m’envoie vous chercher."
Bérengère était médusée. Par la vitesse de la réaction, mais aussi parce que cette Laurianne Vétillard lui semblait familière : "Je .. euh .. Comment ? Quand ?" balbutia-t-elle.
Laurianne a brandi un bip : "Raymond m'a demandé d'attendre son signal près de chez vous ce matin. Et de venir vous chercher quand vous aurez appelé. Vous devez me remettre la vidéo et le bristol. Et nous pourrons y aller. Prête ?" Elle lui montrait une limousine noire garée dans la rue.
"Non. Heu ! Je veux dire. Laissez-moi un instant pour me préparer. Quand serai-je de retour ? Je travaille cet après-midi." Demanda Bérengère.
"Raymond s'occupe de tout. Vous avez une journée de congé. Personne ne vous attends aujourd’hui. Prenez vos affaires et venez. Vous êtes très bien, ce n'est qu'une réunion d’information."
Bérengère ne portait qu’une légère robe d’été. Ses longs cheveux étaient juste tirés en arrière dans un chignon bas. "OK, je prends mon sac et je viens." Bérengère espérait que tout cela se réglerait avec des excuses sincères.
Le trajet était court. Bérengère n’a pas pu engager une conversation avec Laurianne, malgré tous ses efforts. Laurianne a simplement dit que Raymond lui expliquerait tout. Bérengère a profité du trajet en limousine pour préparer ses excuses.
La voiture s'est arrêtée dans les sous-sols d'un grand immeuble de bureaux du centre ville. Le chauffeur leur tenait la porte. Laurianne a guidé Bérengère vers un ascenseur qui nécessitait une clé spéciale pour démarrer. À l'intérieur de l'ascenseur, le bouton du 16° étage s’est allumé quand elles entrèrent. Le sentiment de piège qui se refermait autour de Bérengère nourrissait son anxiété. Elle s'inquiétait de ne pas pouvoir satisfaire Raymond avec des excuses, et qu'il finisse par porter plainte contre elle.
Une très belle jeune fille, avec une poitrine magnifique, était assise à la réception lorsqu’elles sortirent de l'ascenseur. Laurianne a dit : "Bonjour Janice, voici Mme Martin. Elle vient voir M. Ramallah."
"Bien sûr, il est prévenu, et il l'attend. Laissez-moi la vidéo et le bristol. Marie est prévenue, elle vient vous chercher" informa la réceptionniste.
Une femme entre deux âges est arrivée un instant plus tard. Elle était petite, très fine, avec des cheveux noirs et des yeux verts pétillants, presque hypnotiques : "Bonjour Mme Martin. Je suis Marie, l'assistante de M. Ramallah. Suivez moi. M. Ramallah vous attends."
Elle a guidé Bérengère dans le couloir jusqu'à une lourde porte insonorisée. La main sur la poignée, elle s’est tournée vers Bérengère : "Ne vous inquiétez pas. Raymond n’est pas aussi méchant qu’il en a l’air. Si vous savez le charmer, tout ira bien."
Sentant une vague de soulagement parcourir son corps, Bérengère adressa un sourire de remerciement à sa nouvelle amie. Marie ouvrit la porte et s’effaça pour la laissa entrer : "M. Ramallah, voici Bérengère Martin. Je serai à mon bureau." Et Marie referma la porte derrière Bérengère en partant.
Raymond leva les yeux vers l’arrivante : "Bonjour, Bérengère. Heureux de faire votre connaissance."
Il se leva et fit le tour du bureau pour serrer la main de Bérengère. Elle tremblait de crainte et d’excitation. Sa grande main noire engloutit la sienne. Sa main était énorme et sa poigne puissante. Il l’emmena vers un canapé dans l’angle de la pièce : "Puis-je vous offrir une boisson? Café, thé ?"
"Non merci, M. Ramallah, tout va bien." La voix de Bérengère était fluette. Elle se sentait écrasée en face de ce géant. Elle était effarouchée et dominée par sa prestance.
Raymond s'assit sur une chaise proche du canapé : "Je suis content que vous ayez répondu favorablement à ma demande. J'espère que cela signifie que nous pourrons nous entendre afin de résoudre ce problème sans passer par des procédures désagréables."
"Oh, je l'espère aussi !" renchérit Bérengère, et elle se lança sans attendre dans sa tirade d’excuse qu’elle avait préparée en venant : "Je me suis mal comportée, j’en suis désolée, et je tiens à vous présenter mes plus sincères excuses pour le tort que je vous ai causé. J'aurais dû être plus attentive, et je n'aurais jamais dû m’enfuir après avoir heurté votre voiture. J’aimerais tellement arranger les choses. Mais je n'ai pas d'argent pour vous dédommager." Bérengère espérait sincèrement que ses excuses suffiraient à contenter le riche et puissant homme d’affaires.
"Je vous remercie pour vos excuses. Je pense que c’est un bon début, Bérengère." Le colosse s’appuya contre son dossier et croisa une cheville sur son genou. Ce mouvement pressa son pantalon contre son aine, dévoilant un gros renflement, juste sous les yeux de Bérengère.
"Ma grand-mère était une vieille dame très stricte, et elle m'a appris que la phrase « je suis désolé » n'était que la première étape des excuses."
L'estomac de Bérengère se tordait d’angoisse. Que voulait-il ? Où cela menait-il ?
"Elle m’a appris qu'une excuse comportait trois étapes. Premièrement, l’aveu de culpabilité. Je pense qu’en venant ici, vous avez reconnu votre responsabilité. Deuxièmement, il doit y avoir une expression de tristesse et de regrets, lorsque vous avez causé du tort à quelqu'un. Quelqu’un de pointilleux pourrait estimer que vous regrettez surtout de vous être fait prendre."
Raymond fit une pause, laissant la pression croître : "Mais je ne suis pas pointilleux. Je crois en la bonté des gens. Je suis prêt à croire en votre sincérité."
Bérengère faillit s'évanouir de soulagement. Les choses allaient s’arranger. Elle sourit à Raymond, un sourire enjôleur, pour l'encourager à continuer.
"La troisième et dernière partie des excuses, selon ma grand-mère, était une tentative de réparer ce qui n'allait pas. Vous avez dit que vous ne pouviez pas me dédommager financièrement, et tout de suite, les réparations de ma voiture. Bien sûr, il faut aussi tenir compte de l'inconvénient d'avoir à la faire réparer. Bien que j'apprécie une offre de paiements échelonnés, hebdomadaires ou mensuels, vous devez comprendre que je suis un avocat, pas un banquier. Je ne pense pas que cela puisse fonctionner. "
Bérengère sentit les larmes lui monter aux yeux : "Mais je n'ai pas la possibilité ..."
Raymond se pencha en avant : "C'est ici que je peux être flexible. Je suis prêt à vous laisser rembourser votre dette envers moi. Je vous donnerai un emploi ici, au bureau. Dans cet accord, je garde la moitié de votre salaire, jusqu'à ce que vous m’ayez remboursé. Je sais ce que vous gagnez aujourd’hui dans votre emploi de serveuse, je suis prêt à doubler votre salaire. De cette façon, vous gagnerez pareil."
Bérengère était stupéfaite. Doubler son salaire. C’était incroyable. Extravagant : "Pourquoi feriez-vous une chose pareille, M. Ramallah ? Il me semble que cet accord n’est pas équitable pour vous !"
"Mais il le sera, Bérengère." Raymond souriait avec assurance. Il décrocha le téléphone pour demander à Laurianne de les rejoindre : "Je tirerai une grande satisfaction de cet accord. Le travail que vous pourrez faire pour moi m'apportera une grande consolation."
Laurianne Vétillard est entrée dans le bureau, et s'est dirigée vers Raymond : "Montre à Bérengère ce que tu fais de mieux, Laurianne." Laurianne s'agenouilla entre les jambes écartées de Raymond, dégrafa son pantalon, et sortit avec précautions sa grosse bite noire. Elle l'a caressée tendrement. Elle jeta un coup d'œil à Bérengère, lui fit un clin d'œil, puis elle se pencha pour prendre la bite de Raymond dans sa bouche.
Bérengère restait pétrifiée, médusée. Elle ne pouvait pas concevoir une chose pareille. Cette jeune femme, bien mise, se livrait en spectacle comme une vulgaire prostituée. Mieux, elle se livrait à fond, gobant le maximum du grand barreau de chocolat. Elle y mettait de l’ardeur autant que de la technique. Sa peau claire contrastait avec le brun sombre de la bite. Bérengère voyait l'éclat de sa salive sur la peau. Laurianne était bruyante, ne simulait pas son plaisir d’œuvrer sur ce sexe qu’elle adorait.
Bérengère ne savait plus quelle attitude adopter. L’instant d’avant, elle discutait avec un homme d'affaires dans son bureau, l’instant suivant, elle était le public d'un tournage porno. Et des pornos, Greg lui en avait montré quelques uns, en lui disant : "Prends-en de la graine !" Mais des filles aussi bonnes suceuses que Laurianne, il y en avait peu.
Ses émotions s’entrechoquaient. Sans être prude, elle était choquée par ce qu’elle voyait. La surprise, ajoutée au poids de son éducation sociale, la tenue d’une femme en public, les échanges interraciaux, tout cela la désorientait. En même temps, c'était fascinant, érotique, et sensuel. Laurianne méritait l'or pour son ardeur. Pas de taquineries, pas de léchouilles molles. Sa main malaxait les bourses, pendant que sa bouche coulissait de la base jusqu’au gland. Ses joues creusées montraient clairement qu’elle lui aspirait jusqu’à la moelle épinière. Bérengère sentit un frisson d’envie la parcourir. C'était si proche des fantasmes de Greg.
Raymond n’a pas tenu bien longtemps. La présence d’une Bérengère haletante, les yeux exorbités y était sûrement pour beaucoup. La bouche de Laurianne se figea sur sa bite. Sa glotte montait et descendait dans sa gorge tandis qu’elle avalait le précieux nectar. Bérengère n'avait jamais rien vu de tel. Enfin, Raymond se détendit, souriant. Laurianne le suça encore un peu, pour drainer les dernières gouttes.
Puis elle se leva et regarda Bérengère droit dans les yeux. Elle sourit, la commissure de ses lèvres pulpeuses étaient pleines de mousse blanche. Elle a léché ses lèvres avec délectation. Puis elle a soigneusement remis le pénis en détumescence de Raymond dans son pantalon. Enfin, elle a quitté la pièce sans un mot.
Raymond regardait Bérengère qui suivait des yeux Laurianne quittant la pièce : " Tu comprends Bérengère, ce que j’appelle une grande satisfaction ?" Bérengère était sous le choc en comprenant ses intentions. Il voulait lui faire payer les dommages subis par du sexe. C'était facile d'imaginer des fantasmes coquins, dans son lit avec Greg. OK, regarder œuvrer Laurianne sur la bite de Raymond l’avait excitée. Mais pour faire les choses elle-même, pas question. Ça allait bien trop loin.
"M. Ramallah, je ne sais pas quel genre d’entreprise vous dirigez ici, et franchement, je m'en fiche. Je suis une femme mariée et fidèle. J'ai été élevée avec certaines valeurs. Je me respecte et je respecte mon mari. Les dommages causés à votre voiture, croyez bien que je les regrette. Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour vous dédommager, du mieux que je pourrais. Ce que vous me proposez, c’est mal, et je n’y participerai pas. Désolée !"
Bérengère se leva pour partir. Raymond a saisi une télécommande : "Une dernière chose, avant de partir, Bérengère, vous voudrez peut-être regarder cela." Il pointa la télécommande vers un téléviseur installé dans la bibliothèque en face de son bureau.
Bérengère a eu une faiblesse dans les genoux. Elle restait figée sur place. À l’écran, une nouvelle vidéo de la caméra de surveillance dans le parking. Cette fois, Bérengère était accompagnée d’une personne non identifiable, debout à côté de sa voiture. Un jeune noir s'est approché de Bérengère et lui a remis de l'argent. En retour, Bérengère s’est penchée dans sa voiture, en a sorti une pochette et l'a tendue au gamin. Il fit alors demi-tour et s'éloigna. Il y avait une dizaine de « transactions » réunies sur la vidéo.
Bérengère était terrassée. Elle n'avait aucune idée de la manière dont cette vidéo avait été tournée. Elle n'avait jamais rien fait de tel, mais c'était clairement elle dans la vidéo. On pouvait voir la plaque de la voiture, c'était la sienne. Bérengère vendant de la drogue à des enfants sur le parking du supermarché. Bérengère se tourna, balbutiante vers Raymond : "Mais .. comment ? Jamais ..."
"Oui, Bérengère, tu l’as fait. Comme le prouve la vidéo. Tu ne t’en souviens pas, c’est tout. Une vidéo comme ça, entre les mains des Stups … Et deux ou trois gamins qui jureront que tu es leur dealer habituel. Tu vois, Bérengère, tu as besoin de moi, et j’ai besoin de toi. Mieux vaut être raisonnable ..."
Raymond se leva et rejoignit Bérengère. Il était beaucoup plus grand qu'elle. Lorsqu'il s'approcha d'elle, elle leva son visage pour le regarder. Son cœur battait la chamade, son esprit était un amas de pensées confuses. Il se tenait tout contre elle. Sa fragrance l’entêtait. Pas de parfum ni d’eau de toilette, juste une forte odeur de mâle viril qui la prenait aux tripes.
Raymond lui a dit : "Je sais que tu es un peu perturbée en ce moment, Bérengère." Il l’enlaça et lui caressa la joue du revers de la main : "Je vais te laisser une journée pour réfléchir. Laurianne viendra te chercher demain et te ramènera ici. Nous parlerons alors des détails de cet accord."
Raymond attira fermement Bérengère contre lui. Elle sentait cette grosse protubérance se presser contre son ventre. Il saisit Bérengère sous le menton pour l’embrasser. Elle résista au début, mais il la força dans une menace silencieuse. Elle a ouvert la bouche et l’a laissé l’embrasser profondément. Sa langue sondait sa bouche, caressait sa langue, il suçait ses lèvres. Les genoux de Bérengère se liquéfiaient. Raymond l’a soutenue pour qu’elle ne tombe pas.
Il acheva de l’embrasser et l’accompagna jusqu'à la porte : "Nous savons tous deux quelle sera ta réponse, n’est-ce pas, Bérengère. Mais je te laisse réfléchir." La porte refermée, Bérengère l'entendit rire.
Le retour à la maison, dans la limousine, était brumeux. Désorientée, confuse, Bérengère était sous le choc. Sa peur et ses inquiétudes initiales, concernant le fait de réparer les dommages causés à la limousine étaient loin. La vidéo la montrant en train de dealer avec des gamins était plus préoccupante. Mais l’attitude de Raymond et de Laurianne, s’exhibant devant elle comme dans un porno ! Et il exigeait qu’elle se comporte de même. À l’insu de son mari. Le pire, c’est ce qu’elle avait ressenti au fond de son ventre quand il l’avait embrassée en se pressant contre elle. Bérengère monta les marches en titubant jusqu'à sa porte d'entrée, plus émoustillée qu’offusquée.
Quand elle fut apaisée, elle appela son patron. Il lui confirma que Raymond Ramallah était le nouveau propriétaire du restaurant. Il l’a félicitée pour sa promotion, et lui souhaita bonne chance. Bérengère marmonna un remerciement écœuré et raccrocha le téléphone. Il la tenait. Elle était prise au piège.
Ce soir-là, Greg a été agréablement surpris de trouver Bérengère à la maison en rentrant du travail : "Chérie, tu n’es pas au travail ! Tu n’es pas rétablie?"
Bérengère était assise sur le canapé, les jambes repliées sous elle, vêtue d’un vieux T-shirt de Greg : "Non, ils ont changé l'horaire. Je suis partie tôt."
Elle suivit Greg dans la chambre et le regarda se changer. Quand il fut en sous-vêtements, elle se blottit derrière lui et se pressa contre son corps dénudé. C'était si bon, si rassurant. Elle l’enlaça et caressa sa poitrine. Bérengère a poussé Greg sur le lit, l’a aidé à retirer son slip. Il s’est assis sur le bord du lit. Elle s'est agenouillée entre ses jambes, et elle a posé sa bouche sur sa bite.
Les yeux fermés, elle revoyait la bouche de Laurianne avaler le sexe sombre de Raymond. En évoquant cette scène dans son esprit, Bérengère a sucé la bite de Greg. Caressant ses bourses avec ses mains pendant qu'elle pompait et suçait avec sa bouche, elle cherchait à le faire jouir. Comme Laurianne, elle se déchaînait sur l’objet de son désir. Mais dans son imagination, c’est Raymond qu’elle suçait, pas Greg.
Ses efforts ont rapidement été récompensés. Greg n’a pas résisté longtemps. Il s’est cambré en arrière et elle a senti sa bouche s’emplir de sperme. Bérengère ralentit sa succion, mais continua doucement à égoutter son membre sensible.
"Putain ! T’es incroyable ! Merveilleuse ! Qu'est-ce qui a provoqué ça ?" Demanda Greg.
Bérengère lui sourit : "Tu avais l'air tendu. J'ai pensé soulager ton stress."
"Rappelle-moi de rentrer plus souvent tendu à la maison."
Bérengère se releva et fit passer le T-shirt par-dessus sa tête. Elle se tenait nue devant Greg. Il glissa une main à l'intérieur de sa cuisse et frotta son pubis trempé. Bérengère frissonna de désir. Il glissa l’index dans sa chatte tout en caressant le clitoris avec son pouce. C'était suffisant. Bérengère est venue de ce simple contact. Elle repensait à la sensation et au goût de la langue de Raymond, pendant que Greg masturbait sa petite chatte. Exultante et tremblante, elle s’abandonnait à son premier orgasme de la soirée.
Cette nuit-là, après une séance marathon au lit, Bérengère ne dormait pas, les yeux grands ouverts dans la pièce sombre, en écoutant Greg dormir. C'était une chose de fantasmer et de jouer aux jeux érotiques qu'ils imaginaient. Prétendre qu'elle sortait tout juste des bras de son amant, inventer des scénarios, c’étaient des activités ludiques et sans risques.
Se dépraver en dehors des liens du mariage était une toute autre histoire. La monstruosité des demandes de Raymond effrayait Bérengère. Elle ne pouvait pas espérer l’aide de Greg en lui confessant cette histoire. Comment pourrait-elle lui expliquer et lui faire croire qu'elle était droguée, et qu’elle n'avait aucun souvenir d'avoir vendu de la drogue à des enfants. Elle devait trouver le moyen de se sortir seule de cette galère.
Bérengère tournait et retournait cette énigme dans sa tête, sans parvenir à trouver une solution satisfaisante. Fatiguée, elle s’assoupit, mais ses pensées dévièrent vers la grosse bite noire de Raymond, à cette émotion trouble qu’elle avait ressentie lorsqu’il l’avait pressée contre son ventre, à cette bouche vorace qui avait dévorée la sienne.
Le lendemain matin, Bérengère se sentait décontenancée, comme étourdie, en remplissant les divers papiers et formulaires liés à son changement d’emploi. Tout semblait si normal. Même si les énormes avantages qu’on lui offrait étaient liés à son acceptation de l’offre de Raymond. Et les évènements de la veille, dans le bureau de Raymond, étaient présents dans son esprit à chaque instant.
Bérengère savait que Raymond exigeait des relations sexuelles complètes. Elle ne comprenait pas pourquoi cette perspective l’émoustillait. Elle était terrifiée et excitée. En même temps. C’était une bonne épouse, fidèle et dévouée. C’était une fille « sérieuse » qui n’avait eu que peu d’aventures avant le mariage. Son mari l’avait eue vierge, ce qui est rare de nos jours.
Les jeux érotiques de Greg l’avaient dévergondée, ils lui avaient ouvert l’esprit sur le sexe interracial, lui faisant ressentir de l’intérêt pour Raymond, et cela l’effrayait. Bérengère a été tirée de ses pensées salaces par le retour de Laurianne Vétillard, qui a rangé les papiers dans un classeur. Elle dévisagea Bérengère, l’examina des pieds à la tête, en secouant la tête :
"Chérie, nous avons un code vestimentaire ici, et tu devras t’y conformer. En début d’après-midi, nous irons t’acheter des tenues adaptées à ta nouvelle fonction. Ensuite, nous avons rendez-vous à l’institut de beauté pour quelques soins et te faire coiffer. Mais d'abord, tu as rendez-vous avec Raymond à 10H."
Bérengère a regardé sa montre, il était déjà 9H45. Elle avait quinze minutes pour arrêter ça. Peut-être gagner du temps, repousser d’un jour ou deux, le temps de trouver une échappatoire, comment sortir de ce merdier. Laurianne l'a accompagnée jusqu’à la salle d'eau, en lui demandant de s’apprêter. Bérengère s’examinait dans le miroir, scrutant son apparence. La tenue "business" qu'elle avait achetée au supermarché était correcte, mais clairement sommaire. Sa coiffure, son maquillage étaient sobres et discrets. Elle avait tout fait pour minimiser sa sensualité naturelle.
Elle se dévisageait sans complaisance. Elle cherchait le moyen de se sortir de ce guêpier. Elle le voulait de toutes ses forces. Mais, en même temps, il y avait ce bruissement de papillons au fond de son ventre qui l’émoustillait. Le picotement humide de sa chatte augmenta lorsqu'elle se souvint de la sensation que lui procurait le renflement de Raymond se pressant contre son ventre, hier après-midi.
Bérengère détourna rapidement les yeux, effrayée de voir la lubricité de son regard dans le miroir. Elle s'est rafraîchie, a retouché son maquillage, puis elle a rejoint Laurianne dans le couloir. Laurianne l’accompagna vers le bureau de Raymond. En passant devant le bureau de la réceptionniste, Bérengère vit que Janice la dévisageait avec un sourire narquois. «Oh, mon Dieu ! Elle le sait ! Ils savent tous. Ils savent que je suis conduite là-dedans pour être saillie.» Pensait-elle. Elle rougit en baissant les yeux.
Laurianne ouvrit la porte du bureau de Raymond. Bérengère s’avança à l'intérieur. Raymond était absent. Laurianne a installé Bérengère sur le canapé. Elle s'assit à côté de Bérengère, et lui prit la main pour lui expliquer que Raymond serait de retour bientôt :
"Ne t'inquiète pas, ma chérie. Tout va bien. Cesse de trembler comme si tu allais à l’abattoir."
Du bout des doigts, elle remit en place une mèche égarée sur la joue de Bérengère. Puis elle se pencha tout contre Bérengère : "Raymond est homme merveilleux. Tu verras, tu vas être heureuse" murmura-t-elle à l'oreille de Bérengère. Elle conclut en déposant un baiser léger sur la joue de Bérengère, geste innocent et sexy. Laurianne quitta la pièce en refermant la lourde porte derrière elle, laissant Bérengère se morfondre dans une anxiété grandissante.
Quelques minutes plus tard, une porte dérobée s'ouvrit et Raymond entra. Il traversa le bureau et s'assit à son bureau en ignorant sciemment la présence de Bérengère. Il a passé un bref coup de téléphone. Bérengère attendait, assise du bout des fesses, tendue, inquiète et aussi, d'une certaine manière, désireuse.
Raymond, songeur, fixa son attention sur Bérengère. Elle se tenait là, comme un lapin figé dans la lueur des phares. Il sentait des frémissements dans son pantalon. Raymond devinait qu’il allait passer un bon moment. Il se dirigea vers Bérengère et se tint droit devant elle, la dominant de toute sa stature. Il était vêtu tout simplement d’une chemise de soie blanche, et d’un pantalon noir maintenu en place par des bretelles en cachemire peintes à la main. La classe en toute discrétion !
Il se pencha sur elle, saisit son menton et leva doucement le regard de Bérengère vers le sien. Son regard pénétrant la traversait. Bérengère avait l'impression qu'il pouvait lire dans son esprit rien qu’en la fixant. Bérengère tremblait d’émotion. Elle sentait ses mamelons se crisper, ses tétons s’ériger. Elle avait honte de la trahison de son corps.
Raymond lui a dit : "Détends-toi, Bérengère. Pas de règle, pas de contrainte, pas de peur. Je ne te forcerai pas à franchir l'étape suivante. Pour moi, ta dette est payée."
Bérengère était complètement déconcertée. Elle se pensait piégée, captive. Contrainte et violée. C'est exactement ce qu'elle pensait devoir subir. C'était ce qu'elle avait prédit depuis son arrivée. Elle s’était habituée à cette idée, elle se sentait déçue. Trop difficile à gérer. Elle s’est mise à pleurer.
Raymond en voyant ses larmes, su qu'il avait gagné la partie : "Je n'ai pas beaucoup de temps. J'ai une tonne de paperasses qui m’attend" a-t-il déclaré. "J’ai besoin d’une pipe pour me détendre, maintenant. Peu importe qui me la fait. Toi ou Laurianne. Choisis. Si tu ne veux pas, appelle Laurianne. Sinon, tu sais faire."
Bérengère se figea, interloquée. C'était le moment de vérité. Que pouvait-elle faire? Elle se pencha en avant pour attraper le téléphone. Elle demanda à la réceptionniste : "Laurianne Vétillard, s'il vous plaît"
Elle leva les yeux vers Raymond, debout devant elle. Laurianne prit la ligne. À cet instant, le regard de Bérengère se posa sur le renflement dans le pantalon de Raymond. Elle l’a vu frémir, Juste une petite secousse : "Oui, Laurianne. M. Ramallah demande ..." Elle regardait la bosse grossir dans le pantalon : "C'est bon. Peu importe. Je pense que je peux m'occuper de ça moi-même."
"Je suis sûr que tu peux, chérie. Amuse-toi bien. Quand tu auras fini, nous irons déjeuner, et ensuite nous ferons les magasins." répondit Laurianne.
Bérengère reposa le téléphone sur son socle. Puis, lentement, avec ses doigts tremblants, elle avança la main pour dégrafer le pantalon de Raymond. Le sang lui montait aux joues et aux oreilles. Son cœur battait la chamade dans sa cage thoracique. Sa vision s'est resserrée, au point que tout ce qu'elle pouvait voir, c’étaient ses mains et la fermeture éclair. Le temps semblait s'arrêter.
La fermeture éclair enfin baissée, elle glissa la main dans son pantalon. Elle sortit son membre à moitié tendu et le soupesa. C'était lourd dans sa main. Rien de commun avec celui de Greg. Elle le caressa doucement du bout du doigt pour en apprécier la texture. Bérengère ressentit une pointe d’émotion quand elle le vit tressaillir sous sa caresse. Avec une main soutenant doucement sa bite, Bérengère a été repêcher ses bourses gonflées dans son pantalon. Elle ne pouvait tenir d’une seule main les deux testicules. Elle était totalement fascinée par la taille, la couleur et la texture du sexe de Raymond.
Bérengère a remarqué le liquide spermatique qui suintait du méat. Elle s’approcha pour humer la fragrance musquée. Une odeur virile, capiteuse, si différente de celle de Greg. De penser à Greg lui rappela les nombreuses fois où elle avait fait cela pour son mari. Une vague de culpabilité la submergea. Les larmes lui montaient aux yeux. Comment pouvait-elle faire ça ? Et pour ne rien arranger, sa chair réagissait à cette situation. Elle sentait ses tétons se dresser, sa chatte était moite de désir. Quel genre de salope était-elle ?
Bérengère a commencé à sucer la bite érigée de Raymond, tout en lui caressant les couilles. Elle sentait le gland heurter le fond de sa gorge sur le coup descendant. Elle sentait la couronne accrocher l'intérieur de ses lèvres lorsqu'elle remontait. Le pré-sperme envahissait sa bouche, se mêlait à sa salive. Sa langue s’agitait pour caresser l’énorme gland. Elle caressait à présent la hampe d’une main, l’autre pressait alternativement les bourses pendantes.
Elle essayait de gober le maximum de l’immense pieu. Elle continua ainsi jusqu'à ce qu'elle le sente poser ses mains sur sa nuque pour la maintenir en place. Il la retenait à mi-chemin, et elle a ovalisé ses lèvres autour de sa bite, pendant que Raymond lui baisait la bouche. Très peu de temps après, elle a ressenti la pulsation du sperme jaillissant de sa bite, et la contraction de ses couilles alors qu’il giclait dans sa bouche. Elle a continué à le sucer et à le caresser longtemps après qu'il ait joui.
Raymond s'est retiré de la bouche de Bérengère, gémissante de passion. À cet instant, elle réalisa où elle était, et ce qu'elle venait de faire. La culpabilité et la honte la saisirent de nouveau. Et si Greg l'apprenait ? Comment avait-elle pu faire ça ? Bérengère frémissait, confrontée à sa culpabilité dans un moment d’intense excitation sexuelle. Assise au bord du canapé, les yeux baissés, elle ne pouvait pas dévisager l'homme qu’elle venait de servir.
Raymond regardait l’épouse infidèle qui venait de lui faire une pipe sensationnelle. Cette petite était une affaire. Sa bouche, c’était de la soie, du velours. Il a rajusté et boutonné son pantalon, puis il a quitté la pièce sans un mot. Quand il fut calmé, il téléphona à Laurianne pour lui expliquer ce qu'il voulait exactement pour Bérengère.
Ce soir-là, sa nouvelle garde-robe très sexy cachée au fond de son placard, Bérengère a raconté à Greg que le nouveau propriétaire du restaurant lui avait offert une promotion. Il avait remarqué son sérieux et ses compétences, et il voulait lui donner l’opportunité d’évoluer. Elle allait travailler dans les bureaux, près de lui, pour le seconder. Bérengère a expliqué qu'elle était allée au salon de beauté l’après-midi pour se faire coiffer afin qu'elle ait l'air d’une femme d’affaires.
Greg était heureux de l’opportunité et de la nouvelle coiffure. Bérengère était encore plus belle. Après le dîner, il se tenait derrière Bérengère et l’embrassait dans le cou, pendant qu'elle faisait la vaisselle. Les baisers furent vite enrichis de caresses. Laissant la vaisselle dans l'évier, il entraîna Bérengère dans la chambre. Greg ne pouvait pas attendre, et Bérengère était en feu ce soir-là.
Dans le lit, Bérengère a fait quelque chose d'un peu exceptionnel. Habituellement, elle était passive, laissant à Greg l’initiative des évènements. Mais là, elle poussa Greg sur le dos pour lui chevaucher le visage. Puis, une fois bien excitée, elle glissa en arrière et s'empala sur sa bite palpitante. Elle a agité ses hanches en se penchant pour embrasser la bouche de Greg. Cela n'a pris que quelques minutes avant qu'ils aient tous les deux des orgasmes bruyants.
Dans l’obscurité, Bérengère écoutait la respiration de Greg ralentir, tandis qu’il s’enfonçait dans un sommeil profond. Son esprit était rempli de culpabilité et de honte. Ce soir, le sexe avec Greg avait été génial, mais tout le temps, elle n’avait pensé qu’à la grosse bite noire de Raymond. Elle aurait aimé être phénoménale avec Greg, comme pour se faire pardonner, mais le sexe avec Raymond polluait ses pensées. Elle s'est endormie en pleurant.
Au cours des semaines suivantes, Bérengère fut une épouse parfaite à la maison avec Greg, et la pire salope au travail avec Raymond. Sauf exception, Raymond utilisait son corps plusieurs fois par jour au bureau. Parfois, il n'avait que peu de temps, juste assez pour qu’elle le suce. Mais quand il la baisait, c’était fantastique. Bérengère se donnait complètement à son amant. Elle se livrait au sexe, pleinement, dans un abandon total. Il a utilisé tous ses orifices, lui donnait la fessée, la baisait devant Laurianne et devant Janice.
En fin de journée, Bérengère rangeait, nettoyait et rentrait à la maison comme une bonne secrétaire. Greg ne savait rien de sa vie professionnelle. Tout ce qu'il savait, c'était que la paye était bonne, et que sa petite femme chérie était de plus en plus sexy et resplendissante. Bérengère était devenue plus directive au lit ces derniers temps. Tous les soirs, elle prenait des initiatives qui comblaient Greg. Il ne comprenait pas d’où venait ce feu qui brûlait à l’intérieur de Bérengère, mais toutes ces nouveautés le ravissaient, et rendait sa vie et ses nuits très agréables.
Un matin, Raymond a appelé Bérengère dans son bureau. C’était fréquent, aussi elle venue tout de suite, complaisante et radieuse. Mais Raymond n’était pas seul, ce jour-là. Interloquée, elle s'est arrêtée sur le seuil de la porte, confuse. Raymond l'a invitée à entrer pour la présenter à son client, M. Gaume.
Bérengère salua poliment M. Gaume, sans comprendre le but de sa présence ici. Mais ce type puait le fric, cela se voyait à ses vêtements, mais aussi dans son attitude altière.
"Je racontais à M. Gaume quel atout incroyable tu es devenue pour mon cabinet, Bérengère" a déclaré Raymond. Les deux hommes ont échangé un sourire complice : "Je veux que tu lui montres ce que tu fais de mieux."
Bérengère restait figée, surprise. Jamais Raymond n’avait exprimé la possibilité de la partager. Elle hésitait, décontenancée : "Tu veux que je fasse à M.Gaume, le … tu sais quoi ?"
Raymond se leva et s’approcha de Bérengère. Il colla sa bouche contre son oreille, et lui murmura : "Fous-toi à genoux, et suce sa bite comme tu sais si bien le faire, salope. Maintenant !"
Docile, Bérengère a obéi. Bientôt, M. Gaume vidait ses couilles dans sa bouche. Bérengère a passé la majeure partie de sa journée à baiser les deux hommes dans la salle de repos attenante au bureau de Raymond. Elle n’a pas reçu l’aide de Laurianne ou de Janice, et elle a dû s’offrir jusqu’à l’épuisement des deux compères.
À la fin de la journée, son corps portait les stigmates de ses activités sexuelles. Sur les seins, sur les fesses, les traces des coups reçus bleuissaient. Dans le cou un suçon, et plus bas, à côté du sein, une trace de morsure. Sa chatte rasée était béante depuis qu’ils y étaient entrés ensemble.
C’était la première fois que Bérengère se livrait à deux hommes à la fois. Cette nouveauté l’a excitée et l'a emportée au-delà de toute raison. Pour la première fois, ses sentiments de culpabilité et de honte inspirés par son comportement dévergondé l’ont laissée tranquille. Du moins pendant qu’elle était en mains.
Parce que maintenant, chez elle, dans l’intimité de sa salle de bains, alors qu’elle examinait les traces que lui avait laissé la fougue des deux hommes, elle s’inquiétait. Elle devait absolument dissimuler les marques de sa journée de débauche avant le retour de Greg. Elle pouvait maquiller les plus visibles avec du fond de teint, s’offrir à lui en nuisette, dans le noir. Pour sa chatte rasée, elle ne se faisait pas de soucis, il allait adorer, il lui avait suffisamment réclamé.
Greg ouvrit la porte d'entrée et entendit la douche couler. Il a souri. La petite stagiaire, toute la journée, au travail, portait un haut moulant et une mini-jupe. Il avait passé la majeure partie de sa journée à reluquer ses jambes et ses gros nichons. Greg était en forme pour s'amuser avec sa femme.
Il monta à pas de loup pour se déshabiller dans sa chambre et rejoindre Bérengère dans la salle de bains. Quand il ouvrit la porte, Bérengère était devant son miroir, en train d'examiner les traces de sa trahison. Elle leva les yeux vers Greg, surprise, pétrifiée, en réalisant qu’elle était démasquée.
Le sourire de Greg restait figé sur son visage pendant qu'il contemplait sa femme nue. Elle n'avait pas assez de mains pour cacher toutes les marques qui apparaissaient sur son corps. Il voyait ses traces, mais cela n'avait aucun sens. Il la dévisagea. Elle se cachait le visage dans ses mains. Il regardait les stigmates bleuissant. Comment sont-ils arrivés là ? Puis il remarqua son pubis rasé. Sa chatte était boursouflée et distendue. Il n'y avait aucun doute sur ce qui avait mis sa femme dans cet état-là.
Bérengère pensait qu'elle voulait mourir, à défaut de pouvoir se cacher dans un trou de souris. La culpabilité et la honte prenaient des proportions énormes. Elle avait trompé son mari. L'avait bafoué. Elle l’avait fait cocu. Son comportement lui avait fait rompre les liens sacrés du mariage :
"Greg ! S'il te plaît, laissez-moi t’expliquer ..."
Greg était toujours pétrifié dans l'embrasure de la porte, nu. Il était hébété en comprenant que sa femme était allée voir ailleurs. Se faire baiser par quelqu’un d’autre, et pas que baisée, d’ailleurs, à en juger par les traces qu’elle portait sur son corps. Mais qui pouvait faire ça à une femme ? À sa femme ? Et pourquoi ?
Trop de questions se bousculaient dans sa tête, l’exclamation de Bérengère le tira de son immobilisme, il aurait voulu parler, il ouvrit la bouche mais aucun son n’est sorti. Bérengère vint se blottir tout contre Greg et l’enlaça : "Bébé, laisse-moi t'expliquer. J'ai besoin de ton aide. J'ai besoin de toi." Et elle se mit à pleurer.
Sa femme en pleurs, pelotonnée nue contre lui, ranima Greg. Il emmena sa femme en sanglots de la salle de bain jusqu’au lit, dans la chambre. Ils s'assirent sur le lit, et il la tint un moment dans ses bras, le temps qu’elle se calme. Puis, lentement, Bérengère a commencé à expliquer ses turpitudes.
Elle n'a oublié aucun détail. Elle lui a même décrit ses contradictions psychiques, le fait d'aimer le sexe brutal et d'en être mortifiée, et une certaine attirance fascinante pour les hommes de couleurs. Bientôt, la bite de Greg a commencé à s’éveiller. Comme il était nu, Bérengère n’a eu aucun mal à s’apercevoir de l’intérêt de Greg pour ses aventures.
Fine mouche, sachant que Greg était intéressé par les histoires de sexe interracial, elle a commencé à changer la teneur de son récit, en accentuant les détails scabreux. Bientôt, Greg repoussait Bérengère sur le dos et s’insinuait entre ses cuisses écartées. Une fois ce moment d’égarement passé, alors que le couple reprenait son souffle, Bérengère s’est soulevée sur un coude pour reprendre son récit.
Elle voulait profiter de ce moment de grâce propice au pardon pour vider son sac, tout dire, et blanchir sa conscience. Tandis qu’elle lui narrait ses errements par le menu, en ajoutant un peu de fourberie féminine, Greg regardait les marques de fièvre sexuelle sur la peau de sa femme.
Il pouvait facilement imaginer les mains et la bouche du colosse noir sur sa femme. Le choc causé par la trahison de sa femme était oublié. Sa raison vacillait, remplacée par la luxure. Greg repoussa Bérengère penchée sur lui et lui monta dessus.
Dans l’esprit de Greg, ne subsistait que l'image mentale de Raymond en train de baiser Bérengère. Cela l’excitait au-delà de toute espérance. Sa bite glissait entre les lèvres de sa chatte comme un piston huilé dans les nimbes. Bérengère a commencé à jouir presque immédiatement. Greg voulait la punir, lui faire mal, mais cette rage sexuelle emportait sa femme dans un délire érotique, et il n’a pas pu tenir longtemps.
Tandis qu'ils reprenaient leur souffle, s’enlaçaient sur le lit et s’embrassaient, Greg expliqua son excitation causée par le récit de Bérengère. Il a parlé de son fantasme de la voir dans les bras d’un autre homme, en particulier un homme noir. Ils avaient pimenté leurs sexe d’histoires inventées, mais la réalité l’emportait bien au-delà des histoires les plus salaces.
Bérengère était soulagée. Greg comprenait et acceptait ses désirs contradictoires. Peu importe qu’elle l’ait trompé, peu importe la honte de son comportement, cela augmentait l’excitation qui animait ses pulsions de salope.
Greg a accepté qu’elle continue son travail chez Ramallah & Co. Mieux, elle pouvait se livrer à tous les hommes qu’elle désirait, accepter toutes les dépravations qu’elle souhaitait. Une seule condition. Tout raconter, tous les détails scabreux de sa journée, le soir dans le lit, tout dire à son mari chéri.
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