Je l’ai regardée se dévergonder

- Par l'auteur HDS Tamalou -
Récit érotique écrit par Tamalou [→ Accès à sa fiche auteur]
Auteur homme.
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Récit libertin : Je l’ai regardée se dévergonder Histoire érotique Publiée sur HDS le 19-01-2022 dans la catégorie Dans la zone rouge
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Je l’ai regardée se dévergonder
C'était par une soirée d’hiver, d’une humidité glaçante, que c’est arrivé. Sorti de nulle part, et inéluctable. Quelques jours après, cela me semble irréel, un cauchemar, ou un rêve. Mais mes mains frémissantes, mon ventre glacé, mes pensées salaces me confirment la réalité.

La soirée, c’était une de ces obligations à laquelle vous êtes tenu de participer lorsque vous travaillez au ministère. Une réception en l’honneur d’un truc ou d’un machin, peu importe. Ils viennent te voir avec des billets, et te suggèrent d’en prendre une paire. Bien sûr, tu n’es pas obligé … Bien sûr …
J'avais donc deux billets, pour moi et pour ma femme. Buffet et alcool à volonté. Ce pouvait être une bonne soirée, mais elle a mal commencé. Bérengère n'était pas contente d'y aller, elle méprisait ces mondanités, et le fait d’y être forcée. Mais j’avais besoin de ce travail pour faire vivre ma famille, et elle a dû se résigner. Moi, j'étais contrarié qu'elle soit mécontente.

Nous nous préparâmes en silence, et je la lorgnais du coin de l’œil. Je devais admettre qu'elle avait l'air sexy, comme toujours. Sa robe verte, assortie à la couleur de ses yeux, mettait en valeur ses cheveux blonds aux reflets dorés. Courte et ample, elle dévoilait ses jambes toniques, gainées de nylon sombre. La taille étroite soulignait ses seins appétissants. Elle avait peu de robes décentes pour sortir. 
Moi, je trimballais le seul costume que j'avais, celui de mon mariage. Nous finissions de nous préparer quand la nounou est arrivée, alors nous avons embrassé les enfants, et nous sommes partis. Nous avons fait un détour pour récupérer mon ami et collègue Patrick, avec qui je covoiturais, afin qu’il puisse laisser leur véhicule à sa femme, pour aller travailler.

Patrick était prêt à faire la fête, comme d'habitude : « J'ai roulé un joint pour la route » a-t-il annoncé. Nous l'avons fait circuler, et son aide a réchauffé un peu l’ambiance.

Mais ce n'était pas suffisant. Tout au long de la soirée, le climat entre Bérengère et moi était électrique. Elle avait l'impression que le monde tournait sans elle. Elle était méfiante, surveillait à qui je parlais, ou avec qui je dansais, sans remarquer les regards admiratifs des hommes présents. Alors que la soirée avançait, nous nous réfugiâmes dans une consommation de bière excessive.

Puis, au moment où l’assistance se clairsemait, j'ai fait une dernière virée rapide vers les toilettes. Quand je suis revenu, Bérengère s’était évaporée. Je l'ai cherchée et je l’ai repérée sur la piste de danse avec un beau jeune homme. Soudain, en compagnie de ce dragueur, elle était devenue chaleureuse. Ils ont dansé longtemps, il la faisait tourner, lui parlait et elle riait, vive et joyeuse. J’ai attendu en me demandant si elle s’amusait vraiment, ou si elle faisait cela pour exacerber ma jalousie.

Patrick est revenu, accompagné d’une amie, une certaine Rosine, qui travaillait au ministère, comme nous. Pourrions-nous la ramener chez elle, c’était presque sur notre route. J'ai dit oui, bien sûr.

« Où est ta femme ? » Il m’a demandé. J'ai montré la piste de danse. Il l’observa un moment. « Elle passe un bon moment, maintenant ! Tu ferais bien d’être vigilant ! »
Inutile de me prévenir. Bérengère était encore jeune, jolie et sexy. N'importe qui voyait cela. Mais Patrick en savait beaucoup plus que cela. C'était le gars à qui je me confiais et à qui je racontais nos petites histoires. Je lui avais révélé, par bribes, nos heurts et nos tracas de couple marié, et aussi quelques secrets. 
À jeun, je n’étais pas vraiment à l'aise pour parler de nos accrochages, mais l’alcool aidant, je m’étais laissé aller à quelques confidences. Redevenu sobre, je regrettais mes révélations, et j'espérais vivement que Bérengère ne l’apprendrait jamais.

Bérengère m'avait tout appris. C'était à cette période de l’adolescence, où les quelques flirts un peu poussés m’avaient laissé un goût fugace. C’était une fille timide, séduisante et avide d’affection. Notre relation a rapidement évolué, et quelques semaines après notre rencontre, nos baisers et nos caresses brûlaient mon esprit. Je n'avais jamais supposé qu’une fille pouvait aimer autant que cela. C'était une beauté affamée de caresses, et j’étais là pour nourrir son appétit.

J’ai détesté la quitter pour retourner à l'université cet automne-là. Ensorcelé par cette délicieuse créature qui réclamait mes caresses, je tremblais de peur de la perdre pendant mon absence. La fine mouche l’a vite compris, et c’est là qu'elle a appris à me manipuler et à me tourmenter. 
Elle était inexpérimentée, mais savait provoquer en moi des émotions puissantes comme la jalousie. Je suis devenu son jouet préféré, sur qui elle exerçait ses jeunes griffes. Progressivement, elle m’enchaînait, et elle est devenue pour moi le centre du monde. Elle me repoussait, puis me ramenait à elle, effrayé de la laisser seule. Malgré nos différences et nos immaturités, cela nous a finalement propulsé vers l'autel.

Mais Patrick ne connaissait pas cette séduction muette. En parlant de vigilance, il avait à l’esprit les propos que j’avais tenu sur le fait qu’elle tenait peu l’alcool. Et qu’une fois pompette, son désir de sexe fou augmentait de façon exponentielle. Elle ne savait plus se tenir, batifolant au milieu de l'attention d'autres hommes, qui bourdonnaient autour d'elle comme des mouches.

Ils sondaient, tâtonnaient, cherchant la clé qui déverrouillerait son intimité. Et elle le savait. Depuis son mariage et ses deux bébés, elle a gagné en duplicité et en assurance. Plus les hommes la désiraient, plus elle était séduisante à mes yeux.

Elle savait si bien éveiller ma souffrance. En colère, ou par jalousie, elle me taquinait avec ses insinuations. Ses allusions, ses comportements suggestifs m’effrayaient et me tourmentaient. Une fois, je voulais partir camper et pêcher avec mes copains pour le week-end. Souriante, elle m’a dit : « Si tu savais comment je m’occupe quand tu es absent ! » Bien sûr, je n’y suis pas allé.

Tétanisé, les genoux tremblants, je me suis soumis à sa volonté. C'était un état d’inquiétude qu'elle entretenait facilement, parce ce que je me demandais si elle le ferait, ou si elle l’avait déjà fait. Chacune de ses plaintes ou de ses bouderies trouvaient de l’écho en moi, et je m’inquiétais des fantasmes salaces qu’elle pouvait entretenir vis-à-vis d’autres hommes.

Finalement, la danse s’est arrêtée, et Bérengère m’a ramené son cavalier pour me le présenter. Il était bel homme et costaud, bien sûr, mais avec la mine déconfite, n'ayant pas prévu de rencontrer le mari. Et Bérengère se trémoussait, visiblement émoustillée, en faisant les présentations. Avec trop d'expérience, je n'ai pas réagi à sa mise en scène. J'étais sûr que cela faisait partie de son besoin de me torturer, et que ça ne tirait pas à conséquence. D’ailleurs, Patrick est intervenu pour bavarder avec le gars, qui travaillait pour le même ministère, mais en province.

Quand le gars est parti, Bérengère s'est assise et j'ai dit : « Tu t'amusais bien ! »
« J’aurais pu m’amuser encore plus, il a une chambre ici, à l’hôtel, et il m'a invitée à passer un moment agréable en sa compagnie ! » répondit-elle avec désinvolture.

Pas étonnant que le gars avait l'air mal à l'aise. Devant Patrick et Rosine, j'ai essayé de plaisanter, mais à l'intérieur, la tourmente faisait rage. Cela fonctionnait, comme toujours. « Pourquoi n'as-tu pas accepté ? »
« Parce que mon mari me regardait ! »
Patrick intervint immédiatement pour calmer l’orage qui grondait : « Je te l'ai dit, Michel, tu devrais faire attention, sinon elle va se faufiler dans les bras d’un autre. »
Bérengère a ricané, mais c'était un ricanement narquois : « Parce que tu crois que je ne l’ai pas déjà fait ? » Ses yeux épiaient ma réaction. Rosine aussi. J'ai levé les yeux au ciel avant de vider ma bière. 
Alors qu'en façade j'essayais de garder une apparence désinvolte, j'étais en réalité confus, effrayé et furieux. À quel jeu jouait-elle? Pourquoi s’exposer ainsi devant des étrangers ? C'était déjà assez pénible en privé. Nous allions partir. Je pouvais prédire le trajet de retour, après avoir déposé Patrick et Rosine. La salle de réception se vidait rapidement. J'ai suggéré à la cantonade de faire un dernier passage aux toilettes, pendant que j'allais faire chauffer la voiture. Je leur ai donné rendez-vous devant l'entrée latérale, près des toilettes.

Rosine m'a regardé avec une certaine appréhension, puis elle a demandé à Patrick : « Peut-il conduire ? »
Patrick m'a regardé attentivement : « Oui, j’espère que oui, parce qu'elle ne le pourra pas ! »
Bérengère, occupée à scruter les alentours, a raté la remarque. Patrick s'est penché à mon oreille, et il a murmuré : « J'ai un pétard pour la route, tout prêt, dès que nous aurons déposé Rosine. »
Malgré tout, cela m'a aidé à me sentir mieux. Je me suis levé, j'ai pris mon manteau, et je me suis dirigé vers ma voiture. Je l'ai garée près de l'entrée latérale et j'ai attendu au volant, en laissant le moteur tourner au ralenti. J'étais encore perturbé par les commentaires provocateurs de Bérengère et, comme elle l'avait évoqué, j'ai commencé à me demander ce qu'elle aurait fait si je n'avais pas été présent.

Mes pensées maussades ont été interrompues par une tape sur la vitre arrière. C'était Rosine. J'ai ouvert la porte et je l'ai invitée à entrer : « Vous pouvez aussi bien vous asseoir devant. On est mieux ici et je ne sais pas où sont les autres. »
« Patrick s'était arrêté pour parler à un collègue, m’a expliqué Rosine, et votre femme est retournée parler avec son cavalier. » Le nœud dans mon estomac s'est resserré d’un tour.

« Elle aime vous rendre jaloux, n'est-ce pas ? » m'a demandé Rosine. J'ai juste hoché la tête. « Pourquoi ? »
Je haussais les épaules, trop fatigué pour fournir des explications. Notre propre histoire, la complexité de la nature humaine. Et surtout, parce que je la laissais faire. Tous ces sentiments, la douleur, la suspicion, la colère, la peur, la fascination m’enchaînaient à elle plus sûrement qu’une chaîne du meilleur métal. Mais je ne savais pas l’expliquer. J'avais la gorge serrée en pensant que si elle n’était pas si cruelle avec moi, je ne l’aimerais pas autant.

« Pauvre homme » m’a dit Rosine. Je la connaissais à peine, et je lui inspirais de la pitié. Génial.

Bientôt, il y eut une deuxième tape sur la vitre arrière, c'était Patrick. Il a ouvert la porte arrière et s’est assis. Bérengère était juste derrière lui. Rosine se préparait à sortir sous la pluie pour aller s'asseoir sur la banquette arrière, mais je lui ai dit de rester. Je n'étais pas d'humeur galante. Bérengère s’installa à côté de Patrick et claqua la porte.

Pendant que nous ramenions Rosine chez elle, Patrick m'a raconté ce que le collègue lui avait confié au sujet des changements au sein du ministère. J'ai vu dans le rétroviseur que Bérengère avait emporté une autre bouteille pleine. Quand nous attendions devant chez Rosine que Patrick revienne, j'ai demandé à Bérengère de me servir un verre : « Comment sais-tu que je bois ? » elle m'a contré.

« J'ai vu ta bouteille dans le rétroviseur » répondis-je.

« Tu m'espionnes. Tu me surveilles. Tu as peur que je m’amuse, que je prenne un peu de bon temps. »
« Tu prétends devant mes amis que tu t’es déjà beaucoup amusée dans mon dos ! »
« Tais-toi, pauvre type ! »
« Non, toi tu te tais ! »
Alors, nous nous sommes tus et nous avons attendu en silence que Patrick revienne. Inconscient de l’ambiance glaciale, il sortit de son manteau le joint promis et une bouteille de gin. « J'ai emprunté la bouteille à Rosine, ça masquera un peu l’odeur de l’herbe. »
Patrick m’a guidé pour quitter le quartier de Rosine, et rejoindre un lotissement en construction. Il nous a expliqué que l’endroit était désert, et qu’il amenait Rosine ici pour lui faire son affaire. Pendant qu’il ouvrait la bouteille, Bérengère voulait en savoir plus :
« Tu la baises ? Et ta femme, Gaëlle, elle le sait ? »
Elle était vraiment ivre. Patrick a réussi à éluder la question, jusqu'à ce qu'elle oublie qu'elle l'avait posée. Nous étions tous tellement fatigués que nous n'avons fumé que la moitié du joint. J'ai mis le mégot dans le cendrier pour le finir plus tard. En continuant de boire, je devais retourner uriner. J'étais celui qui n'avait pas eu besoin en quittant l'hôtel. Maintenant, ça m'avait rattrapé. 
Il faisait si sombre, là où nous nous étions garés, que j'ai dû allumer les phares pour éclairer la chaussée. Dehors, j'ai réalisé que j'étais bourré, et que mon pas était hésitant. En m'éloignant de la voiture, mes craintes m’ont repris. Je me demandais ce qu'ils faisaient tous les deux, seuls dans la voiture. Il était assez tombeur pour profiter de l’aubaine. Et elle ? Qui pouvait le dire ? 
Tout ce que j’avais raconté à Patrick défilait dans mon esprit, de nos jeux sur la banquette arrière. Même une fois mariés, avec un lit à la maison. Souvent, après une soirée bien arrosée, nous cédions à nos pulsions. Agissant comme des gamins, je garais la voiture dans un coin discret. L’excitation d’être surpris, d’être à l’étroit, pas confortable, s'embrasser, se toucher, se caresser et s’aimer, quel délice !

J'avais raconté beaucoup trop de choses à Patrick, et je me demandais s'il pensait à toutes mes anecdotes, maintenant qu’il était assis seul à côté d’elle, sur la banquette arrière, dans l’obscurité. Il avait la clé pour ouvrir sa porte secrète, et c’est moi qui lui avait forgée. Avec toutes ces pensées moroses, j'aurais dû me presser de rentrer, mais j'ai pris mon temps. 
J'ai marché plus loin que le faisceaux des phares, derrière un buisson. Je tremblais, de peur, de prémonition, de vertige ? Je suis revenu vers la voiture, toujours aussi lentement. Ils pourront me voir venir, pensais-je. Suffisamment de temps pour se redresser, s'écarter et prendre un air innocent et convenable. Je les imaginais, me regardant partir, puis bondir dans les bras l'un de l'autre pour un bref instant de passion.

Cette pensée me fit frissonner. Ses humiliations et ses menaces m'avaient encouragé à penser à elle dans les bras d'autres hommes, mais c’était avec des silhouettes, des inconnus avec lesquels elle avait flirté ou dansé. Patrick, lui, était bien réel. Je le connaissais. Trop bien. Et cela ne m'a pas réconforté, car je connaissais ses travers.

Alors, qu'est-ce que je foutais ? Pourquoi les laisser seuls, dans ces circonstances favorables ? Ce n'était pas de la confiance, parce que j’avais l'estomac qui se retournait. C’était nouveau pour moi. Pas un fantasme sordide, non, plutôt un besoin. Ma femme sur la banquette arrière, avec un autre. Frisson.

Je devais avoir une mine de papier mâché en retournant dans la voiture, parce que Patrick m’ a demandé : « Michel, tu as l'air préoccupé. Tu te sens bien ? »
« Je sais pas trop, mec » répondis-je. Ils avaient augmenté le son de la radio. J'ai éteint les lumières et nous avons été engloutis par l'obscurité : « Tu veux que je conduise ? Ta femme n'est pas en état ! »
« Juste besoin de me détendre quelques minutes, et ça ira ... »
Pour la première fois de la soirée, Bérengère s'inquiétait. Elle se pencha par-dessus le dossier et prit mon visage entre ses mains : « Michel, est-ce que ça va aller ? Tu ne vas pas t’évanouir, n'est-ce pas ? » J'ai remarqué qu'elle avait enlevé son manteau. « Ça va aller. Juste besoin de reprendre mes esprits. »
J'ai retiré mon manteau et je l'ai plié en forme d'oreiller. Avec le moteur en marche et le chauffage allumé, il faisait bon, presque trop chaud, à l’avant. Derrière, ce doit être confortable, pensais-je, même sans manteau, même sans vêtements. Confortable pour Bérengère d’être nue dans les bras de Patrick. Encore ce frisson !

Je m’allongeais confortablement sur la banquette avant, tandis que Bérengère se penchait sur moi : « Ne t’endors pas, s'il te plaît, ne dors pas. » Elle semblait sincère, mais je l'ai repoussée : « Ça va aller » dis-je d'une voix moribonde en fermant les yeux. Elle m'a secoué : « Michel, chéri, pour l’amour de Dieu, ne dors pas, ne dors pas ! » Je grognais des paroles inintelligibles. Elle m'a encore secoué : « Michel, s'il te plaît, ne dors pas » Je commençais à respirer profondément. 
« Oh, mon Dieu, il s’endort ! Michel ! » elle criait. Avec mes yeux entrouverts, je pouvais la voir planer au-dessus de moi. Elle avait presque raison. J'étais presque hors circuit. Fatigué et ivre, je n'étais pas sûr de tenir. Seule l'énergie que je tirais de mes fantasmes me tenait éveillé. Tandis que je l’espionnais entre les fentes minuscules de mes yeux entrebâillés, j'ai vu les mains de Patrick apparaître et la saisir par les épaules. Il commença à la caresser, massant ses épaules de ses mains fortes. Elle a répondu favorablement à son contact,
« Laisse-le dormir un moment, il récupère, ça ira mieux après » l'entendis-je argumenter, tandis que ses fortes mains pétrissaient ses épaules et sa nuque. Je contemplais son visage, tordu de désir. Elle était fantastique. Tout le monde dit que l'alcool engourdi les sens mais pour Bérengère, l’ivresse l'ouvre comme une fleur.

Stimulant chaque terminaison nerveuse, l’alcool la métamorphose en poupée sexuelle. Cela devient très difficile de faire le chemin du retour sans s'arrêter, lorsqu’elle a bu. Elle voulait tellement être aimée sans attendre. Patrick le savait. Je lui avais raconté. Et je lui avais expliqué aussi tout le processus qui la mets en transes.

D’abord, masser le haut du dos, les épaules et la nuque avec des mouvements circulaires, cela envoyait des ondes de plaisir au bout de ses terminaisons nerveuses. Ses mains se crispèrent sur le dossier du siège. Le processus était en route. Je pouvais voir sa tête se balancer d'avant en arrière, ses yeux hermétiquement clos, son visage extatique, elle se relaxait en se livrant aux mains bienfaisantes.

Mon cœur battait la chamade, ma respiration s'accélérait en la regardant furtivement. Je savais que sa libido avait déjà des pulsions lancinantes. Je l'ai entendu lui suggérer de s’approcher un peu pour qu'il puisse l’atteindre plus confortablement, et elle l'a fait. Sa tête a disparu de ma vue, mais pas ses mains, serrées sur le dossier. Je les ai entendu chuchoter. Cela devenait exaspérant. Je voulais entendre leur intimité et la radio était trop forte ! J'étais frustré. Allongé là, complètement éveillé, désirant les entendre et voir. Tout voir.

J'ai jeté un coup d'œil vers le rétroviseur, mais comme j’étais placé, il ne montrait que le plafond. La seule chose visible, c’était ses mains, et elles ont disparu, l’une après l’autre. Il n'y avait plus rien d'autre que l'obscurité et la radio trop forte, qui couvrait les chuchotements et les bruissements de vêtement.

En essayant de capter le moindre son, j'ai cru l’entendre prononcer le prénom de Gaëlle, la femme de Patrick. J'ai cru l'entendre dire non plus d'une fois. J'ai cru l'entendre dire qu’elle ne pouvait pas. Mais je sais aussi que j'ai entendu ce rire sexy de femme émoustillée, et j'ai entendu Patrick dire : « Tu ne diras rien, à personne » J'ai commencé à entendre des bruits humides de baisers. Et j'ai entendu le bruit d’une fermeture éclair.

Je me torturais, en proie à mes émotions. Je me sentais faible, tourmenté, mon estomac se nouait en imaginant ce qu'ils faisaient. Je savais que je pouvais tout arrêter, mais j’étais paralysé, comme si je découvrais un monde nouveau. J’étais sur le seuil d’une porte qui s’ouvrait pour la première fois. Jusqu’à présent, je n’avais pas pu franchir le seuil et entrer. Je me laissais porter, sans savoir où j’allais. Comme dans un rêve, je pénétrais dans un monde de fascination érotique. Comme un papillon qui vient brûler ses ailes à la chaleur de la flamme.

Bientôt, les sons provenant de la banquette arrière sont devenus plus audibles. Ce n’était plus seulement des chuchotements mais, Bérengère, troublée par les attouchements, commençait à devenir bruyante. Respiration lourde de baisers mouillés et de soupirs étouffés. J'ai entendu Patrick lui demander si elle aimait ce qu’il lui faisait. Sa réponse fut un gémissement profond, étouffé par un baiser. Je savais ce qui se passait. Je l'avais déjà entendu. Ses plaintes, ses gémissements et ses soupirs. C’était le prélude.

Elle a dû prendre conscience de son manque de discrétion car soudain, sa tête et le haut de son buste sont réapparus au-dessus du dossier. Heureusement, j’avais gardé les paupières mi-closes et, dans l’obscurité environnante, elle ne s’est pas aperçue que je l’espionnais. Elle m’a secoué l’épaule en demandant :
« Chéri, est-ce que tu dors ? »
J'ai grogné et gémit en réprimant un ronflement. Je l’épiais entre mes cils presque clos. Son visage a eu une drôle d’expression, comme de la résignation, l’air de dire « tant pis pour lui ! » Ses épaules étaient nues. Je voyait le haut de sa robe devant elle, retenu d’une seule main. Je ne voyais plus les bretelles de son soutien-gorge. Rien sur ses épaules, ni sur le haut de ses bras. Il avait à moitié déshabillé ma femme, lui avait retiré son soutien-gorge, et maintenant je savais d'où venaient ses gémissements. 
Les mains de Patrick sur sa peau nue, polissonnes, caressant et massant sa chair, le haut du dos, sous les bras, explorant du bout des doigts, vibrants de sensations, réprimant ses envies, faisant durer l’attente. Pinçait-il doucement ses tétons brunâtres, ou les frôlait-il tendrement ? Ses mamelons qui durcissaient, s’érigeaient, en attendant les baisers d’une bouche vorace. Il utilisait toutes les techniques que je lui avais enseignées pour faire fondre ma femme, pour la séduire et la conquérir. Il apprenait que tout ce que j'avais dit à son sujet était vrai. 
De me savoir pris à mon propre piège, d’avoir fourbi les armes pour me battre, m’a envoyé comme un vertige. La pensée soudaine que je ne voulais pas savoir si elle en était capable, mais que je voulais qu’elle le fasse. Si possible devant moi. Ce tourment qui dominait mes fantasmes jusqu'à ce soir s’éteignait, remplacé par un flot de joie perverse devant le déroulement des évènements. Cela pourrait arriver, pensai-je, non, mieux, cela va arriver. Oh, délicieuse attente ! J'étais tellement excité !

Elle me regardait encore quand il se plaça juste derrière elle. Je l'ai regardé embrasser sa nuque en lui pétrissant les épaules. Je pouvais entendre sa question à voix basse : « Est-il toujours out ? » Elle ne répondit pas, mais ferma les yeux. Il me jeta un coup d'œil, et parut rassuré. Et, tout en me regardant, ses mains ont glissé des épaules de Bérengère, le long de ses bras, jusqu'à disparaître de ma vue. Elle poussa un soupir enamouré, son visage se chiffonna, et sa main, caressant son visage, le maintenait dans son cou exposé.

« Oh, Patrick, c'est fou, il est juste ici ! » dit-elle dans un murmure rauque qui me renseignait sur sa passion. « Crois-tu qu’il pourrait nous surprendre ? »
« Tu sais que ça n'arrivera pas, n'est-ce pas ? Tu sais qu'il ne se réveillera pas avant un bon moment » Il se penchait en arrière, essayant de l’entraîner avec lui.

« Je ne sais pas » murmura-t-elle d'une voix autant résignée qu’effrayée.

« Viens ici ! » ordonna-t-il avec un dernier regard dans ma direction, et elle disparut de ma vue. 
Il y eut alors beaucoup de chuchotements qui me frustraient. Je ressentais l’intensité émotionnelle de leurs échanges passionnés, sans comprendre leurs paroles. Il continuait de la caresser, et elle le laissait faire. Je me demandais si elle avait pensé à définir une frontière, une limite à ne pas dépasser, comme elle l’avait fait avec moi lors de nos premières étreintes. Était-elle tiraillée entre son désir de sexe sauvage et sa pudeur ? Ou alors, la tentation de la transgression pouvait-elle augmenter son appétit trouble ?

Sa voix est devenue plus ferme, et je l'ai entendue dire à plusieurs reprises : "Non, Patrick, non !" Mais, progressivement, sa voix est devenue hésitante, presque désespérée, lorsque la caresse sensuelle des mains de Patrick s’est concentrée sur ses zones érogènes. Elle semblait subir le pire moment de leur lutte, lorsque son corps la trahissait. J'étais rigide d'excitation en écoutant sa défense faiblir. 
Elle chuchotait sans cesse maintenant, suppliante, essayant de le persuader : « Je suis une femme mariée, la femme de ton meilleur ami, il va le savoir, oh, non, s'il te plaît, s’il te plaît ! »
Mais ce torrent de mots indiquait qu'il n’en faisait qu’à sa tête. Il l’avait en main, à moitié nue, et connaissait ses faiblesses, ces endroits de son corps ou elle était sans défense. Je pouvais entendre le murmure de sa voix suave pendant qu'il répondait à ses protestations. Son ton était rassurant et charmeur. Il n’allait pas lâcher l’affaire. Il agissait.

Je suis resté dans un état d'excitation pénible, en les écoutant lutter, percevant la résistance de ma femme décroître, puis céder : « Tu es si fort ! » souffla-t-elle à un moment. Je pouvais les imaginer, luttant sur la banquette arrière, sa main droite bloquant ses poignets derrière elle, tandis que l’autre fouillait sous sa robe. Il essayait de s’immiscer entre ses cuisses, elle les serrait, essayait de lui résister. Je savais qu'il était temps d'arrêter. Qu’elle ne pouvait plus se défendre, qu’il jouait avec elle, l’amenant là où il voulait. Toutes mes angoisses, mes jalousies, me pressaient d’arrêter ce jeu, en me levant pour défendre ce qui était mien. Mais une petite voix, tout au fond de moi, m’invitait à ouvrir les yeux sur mes désirs cachés.

« Écoute et imagine-la, ta femme chérie, dans les bras d’un autre, nue jusqu’à la taille, en sueur, avec ces mains qui palpent entre ses cuisses. Écoute-la céder au libertinage, au désir de la chair, à la puissance virile de ces mains d’homme qui la caressent au creux de son intimité. Elle va céder au mâle qui la subjugue, elle va te trahir en s’offrant à sa virilité, elle va commettre le péché qui fera de toi un cocu. Ne laisse pas ta jalousie, ta possessivité et tes angoisses commettre l’irréparable. Laisse-toi emporter par l'émerveillement et profite ! Ça va être passionnant ! Elle va lui céder, s’offrir à lui. Laisse-les faire ! »
Cette petite voix perverse contrecarrait mes angoisses, jusqu'à m’empêcher de bouger et d’agir. Mes doutes et ma jalousie me pressaient d’agir et d’interrompre cette tromperie, et cette voix m’incitait à voir. Voir sa chair exposée, ses seins se balancer, son corps pressé dans le coin de la banquette arrière, ses effets par terre à leurs pieds. Je voulais voir ses jambes s’écarter pour laisser son amant la pénétrer. Et surtout, je voulais la voir s’abandonner. Oui, c’est cela, s’abandonner et s’offrir.

Je savais que mon imagination avait raison quand je l'ai entendue protester : « Non, Patrick, non ! » pour la dernière fois, avant de gémir : « Tu veux le faire, n’est-ce pas, tu vas m’obliger à le faire ? Tu ne me laisseras pas tranquille tant que je n’aurai pas écarté les jambes pour toi ! C’est ça ? » Sa voix changeait, elle devenait grave et rauque, sensuelle. Son discours sexuel commençait.

Elle parlait d’une voix passionnée, et en même temps, avec une résignation désespérée. J’en avais la chair de poule. Elle cédait ! Elle cessait de se défendre pour s’abandonner au loup qui voulait la dévorer ! Le délicieux désespoir que je ressentais ! Il allait tout savoir d’elle. Tout ses secrets. Un murmure inaudible de Patrick, et Bérengère a gémi de cette voix rauque et douloureuse qui venait du plus profond de son ventre : « Oh, mon Dieu, oui, je le veux ! » puis les sons de sa complète reddition. Un sanglot passionné, et elle pantelait … Je savais qu'il était arrivé là où il voulait aller. J’ai cru l'entendre murmurer : « Désolée, Michel ! »
Et la symphonie de la passion a commencé, mais en sourdine à cause de moi. Je savais à quel point elle pouvait être sonore, comment son tumulte pouvait emplir l'air. Mais pas cette nuit. Elle s'exprimait par des gémissements étouffés, des plaintes et des murmures ardents qui ressemblaient à des sifflements. J'ai senti la voiture bouger à cause des mouvements de leurs corps. J'ai entendu les sons mouillés de longs baisers à pleine bouche. J'ai entendu le bruissement des vêtements. Et puis un spectacle inattendu : ses collants avec la culotte entortillée à l'intérieur, jetés sur le dossier presque au-dessus de moi. Et puis la robe, juste à côté.

J'ai ressenti un bouleversement intense, mélange de panique et d'euphorie. Il a conquis ma femme ! Il la déshabille ! Il va la posséder ! Quelques instants de silence, juste troublé par le bruissement des vêtements. Patrick se déshabillait. Et puis leurs corps qui se déplaçaient dans l’obscurité. Elle a poussé un long soupir et j'ai compris qu'elle était dans ses bras. Il l’embrassait en caressant et en explorant ses zones érogènes. La respiration de Bérengère devenait plus forte. Elle aussi devait explorer son corps, car je l’ai entendu s’extasier sur sa musculature.

Et puis, elle poussa le sanglot rauque que j'attendais, cette plainte qui me vrillait les nerfs chaque fois que je l'entendais, ce grognement charnel qui signifiait qu'il avait atteint l’endroit le plus intime de sa chair mise à nu. Je connaissais son gémissement de femelle en chaleur, et maintenant Patrick le découvrait. J'étais dans une sorte de paralysie glacée, me tordant dans mes tourments. Et si toute cette folie allait se savoir ? Qui empêcherait Patrick de tout raconter ? Et ses confidents ? Tout le monde saurait que ma femme s’est donnée à mon meilleur ami. Tout le monde saura que ma femme a été le jouet sexuel de mon meilleur ami, s’offrant sur la banquette arrière, pendant que j’étais ivre mort près d’eux.

Car, même avec le son de la radio, je pouvais les entendre. Ils ne pouvaient pas rester discrets au début de leur intimité. D'abord les sanglots et les gémissements qui berçaient le début de l'extase de ma femme, puis les sons liquides et poisseux de ses doigts dansant en elle et sur elle, les silences soudains de leurs baisers, le mouvement de leurs corps, et les chuchotements, oui ses chuchotements qui m'ont apprit tout ce qu’elle ressentait. Même avec moi si proche, avec la possibilité de mon réveil si tangible, elle ne pouvait pas rester silencieuse : 
« Tu vas me faire jouir partout ! » s’exclama-t-elle, et elle commença à le charmer, l'encourageant à continuer, en disant des choses comme « oh, oui, oui, là ? juste là ! » et « doigte-moi, doigte-moi bien profond » Des mots qu'elle m'avait susurrés, des mots de nos propres plaisirs secrets, maintenant partagés avec un autre partenaire. Quel spectacle cela pourrait être,
Bérengère était une femme très orgasmique, et vivant maintenant l'un de ses jeux chimériques préférés, son trouble a commencé à s’exprimer crescendo. Tandis que je les espionnais, cette entité perverse à l'intérieur de moi tournoyait de joie, m’envoyant des éclairs de plaisir délicieusement émoustillant. J'étais submergé de pensées salaces, surtout que cette fois il ne s'agissait pas de fantasmes. Tant de fois, en nous garant dans une ruelle sombre, et suggérant qu’elle descendait de la camionnette d'un inconnu, elle me disait :
« J'adore être prise comme une salope sur le siège arrière ! » Et maintenant c'était la réalité. Elle était vraiment la salope qui écarte ses cuisses sur la banquette arrière d’une voiture garée dans une ruelle sombre. Ce n’était plus un jeu, maintenant. Ma femme semblait faite pour ça. Pas pour fantasmer, mais pour le faire. Ma femme cherchait le plaisir dans les bras d'autres hommes.

Elle était aux anges. Patrick faisait ce qu'il voulait d’elle. Il lui susurrait des mots doux en lui posant des questions, auxquelles elle répondait en lui livrant ses secrets intimes. Les sons humides et moelleux des préliminaires s’intensifiaient. Elle lui a confié à quel point elle aimait le sexe. Elle lui a raconté la fréquence et l’intensité de ses désirs, la puissance de ses orgasmes.

Des détails qu’il connaissait déjà, parce que je lui avais fait des confidences, parfois sous l’emprise de la boisson. Il avait bien préparé son coup, me faisant parler en me faisant boire. Il savait comment la faire parler, obtenir ses confidences à voix haute. Vérifier chacune de mes informations.

Elle a crié : « Oh, j'aime ça ! » pendant qu'il la masturbait, puis : « Oh, Patrick, tu me rends folle! » J’étais frustré. J’aurais aimé les voir, les regarder s’aimer, voir ses doigts s’agiter dans sa chatte.

J'étais tellement embrouillé, en proie à une douleur si succulente, en étant témoin de sa chute. Elle se comportait comme j’imaginais une femme adultère, utilisant pleinement son potentiel, profitant de l’instant, le stimulant par des propres paroles cochonnes : « Ta bite est si dure »
Puis : « Tu veux un avant-goût ? » Je savais ce que cela signifiait : elle aimait saisir mon poignet pour retirer mes doigts d'elle, et nous les léchions, en nous embrassant. Nous sucions mes doigts parfumés par son arôme et son goût si présent. Nos bouches, nos lèvres luttaient sur mes doigts imprégnés de sa saveur. Il a dû accepter, car je l’ai entendu murmurer d'une voix passionnée : « Tu es vraiment quelque chose ! »
Son rire a fusé, un rire dévorant de femme énervée : « Tu l'as bien cherché ! » 
Puis, la voix roucoulante : « Tu en veux plus ? »
Oh oui, il en voulait plus, et il ne se faisait pas prier. Sa bouche courait sur le corps dénudé de ma femme, déposant des baisers brûlants de fièvre érotique. Il arrêta un instant sa progression vers le bas pour téter les mamelons dressés. Puis, il s’accroupit dans le coin pour embrasser sa chatte et lécher sa saveur.

Elle s’ouvrait largement pour lui faciliter la tâche, et je vis son pied droit apparaître et prendre appui sur le dossier. Je n’entendais plus la voix de Patrick, la bouche enfouie dans sa chatte, la faisant délirer. Elle haletait, gémissait, et grognait de plaisir. Elle se tordait de bonheur sous l’emprise de la bouche experte, et je pouvais entendre les grincements de la banquette arrière.

« Tu me rends folle ! Ta bouche me donne la fièvre. Ma chatte me brûle. Je viens ! » sa voix était rauque de passion, puis elle a dû plaquer un linge sur son visage, pour étouffer son cri, lorsqu’elle a été emportée par la première vague de son orgasme. J'ai eu la chair de poule en entendant sa plainte. Le blues que diffusait ironiquement la radio ne pouvait couvrir les gémissements de ma femme pantelante. Je savais que ce blues resterait à jamais gravé dans ma tête. Cette musique, c’était celle de la première fois, celle du dépucelage.

Ils s'agitèrent alors, changèrent de position. J'ai entendu sa voix, rêveuse, heureuse, mélodieuse lorsqu'elle lui a dit : « Ton visage est trempé ! » Ensuite j'ai entendu leurs baisers échangés, ses murmures de contentement lorsqu’elle frottait sa bouche sur la sienne. Elle était momentanément satisfaite. Un répit, un palier, avant de reprendre l’ascension vers les sommets de l’extase.

Il a dû recommencer à la tripoter, parce qu’elle a dit qu’elle savait ce qu’il voulait. Puis, après quelques instant, ce bref appel : « Viens ! » J’ai entendu le bruissement lorsqu'ils se mettaient en position et, juste pendant une fraction de seconde, j'ai vu sa tête, tandis qu'il se positionnait pour descendre en elle.

J'ai entendu leurs chuchotements furtifs tandis qu'elle le guidait en elle. Mon cœur battait la chamade. Enfin, cela allait se produire. J'ai entendu son soupir rauque pendant qu'il frottait la fente humide et voluptueuse de ma femme avec la tête de sa bite. Elle était sirupeuse, mielleuse, dégoulinante. Elle s’offrait, impudique et impatiente, elle l’invitait à pénétrer en elle.

Mais il savait, un peu grâce à moi, qu’il fallait la tenir en haleine. La sentir hausser son bassin, quémander, avec cette main qui agrippe sa bite, qui cherche à l’entraîner au creux d’elle. L’enlacer, la caresser, murmurer des mots fous à son oreille. Je les ai écoutés, fou d'excitation perverse, avec la banquette qui grinçait. Je l’ai écoutée gémir, supplier, lorsque cette bite convoitée se refusait à lui donner l'orgasme désiré.

Bérengère l'exhortait, maintenant : « Viens dedans, viens ! » puis : « Baise-moi, s’il te plaît, Patrick ! » Elle était prête, plus rien de pouvait l’arrêter. Je pouvais entendre Patrick essayer une dernière fois de se retenir, essayer de lui résister, mais il a cédé. J’ai entendu le cri de joie de Bérengère, le cri rauque et bref de son triomphe lorsqu’elle a réussi à l’insérer en elle.

Aussitôt, elle s’est perdue à nouveau dans un flot de paroles salaces, complimentant Patrick sur la taille de sa bite, réclamant plus de vigueur, plus de profondeur. En même temps, elle l’assurait de son plaisir, en lui disant qu’elle se sentait si bien dans ses bras, qu’aucune bite, jamais, ne lui avait procuré de telles émotions. Elle lui disait qu’elle voulait qu’il ne s’arrête jamais, que c’était un amant merveilleux, que sa bite était la meilleure du monde, et qu’il fallait qu’il la baise plus fort, plus vite, oui, comme ça !

Je pensais qu'arrivait le moment décisif, celui où mon meilleur ami éjaculerait son sperme dans ma femme. J'étais prêt pour cela, j'avais conclu un pacte avec cette entité perverse en moi, j’attendais anxieusement la trahison finale, sa chatte inondée de foutre, qui rendrait son adultère intégral et complet. 
Si j'avais pu, j'aurais aimé être nu, allongé à côté d’eux, les regardant s’aimer. Les contempler, en me caressant lentement, pendant que leurs émois monteraient, attendant patiemment que leurs cris s'envolent dans une extase mutuelle, pendant que son sperme giclerait, des jets de foutre bouillonnant qui inonderaient la vulve de ma douce femme.

L'inondant, la remplissant, débordant à l’extérieur d'elle, et je les rejoindrais, en me joignant à eux, en éjaculant moi aussi des litres de foutre sirupeux. Comme des animaux en rut, une luxure débridée nous entraînerait vers un monde féerique. Oh, ma femme, ma femme chérie, devenue une salope infidèle et remplie du sperme de l’autre.

Mais cela ne s'est pas produit. Bérengère poussa soudain un cri étranglé, un cri qui n'était pas de plaisir mais de remords.

« Es-tu entré en moi ? »
« Pas encore, je suis au bord de l’entrée »
« Arrête ! On ne peut pas ! S'il te plaît, retire-toi ! »
La voix de Patrick était incrédule lorsqu’il lui a demandé pourquoi.

« Michel le saura, Michel le saura » répétait-elle inlassablement, sans pouvoir s'expliquer. Puis, reprenant ses esprits : « Quand nous rentrerons à la maison, il voudra me faire l'amour. Je n’ai rien pour me nettoyer. Il va se rendre compte de mon état rapidement, et voudra avoir des explications. »
Je n'y avais pas pensé, mais la fine mouche avait raison. Nous faisions régulièrement l'amour chaque fois que nous rentrions de soirée, soit dans la voiture, soit à la maison, ou parfois les deux. Peu importe notre niveau de fatigue, peu importe l’ivresse, et même si nous étions entrain de nous chamailler. Pour nous, le sexe était l'un des ciments du mariage.

« Tu ne peux pas me faire cela, je vais devenir fou » se lamentait Patrick. Je pensais qu'il pourrait ne pas tenir compte de sa requête, mais non, il ne l'a pas fait. Je suppose qu'il pensait pouvoir profiter d’elle une autre fois, et je l’ai entendu se déplacer pour se retirer et s’asseoir en soupirant.

« Je suis désolée » murmura-t-elle, « vraiment désolée. »
« Une autre fois ? »
« Oui. Une autre fois » Ils s'embrassaient. Mon cœur bondit. Elle lui avait fait la promesse.

Puis un mouvement : « Je pensais que tu étais un gentleman ! » sa voix trahissait sa réprobation.

« Je le suis. Mais il y a des limites. Tu ne peux pas me laisser dans cet état-là ! »
« Pas question ! Je ne suce pas ! » Il y avait de la détermination dans sa voix. J'étais fasciné. Puis je l’ai entendue soupirer, se résigner et se soumettre : « Tu ne me lâcheras pas, de toute façon. »
« Juste un peu ! » dit-il « Tu vas aimer ça. Tu vas adorer. Ouvre bien ta bouche »
Ils ont changé de position, et Patrick roucoulait : « Ouais, bonne fille, comme ça, ouais ! »
J'ai su avec certitude ce qui se passait. J’en étais malade. Elle n’avait jamais voulu faire cela avec moi. Longtemps, j’avais tenté de la convaincre. D’essayer, une fois, pour voir. Mais j'avais finalement abandonné l’idée. Elle était tellement égoïste. Elle ne pensait qu’à son propre plaisir.

Elle ne voulait pas de sperme dans la bouche. Il ne faisait aucun doute qu'elle n’agissait pas de bonne grâce, de son plein gré. Elle subissait les évènements, et Patrick profitait de la situation. Il lui dépucelait la bouche, et je ne pouvais pas l’accepter. Mais, je ne pouvais rien faire. J'avais perdu la main. Je ne pouvais pas les arrêter maintenant.

Il n'arrêtait pas de murmurer, l'encourageant à voix basse. Elle haletait. Peut-être appuyait-il un peu sur sa tête pour l’encourager à aller plus profond ? Il me semblait percevoir les sons humides et collants de ses doigts entre ses jambes.

J'avais des vertiges quand j'ai perçu le souffle rauque de Patrick s’accélérer. Il était proche. Un grognement de mâle. Elle a tenté de se débattre, mais il l’a maintenue fermement. Ses gémissements étouffés m’ont appris qu’elle le recevait.

Puis la voix de Patrick : « Ouais, bébé, prends tout ! » Elle gémissait, étouffée autant par la grosseur de la bite que par l’abondance du flot. Mais elle ne s’est pas dégagée. Elle l’a laissé jaillir dans sa bouche, sans se débattre. Soumise et consentante.

Je pouvais imaginer Patrick, les doigts crochés dans les cheveux de ma femme, dégager son visage pour la regarder gober toute sa semence. Je pouvais imaginer Bérengère, la bouche emplie de sperme, une main sur la bite de Patrick, l’autre enfouie entre ses cuisses, jouant frénétiquement avec sa chatte.

Un frisson bizarre et tourmenté me secoua en comprenant que ma femme aimait sucer la bite. Il lui parlait presque à voix haute : « Ne me laisse pas, continue, ouais, comme ça, bonne fille ! » Je pouvais entendre les bruits de succion humide que faisait sa bouche. Il n'y avait plus aucune réticence en elle, elle s’appliquait à le sucer profondément, énergiquement.

Patrick en voulait encore, il l’aidait avec ses doigts crochés dans sa tignasse, lui donnant le rythme. Il l’encourageait de la voix et du geste. Ils respiraient fort, tous les deux. Il la motivait aussi avec des mots sales, et elle grognait de plaisir sous les injures. J’aurais aimé être nu et me branler devant eux.

J’ai dû écouter jusqu’au bout, la voix de Patrick devenir rauque, les halètements de ma femme s’accélérer, ses gémissements quand il lui a rempli la bouche une seconde fois. Une joie masochiste s’est emparé de moi, de savoir que ma femme n’avait pas reculé, et qu’elle avait aimé le faire.

« Bébé, tu m'as époustouflé ! »
« J'ai adoré ! » ronronnait-elle. Une douleur m’a traversé la poitrine.

« Michel a du bol d'avoir une femme comme toi dans son lit » a déclaré Patrick, admiratif. 
« J'ai besoin d'une gorgée pour chasser le goût » fut sa prochaine remarque.

Patrick a répondu que la bouteille était sur le siège avant, sous mes jambes. Entre mes cils entrebâillés, je l’ai regardée me regarder, penchée au-dessus du dossier. Certaine que j’étais toujours hors service, elle s’est penchée pour attraper la bouteille. Elle était nue, sa peau luisait de sueur dans la pénombre.

Elle disparut sur la banquette arrière, et pendant les minutes qui suivirent, ils parlèrent tranquillement, et je les entendais se passer la bouteille. Ils ont discuté de moi et de ne pas tenter le diable plus longtemps. Ils devaient être blottis l'un contre l'autre, car je l'ai entendue dire qu’elle était bien dans ses bras. 
« J'espère que ce ne sera pas la seule fois où tu te sentiras bien dans mes bras » lui dit-il, mais je ne pense pas qu'elle ait répondu. Leur conversation intime a débattu de leurs ébats amoureux et du danger de le faire en ma présence. Il lui a dit que me savoir si proche augmentait son excitation. Elle a admit avoir ressenti la même exaltation perverse. Il s'est excusé d’avoir été vulgaire pendant leur frénésie sauvage, mais elle a reconnu qu'il l’avait bien motivée ainsi.

« Parfois, j’aime me sentir salope ! »
« Tu es juste incroyable ! Tu es faite pour ça ! Tu aimes vraiment le sexe, vraiment ! Michel s’était confié à moi, sur tes capacités étonnantes, mais j’avais du mal à le croire » a confié Patrick.

Elle eut un petit rire de gorge : « Eh bien, maintenant, tu sais, mais il aurait mieux fait de se taire ! »
« Tu sais ce que je pense? Je pense que ce n'est pas la première fois que tu es sur la banquette arrière avec un homme ! »
Elle eut un petit rire sarcastique. « Tu penses que je suis une salope, n’est-ce pas ? »
« Je t’ai entendu parler à Michel, la façon dont tu le traites »
« Quand j’ai dit que je pouvais monter dans la chambre de ce type ? »
« Ouais. Et d'autres paroles, parfois. Ce n’est pas juste un jeu, pour le faire souffrir, n'est-ce pas ? »
Elle éluda la question. « Eh bien, Michel et moi, nous avons nos petits problèmes. Après ce que nous avons fait, tu dois bien te douter que, si tout était parfait, je ne t’aurais pas cédé. Mais si tu ne me crois pas, alors, pauvre Michel ! »
« Pauvre Michel ? Il a de la chance d'avoir une femme comme toi dans son lit, même si tu le trompes de temps en temps. Je parie qu'il passe de très bon moments avec toi. »
J'avais écouté leur conversation intime avec une excitation impatiente. Je pensais que l’insistance de Patrick l'aurait amenée à se confier. Mais elle n’a rien lâché, et ils ont commencé à se rhabiller.

« Je t'appellerai » a promis Patrick pendant qu'ils s'habillaient.

« Je pensais que tu le ferais. Mais je ne te fais aucune promesse. J'ai besoin de réfléchir à tout ça »
Oh, c'était tellement tentant. Réfléchir à quoi ? Être une femme qui va commettre des adultères ? Cela voudrait dire qu'elle avait été fidèle jusqu'à maintenant. Ou voulait-elle avoir des aventures juste sous mon nez, pour changer ? Ne plus être discrète, obligée de faire attention à ne pas se faire prendre ? Était-ce une nouvelle motivation ? Tellement de choses à penser, à me torturer, et à fantasmer !

Tout à l’heure, elle sera dans mes bras, excitée par toute cette passion, cette luxure perverse liée à l’insécurité de leurs ébats amoureux. Pensera-t-elle à Patrick dans mes bras ? Acceptera-t-elle de me sucer, elle qui n’a jamais voulu m’accorder cette caresse ?

Ils ont fini de s'habiller, et ils ont commencé à essayer de me réveiller, en me secouant comme un prunier. Je me suis étiré en sortant de ma léthargie, et ils sont venus s’asseoir à côté de moi, sur la banquette avant.

Après s'être assurés que je pouvais maintenant conduire, nous avons ramené Patrick chez lui. Pendant le trajet, Bérengère s'est appuyée contre moi, mais je pouvais voir que leurs hanches et leurs cuisses se touchaient. Cela semblait être un contact normal. Mais maintenant, je savais que c'était plus que ça. Arrivés chez Patrick, il m'a serré la main en me remerciant, puis il a embrassé Bérengère tendrement. Un chaste baiser sur la joue, mais il l’a serrée un instant dans ses bras, et c'était sympathique.

Les baisers amicaux étaient quelque chose de coutumier. Mais celui-ci était plus voluptueux, les lèvres restant en contact avec la joue un peu trop longtemps, pendant qu’il la pressait contre lui. Cela m'a un peu énervé, pensant que Bérengère allait recommencer son petit manège de provocation. Quand Patrick fut parti, je lui ai fait la remarque : « C'était un baiser très tendre » Mon amertume était convaincante.

« Oh, pour l'amour de Dieu, Michel, lâche-moi avec ça ! Nous t’avons attendu une heure sur la banquette arrière, pendant que tu récupérais tes esprits. Heureusement, c'est un gars sympa. Il a été gentil avec moi. »
Je savais ce que signifiait « gentil avec moi », même si elle faisait l’innocente. Elle se rapprocha de moi et passa son bras autour de mes épaules : « S'il te plaît, chéri, pas ce soir, je suis crevée, et je veux juste rentrer me coucher » J’ai cédé, vaincu par tant de mauvaise foi.

Le trajet de retour avait une sensation différente de tout ceux que j'avais fait avec elle auparavant. C'était toujours ma femme, mais pourtant j’avais l’étrange sensation d’avoir ramassé une salope sexy dans un bar, et de la ramener chez moi pour la niquer.

Quand la nounou fut partie, nous nous sommes couchés, et c'était une nouvelle expérience pour moi d'avoir une femme infidèle à mes côtés. Je me demandais à quoi elle pensait. Ressentait-elle de la tristesse, de la culpabilité, avait-elle des remords après sa trahison, ou était-elle excitée à l'idée d'avoir commis l'adultère avec le meilleur ami de son mari, juste sous son nez ? 
Elle éteignit la lumière, puis elle s’est blottie contre moi. J'ai senti une excitation nouvelle monter en moi tandis qu’elle m’embrassait passionnément. Elle a caressé mon érection. La pensée de sa duplicité n’a pas refroidi mes ardeurs. Au contraire, ces gestes familiers me paraissaient nouveaux.

Elle a commencé à répondre à mes propres caresses qui sondaient sa chatte, par de profonds soupirs dans mon oreille. Je m’excitais en pensant à sa putain de petite chatte sournoise et infidèle. Mes doigts étaient comme des pistons, entrant et sortant d'elle aussi vite que possible, motivés par la combinaison de colère et de désir qui me tenaillait.

Comme toujours, elle réagissait aux vagues de plaisir qui la submergeaient. Elle commençait à presser sur ma tête, me guidant vers ses seins, qu'elle aimait que je suce. Puis elle a changé de position, en poussant fermement sur mes épaules, afin que je descende manger cette chatte qu’elle avait offerte à mon meilleur ami. C’était de cette façon qu’elle aimait faire l’amour, depuis toujours. Un changement de ma part allait-il éveiller ses soupçons ?

Trop de choses à penser, trop de questions sans réponse, elle s’impatientait, me poussait fermement vers le bas, pour embraser ses zones érogènes. Et puis il y avait son arôme de femelle en chaleur qui me grisait, qui m'attirait vers la fourche de ses cuisses.

La pensée qu'elle lui avait cédé, qu’elle avait écarté ses jambes pour lui, est devenue secondaire. J’ai enfoui mon visage dans sa chatte sirupeuse, ma langue dardée s’enfonçant dans son con trempé, mes lèvres suçant les chairs tendres. Elle a enroulé ses jambes autour de moi, les doigts crochés dans mes cheveux, et ses hanches ont entamé une houle enthousiaste.

Mes bras autour de ses cuisses, les mains à l'intérieur pour la maintenir écartée, je l’ai sucée, léchée, jusqu’à ce qu’elle exulte. Puis, elle s’est faufilée comme une anguille, m’a basculé sur le dos, et elle s’est penchée sur moi. « J’en ai envie » l'entendis-je prononcer d’une voix rauque, et j’ai sentis sa bouche de velours m'envelopper. 
Oh, elle allait me faire une pipe ! Soudain, j'ai eu peur de comprendre. Elle venait sur moi après avoir été sur Patrick. Elle souhaitait peut-être comparer les goûts, pensais-je. Elle expérimentait. Elle voulait apprendre ! Mes angoisses ont recommencé. Mais j'aimais sa bouche vorace. Je haussais mes hanches et je soulevais ma tête pour la regarder me sucer, en repoussant ses cheveux pour mieux la voir.

Elle était parfaite, il lui avait bien appris. Sa bouche était comme un étui de velours, douce et sirupeuse, bien serrée autour de moi, et j’étais merveilleusement bien. « Ouais, Bérengère, comme ça, bien profond, oui ! » Plus de colère ni de rancœur, je lui murmurais des encouragements, lui disais mon approbation, oubliant que l’instant d’avant, elle avait prodigué la même caresse à mon meilleur ami.

Oublié son infidélité, sa frivolité, elle s’activait avec ma bite dans sa bouche, m’arrachant des gémissements de bonheur. J’écoutais les sons humides de cette bouche qui me pompais si bien, ses propres murmures d'anticipation et de désir, et mes soupirs de volupté l’informait de mon vertige proche.

Une main tenant le bas de ma tige, l’autre enserrant mes bourses, elle contrôlait l’arrivée prochaine du flot de sperme, pour ne pas être prise au dépourvu, comme avec Patrick. Bon sang, pourvu qu’elle ne se retire pas au dernier moment ! Mais elle ne s’est pas effacée, bravement elle a fait front, recueillant la totalité de ma semence sans broncher, et elle a continué de me sucer jusqu’à la dernière goutte.

« Chérie, tu es merveilleuse » sans penser que je lui criais mon admiration comme Patrick l’avait fait plus tôt. En renforçant ses certitudes, qu’elle sache tout ce qu'elle avait besoin de savoir sur la façon dont les gars réagissent lorsqu’une femme leur suce la bite. 
Sans attendre que je ramollisse, elle m’a enjambé et s’est empalée sur ma bite encore raide. Déchaînée, la cavalière intrépide s’est mise à rebondir sur ma bite, au risque de me faire mal. Je l’ai maintenue fermement par les chevilles, et la houle de son bassin ainsi canalisée devint moins sauvage, mais tout aussi lascive.

Elle s’allongea sur moi, et sa bouche au goût de sperme s’est posée sur la mienne.

« Je t’aime ! J’ai adoré te sucer ! Tu as bon goût, tu sais ? Je ne pensais pas que cela pouvait être aussi excitant ! Je pensais que l’homme avait tout le plaisir, et la femme aucun. C'est pourquoi je ne voulais pas le faire. Mais ce soir, j'ai appris quelque chose. C’est très excitant ! » me murmura-t-elle.

« Je suis si content » répondis-je en la serrant fort. « Je voulais que tu en profites aussi. Je voulais que tu aimes »
Je l'ai retenue contre moi et je l’ai caressée jusqu’à ce qu’elle s'endorme. Mais j’ai recommencé à penser à ce qui s'était passé, et à ce que j'avais fait pour que cela se produise. Elle avait des griefs contre moi, et je l’avais laissée me tromper pour se venger. Cette soirée avait été une frontière, que nous avions franchie. En cédant aux avances d’un homme devant moi, profitant de l’opportunité, exacerbée par le danger, en surmontant ses inhibitions sur le sexe oral, elle avait franchi la frontière.

Je restais éveillé dans l’obscurité, l'écoutant respirer profondément, et pensant à elle. Elle avait fauté, m’avait trompé, et moi, dans un joyeux tourment, je l’avais regardé s’offrir à un autre homme. Je savais maintenant qu’il y aurait d’autres circonstances, d’autres hommes, et que je devrais trouver les possibilités de la laissé faire. Oui, elle allait recommencer, et je la regarderai s’encanailler.

Les avis des lecteurs

Histoire Erotique
Toutes les héroïnes de Tamalou s appelles Bérengère soit c est une femme qu il a aimé mais ce n était pas réciproque soit c est sa compagne et il la met à toutes les sauces pour se venger depuis qu elle l à quittée.CQFD.

Histoire Libertine
Ce pauvre Michel sa femme le mène par le bout du nez et lui il court cet idiot sa femme lui fait croire qu elle le trompe alors qu il n en ai rien .Par contre à force d imaginer qu elle est une femme adultère il fini par réunir toutes les conditions pour être vraiment cocu mais quel con plus bête tu meurs.

Histoire Erotique
Mari trop content femme pute

Histoire Erotique
Excellant texte, à la limite réaliste.

Histoire Libertine
Il est surtout con.



Texte coquin : Je l’ai regardée se dévergonder
Histoire sexe : Une rose rouge
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